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- KilmenyEmpereur
Bonjour,
Depuis cette semaine circule une nouvelle pétition pour sauver l'enseignement du latin et du grec. Soyons nombreux à la signer pour montrer notre attachement à ces langues et l'importance qu'elles revêtent au sein de notre culture et de notre patrimoine.
Je vous laisse le lien :
http://chn.ge/Hfw25A
Depuis cette semaine circule une nouvelle pétition pour sauver l'enseignement du latin et du grec. Soyons nombreux à la signer pour montrer notre attachement à ces langues et l'importance qu'elles revêtent au sein de notre culture et de notre patrimoine.
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- KilmenyEmpereur
N'hésitez pas à la diffuser autour de vous !
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- OlympiasProphète
J'ai signé
- Bobby-CowenFidèle du forum
Itou !
- User17706Bon génie
hop!
- LoraNeoprof expérimenté
Signée !
- trompettemarineMonarque
signée aussi !
- User5899Demi-dieu
Ai signé.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Itou.
- miss sophieExpert spécialisé
Signé.
- FelixANiveau 6
Pétition signée!
- Jeanne-FlorentineNiveau 8
Pétition signée et diffusée!
- IphigénieProphète
Bon, on va la signer quand même, mais bon, elle commence bien mal cette pétition:
D'aucuns me trouveront extrémiste, mais je suis persuadée que tant qu'on se sent obligé de montrer que l'intérêt des L.A c'est de servir à tout le reste, on fait fausse route et on ne convaincra personne: si l'important c'est tout le reste, autant faire tout le reste directement.
La notion de "détour" est trop subtile pour être efficace. Et en même temps on participe de l'état d'esprit général: "c'est vrai que faire du latin au XXIe siècle c'est ringard, mais , aussi, on fait en sorte de s'ouvrir sur aujourd'hui, je vous assure..."Bref, on continue de se tirer une balle dans le pied.
Décidément la Cnarela a un petit penchant pour le modèle " Bourgeois de Calais", la corde au cou du repentir: on revendique, mais le doigt sur la couture de la toge, hein.....Faudrait pas croire qu'on s'occupe d'Antiquité, hein...On sert à la modernité moderne, faut pas croire....Alors que les professeurs de lettres classiques font quotidiennement la preuve de leur dynamisme et de leurs compétences en matière d'innovation,
D'aucuns me trouveront extrémiste, mais je suis persuadée que tant qu'on se sent obligé de montrer que l'intérêt des L.A c'est de servir à tout le reste, on fait fausse route et on ne convaincra personne: si l'important c'est tout le reste, autant faire tout le reste directement.
La notion de "détour" est trop subtile pour être efficace. Et en même temps on participe de l'état d'esprit général: "c'est vrai que faire du latin au XXIe siècle c'est ringard, mais , aussi, on fait en sorte de s'ouvrir sur aujourd'hui, je vous assure..."Bref, on continue de se tirer une balle dans le pied.
- LisaZenideExpert spécialisé
Signée... même si j'ai tiqué sur la même phrase qu'Iphigénie...
- linotteFidèle du forum
Pétition signée.
Moi j'ai apprécié le passage sur la déréglementation horaire que subissent ces options avec la cuisine interne de chaque établissement.
J'aurais aimé un passage plus appuyé sur la volonté de supprimer la filière classique (dès la 5e et, in fine, du CAPES:humhum: )
Quant à l'innovation, bon... Chacun fait sa cuisine +/- technologique en cours, l'important à la base, c'est de pouvoir faire cours.
Moi j'ai apprécié le passage sur la déréglementation horaire que subissent ces options avec la cuisine interne de chaque établissement.
J'aurais aimé un passage plus appuyé sur la volonté de supprimer la filière classique (dès la 5e et, in fine, du CAPES:humhum: )
Quant à l'innovation, bon... Chacun fait sa cuisine +/- technologique en cours, l'important à la base, c'est de pouvoir faire cours.
