Réforme du collège : Faites-vous grève le 19 Mai ?

kiddy a écrit:en grève bien sur, les syndicats oseront-ils la grève illimité?

Là OK ! J'en serai. Un coup pour un coup ne sert à rien.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/05/13052015Article635670993115275035.aspx
Dans uen déclaration commune, les 3 principaux syndicats de l'enseignement privé, la Fep Cfdt, le Spelc et la Cftc, affichent un soutien conditionnel à la réforme du collège et annoncent ne pas manifester le 19 mai. " Nous partageons certaines critiques", disent-ils. "Nous considérons, par exemple, que ni la suppression des classes bilangues, ni la suppression de l’option découverte professionnelle DP3 ne vont dans le bon sens. Il nous semblerait beaucoup plus pertinent de généraliser les premières pour toutes les 6e et de renforcer la seconde. Enfin, le passage des langues anciennes dans les EPI fait peser un risque réel sur cette discipline. Cependant, nous ne nous rangerons pas au côté des détracteurs systématiques de la réforme, ni de ceux qui veulent que rien ne bouge."

"Notre soutien à la réforme n’est toutefois pas sans condition. Elle ne réussira pas sans moyens importants... Des disciplines et donc des enseignants pourraient subir des pertes d’heures, ce que nous refusons catégoriquement. L’autonomie des équipes pourrait n’être qu’un leurre, la confiance et la concertation n’étant pas inscrites dans la culture de certains établissements."

Je ne fais pas grève... parce que je ne suis pas en poste cette année! Mais je compte bien aller manifester!

Ilse a écrit:http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/05/13052015Article635670993115275035.aspx
Dans uen déclaration commune, les 3 principaux syndicats de l'enseignement privé, la Fep Cfdt, le Spelc et la Cftc, affichent un soutien conditionnel à la réforme du collège et annoncent ne pas manifester le 19 mai. " Nous partageons certaines critiques", disent-ils. "Nous considérons, par exemple, que ni la suppression des classes bilangues, ni la suppression de l’option découverte professionnelle DP3 ne vont dans le bon sens. Il nous semblerait beaucoup plus pertinent de généraliser les premières pour toutes les 6e et de renforcer la seconde.  Enfin, le passage des langues anciennes dans les EPI fait peser un risque réel sur cette discipline. Cependant, nous ne nous rangerons pas au côté des détracteurs systématiques de la réforme, ni de ceux qui veulent que rien ne bouge."

"Notre soutien à la réforme n’est toutefois pas sans condition. Elle ne réussira pas sans moyens importants... Des disciplines et donc des enseignants pourraient subir des pertes d’heures, ce que nous refusons catégoriquement. L’autonomie des équipes pourrait n’être qu’un leurre, la confiance et la concertation n’étant pas inscrites dans la culture de certains établissements."

Hé bien, camarades, à l'action ! A part blablater sur le café pédagogique, il faudrait peut être se faire entendre ... la rue n'est pas réservée aux "extrémistes de gauche"

C'est maintenant ou jamais, il faut se mobiliser ! Je serai en grève.

Heure syndicale ce matin : une douzaine de collègues présents seulement. Nous sommes bien plus nombreux le mercredi dans le collège.

Petit sondage pour compter le nombre de grévistes : 6 (+ 2 qui ne sont pas là le mercredi), c'est tout ! Déprimant !
Et beaucoup de collègues pour affirmer encore :
- que l'on pourra travailler en petits groupes tout le temps ;
- que les EPI et l'AP se feront sur des heures accordées en plus des horaires disciplinaires ;
- que les programmes soumis à la consultation ne sont que de vagues ébauches qui seront précisées par niveau bientôt ;
- que le latin est sauvé ;
- que le département va débloquer des fonds pour palier la suppression de l'accompagnement éducatif ;
- que le Snalc est un syndicat d'extrême-droite (entendu 3 fois depuis lundi dans ma salle des profs pourtant très sympathique)...

Un point rassurant : l'équipe de lettres est unanime contre la réforme et les programmes. Mais nous ne sommes que 4.

Tes collègues sont des veaux.

Ou des moutons ?

Bussy a écrit:Heure syndicale ce matin : une douzaine de collègues présents seulement. Nous sommes bien plus nombreux le mercredi dans le collège.

