Ma principale me suggère de me reconvertir

Simgajul a écrit:tu devrais peut être lui suggérer de se reconvertir car visiblement en terme de management elle a des progrès à faire.

Ilona a écrit:Cet après-midi, avant de quitter mon établissement pour partir en week-end, j’apprends que ma chef d’établissement veut me voir.
Je me rends donc à sa convocation seule, et dès le début de l’entretien, c’est la douche froide.
Elle attaque directement par un  «mademoiselle Ilona, ça ne va pas du tout, des parents d’élève se sont plaints de vous »  sans mentionner la classe ni l’identité des parents en question, ni leur nombre.
Avant de me parler d’une de mes classes où soi-disant les élèves utiliseraient leur portable pour écouter de la musique ou regarder des vidéos comme si cette pratique était habituelle (c’est arrivé mais j’y aie rapidement mis fin).
Je ne nie pas avoir des problèmes d’autorité, et les choses se passent vraiment mal avec une de mes classes de troisième avec laquelle l’agitation est constante et cela dès l’entrée en classe (il est très difficile d’avancer avec eux).
Les plaintes viennent probablement de parents d’élèves de cette classe, certains bons élèves s’amusent aussi et voient leurs résultats s’effondrer, il est alors bien commode de tout mettre sur le dos de l’enseignante pour se dédouaner.

Le point culminant de l’entretien est atteint lors que ma chef me dit « cash » que je ne suis pas faite pour ce métier et qu’il faudrait penser à envisager une reconversion (âgée de 45 ans et j’enseigne depuis 10 ans) ou bien passer au lycée où le public est parait-il plus facile.
Vu toutes les pistes qu’elle suggére,il est évident que ma principale (arrivée dans mon établissement cette année) aspire à ce que je parte.
Inutile de vous décrire, l’état dans lequel je me trouve (je suis effondrée), d’où peut-être la confusion de mes propos.
Pour être franche, je commence à être inquiète pour mon avenir dans cette institution vu ce qui m’est dit par ma supérieure.
J’ai un peu besoin de soutien ,là,et de conseils.
Avez-vous déjà vécu une épreuve similaire ?
Comment remonter la pente après un tel coup ?

Lefteris a écrit:De quoi je me mêle ? Son boulot est  de permettre  les conditions d'enseignement, pas le faire le service après vente de clients geignards. Je lui aurais demandé si l'école avait été privatisée sans que j'en fusse informé. Puis je lui aurais demandé si une reconversion en CDE lui paraissait opportune.

Iron_Man a écrit:

Lefteris a écrit:De quoi je me mêle ? Son boulot est  de permettre  les conditions d'enseignement, pas le faire le service après vente de clients geignards. Je lui aurais demandé si l'école avait été privatisée sans que j'en fusse informé. Puis je lui aurais demandé si une reconversion en CDE lui paraissait opportune.

"On fait le service après vente" pour vous, voilà mot pour mot ce qui m'a été servi hier également! Je n'ai pas réagi parce que c'était "à chaud", mais avec le recul, ça me semble assez dingue... Pas de vagues... surtout pas de vagues... En tous cas, la reconversion, j'y songe de plus en plus... voire la démission, parce que je ne compte pas me ruiner la vie, ça n'en vaut pas la peine!

prof d'anglais97118 a écrit:Ton témoignage m'a fait bondir!!
Encore une CDE qui n'a pas enseigné depuis des lustres,qui ne subit plus ce que l'on subit avec les nombreux élèves(pas tous) paresseux et non civilisés de maintenant,qui est tranquille dans son bureau ...mais qui a le toupet de te juger et te demander de te reconvertir.
L'autorité n'est pas innée chez tout le monde!  
Tu devrais parler de cela à un syndicat,c'est inadmissible.
Ces CDE qui,pour ne "pas faire de vagues" ,préfèrent "enfoncer " les enseignants.

Ilona a écrit:Cet après-midi, avant de quitter mon établissement pour partir en week-end, j’apprends que ma chef d’établissement veut me voir.
Je me rends donc à sa convocation seule, et dès le début de l’entretien, c’est la douche froide.
Elle attaque directement par un  «mademoiselle Ilona, ça ne va pas du tout, des parents d’élève se sont plaints de vous »  sans mentionner la classe ni l’identité des parents en question, ni leur nombre.
Avant de me parler d’une de mes classes où soi-disant les élèves utiliseraient leur portable pour écouter de la musique ou regarder des vidéos comme si cette pratique était habituelle (c’est arrivé mais j’y aie rapidement mis fin).
Je ne nie pas avoir des problèmes d’autorité, et les choses se passent vraiment mal avec une de mes classes de troisième avec laquelle l’agitation est constante et cela dès l’entrée en classe (il est très difficile d’avancer avec eux).
Les plaintes viennent probablement de parents d’élèves de cette classe, certains bons élèves s’amusent aussi et voient leurs résultats s’effondrer, il est alors bien commode de tout mettre sur le dos de l’enseignante pour se dédouaner.

