- ElyasEsprit sacré
Tangleding a écrit:La dernière fois que le conseil péda a voulu prendre une décision, l'an dernier, c'était de m'imposer de faire un devoir commun de français à mes 5e... (dans le même temps où la direction n'en avait que pour les classes sans notes).Elyas a écrit:leptiflo a écrit:
Le problème est que tu n'as pas le choix, ni du thème, ni du collègue, ni de la période !!!
Jusqu'à preuve du contraire, il y a des profs au conseil pédagogique et au CA, profs qui vont demander leurs envies aux collègues. Donc, si, il peut avoir le choix. Faut pas partir en vrille, non plus !
Mais bon, on va tous mourir
Et pour quelle raison ? Parce que mis le vendredi d'après l'ascension ça aurait permis d'éviter que les élèves fassent le pont (énoncé en CA par la direction).
Ma ténacité a eu raison de cette débilité. Mais la direction était prete à faire imploser l'équipe de lettres, en faisant pression sur mes collègues pour qu'ils fassent passer à mes classes de 5e un devoir fait sans moi et le corrigent. Ils ont tenu bon aussi et je les en remercie. Quant à moi j'en ai payé le prix ensuite, comme tu t'en doutes.
Excuse-moi donc de n'être pas nécessairement convaincu de la pertinence du Conseil Péda. Le seul conseil auquel je reconnaisse une légitimité, c'est le seul qui fonctionne (et sans le chef d'étab qui n'y assiste jamais) : le Conseil d'Enseignement.
Et les collègues du conseil pédaggique ont laissé faire et ont voté pour ça ? J'espère qu'ils se sont pris une gueulante en salle des professeurs pour ce sale coup.
- sebisebNiveau 9
Ce n'est pas du rôle du C.A. ?
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- LédisséEsprit sacré
sebiseb a écrit:Je suis d'accord avec ce qui se dit juste avant. Nous devons nous réapproprier les choses et ne pas laisser le ministère via les inspecteurs nous dicter notre manière de travailler. Mais je pense que nous devons faire évoluer nos pratiques si nous ne voulons pas nous voir imposer des directives ministérielles, car force est de constater que ce que nous faisons actuellement ne fonctionne pas.
(Au temps pour moi sur l'imposition du travail en équipe, Sebiseb )
Ce que nous faisons actuellement ne fonctionne pas, non à cause de ce que nous faisons, mais parce que :
- nous n'avons pas assez de moyens
- les élèves nous arrivent du primaire sans avoir les bases nécessaires pour apprendre correctement (et non par la faute des enseignants du primaire)
Le travail en équipe, à supposer qu'il soit meilleur que le travail individuel (et quand bien même, on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, et on ne me fera pas faire un bon cours en EPI), ne résoudra strictement rien.
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- MelanieSLBDoyen
Je rappelle que toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour aider au site su la réforme, que vous soyez pour ou contre celle-ci.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- TangledingGrand Maître
Des collègues manipulés par un CE jouant sur l'affect peuvent tout oser. Surtout ceux qui osent tout.
Dans les faits, le CPéda ne peut s'opposer à la liberté pédagogique d'un enseignant (outre que ses avis sont consultatifs). Mais peu de collègues savent cela.
Le savoir n'empêche pas des représailles, par contre.
La réforme peut sembler intéressante quand les choses se passent bien dans un bahut. Mais c'est loin d'être nécessairement le cas.
Autre exemple: notre collègue coordo vient de nous envoyer un mail, pour résoudre un problème liée à un poste à temps partiel rendu vcant par mutation, cette collègue de LC veut prendre ts les groupes de latin car elle pense que c'est la dernière année qu'elle pourra en avoir. Résultat: elle va devoir se taper 5h sup, alors qu'elle n'est pas demandeuse.
Dans les faits, le CPéda ne peut s'opposer à la liberté pédagogique d'un enseignant (outre que ses avis sont consultatifs). Mais peu de collègues savent cela.
Le savoir n'empêche pas des représailles, par contre.
La réforme peut sembler intéressante quand les choses se passent bien dans un bahut. Mais c'est loin d'être nécessairement le cas.