- IphigénieProphète
Bien sûr, Linotte, au quotidien.linotte a écrit:Pétition signée.
Moi j'ai apprécié le passage sur la déréglementation horaire que subissent ces options avec la cuisine interne de chaque établissement.
J'aurais aimé un passage plus appuyé sur la volonté de supprimer la filière classique (dès la 5e et, in fine, du CAPES:humhum: )
Quant à l'innovation, bon... Chacun fait sa cuisine +/- technologique en cours, l'important à la base, c'est de pouvoir faire cours.
Mais là on en est à la croisée des chemins: cette matière a -t-elle un intérêt ?
Si tout ce qu'on trouve à dire c'est qu'elle sert en appoint des autres matières, qui elles sont importantes, je ne vois pas bien qui on va convaincre en dehors du sérail.
C'est comme si on disait qu'il faut faire des maths parce que ça sert à compter les syllabes dans un vers, ou du solfège pour comprendre les expressions françaises à base de termes musicaux, comme "mettre un bémol". Folklore.
- linotteFidèle du forum
Oui ! C'est fou ça de vouloir apprendre le latin...pour le latin
Il faut éviter de devenir un appoint transdisciplinaire ( ...et donc superflu 'en temps de crise'...)
Quant à convaincre en dehors du sérail, je vois le verre plutôt vide.
(hs : bcp de métaphores culinaires ...il est temps de penser à l'apéro.)
Il faut éviter de devenir un appoint transdisciplinaire ( ...et donc superflu 'en temps de crise'...)
Quant à convaincre en dehors du sérail, je vois le verre plutôt vide.
(hs : bcp de métaphores culinaires ...il est temps de penser à l'apéro.)
- ParatgeNeoprof expérimenté
C'est signé, même si ça revient à pisser dans un violon...
- KilmenyEmpereur
up
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- Presse-puréeGrand sage
+1Paratge a écrit:C'est signé, même si ça revient à pisser dans un violon...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- AudreyOracle
Tout pareil, et je ne cesse de le dire, comme toi...iphigénie a écrit:Bon, on va la signer quand même, mais bon, elle commence bien mal cette pétition:
Décidément la Cnarela a un petit penchant pour le modèle " Bourgeois de Calais", la corde au cou du repentir: on revendique, mais le doigt sur la couture de la toge, hein.....Faudrait pas croire qu'on s'occupe d'Antiquité, hein...On sert à la modernité moderne, faut pas croire....Alors que les professeurs de lettres classiques font quotidiennement la preuve de leur dynamisme et de leurs compétences en matière d'innovation,
D'aucuns me trouveront extrémiste, mais je suis persuadée que tant qu'on se sent obligé de montrer que l'intérêt des L.A c'est de servir à tout le reste, on fait fausse route et on ne convaincra personne: si l'important c'est tout le reste, autant faire tout le reste directement.
La notion de "détour" est trop subtile pour être efficace. Et en même temps on participe de l'état d'esprit général: "c'est vrai que faire du latin au XXIe siècle c'est ringard, mais , aussi, on fait en sorte de s'ouvrir sur aujourd'hui, je vous assure..."Bref, on continue de se tirer une balle dans le pied.
Mais j'ai signé quand même...
- trompettemarineMonarque
La première partie de la pétition est peut-être tout simplement aussi stratégique : nous sommes en mouvement (dans le sens du vent... (mauvais pour Iphigénie ), mais la réalité c'est que...(et on a le contenu de la deuxième partie). Une petite démarche dialectique en somme.
Dans tous les cas, la deuxième partie est cruellement vraie et il faudrait que le discours ministériel soit enfin clair : les LC sont nuisibles ou pas ? elles coûtent si cher que ça ? ça vaut le coup ou pas de les supprimer ? Il faut continuer les classes à sélection des langues vivantes ou pas (comme système de reproduction des élites, il n' y a pas mieux) ?
Là, on nous somme de mourir en buvant la ciguë des ministres successifs.