Petit sondage pour compter le nombre de grévistes : 6 (+ 2 qui ne sont pas là le mercredi), c'est tout ! Déprimant !
Et beaucoup de collègues pour affirmer encore :
- que l'on pourra travailler en petits groupes tout le temps ;
- que les EPI et l'AP se feront sur des heures accordées en plus des horaires disciplinaires ;
- que les programmes soumis à la consultation ne sont que de vagues ébauches qui seront précisées par niveau bientôt ;
- que le latin est sauvé ;
- que le département va débloquer des fonds pour palier la suppression de l'accompagnement éducatif ;
- que le Snalc est un syndicat d'extrême-droite (entendu 3 fois depuis lundi dans ma salle des profs pourtant très sympathique)...  

Un point rassurant : l'équipe de lettres est unanime contre la réforme et les programmes. Mais nous ne sommes que 4.

Moi aussi je l'entends... :lol:

Ils font surtout leur liste au Père Noël en croyant qu'ils vont être exaucés ! C'est incroyable de refuser à ce point la réalité.

PS : concernant le Snalc, je préfère me rapprocher de collègues syndiqués ailleurs et agir avec eux pour éviter que mes actions ne soient contre-productives.

Ils n'ont pas envie de perdre une journée de salaire tout simplement.

lene75 a écrit:Ils font surtout leur liste au Père Noël en croyant qu'ils vont être exaucés ! C'est incroyable de refuser à ce point la réalité.

PS : concernant le Snalc, je préfère me rapprocher de collègues syndiqués ailleurs et agir avec eux pour éviter que mes actions ne soient contre-productives.

Moi aussi

Bussy a écrit:Heure syndicale ce matin : une douzaine de collègues présents seulement. Nous sommes bien plus nombreux le mercredi dans le collège.

Petit sondage pour compter le nombre de grévistes : 6 (+ 2 qui ne sont pas là le mercredi), c'est tout ! Déprimant !
Et beaucoup de collègues pour affirmer encore :
- que l'on pourra travailler en petits groupes tout le temps ;
- que les EPI et l'AP se feront sur des heures accordées en plus des horaires disciplinaires ;
- que les programmes soumis à la consultation ne sont que de vagues ébauches qui seront précisées par niveau bientôt ;
- que le latin est sauvé ;
- que le département va débloquer des fonds pour palier la suppression de l'accompagnement éducatif ;
- que le Snalc est un syndicat d'extrême-droite (entendu 3 fois depuis lundi dans ma salle des profs pourtant très sympathique)...  

Un point rassurant : l'équipe de lettres est unanime contre la réforme et les programmes. Mais nous ne sommes que 4.

Chez moi non plus, pas grand enthousiasme pour la grève, même en lettres.  Certains sont même pro-réforme : ils tiennent exactement le discours officiel, à savoir que le collège ne marche pas, donc il faut faire quelque chose. Je me suis même fait rentrer dedans par un prof d'H.G. qui en fait les louanges.
Ou alors, qu'il y a des choses pas parfaites , mais  qu'on verra bien... Il est plus confortable de toute manière de ne pas faire grève. Il sont mobilisés parfois sur les problèmes locaux (on se met en grève parce qu'il n'y a pas de surveillants par exemple, ce que je ne ferai plus, je préfère que l'administration assume le me..dier que ça occasionne) , mais ne voient pas les coups venir de loin. La dernière grève, nous étions quatre .
Ca me dégoûterait presque de la faire moi-même, car ils sont souvent plus jeunes que moi, en subiront plus longtemps les conséquences, et le "management" qui va découler de tout ça pèsera plus sur leur avenir (moi, je suis en bout de carrière ).

Lefteris a écrit:

Bussy a écrit:Heure syndicale ce matin : une douzaine de collègues présents seulement. Nous sommes bien plus nombreux le mercredi dans le collège.

Petit sondage pour compter le nombre de grévistes : 6 (+ 2 qui ne sont pas là le mercredi), c'est tout ! Déprimant !
Et beaucoup de collègues pour affirmer encore :
- que l'on pourra travailler en petits groupes tout le temps ;
- que les EPI et l'AP se feront sur des heures accordées en plus des horaires disciplinaires ;
- que les programmes soumis à la consultation ne sont que de vagues ébauches qui seront précisées par niveau bientôt ;
- que le latin est sauvé ;
- que le département va débloquer des fonds pour palier la suppression de l'accompagnement éducatif ;
- que le Snalc est un syndicat d'extrême-droite (entendu 3 fois depuis lundi dans ma salle des profs pourtant très sympathique)...  

Un point rassurant : l'équipe de lettres est unanime contre la réforme et les programmes. Mais nous ne sommes que 4.