Autre exemple: notre collègue coordo vient de nous envoyer un mail, pour résoudre un problème liée à un poste à temps partiel rendu vcant par mutation, cette collègue de LC veut prendre ts les groupes de latin car elle pense que c'est la dernière année qu'elle pourra en avoir. Résultat: elle va devoir se taper 5h sup, alors qu'elle n'est pas demandeuse.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- TangledingGrand Maître
Le CA vote un calendrier prévisionnel. Il ne peut imposer la participation d'un enseignant à un devoir commun dont la date est votée.
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"Never complain, just fight."
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- PeinardNiveau 10
Et n'oublions pas que le décret de 1950 a été modifié plusieurs fois par plusieurs lois ou arrêtés entre 1950 et 2010.sebiseb a écrit:N'oublions pas que la réforme du statut qui va entrer en vigueur cette rentrée (IMP, et tout ça ...) vient modifier un décret qui datait de 1950 !
Le choix est effectivement incertain puisque :Elyas a écrit:Jusqu'à preuve du contraire, il y a des profs au conseil pédagogique et au CA, profs qui vont demander leurs envies aux collègues. Donc, si, il peut avoir le choix.leptiflo a écrit:Le problème est que tu n'as pas le choix, ni du thème, ni du collègue, ni de la période !!!
1°) les membres du conseil péda sont nommés par le cde et que les IMP vont "récompenser" jusqu'à 3750€ les coordinateurs servils qui seront les prétendants désignés pour siéger au conseil péda;
2°) le nombre de volontaires pour effectuer des EPI sera parfois (souvent?) très insuffisant;
3°) il va être très compliqué de satisfaire les demandes étant donné le nombre important d'EPI à organiser.
Tout à fait d'accord et c'est la raison pour laquelle je refuse les EPI.sebiseb a écrit:Nous devons nous réapproprier les choses et ne pas laisser le ministère via les inspecteurs nous dicter notre manière de travailler.
- sebisebNiveau 9
Oui, enfin peut-être pas toujours les bons ... Mais je ne suis pas sûre que tout repose sur les moyens (et je ne suis pas de droite). Les moyens qu'il faut se donner c'est pour avoir des effectifs raisonnables, mais là aussi il y a parfois de mauvaises répartitions.LadyC a écrit:
Ce que nous faisons actuellement ne fonctionne pas, non à cause de ce que nous faisons, mais parce que :
- nous n'avons pas assez de moyens
C'est bien d'en faire le constat, mais pourquoi n'ont-ils pas les bases ? Les programmes sont seuls responsables ?LadyC a écrit:
- les élèves nous arrivent du primaire sans avoir les bases nécessaires pour apprendre correctement (et non par la faute des enseignants du primaire)
Il n'est pas meilleur ou moins bien, mais complémentaire selon moi.LadyC a écrit:
Le travail en équipe, à supposer qu'il soit meilleur que le travail individuel
Donc on les laisse tomber ??? Je pense justement que dans une approche pluridisciplinaire, certain(e)s auront soif ! Il peut y avoir une autre approche qui convient mieux, une autre porte d'entrée plus compréhensible ou plus motivante pour les élèves "décrocheurs". Et je trouve qu'une classe est plus dans une dynamique de travail quand on est deux, d'autant que dès que l'un commence à se dissiper l'un des deux profs (pas toujours le même) peut rapidement intervenir auprès de lui sans couper le déroulement de la séance.LadyC a écrit:
(et quand bien même, on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, et on ne me fera pas faire un bon cours en EPI), ne résoudra strictement rien.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- AdriGrand Maître
Ilse a écrit:J'ai fait aussi de nombreux projets, comme par exemple :
- "oliver twist" : travail français/anglais (dossier commun, avec alternance de parties en anglais et en français)
- "Bourgeois Gentilhomme" : travail avec ma collègue de musique sur les ballets et notamment la "cérémonie turque" (cours en co-animation) ; réalisation d'un dossier HIDA ensemble et sortie théâtre ensuite.
C'est effectivement très enrichissant, pour tout le monde, mais je reconnais que cela prend du temps.
C'est pour cela qu'il faut avoir envie !
Je suis pour les projets, mais avec qui je veux et quand je veux (donc pas comme dans cette réforme)
+1
Je m'éclate dans certains projets, mais ça prend du temps...
