- JohnMédiateur
http://larepubliquedeslivres.com/une-logique-soft-de-taliban-contre-le-latin-et-le-grec/Une logique « soft » de taliban contre le latin et le grec
le 15 avril 2015
Évoquant, il y a maintenant plus de 15 ans, « la disparition programmée du latin » comme référence culturelle majeure de notre enseignement général, nous la disions à la fois injuste et absurde, soulignant qu’elle allait à rebours d’un véritable aggiornamento, indispensable, des études littéraires. Depuis, l’Association ALLE, le latin dans les littératures européennes, n’a cessé d’œuvrer pour qu’apparaisse avec le maximum de clarté et d’ambition cette présence du latin dans le français, comme langue de culture, et dans les littératures européennes.
La préface de notre ouvrage collectif Sans le latin… postfacé par Yves Bonnefoy, entérine ce souci de mettre le latin au cœur d’une réforme ambitieuse des disciplines fondamentales. Loin de l’oublier ou de le minorer, nous rappelions que le Grec, devait également trouver sa place légitime dans une rénovation de l’enseignement de ces langues anciennes, qu’il a tout à gagner de la bonne santé du latin, que rien ne serait plus absurde qu’une concurrence contre nature entre ces deux langues (Utraque lingua/utraeque litterae…).CIMG1484
C’est dire si la réforme du collège en cours, qui prétend intégrer en une sorte de bricolage, confus et rudimentaire, l’enseignement des langues anciennes dans les EPI, au prétexte de familiariser les collégiens avec les « expressions latines ou grecques » pendant le cours de français, n’est qu’une triste caricature de cette discipline nouvelle, ambitieuse, à fonder, dont nous dessinions les contours dans l’Envoi de notre essai (Faisons un rêve…). Telle qu’elle se présente, elle semble plutôt entériner, sous un amas de faux-semblants à même de jeter la confusion dans les esprits des parents et des élèves, la disparition du latin et du grec, en amont comme en aval.
Qui peut croire que des orientations sérieuses se feront en classe de seconde sur la base des EPI, alors même qu’aujourd’hui la dimension optionnelle de ces disciplines entraîne au lycée une forte diminution des effectifs ? D’autant que rien n’est évidemment annoncé de la création d’une filière littéraire dotée de son véritable socle épistémologique : soit cet enseignement du latin et du grec qu’ont appelé tour à tour de leurs vœux des esprits aussi différents que ceux de Jean Pierre Vernant et Jacqueline de Romilly ? Ce projet de réforme aussi timide que confus a de quoi alarmer l’ensemble des enseignants des disciplines fondamentales, convaincus de la présence indispensable du latin à tous les moments de la formation et de toutes les disciplines de la mémoire et du langage.
Les démonstrations et propositions que nous avons formulées ces dernières années gardent leur entière pertinence. Elles se trouvent en ligne sur notre site (rubrique Publications et Contributions, avec également le dossier médiatique de Sans le Latin…). Mais la situation actuelle renforce l’urgence de leur prise en compte Nous continuons à penser que le système optionnel est l’impedimentum majeur qui pèse sur les langues anciennes : il en a progressivement fragilisé, amoindri la portée scientifique, placé son enseignement en concurrence déloyale avec les autres disciplines (maintenant 2 langues vivantes ), contraint les enseignants à se dépêtrer héroïquement dans de misérables pièges (rendre attractives les langues anciennes…), dans le même temps où les autres disciplines fondamentales campent sur le territoire de ces langues anciennes, trouvent en elles le gage permanent de la validité historique et scientifique de leur démarche.
IMG_2705La dernière conférence croisée donnée, le jeudi 12 mars 2015, par notre association au lycée Louis-le-Grand a été l’occasion pour Laurent Lafforgue, médaille Fields 2002, de rappeler de la manière la plus claire, la plus objectivement convaincante, le rôle heuristique, méthodologique, pleinement grammatical d’une langue morte qu’on n’est pas tenu de parler !… Son collègue Olivier Rey et lui-même ont apporté la démonstration de l’apport précieux pour les scientifiques des traces, vives et parlantes, sous forme de sédiments laissés par la verticalité et la monumentalité de la composante latine de la langue française.