Chez moi non plus, pas grand enthousiasme pour la grève, même en lettres.  Certains sont même pro-réforme : ils tiennent exactement le discours officiel, à savoir que le collège ne marche pas, donc il faut faire quelque chose. Je me suis même fait rentrer dedans par un prof d'H.G. qui en fait les louanges.
Ou alors, qu'il y a des choses pas parfaites , mais  qu'on verra bien... Il est plus confortable de toute manière de ne pas faire grève. Il sont mobilisés parfois sur les problèmes locaux (on se met en grève parce qu'il n'y a pas de surveillants par exemple, ce que je ne ferai plus, je préfère que l'administration assume le me..dier que ça occasionne) , mais ne voient pas les coups venir de loin. La dernière grève, nous étions  quatre .
Ca me dégoûterait  presque de la faire moi-même, car ils sont souvent plus jeunes que moi, en subiront plus longtemps les conséquences, et le "management" qui va découler de tout ça pèsera plus sur leur avenir (moi, je suis en bout de carrière ).

Ne jamais sous-estimer en effet le "plaisir" de la soumission et le confort qu'offre l'obéissance au chef.

Chez nous, on aura au moins 60% de grévistes dans un collège habituellement très calme...

Bussy a écrit:Heure syndicale ce matin : une douzaine de collègues présents seulement. Nous sommes bien plus nombreux le mercredi dans le collège.

Petit sondage pour compter le nombre de grévistes : 6 (+ 2 qui ne sont pas là le mercredi), c'est tout ! Déprimant !
Et beaucoup de collègues pour affirmer encore :
- que l'on pourra travailler en petits groupes tout le temps ;
- que les EPI et l'AP se feront sur des heures accordées en plus des horaires disciplinaires ;
- que les programmes soumis à la consultation ne sont que de vagues ébauches qui seront précisées par niveau bientôt ;
- que le latin est sauvé ;
- que le département va débloquer des fonds pour palier la suppression de l'accompagnement éducatif ;
- que le Snalc est un syndicat d'extrême-droite (entendu 3 fois depuis lundi dans ma salle des profs pourtant très sympathique)...  

Un point rassurant : l'équipe de lettres est unanime contre la réforme et les programmes. Mais nous ne sommes que 4.

Bon, là, difficile d'argumenter quand on ne sait même pas lire un texte simple. Le gouvernement ne s'en est jamais caché, les EPI et l'AP sont pris sur des heures disciplinaires (on en enlève 20% précisément, même si Madame Robine cherche à minimiser et a seriné que l'on ne parlait que de 10% des heures dévolues aux EPI, en oubliant sciemment de citer l'AP!
Ils s'en rendront compte bien trop tard tes collègues, ils ne seront pas épargnés. Courage à toi, de notre côté, j'ai déjà vu des enseignants de plusieurs collèges, la mobilisation promet d'être importante, malgré le forcing du Se-Unsa qui inonde les salles des profs d'une magnifique double page de soutien à la réforme, avec ce magnifique passage notamment :

"► On sera obligé de faire des EPI pour garder nos heures... FAUX !

Les EPI et l’AP sont inclus dans les horaires disciplinaires. C’était une demande du SE-Unsa pour sécuriser les postes. Dans tous les cas, EPI, ou non, les élèves auront le même nombre d’heures dans chaque discipline.

En pratique, les EPI seront une modalité particulière sur un temps dédié pour traiter une partie de programme des différentes disciplines. Sur les 3 années du cycle 4 (5e, 4e, 3e), les élèves devront participer au moins à 6 EPI. L’attribution et les modalités devront être décidées par les équipes dans les établissements. Tous les élèves d’un établissement devront disposer du même nombre d’heures d’EPI et d’AP. Toutes les disciplines pourront contribuer aux EPI. Les marges heures-profs peuvent être utilisées en partie pour co-animer certains EPI."

Et ceci :
"► Avec la réforme du collège, les DHG vont baisser... FAUX !

Jusque-là, la dotation de base pour une cohorte complète (de la 6e à la 3e) était de 110,5 heures. Dans la nouvelle grille, elle est de 115h à la rentrée 2016 et 116 à la rentrée 2017 (soit 2 x 2000 postes).

Pour un collège de 16 classes (quatre par niveau), en prenant en compte la transformation des options, l’augmentation représente l’équivalent d’un demi-poste supplémentaire.

Cette dotation est le volume minimum dû à chaque élève. Comme actuellement, elle pourra être abondée en fonction des caractéristiques de l’établissement (Éducation prioritaire, rural, bilangues…)

► Avec la réforme du collège, les groupes vont disparaître... FAUX !