Pas envie d'être obligée de coller un truc artificiel parce qu'il faudra en 4e faire un EPI développement durable... (Je vous rappelle que les thématiques seront fixées pour chaque niveau en conseil péda...)
- pailleauquebecFidèle du forum
miss isa a écrit:Allez, je me jette dans l'arène, ce doit être mon côté mazo : sous couvert d'objectivité, ce site a pour objectif manifeste de démonter le projet de réforme. Nulle place faite à un regard autre (pas d'espace d'échanges, de commentaires, d'expression d'une analyse différente ou simplement nuancée). Si je prends l'exemple des lettres, on sort l'argument d'autorité : "analyse d'un auteur de manuel de référence". Waouh ! ça se pose là. L'auteur en question démonte, entre autres :
- la fin de la chronologie : heu, l'histoire littéraire c'est le job des profs de lycée essentiellement, non ? en 6e aujourd'hui, on cumule antiquité, XVIIe avec Molière et les contes, XXe avec poésie et théâtre... super cohérent ! Et quand bien même, qu'est-ce qui nous empêche de travailler genres et périodes via des oeuvres complètes bien choisies ? Qui d'entre vous (prof de français), n'a pas immédiatement pensé à quelques oeuvres patrimoniales phare en prenant connaissance des thèmes proposés ? Relire le fil français néo, les suggestions de cet ordre y figurent en clair ; avec un peu de bonne volonté, on recase toutes les oeuvres imposées par les programmes en vigueur... Faites donc l'exercice, ça décoiffe !
- tous les textes mis au même niveau, qu'ils soient littéraires, non littéraires + les séries télé, tout ça tout ça : mais qui dit qu'on doit leur accorder la même valeur ? les séances apéritives, partir du connu, du familier, pour remonter vers l'universel, l'exigent, le patrimonial, ça vous dit quelque chose ? Ah oui pardon j'oubliai la posture : "moi je continuerai à travailler les grandes oeuvres littéraires, mais quand je pense à tous mes collègues qui s'empresseront de ne faire QUE de la littérature jeunesse, je frémis" : dans la liberté pédagogique retrouvée, ce qui gêne, c'est l'usage qu'AUTRUI pourrait bien en faire...
- la langue (en partie) au service de l'expression, l'orthographe... c'était mieux avant, quoi. Interrogeons les profs de lycée : les élèves qu'ils "récupèrent" depuis la rentrée 2012, c'est-à-dire formés aux programmes 2008 de la 6e à la 3e, maîtrisent-ils mieux l'orthographe, la syntaxe, l'expression, l'argumentation, leur vocabulaire est-il plus riche ?
- les EPI qui prennent sur les heures de cours : ben si on considère que le travail en interdisciplinarité n'engage que du réinvestissement et pas de l'apprentissage, c'est sûr ; mais à raison de 2 EPI par an, 3h par semaine, z'êtes sûrs qu'on peut pas y caser une lecture d'oeuvre complète et les activités d'expression afférentes, pour préparer une "réalisation concrète" ?
La pensée unique règne sur le fil Néo français, j'espère que c'est plus souple sur les autres disciplines. Quand on est persuadé de détenir la vérité (pédagogique), il est difficile d'envisager un autre possible (pédagogique) qui, au-delà de l'hypothèse didactique, s'appuie sur de réelles expériences de terrain réussies (ah, ce mépris pour le Café pédagogique) : cela excuse-t-il des procédés manipulatoires ? Professeurs de français, qu'enseignez (gniez ?) vous à vos élèves sur les stratégies argumentatives ? La fin justifie les moyens ?
Bonjour,
Nous avons lu avec attention et intérêt votre critique.
Laissez-nous vous expliquer notre ligne éditoriale.
Nous avons choisi de nous exprimer sur un ton neutre, évitant la colère ou le cynisme.
Dans un souci de rigueur, nous avons aussi veillé à sourcer nos arguments à partir des projets de textes officiels.
Notre site sépare les faits, des opinions, qui sont clairement annoncées comme telles.
La pensée unique ne règne pas dans notre équipe.
Nous détestons le prêt à penser.
Chaque page est relue collégialement et fait l'objet d'heures de passionnants débats entre rédacteur et relecteurs.
Notre équipe est ouverte et presque chaque jour de nouveaux collègues nous rejoignent.