Toutes les modalités que prendront aujourd’hui les défenses d’un enseignement des langues anciennes sont bienvenues, et les argumentaires classiques qui vont dans ce sens ne manquent pas, nous nous y associons volontiers. Mais, pour notre part, c’est à un véritable débat qui en fait n’a jamais eu lieu que nous en appelons, pour que cesse tout bricolage ou replâtrage, pour que le paysage des études littéraires en France, qui ne cesse de se déliter, retrouve une cohérence doctrinale. Aucune réforme des humanités ne pourra faire l’économie de la connaissance historique de leur objet, laquelle inclut évidemment le latin et le grec.
Il faut aussi que les autorités intellectuelles dans leur ensemble cessent de feindre d’ignorer qu’il y a belle lurette que le latin et le grec ont cessé d’être instrumentalisés à des fins conservatrices et réactionnaires. Qu’on arrête donc de mettre, peureusement, misérablement, des guillemets à l’expression « notre culture », comme si elle était à prendre avec des pincettes ! Revendiquons-la au contraire fièrement comme nôtre, non seulement parce qu’elle l’est, de fait, mais aussi parce que, loin de tout repli frileusement identitaire, notre matrice gréco-latine offre ce précieux privilège, à disposition de tous, de se décliner en une pluralité d’altérités : l’Islam, nous le savons, et la chose doit apparaître de plus en plus clairement, est partie prenante de l’héritage gréco-romain.
On semble même, ici et là, avoir oublié que la traduction a trouvé, en Occident, son lieu de naissance à Rome, faisant du latin la première langue moderne de l’Europe ; qu’à ce titre le latin reste évidemment le véhicule obligé d’une réappropriation par l’Europe de ses langues de culture. Pense-t-on que de jeunes esprits, dans un système éducatif, moderne, ambitieux, puissent ne pas se sentir concernés par « l’évidence de ces catégories oubliées », que rappelait Yves Bonnefoy dans sa postface ? Sans doute un coup de force, qui irait dans le sens de cette disparition programmée, peut-il réussir, moins par mauvaise volonté ou conviction – chez certains en tout cas – que par étourderie, paresse, irresponsabilité.IMG_2723
Les gouvernements qui se succèdent encouragent massivement l’appétit, légitime, des langues vivantes et des études commerciales, mais on ne se débarrasse pas facilement du « grand nom de Rome », et de « la gloire d’Athènes »… Et le déficit culturel de l’Europe ne cesse aussi d’être dénoncé par les esprits les moins suspects de se retrancher dans une défense obsidionale du passé. Sans doute aussi, il y a bien eu de sombres moments dans l’histoire de la culture occidentale où l’on n’a plus su le grec, et où le latin lui-même était en mauvaise posture. Mais alors, comme le disait Thibaudet, qui s’agaçait déjà dans Le tournoi du latin de tant de tergiversations et d’inconséquences, qu’on en appelle franchement à « la démolition », qu’on en finisse avec cette logique soft de taliban. Qui en prendra le risque, sachant de surcroît la responsabilité historique et politique de la France davantage engagée en la matière, compte tenu de la forte singularité linguistique et littéraire que lui a léguée le geste renaissant ?
C’est de toute façon dans une refonte désormais inévitable des disciplines et de la formation des maîtres que nous devons continuer à œuvrer. Il faut cesser de s’enliser dans le piège de réformes dont on voit bien qu’elles ne font qu’aggraver suspicion et malentendus. Repartir sur de nouvelles bases : les bonnes volontés et les compétences ne manquent pas, d’autant que nous disposons aujourd’hui, en modernes que nous sommes, de tous les moyens humains, livresques, scientifiques et techniques de pallier les risques du « présentisme » et de la monosémie des langues.
Il appartient à des autorités politiques responsables, ambitieuses pour l’avenir culturel de leur pays, de mettre un terme à « cette ennuyeuse question du latin qui nous abrutit depuis quelque temps », disait déjà avec humour une nouvelle de Maupassant… Non pas en signant la mort du latin – c’est à la langue française (le français, ce latin des modernes, disait-on, si justement « autrefois ») que l’on porterait ce mauvais coup – mais en redéfinissant sa place, raisonnable et légitime, dans le cadre de cet aggiornamento que nous appelons de nos vœux.
Déclaration, au nom du bureau de l’ALLE, de sa fondatrice et présidente d’honneur, Cécilia Suzzoni, ce texte n’est pas une pétition : il ne constitue pas un appel à signatures . Il a reçu l’approbation et le soutien des personnalités suivantes :
Yves Bonnefoy
Tahar Bekri. Poète tunisien. Maître de conférences à l’Université Paris X Nanterre
Frédéric Boyer. Écrivain. Traducteur
Jean Canavaggio. Professeur émérite de littérature espagnole de l’Université de Paris X-Nanterre. Biographe et spécialiste de Cernantès.