Actuellement, dans les grilles horaires, il n’existe sur l’ensemble du collège que 2 h dédoublées. Elles sont attribuées aux Sciences physiques, aux SVT, à la Technologie et au Français avec 0,5h chacune. Tous les autres dédoublements qui peuvent exister relèvent de décisions locales.

Dans le nouveau collège, le volume de marge sera de 12h (en moyenne 3 heures par classe). C’est une très nette augmentation des possibilités offertes. Pour un collège de 16 classes, c’est 48 heures disponibles. Ces moyens de dédoublement pourront être répartis entre les niveaux là où les enseignants le jugent le plus pertinent.

Le SE-Unsa a porté un amendement pour garantir des groupes en SVT, Physique et Techno. Le ministère n’a pas retenu l’amendement mais a accepté de traiter le sujet dans la circulaire. Le SE-Unsa reste vigilant sur cette question."

Un article motivant pour tous les futurs grévistes. En plus exceptionnellement, je trouve que le journaliste a bien saisi l'esprit du moment.

Najat Vallaud-Belkacem et Manuel Valls se trompent deux fois.

La première en tentant de ramener le débat à un duel traditionnel droite contre gauche. Progrès contre réaction. Mouvement contre immobilisme. Egalité contre élitisme. Quand toute la gauche intellectuelle, dans toutes ses diversités, de Pierre Nora à Michel Onfray, en passant par Régis Debray ou Jacques Julliard, rejoint le plus consensuel des écrivains français de droite, Jean d’Ormesson, la guerre scolaire est perdue d’avance. En France, depuis trois siècles, quand les intellectuels refusent de marcher, c’est que l’idée de progrès n’est pas au rendez-vous. A leurs yeux, c’est le cas avec la réforme du collège signée Vallaud-Belkacem.


On touche là à la seconde erreur de Najat Vallaud-Belkacem et Manuel Valls. Ils se refusent à voir que les Français aiment l’excellence à l’école et refusent que l’on détruise le symbole de la méritocratie républicaine qu'elle porte ontologiquement.

http://www.challenges.fr/politique/20150513.CHA5776/reforme-du-college-bientot-un-million-de-francais-dans-la-rue-contre-valls-et-vallaud-belkacem.html

Roumégueur Ier a écrit: Bon, là, difficile d'argumenter quand on ne sait même pas lire un texte simple. Le gouvernement ne s'en est jamais caché, les EPI et l'AP sont pris sur des heures disciplinaires (on en enlève 20% précisément, même si Madame Robine cherche à minimiser et a seriné que l'on ne parlait que de 10% des heures dévolues aux EPI, en oubliant sciemment de citer l'AP!
Ils s'en rendront compte bien trop tard tes collègues, ils ne seront pas épargnés. Courage à toi, de notre côté, j'ai déjà vu des enseignants de plusieurs collèges, la mobilisation promet d'être importante, malgré le forcing du Se-Unsa qui inonde les salles des profs d'une magnifique double page de soutien à la réforme, avec ce magnifique passage notamment :

"► On sera obligé de faire des EPI pour garder nos heures... FAUX !

Les EPI et l’AP sont inclus dans les horaires disciplinaires. C’était une demande du SE-Unsa pour sécuriser les postes. Dans tous les cas, EPI, ou non, les élèves auront le même nombre d’heures dans chaque discipline.

En pratique, les EPI seront une modalité particulière sur un temps dédié pour traiter une partie de programme des différentes disciplines. Sur les 3 années du cycle 4 (5e, 4e, 3e), les élèves devront participer au moins à 6 EPI. L’attribution et les modalités devront être décidées par les équipes dans les établissements. Tous les élèves d’un établissement devront disposer du même nombre d’heures d’EPI et d’AP. Toutes les disciplines pourront contribuer aux EPI. Les marges heures-profs peuvent être utilisées en partie pour co-animer certains EPI."

Et ceci :
"► Avec la réforme du collège, les DHG vont baisser... FAUX !

Jusque-là, la dotation de base pour une cohorte complète (de la 6e à la 3e) était de 110,5 heures. Dans la nouvelle grille, elle est de 115h à la rentrée 2016 et 116 à la rentrée 2017 (soit 2 x 2000 postes).

Pour un collège de 16 classes (quatre par niveau), en prenant en compte la transformation des options, l’augmentation représente l’équivalent d’un demi-poste supplémentaire.

Cette dotation est le volume minimum dû à chaque élève. Comme actuellement, elle pourra être abondée en fonction des caractéristiques de l’établissement (Éducation prioritaire, rural, bilangues…)

► Avec la réforme du collège, les groupes vont disparaître... FAUX !