La réforme offre plus de latitude dans les programmes, mais impose des modalités d'enseignement sur les heures disciplinaires (EPI, AP).
En ce sens elle n'offre pas réellement plus de liberté aux professeurs.
Ce site s'adresse aussi à ceux qui pensent que des programmes précis, rigoureux et ambitieux sont préférables pour garantir un enseignement de qualité partout.
Ce site s'adresse aussi à ceux pour qui il est essentiel que chaque professeur puisse choisir ses modalités d'enseignement.
Il nous parait important de les informer de ce que la réforme implique sur ces points.
L'équipe de reformeducollege.fr
- AnaxagoreGuide spirituel
sebiseb a écrit:C'est bien d'en faire le constat, mais pourquoi n'ont-ils pas les bases ? Les programmes sont seuls responsables ?LadyC a écrit:
- les élèves nous arrivent du primaire sans avoir les bases nécessaires pour apprendre correctement (et non par la faute des enseignants du primaire)
En très très très grande partie. Tant que l'on refusera de remettre en question le fond, les effets seront les mêmes.
Vous avez entendu les "experts"? On continue en accélérant.
- ysabelDevin
sebiseb a écrit:L'expérience m'a montré que cela ne prenait pas plus de temps de préparer une séance commune qu'une séance individuelle.Peinard a écrit:Et sur quel temps allons-nous travailler en équipe?
Il va falloir m'expliquer comment ce système pourrait être accepté et généralisé.
Allons-nous bénéficier de 5 heures de décharge de services comme au collège Clisthène qui a inspiré cette réforme inique?
alors là, je doute sérieusement... Et cette préparation commune, on la fait où ? à quel moment ?
Si ça me chante, je prépare mon cours dans mon lit à 1h du matin, difficile à faire en équipe
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
neocdt a écrit:Je sens que l'on va me jeter des pierres, mais bon... allons-y gaiement !
Je trouve personnellement que le cloisonnement des disciplines est une réelle aberration !!!
Le fait de travailler à plusieurs sur un projet donne du sens à ce projet et l'élève a une vision et une compréhension beaucoup plus réelle et complète dudit projet...
Ce n'est qu'un point de vu personnel, je tiens à préciser que je ne suis pas un "pro-réforme"... mais pas contre non plus !
Et personnellement je ne passe pas plus de temps à préparer un cours individuel qu'un cours dans un projet (ce serait d'ailleurs même l'inverse...)
Ben écoute, tu décloisonnes si tu veux mais tu laisses faire les autres comme ils ont envie
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- PaddyHabitué du forum
Elyas a écrit:Tangleding a écrit:La dernière fois que le conseil péda a voulu prendre une décision, l'an dernier, c'était de m'imposer de faire un devoir commun de français à mes 5e... (dans le même temps où la direction n'en avait que pour les classes sans notes).Elyas a écrit:
Jusqu'à preuve du contraire, il y a des profs au conseil pédagogique et au CA, profs qui vont demander leurs envies aux collègues. Donc, si, il peut avoir le choix. Faut pas partir en vrille, non plus !
Mais bon, on va tous mourir
Et pour quelle raison ? Parce que mis le vendredi d'après l'ascension ça aurait permis d'éviter que les élèves fassent le pont (énoncé en CA par la direction).
Ma ténacité a eu raison de cette débilité. Mais la direction était prete à faire imploser l'équipe de lettres, en faisant pression sur mes collègues pour qu'ils fassent passer à mes classes de 5e un devoir fait sans moi et le corrigent. Ils ont tenu bon aussi et je les en remercie. Quant à moi j'en ai payé le prix ensuite, comme tu t'en doutes.
Excuse-moi donc de n'être pas nécessairement convaincu de la pertinence du Conseil Péda. Le seul conseil auquel je reconnaisse une légitimité, c'est le seul qui fonctionne (et sans le chef d'étab qui n'y assiste jamais) : le Conseil d'Enseignement.
Et les collègues du conseil pédaggique ont laissé faire et ont voté pour ça ? J'espère qu'ils se sont pris une gueulante en salle des professeurs pour ce sale coup.
Depuis quand on vote en conseil pédagogique ? Et si c'était le cas, quelle légitimité ce vote aurait-il ?