Hors sujet du fil :
Enfin, Iphigénie, (je crains que sur le point suivant nous ne soyons jamais d'accord, étant donné la discussion sur un autre fil) je ne vois pas en quoi faire preuve d'innovation (le terme est un peu grandiloquent et excessif, je l'admets), c'est ne plus étudier l'antiquité. Je ne vois pas le rapport. Jamais en latin, il ne me viendrait l'idée de faire du latin de cuisine pour le rendre vivant. Il est vivant, au sens du dialogue socratique, à travers le dialogue et le questionnement sur les textes antiques.
Ce but loyalement et consciemment fixé, qu'on utilise telle méthode ancienne ou telle méthode innovante, importe peu. De toutes façons, si j'ose la comparaison, de même que la parole est "l'acte concret par lequel, à un moment donné l'usager exprime sa pensée", de même la méthode (innovante ou pas) n'est qu'un acte concret par lequel un professeur, à un moment donné, enseigne sa matière.
Le latin et le grec ne se résument pas à une méthode. Ils la dépasseront toujours. Il peut y avoir une mauvaise méthode et une bonne méthode. Elle disparaîtra, changera au profit d'une autre. Mais s'il n'y a plus de méthode du tout, ni de récepteurs de la méthode, ni de professeurs pour en exprimer une, c'est clair qu'il n'y aura plus de latin ou de grec. J'espère ne pas voir arriver ces nouveaux âges obscurs.
Dans tous les cas, la deuxième partie est cruellement vraie et il faudrait que le discours ministériel soit enfin clair : les LC sont nuisibles ou pas ? elles coûtent si cher que ça ? ça vaut le coup ou pas de les supprimer ? Il faut continuer les classes à sélection des langues vivantes ou pas (comme système de reproduction des élites, il n' y a pas mieux) ?
Là, on nous somme de mourir en buvant la ciguë des ministres successifs.
Hors sujet du fil :
Enfin, Iphigénie, (je crains que sur le point suivant nous ne soyons jamais d'accord, étant donné la discussion sur un autre fil) je ne vois pas en quoi faire preuve d'innovation (le terme est un peu grandiloquent et excessif, je l'admets), c'est ne plus étudier l'antiquité. Je ne vois pas le rapport. Jamais en latin, il ne me viendrait l'idée de faire du latin de cuisine pour le rendre vivant. Il est vivant, au sens du dialogue socratique, à travers le dialogue et le questionnement sur les textes antiques.
Ce but loyalement et consciemment fixé, qu'on utilise telle méthode ancienne ou telle méthode innovante, importe peu. De toutes façons, si j'ose la comparaison, de même que la parole est "l'acte concret par lequel, à un moment donné l'usager exprime sa pensée", de même la méthode (innovante ou pas) n'est qu'un acte concret par lequel un professeur, à un moment donné, enseigne sa matière.
Le latin et le grec ne se résument pas à une méthode. Ils la dépasseront toujours. Il peut y avoir une mauvaise méthode et une bonne méthode. Elle disparaîtra, changera au profit d'une autre. Mais s'il n'y a plus de méthode du tout, ni de récepteurs de la méthode, ni de professeurs pour en exprimer une, c'est clair qu'il n'y aura plus de latin ou de grec. J'espère ne pas voir arriver ces nouveaux âges obscurs.
- trompettemarineMonarque
En même temps, si on ne fait rien, c'est sûr qu'il ne se passera rien, enfin pas dans le sens où on le souhaiterait...Paratge a écrit:C'est signé, même si ça revient à pisser dans un violon...
La Cnarela est quand même une association dont le lobbying est loin d'être inutile. Dans notre région, c'est elle qui se bat aux côtés des collègues pour empêcher les suppressions de classe (alors même qu'il y a des élèves : 2ème classe de cinquième supprimée etc.). Elle demande systématiquement à rencontrer le recteur, etc.