Christophe Carraud. Directeur de la revue et des Éditions Conférence
Jacqueline Champeaux. Professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne. Administrateur de la Société des Études latines.
Johann Chapoutot. Historien spécialiste d’histoire contemporaine. Professeur à l’Université de Paris-III, Sorbonne nouvelle
Xavier Darcos. Membre de l’Académie française. Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques.
Régis Debray. Philosophe
Michel Deguy.
Vincent Descombes. Philosophe. Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales.
Pascal Engel. Philosophe. Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales
Denis Kambouchner. Philosophe. Professeur de philosophie à l’Université Paris I, Panthéon-Sorbonne
Laurent Lafforgue. Mathématicien. Membre de l’Académie des Sciences, médaille Fields 2002
Jacques Le Rider. Directeur d’études à l’École pratique des hautes études, Chaire intitulée « L’Europe et le monde germanique, époque moderne et contemporaine »
Pierre Manent. Professeur de philosophie politique. Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (Centre de recherches politiques Raymond Aron)
Valère Novarina. Écrivain, dramaturge, metteur en scène
Jean –Baptiste Para. Rédacteur en chef de la revue Europe.
Guy Samama. Philosophe. Directeur de la revue Approches.
Thomas Pavel. Professeur de littérature française et comparée à l’Université de Chicago. Titulaire en 2005/2006 de la Chaire internationale du Collège de France
John Scheid. Professeur au Collège de France, Chaire Religion, institutions et société de la Rome Antique.
Michel Zink. Titulaire de la Chaire de littérature médiévale au Collège de France. Secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
Oui, certes, quelques noms connus. Qui ne pèsent pas lourd face à Chevallier ou Belkacem...
- moboNiveau 10
Un de mes anciens profs, que j'aimais beaucoup. Contente de le voir là.
- Albert JarlHabitué du forum
Cripure a écrit:Oui, certes, quelques noms connus. Qui ne pèsent pas lourd face à Chevallier ou Belkacem...
On est effectivement en plein Ancien Régime... La célébrité prime sur le mérite.
- HypermnestreÉrudit
Cela dépend à quel point de vue ...Cripure a écrit:Oui, certes, quelques noms connus. Qui ne pèsent pas lourd face à Chevallier ou Belkacem...
Je vois cette mobilisation comme un très bon signe pour les matières que nous défendons et une raison supplémentaire d'y croire.
Lorsque le soleil se couche, que l'obscurité menace de tout recouvrir, apparaissent les étoiles...
Sursum corda !
- Thalia de GMédiateur
J'eusse aimé qu'il y en eût davantage.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User17706Bon génie
Ah ben je venais pour le poster.
- OudemiaBon génie
+1Thalia de G a écrit:J'eusse aimé qu'il y en eût davantage.
Quai Conti, ce ne devait pas être difficile à trouver...
- Albert JarlHabitué du forum
Faut croire que 22 intellectuels, aujourd'hui c'est beaucoup. :|
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Si vis pacem, para bellum
- HypermnestreÉrudit
Ce n'est peut-être qu'un début... d'autres vont peut-être s'associer...
- Steph1.14Niveau 5
Cripure a écrit:Oui, certes, quelques noms connus. Qui ne pèsent pas lourd face à Chevallier ou Belkacem...
Darcos qui signe... quand on voit ce qu'il a fait quand il était à la place de Belkacem, il vaut mieux en rire...
- HéliandreExpert
Cripure a écrit:Oui, certes, quelques noms connus. Qui ne pèsent pas lourd face à Chevallier ou Belkacem...
Eh bien moi je trouve que c'est bien. Comme le communiqué de la PEEP. Certes il n'y a pas un soulèvement massif, pas un discours enflammé, mais quand on songe que certains, auparavant, nous enterraient en étant persuadés que nos matières étaient désuètes, ce positionnement est déjà précieux.
- IphigénieProphète
Bon ben la comparaison avec les destructions de daesh n'était pas si excessive que ça finalement...
C'est tard, c'est peu et même, avec Darcos, c'est comique, mais c'est toujours ça de plus ...
C'est tard, c'est peu et même, avec Darcos, c'est comique, mais c'est toujours ça de plus ...
- Presse-puréeGrand sage
On y trouve Chapoutot et Novarina. Etonné je suis.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
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- KakHabitué du forum
mobo a écrit:Un de mes anciens profs, que j'aimais beaucoup. Contente de le voir là.