- neocdtHabitué du forum
ysabel a écrit:neocdt a écrit:Je sens que l'on va me jeter des pierres, mais bon... allons-y gaiement !
Je trouve personnellement que le cloisonnement des disciplines est une réelle aberration !!!
Le fait de travailler à plusieurs sur un projet donne du sens à ce projet et l'élève a une vision et une compréhension beaucoup plus réelle et complète dudit projet...
Ce n'est qu'un point de vu personnel, je tiens à préciser que je ne suis pas un "pro-réforme"... mais pas contre non plus !
Et personnellement je ne passe pas plus de temps à préparer un cours individuel qu'un cours dans un projet (ce serait d'ailleurs même l'inverse...)
Ben écoute, tu décloisonnes si tu veux mais tu laisses faire les autres comme ils ont envie
Perso je ne décloisonne rien du tout et te laisse faire ce qui te chante, et même où ça te chante...
Je pensais bêtement que nous étions sur un forum de discussion, où tout le monde pouvait partager ses avis personnels et son opinion... je te présente mes plus plates excuses de m'être trompé !
Maintenant j'ai sans doute commis l'erreur de ne pas lire la charte, celle-ci stipule sans doute que pour s'exprimer il faut être de l'avis du plus grand nombre... encore une fois, pardon pour cette erreur...
- LédisséEsprit sacré
Je suis bien d'accord pour les effectifs raisonnables. Il faut aussi plus d'heures pour encadrer les élèves qui en ont besoin.sebiseb a écrit:Oui, enfin peut-être pas toujours les bons ... Mais je ne suis pas sûre que tout repose sur les moyens (et je ne suis pas de droite). Les moyens qu'il faut se donner c'est pour avoir des effectifs raisonnables, mais là aussi il y a parfois de mauvaises répartitions.LadyC a écrit:
Ce que nous faisons actuellement ne fonctionne pas, non à cause de ce que nous faisons, mais parce que :
- nous n'avons pas assez de moyens
J'aurais dû ajouter, comme cause du non fonctionnement du collège, un élément pernicieux car intangible : l'état d'esprit qui règne un peu partout, qui nous envahit nous-mêmes - l'idée que les élèves doivent prendre plaisir à ce qu'ils font (et ont légitimité à contester le travail demandé dans le cas contraire) et en comprendre l'intérêt (bien sûr qu'il faut faire en sorte qu'ils en comprennent l'intérêt, mais ce sont des adolescents, beaucoup sont loin d'avoir la maturité nécessaire). L'autorité de l'école en général est sapée, elle est sans cesse en train de justifier son existence et son contenu. Difficile de transmettre quoi que ce soit dans ces conditions.
Non. Les programmes sont grandement responsables, notamment du fait de la réduction drastique de la part accordée au français. Mais j'accuse aussi les méthodes qui ont été imposées au primaire à grand coup de propagande et de pression des inspecteurs, et le manque de moyens (classes surchargées, élèves à handicaps divers intégrés sans moyens d'encadrement dignes de ce nom...).sebiseb a écrit:C'est bien d'en faire le constat, mais pourquoi n'ont-ils pas les bases ? Les programmes sont seuls responsables ?LadyC a écrit:
- les élèves nous arrivent du primaire sans avoir les bases nécessaires pour apprendre correctement (et non par la faute des enseignants du primaire)
Cela revient à dire que le travail individuel ne suffit pas, que les élèves auraient besoin que leurs enseignants travaillent en équipe à un moment. Je ne vois rien qui le justifie. Je ne nie pas que cela offre un cadre différent, qui peut éveiller la curiosité notamment de jeunes plus ou moins décrocheurs et les stimuler. Mais qu'il soit obligatoire, non. Surtout dans un cadre aussi contraignant, d'organisation aussi ubuesque, que celui des EPI.sebiseb a écrit:Il n'est pas meilleur ou moins bien, mais complémentaire selon moi.LadyC a écrit:
Le travail en équipe, à supposer qu'il soit meilleur que le travail individuel
- Oh, mais rien ne dit que les EPI se feront en co-enseignement. Il faudra prendre sur la marge-prof pour cela... et elle ne pourra jamais financer le co-enseignement de tous les EPI - quand bien même on ne la consacrerait qu'à cela, or il y a aussi l'AP, le latin, les demi-groupes...sebiseb a écrit:Donc on les laisse tomber ??? Je pense justement que dans une approche pluridisciplinaire, certain(e)s auront soif ! Il peut y avoir une autre approche qui convient mieux, une autre porte d'entrée plus compréhensible ou plus motivante pour les élèves "décrocheurs". Et je trouve qu'une classe est plus dans une dynamique de travail quand on est deux, d'autant que dès que l'un commence à se dissiper l'un des deux profs (pas toujours le même) peut rapidement intervenir auprès de lui sans couper le déroulement de la séance.LadyC a écrit:
(et quand bien même, on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, et on ne me fera pas faire un bon cours en EPI), ne résoudra strictement rien.