- IphigénieProphète
Trompettemarine, je ne crois pas que IRL je serais en opposition avec ta vision des choses. Comme tu le dis, peu importe les mots si on a un résultat.Hors sujet du fil :
Enfin, Iphigénie, (je crains que sur le point suivant nous ne soyons jamais d'accord, étant donné la discussion sur un autre fil) je ne vois pas en quoi faire preuve d'innovation (le terme est un peu grandiloquent et excessif, je l'admets), c'est ne plus étudier l'antiquité. Je ne vois pas le rapport. Jamais en latin, il ne me viendrait l'idée de faire du latin de cuisine pour le rendre vivant. Il est vivant, au sens du dialogue socratique, à travers le dialogue et le questionnement sur les textes antiques.
Ce but loyalement et consciemment fixé, qu'on utilise telle méthode ancienne ou telle méthode innovante, importe peu. De toutes façons, si j'ose la comparaison, de même que la parole est "l'acte concret par lequel, à un moment donné l'usager exprime sa pensée", de même la méthode (innovante ou pas) n'est qu'un acte concret par lequel un professeur, à un moment donné, enseigne sa matière.
Le latin et le grec ne se résument pas à une méthode. Ils la dépasseront toujours. Il peut y avoir une mauvaise méthode et une bonne méthode. Elle disparaîtra, changera au profit d'une autre. Mais s'il n'y a plus de méthode du tout, ni de récepteurs de la méthode, ni de professeurs pour en exprimer une, c'est clair qu'il n'y aura plus de latin ou de grec. J'espère ne pas voir arriver ces nouveaux âges obscurs.
Mais dans la réalité, je constate désespérément que l'ensemble de ces "innovations pour sauver le latin" aboutit à le couler: je m'explique,(et c'est particulièrement sensible quand on enseigne en seconde), on voit arriver des multiples collèges quantité d'élèves qui n'ont pas le début du commencement d'une réelle acquisition, hors folklorique, du latin- mêlés à des élèves qui ont fait un cursus cohérent et je dois bien le dire, "à l'ancienne". Que ce soit par déformation de la notion de"civilisation" ou par pénurie d'enseignants de LC remplacés par des bonnes volontés mais pas forcément performantes, le fait est là: ce dont on souffre, ce n'est pas d'un manque d'innovation, c'est d'un manque de méthode réelle, générale, cohérente, et... exigeante. Maintenir des options juste pour le folklore ou même les" heures".... c'est peut-être important aussi, mais bof.
- KilmenyEmpereur
On peut concilier les deux. (comme Lucrèce met en poésie sa philosophie -lui-même explique qu'il recouvre de miel la coupe de médicament). Utiliser le miel pour faire passer le médicament n'est pas servir des tasses entières de miel, sans aucun remède à l'intérieur.
Mais nous sommes d'accord, les collègues qui ne font ingurgiter que du miel mettent en péril la discipline. Mais c'est aussi vrai de la part de ceux qui font boire le médicament de façon austère et à coups de trique. Le fait est qu'enseigner le latin comme autrefois est devenu difficile, car les élèves n'ont plus les bases grammaticales en français. Il faut donc ruser pour que l'apprentissage se fasse en douceur, mais attention, je ne rogne pas sur les apprentissages ! (et je n'approuve pas ceux qui les rognent pour faire des cours-peplum, mais pour moi, innover, moderniser, ce n'est pas rogner sur l'apprentissage grammatical de la langue mais le présenter sous un jour avenant adapté aux élèves d'aujourd'hui qui n'ont pas eu le même apprentissage de la grammaire française que nous. Il faut donc les grammaticaliser (d'autant plus !!) mais sous une apparence affable, trouver des moyens pour que les apprentissages classiques soient appris sans rogner sur la qualité : pour moi, c'est cela la modernisation et l'innovation du latin - et non faire de la garderie en toge : en gros, c'est faire le travail de tout professeur : pas seulement émettre un savoir, mais faire en sorte qu'il soit assimilé - tout enseignement est une modernisation : on s'adapte à son public qui par définition est plus moderne que celui d'autre fois, mais on ne dénature pas les enseignements).(rien d'anormal, mais il faut que le grand public le sache, car ils ont une vision passéiste de nos disciplines qui leur apparaissent démodées)