Actuellement, dans les grilles horaires, il n’existe sur l’ensemble du collège que 2 h dédoublées. Elles sont attribuées aux Sciences physiques, aux SVT, à la Technologie et au Français avec 0,5h chacune. Tous les autres dédoublements qui peuvent exister relèvent de décisions locales.

Dans le nouveau collège, le volume de marge sera de 12h (en moyenne 3 heures par classe). C’est une très nette augmentation des possibilités offertes. Pour un collège de 16 classes, c’est 48 heures disponibles.  Ces moyens de dédoublement pourront être répartis entre les niveaux là où les enseignants le jugent le plus pertinent.

Le SE-Unsa a porté un amendement pour garantir des groupes en SVT, Physique et Techno. Le ministère n’a pas retenu l’amendement mais a accepté de traiter le sujet dans la circulaire. Le SE-Unsa reste vigilant sur cette question."

Euh pas d'heure dédoublée en français !!

Les élèves ont reçu le petit mot disant qu'il y aurait grève et il était ajouté que la cantine ne fonctionnera pas. Il y a d'autres mots d'ordre?

Ce matin, un élève de 3e particulièrement brillant (et loquace) est venu me voir à la fin du cours pour me demander si j'allais faire grève. Il m'a dit ensuite qu'il trouvait cette réforme lamentable, que lui, il avait cours tous les jours de 8h00 à 18h00 parce qu'il avait plein d'options, mais qu'il aimait ça, qu'il ne comprenait pas qu'on veuille empêcher les élèves qui aiment apprendre de se donner à fond. Et il a regretté que les collégiens ne puissent pas participer à la grève. Et puis il m'a souhaité une bonne manif.

C'est à peu de choses près ce qu'a dit la fille de ma compagne à sa mère : elle est en quatrième (la fille, pas la mère...) et ne comprend pas pourquoi on veut "empêcher ceux qui font du latin" d'en faire ...

J'en serai, d'ailleurs, les Nîmois (zet à l'entour) hein, si vous voulez qu'on se fasse un pack Neo à la manif', n'hésitez pas!

Ilse a écrit:

lene75 a écrit: concernant le Snalc, je préfère me rapprocher de collègues syndiqués ailleurs et agir avec eux pour éviter que mes actions ne soient contre-productives.

Moi aussi

C'est ce que je fais. Il y a deux autres collègues militants dans mon collège : une collègue syndiquée à la CGT avec laquelle je m'entends très bien et nous faisons nos heures syndicales en commun ; un collègue du Se-Unsa ("super-collègue") avec qui c'est plus tendu, mais qui est très écouté par les collègues, malheureusement.

Le brevet blanc ne sera pas perturbé par la grève dans mon collège, manifestement… comme d'habitude, ça peste et ça s'insurge dans la sdp, mais de là à agir...

plein2bulles a écrit:C'est à peu de choses près ce qu'a dit la fille de ma compagne à sa mère : elle est en quatrième (la fille, pas la mère...) et ne comprend pas pourquoi on veut "empêcher ceux qui font du latin" d'en faire ...

Mon gamin est plus pessimiste : "on va tous devenir des singes cannibales".

LM a écrit:

Bussy a écrit:Heure syndicale ce matin : une douzaine de collègues présents seulement. Nous sommes bien plus nombreux le mercredi dans le collège.

Petit sondage pour compter le nombre de grévistes : 6 (+ 2 qui ne sont pas là le mercredi), c'est tout ! Déprimant !
Et beaucoup de collègues pour affirmer encore :
- que l'on pourra travailler en petits groupes tout le temps ;
- que les EPI et l'AP se feront sur des heures accordées en plus des horaires disciplinaires ;
- que les programmes soumis à la consultation ne sont que de vagues ébauches qui seront précisées par niveau bientôt ;
- que le latin est sauvé ;
- que le département va débloquer des fonds pour palier la suppression de l'accompagnement éducatif ;
- que le Snalc est un syndicat d'extrême-droite (entendu 3 fois depuis lundi dans ma salle des profs pourtant très sympathique)...  

Un point rassurant : l'équipe de lettres est unanime contre la réforme et les programmes. Mais nous ne sommes que 4.

Moi aussi je l'entends... :lol:

Moi aussi.
Marre à la fin !!

On me l'a sorti aussi il y a 10 jours et aussi il y a deux mois, tout ça de la part de collègues.
Voir cette discussion : https://www.neoprofs.org/t81765-que-repondre-aux-collegues-qui-me-disent-que-le-snalc-est-un-syndicat-de-droite?highlight=snalc