- Certains auront soif, très certainement, mais pas tous. Je refuse qu'on me l'impose. Comme je refuse qu'on m'impose d'étudier un texte précis avec mes élèves. (Le français est une matière à très grande marge de manoeuvre. Une matière où le champ des possibles est moins étendu sera peut-être moins réticente à travailler en équipe, la contrainte ressentie étant moins grande. C'est une supposition, hein.)
- Plus motivante pour les élèves décrocheurs, admettons. Et les autres ? On ne pense qu'aux décrocheurs ? Et ceux qui ont justement soif plutôt d'un cours approfondi, d'une masse de connaissance, et qui vont être déçu parce qu'on passera une éternité à construire une éolienne alors qu'ils auraient pu engloutir trois chapitres dans le même temps - ces élèves qu'on habitue à l'ennui et à l'oisiveté, et qui y perdent le goût de l'apprentissage et du travail, on y pense, aussi ?
Bref, je ne me sens pas en opposition avec ce que tu penses, je ne suis pas anti-projet ou anti-pédagogie d'équipe, je pense simplement, comme ysabel, que je travaille mieux seule (et pourtant je m'entends avec la plupart de mes collègues, l'ambiance est extra dans mon collège...), et que lorsque je participe à un projet, c'est en ayant tous les choix (du contenu, des personnes, des matières, des modalités, etc.) et parce que je l'ai voulu, non parce qu'un administratif m'aura déclaré que mon cours de français "traditionnel" est ennuyeux et que les élèves apprendront mieux autrement, comme si je ne connaissais pas mon métier ou que j'étais une fonctionnaire planquée derrière son manuel et son bureau face à la classe.
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Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- sebisebNiveau 9
Donc, si je comprends bien, nous n'avons aucune raison de remettre en question nos pratiques, notre posture professionnelle, ... c'est la faute du ministère, des inspecteurs, des gosses mal éduqués, de la société, du CAC40, des OGM, ...
Sinon un article simple et neutre :
http://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-du-college/l-article-a-lire-pour-comprendre-la-reforme-du-college_896975.html via @francetvinfo
Sinon un article simple et neutre :
http://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-du-college/l-article-a-lire-pour-comprendre-la-reforme-du-college_896975.html via @francetvinfo
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- AnaxagoreGuide spirituel
sebiseb a écrit:Donc, si je comprends bien, nous n'avons aucune raison de remettre en question nos pratiques, notre posture professionnelle, ... c'est la faute du ministère, des inspecteurs, des gosses mal éduqués, de la société, du CAC40, des OGM, ...
Sinon un article simple et neutre :
L'article à lire pour comprendre la réforme du collège http://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-du-college/l-article-a-lire-pour-comprendre-la-reforme-du-college_896975.html via @francetvinfo
Non, vous ne comprenez rien.
- adrifabNiveau 10
sebiseb a écrit:Donc, si je comprends bien, nous n'avons aucune raison de remettre en question nos pratiques, notre posture professionnelle, ... c'est la faute du ministère, des inspecteurs, des gosses mal éduqués, de la société, du CAC40, des OGM, ...
Mais oui, tout est de la faute des profs si tout fout le camp c'est bien connu ! L'auto-flagellation est bizarrement plus répandue dans notre profession que dans les autres. C'est pour le moins irritant...
- AdriGrand Maître
simple et neutre ?
Plus que www.reformeducollege ?
Mais un certain nombre de choses sont reprises sans être expliquées...
20% des horaires pour faire des EPI ? Ah ? Ce n'est pas seulement 3h par semaine ?