Je crois que le problème vient de ce que derrière le mot modernisation, nous ne mettons pas tous la même réalité. Ne nous déchirons pas mais essayons plutôt de définir ce qu'est une bonne modernisation. (non défigurer le latin mais l'enseigner au mieux du public que nous avons sous les yeux). Nous tiquons sur le termes de modernisation car nous enseignons les langues "anciennes", mais moderniser signifie tout simplement profiter du monde d'aujourd'hui pour mieux transmettre nos savoirs . Ce n'est pas dénaturer nos enseignements. C'est ainsi que je l'entends et j'ose espérer qu'il en est de même en haut lieu. Mais j'ai eu l'occasion de rencontrer des inspecteurs "pro-modernisation", mais très attachés à l'enseignement de la grammaire et au contenu de nos disciplines. C'est pourquoi pour moi, la modernisation ce n'est pas tout changer dans nos disciplines mais montrer au grand public que nous faisons oeuvre d'enseignement et que ce qu'ils appellent des langues mortes ne sont pas mortes mais vivantes (non au sens de pratiquons le latin et le grec comme des langues vivantes, mais au sens de langues vives !!!)
Mais nous sommes d'accord, les collègues qui ne font ingurgiter que du miel mettent en péril la discipline. Mais c'est aussi vrai de la part de ceux qui font boire le médicament de façon austère et à coups de trique. Le fait est qu'enseigner le latin comme autrefois est devenu difficile, car les élèves n'ont plus les bases grammaticales en français. Il faut donc ruser pour que l'apprentissage se fasse en douceur, mais attention, je ne rogne pas sur les apprentissages ! (et je n'approuve pas ceux qui les rognent pour faire des cours-peplum, mais pour moi, innover, moderniser, ce n'est pas rogner sur l'apprentissage grammatical de la langue mais le présenter sous un jour avenant adapté aux élèves d'aujourd'hui qui n'ont pas eu le même apprentissage de la grammaire française que nous. Il faut donc les grammaticaliser (d'autant plus !!) mais sous une apparence affable, trouver des moyens pour que les apprentissages classiques soient appris sans rogner sur la qualité : pour moi, c'est cela la modernisation et l'innovation du latin - et non faire de la garderie en toge : en gros, c'est faire le travail de tout professeur : pas seulement émettre un savoir, mais faire en sorte qu'il soit assimilé - tout enseignement est une modernisation : on s'adapte à son public qui par définition est plus moderne que celui d'autre fois, mais on ne dénature pas les enseignements).(rien d'anormal, mais il faut que le grand public le sache, car ils ont une vision passéiste de nos disciplines qui leur apparaissent démodées)
Je crois que le problème vient de ce que derrière le mot modernisation, nous ne mettons pas tous la même réalité. Ne nous déchirons pas mais essayons plutôt de définir ce qu'est une bonne modernisation. (non défigurer le latin mais l'enseigner au mieux du public que nous avons sous les yeux). Nous tiquons sur le termes de modernisation car nous enseignons les langues "anciennes", mais moderniser signifie tout simplement profiter du monde d'aujourd'hui pour mieux transmettre nos savoirs . Ce n'est pas dénaturer nos enseignements. C'est ainsi que je l'entends et j'ose espérer qu'il en est de même en haut lieu. Mais j'ai eu l'occasion de rencontrer des inspecteurs "pro-modernisation", mais très attachés à l'enseignement de la grammaire et au contenu de nos disciplines. C'est pourquoi pour moi, la modernisation ce n'est pas tout changer dans nos disciplines mais montrer au grand public que nous faisons oeuvre d'enseignement et que ce qu'ils appellent des langues mortes ne sont pas mortes mais vivantes (non au sens de pratiquons le latin et le grec comme des langues vivantes, mais au sens de langues vives !!!)
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