+!
- MUTISExpert
Il n'y a que des grosses pointures... quand on voit qui est en face, cela fait rigoler ! Zakhartchouk, Robine, Chevalier et tout le fan club d'Antibi. Bon maintenant, il faut que beaucoup d'autres se manifestent et nous aident. Je prends des contact, tu prends des contacts, nous prenons tous des contacts et nous informons.
Au fait, certains auraient besoin d'une petite révision à propos de l'antiphrase et de l'ironie visiblement, car je m'inquiète de les voir lire certains messages au premier degré !
Au fait, certains auraient besoin d'une petite révision à propos de l'antiphrase et de l'ironie visiblement, car je m'inquiète de les voir lire certains messages au premier degré !
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- ysabelDevin
Iphigénie a écrit:Bon ben la comparaison avec les destructions de daesh n'était pas si excessive que ça finalement...
C'est tard, c'est peu et même, avec Darcos, c'est comique, mais c'est toujours ça de plus ...
Tu trouves qu'il a été le pire ?
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- IphigénieProphète
Déjà son carriérisme me déprime. Ensuite, il suffit de relire son article sur Wiki qui rappelle la chronologie des faits et gestes de Darcos:
:lol!:
au passage, c'est en gros ce projet qu'on ressort des tiroirs pour le collège aujourd'hui: rien ne se perd, rien ne se crée.
Pour finir, je me souviens que la Cnarela en visite au ministère pendant ces temps désastreux de manaces, était ressortie rose d'émotion en faisant savoir que Darcos leur avait lancé en les croisant dans un couloir : "Allez!Les langues anciennes! "...particulièrement émouvant.Il annonce la suppression de 13 500 postes dans l'Éducation nationale pour 2009, et présente un projet de réforme des lycées qui aurait entraîné la restructuration de la classe de seconde en un tronc commun de 21 heures avec 6 heures de « modules » et 3 heures d'accompagnement personnalisé, répartis sur 2 semestres. Mais le 15 décembre 2008 à la suite d'un mouvement de blocage national des lycéens, il annonce le report de la réforme.
:lol!:
au passage, c'est en gros ce projet qu'on ressort des tiroirs pour le collège aujourd'hui: rien ne se perd, rien ne se crée.
- stenchMonarque
Iphigénie a écrit:
Il annonce la suppression de 13 500 postes dans l'Éducation nationale pour 2009, et présente un projet de réforme des lycées qui aurait entraîné la restructuration de la classe de seconde en un tronc commun de 21 heures avec 6 heures de « modules » et 3 heures d'accompagnement personnalisé, répartis sur 2 semestres. Mais le 15 décembre 2008 à la suite d'un mouvement de blocage national des lycéens, il annonce le report de la réforme.
Ca ressemble pourtant beaucoup à la réforme et à ce qui se passe en seconde depuis deux ans : tronc commun et enseignements d'explorations... Finalement, la première fois tout le monde à râler, la seconde pas trop.
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- IphigénieProphète
Voui mais avec (encore un peu) de langues anciennes rescapées, dont le dévoué Descoings expliquait à longueur de journaux et d'interventions très médiatiques à quel point c'était de l'élitisme et ô combien il valait mieux consacrer les heures pour l'AP, cette invention géniale qui sauverait les masses populaires et laborieuses pour un avenir radieux.stench a écrit:Iphigénie a écrit:
Il annonce la suppression de 13 500 postes dans l'Éducation nationale pour 2009, et présente un projet de réforme des lycées qui aurait entraîné la restructuration de la classe de seconde en un tronc commun de 21 heures avec 6 heures de « modules » et 3 heures d'accompagnement personnalisé, répartis sur 2 semestres. Mais le 15 décembre 2008 à la suite d'un mouvement de blocage national des lycéens, il annonce le report de la réforme.
Ca ressemble pourtant beaucoup à la réforme et à ce qui se passe en seconde depuis deux ans : tronc commun et enseignements d'explorations... Finalement, la première fois tout le monde à râler, la seconde pas trop.
- DaphnéDemi-dieu
ysabel a écrit:Iphigénie a écrit:Bon ben la comparaison avec les destructions de daesh n'était pas si excessive que ça finalement...
C'est tard, c'est peu et même, avec Darcos, c'est comique, mais c'est toujours ça de plus ...
Tu trouves qu'il a été le pire ?
Il a sauté avant.
Mais son successeur a fait passer sa réforme.....
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