Pas de question sur l'organisation pratique de la chose et ses conséquences.
Cassez les barrières entre les disciplines : les disciplines enferment les élèves, vive la liberté nouvelle !
etc.
Plus que www.reformeducollege ?
Mais un certain nombre de choses sont reprises sans être expliquées...
20% des horaires pour faire des EPI ? Ah ? Ce n'est pas seulement 3h par semaine ?
Pas de question sur l'organisation pratique de la chose et ses conséquences.
Cassez les barrières entre les disciplines : les disciplines enferment les élèves, vive la liberté nouvelle !
etc.
- sebisebNiveau 9
Je ne m'autoflagelle pas je m'interroge. Mais je n'attends rien du pouvoir ; ministère, inspecteurs ou CdE ... alors je me pose des questions, car sans mettre tout sur la tête des enseignants, il est toujours plus facile de trouver des coupables et/ou des excuses sans prendre sa part.
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- SteredDoyen
A lire certains pro-réforme, on a l'impression que celle-ci va inventer les projets et le travail en équipe :lol:
Ça existe déjà pour les collègues que cela intéresse. Moi même, je fais un voyage avec mes latinistes et mes collègues d'histoire, italien ou arts plastiques selon les années. Et je choisis avec qui je travaille et avec qui je pars (parce que 21h dans un bus avec quelqu'un qu'on n'apprécie pas, plus les nuits d'hôtel, hein, merci... Idem pour s'occuper de 60 élèves avec un touriste...).
Mais pourquoi vouloir généraliser à tous ? Et pourquoi prendre sur les horaires disciplinaires pour cela ?
Et puis LadyC a parfaitement raison : les projets motiveraient plus les décrocheurs (mouais, déjà, faut voir les projets, hein...) ? Et les autres élèves ?
Quand à l'AP, le seul établissement où j'en ai eu qui fonctionnait, c'est quand j'ai eu :
- ma classe
- une heure par semaine
- avec les élèves que je voulais, selon les besoins ! Pas de groupe fixe ! Si je devais en prendre deux, j'en prenais deux, si 22 élèves avaient loupé une leçon, je prenais les 22 !
Actuellement, on a des groupes de 15, avec des niveaux très variables, issus de différentes classes, c'est juste le bordel car ils n'ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes progressions (et quand on se fade 15 perturbateurs ensemble, c'est très efficace...).
Ça existe déjà pour les collègues que cela intéresse. Moi même, je fais un voyage avec mes latinistes et mes collègues d'histoire, italien ou arts plastiques selon les années. Et je choisis avec qui je travaille et avec qui je pars (parce que 21h dans un bus avec quelqu'un qu'on n'apprécie pas, plus les nuits d'hôtel, hein, merci... Idem pour s'occuper de 60 élèves avec un touriste...).
Mais pourquoi vouloir généraliser à tous ? Et pourquoi prendre sur les horaires disciplinaires pour cela ?
Et puis LadyC a parfaitement raison : les projets motiveraient plus les décrocheurs (mouais, déjà, faut voir les projets, hein...) ? Et les autres élèves ?
Quand à l'AP, le seul établissement où j'en ai eu qui fonctionnait, c'est quand j'ai eu :
- ma classe
- une heure par semaine
- avec les élèves que je voulais, selon les besoins ! Pas de groupe fixe ! Si je devais en prendre deux, j'en prenais deux, si 22 élèves avaient loupé une leçon, je prenais les 22 !
Actuellement, on a des groupes de 15, avec des niveaux très variables, issus de différentes classes, c'est juste le bordel car ils n'ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes progressions (et quand on se fade 15 perturbateurs ensemble, c'est très efficace...).
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- LédisséEsprit sacré
sebiseb a écrit:Donc, si je comprends bien, nous n'avons aucune raison de remettre en question nos pratiques, notre posture professionnelle, ... c'est la faute du ministère, des inspecteurs, des gosses mal éduqués, de la société, du CAC40, des OGM, ...