Le point culminant de l’entretien est atteint lors que ma chef me dit « cash » que je ne suis pas faite pour ce métier et qu’il faudrait penser à envisager une reconversion (âgée de 45 ans et j’enseigne depuis 10 ans) ou bien passer au lycée où le public est parait-il plus facile.
Vu toutes les pistes qu’elle suggére,il est évident que ma principale (arrivée dans mon établissement cette année) aspire à ce que je parte.
Inutile de vous décrire, l’état dans lequel je me trouve (je suis effondrée), d’où peut-être la confusion de mes propos.
Pour être franche, je commence à être inquiète pour mon avenir dans cette institution vu ce qui m’est dit par ma supérieure.
J’ai un peu besoin de soutien ,là,et de conseils.
Avez-vous déjà vécu une épreuve similaire ?
Comment remonter la pente après un tel coup ?

Cripure a écrit:
Deux pistes.
1) Pour les parents des enfants fauteurs de trouble qui se plaignent du trouble : "parlez-en à vos gosses".
2) Pour votre principale : "Merci pour vos conseils, Madame. J'attendrai toutefois d'avoir l'expérience d'un établissement correctement tenu par sa direction pour affiner mon projet d'évolution professionnelle".

Marounette a écrit:

Cripure a écrit:
Deux pistes.
1) Pour les parents des enfants fauteurs de trouble qui se plaignent du trouble : "parlez-en à vos gosses".
2) Pour votre principale : "Merci pour vos conseils, Madame. J'attendrai toutefois d'avoir l'expérience d'un établissement correctement tenu par sa direction pour affiner mon projet d'évolution professionnelle".

Votre sens de la répartie m'épate à chaque fois !!

Reine Margot a écrit:Ce que tu décris est assez accablant et semble accréditer la thèse d'une administration qui soutient les élèves plus que les enseignants...

Anne-Blanchett a écrit:

Reine Margot a écrit:Ce que tu décris est assez accablant et semble accréditer la thèse d'une administration qui soutient les élèves plus que les enseignants...

Dans le privé (sauf un cas spécial que j'ai vécu), c'est (très) souvent comme ça. Ce qui est anormal.

bruno09 a écrit:Le coup "Les parents d'élèves se plaignent" est un grand classique des CDE qui se la jouent.

Babelle a écrit: soi-disant plainte des parents d'élèves.

Gryphe a écrit:

bruno09 a écrit:Le coup "Les parents d'élèves se plaignent" est un grand classique des CDE qui se la jouent.

Babelle a écrit: soi-disant plainte des parents d'élèves.

Je ne comprends pas pourquoi vous parlez de "soi-disant" et de "se la jouer".
Les parents qui se plaignent des profs, c'est plusieurs fois par semaine. Ce qui n'est évidemment pas une raison pour aller enfoncer le prof derrière (qui n'en sait en général rien, il a déjà assez de sa soirée pour se remettre des polissonneries de Bryan et de Mélodie ; à mon avis, pas la peine d'en rajouter en disant qu'en prime, ceux de Cindy ont appelé).

J'espère que la situation pourra s'arranger pour Ilona.

Leperenoelnoir a écrit:

Ilona a écrit:Cet après-midi, avant de quitter mon établissement pour partir en week-end, j’apprends que ma chef d’établissement veut me voir.
Je me rends donc à sa convocation seule, et dès le début de l’entretien, c’est la douche froide.
Elle attaque directement par un  «mademoiselle Ilona, ça ne va pas du tout, des parents d’élève se sont plaints de vous »  sans mentionner la classe ni l’identité des parents en question, ni leur nombre.
Avant de me parler d’une de mes classes où soi-disant les élèves utiliseraient leur portable pour écouter de la musique ou regarder des vidéos comme si cette pratique était habituelle (c’est arrivé mais j’y aie rapidement mis fin).
Je ne nie pas avoir des problèmes d’autorité, et les choses se passent vraiment mal avec une de mes classes de troisième avec laquelle l’agitation est constante et cela dès l’entrée en classe (il est très difficile d’avancer avec eux).
Les plaintes viennent probablement de parents d’élèves de cette classe, certains bons élèves s’amusent aussi et voient leurs résultats s’effondrer, il est alors bien commode de tout mettre sur le dos de l’enseignante pour se dédouaner.

Le point culminant de l’entretien est atteint lors que ma chef me dit « cash » que je ne suis pas faite pour ce métier et qu’il faudrait penser à envisager une reconversion (âgée de 45 ans et j’enseigne depuis 10 ans) ou bien passer au lycée où le public est parait-il plus facile.
Vu toutes les pistes qu’elle suggére,il est évident que ma principale (arrivée dans mon établissement cette année) aspire à ce que je parte.
Inutile de vous décrire, l’état dans lequel je me trouve (je suis effondrée), d’où peut-être la confusion de mes propos.
Pour être franche, je commence à être inquiète pour mon avenir dans cette institution vu ce qui m’est dit par ma supérieure.
J’ai un peu besoin de soutien ,là,et de conseils.
Avez-vous déjà vécu une épreuve similaire ?
Comment remonter la pente après un tel coup ?

Deux CDE m'ont déjà tenu ce genre de discours, du temps où j'étais TZR et que je leur faisais remarquer qu'il y a des lois à respecter.

Après ton problème est différent. Mais on peut le prendre sous un autre angle. Cette CDE est aussi responsable que toi du cirque dans les classes. D'ailleurs tu ne dois pas être la seule à te faire "bordéler". Si elle est incapable de faire régner l'ordre dans son établissement, ce n'est pas à toi d'en payer le prix.

Quant au lycée, je n'y ai pas trouvé le public nécessairement plus facile. Mais bon, quand on est TZR, on a les classes que personnes ne veut, sur les horaires que personne ne veut, et parfois même dans les salles que personne ne veut.