Sans aller jusqu'au CAC40 et aux OGM, oui, essentiellement, c'est ça. Je ne vois pas ce qui cloche dans notre "posture professionnelle". Remettre en question ses pratiques de manière individuelle (tel chapitre / telle oeuvre a bien fonctionné, en revanche ma présentation de tel texte a capoté, pourquoi, comment mieux leur faire comprendre tel point de grammaire, les collègues est-ce que vous auriez une fiche plus efficace que la mienne sur tel point parce que je ne suis pas satisfaite de ce que je fais, ah toi tu leur fais beaucoup apprendre par coeur, c'est une idée, ah toi tu utilises telle méthode, etc.), ça, bien sûr, et il me semble que nous le faisons sans cesse, sauf quelques encroûtés comme il y en a dans tous les métiers. Je change beaucoup de choses d'une année sur l'autre, toujours, et pourtant j'ai quasiment les mêmes niveaux depuis 4 ans. Parce que je veux perfectionner (ou que je suis très insatisfaite de tel point), parce que telle classe ne réagit pas comme telle autre, non plus.
Mais remettre en question nos pratiques au niveau national, cela supposerait que telle pratique est meilleure en soi qu'une autre. Sauf pour les méthodes qui ont fait leurs preuves et ont été éprouvées, testées, de manière scientifiques (résultats obtenus avec différentes méthodes d'apprentissage de la lecture, par exemple), cela me semble aberrant. Une pratique fonctionne essentiellement parce que (1) le professeur (2) les élèves s'y retrouvent. Si on m'impose une pratique qui ne me convient pas, même si mon collègue obtient des résultats excellents avec, je te garantis que mon enseignement y perdra au lieu d'y gagner.
Oui, les gosses mal éduqués posent un problème.
Oui, le ministère et le peu de moyens - et mal distribués - qu'il nous donne, et sa gestion catastrophique, et son idéologie bienpensante anti-échec (en apparence et pas dans les faits : surtout, ne pas faire redoubler un gamin qui ne sait pas lire, il vaut mieux l'admettre au collège, sinon ça le stigmatiserait et le traumatiserait à vie, c'est sûr), sont en cause, bien plus que nos pratiques ou notre "posture".
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- LédisséEsprit sacré
Stered a écrit:
Quand à l'AP, le seul établissement où j'en ai eu qui fonctionnait, c'est quand j'ai eu :
- ma classe
- une heure par semaine
- avec les élèves que je voulais, selon les besoins ! Pas de groupe fixe ! Si je devais en prendre deux, j'en prenais deux, si 22 élèves avaient loupé une leçon, je prenais les 22 !
Actuellement, on a des groupes de 15, avec des niveaux très variables, issus de différentes classes, c'est juste le bordel car ils n'ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes progressions (et quand on se fade 15 perturbateurs ensemble, c'est très efficace...).
Mille fois d'accord.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
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Neutre ?sebiseb a écrit:Sinon un article simple et neutre :
http://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-du-college/l-article-a-lire-pour-comprendre-la-reforme-du-college_896975.html via @francetvinfo
Ahahahahahahahahah !
Ce qu'il ne faut pas lire.
Indice : un article qui commence par "l'article à lire pour comprendre..." ne peut pas être neutre, puisque son intitulé annonce et affiche d’emblée qu'il ne l'est pas.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ysabelDevin
sebiseb a écrit:Donc, si je comprends bien, nous n'avons aucune raison de remettre en question nos pratiques, notre posture professionnelle, ... c'est la faute du ministère, des inspecteurs, des gosses mal éduqués, de la société, du CAC40, des OGM, ...
Sinon un article simple et neutre :
http://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-du-college/l-article-a-lire-pour-comprendre-la-reforme-du-college_896975.html via @francetvinfo
Mais on n'a pas besoin du ministère pour réfléchir sur sa pratique. Je pense que nous sommes tous (ou presque) à y réfléchir. Après quand un chapitre fonctionne avec une classe et pas avec une autre, c'est l'effet classe qui pose problème pas mon enseignement.
Ma posture : je suis le professeur, devant moi j'ai des élèves que je dois élever, justement.
Et oui le ministère, les inspecteurs, les gosses mal éduqués et leurs parents sont responsables en grande partie de la déliquescence actuelle de l'enseignement.
Quand on perd plus de 20 minutes dans un cours à faire la police, ce n'est pas le prof qui est responsable, ce sont les gamins et un travail trans/inter disciplinaire ne résoudra pas le pb.
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