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- Thalia de GMédiateur
L'article : http://www.lemonde.fr/education/article/2015/04/10/a-l-universite-les-femmes-tenues-a-l-ecart-des-responsabilites_4613649_1473685.html#2J6JGHwYJQdprlHD.99Jeudi 9 avril, devant le congrès de l’UNEF à Nantes, la ministre chargée de l’enseignement supérieur, Najat Vallaud-Belkacem, a souligné à quel point l’université ignore encore la parité : « Nous ne pouvons pas nous résoudre à ce qu’avec seulement 6,5 % de femmes dirigeantes dans le supérieur – soit moitié moins que dans les autres pays de l’Union européenne –, la France soit en fin de classement en matière d’accès des femmes aux responsabilités. »
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Il y avait pourtant des femmes excellentes candidates à la présidence de la CPU l'an dernier, mais elles avaient, en plus d'être des femmes, le handicap de venir des lettres et SHS
- shantia38Niveau 5
Marcel Khrouchtchev a écrit:Il y avait pourtant des femmes excellentes candidates à la présidence de la CPU l'an dernier, mais elles avaient, en plus d'être des femmes, le handicap de venir des lettres et SHS
Elles ont "toujours" un handicap, on dirait! pffttt
- CeladonDemi-dieu
Ah bon ? On est déjà chez Houellebecq ?Thalia de G a écrit:L'article : http://www.lemonde.fr/education/article/2015/04/10/a-l-universite-les-femmes-tenues-a-l-ecart-des-responsabilites_4613649_1473685.html#2J6JGHwYJQdprlHD.99Jeudi 9 avril, devant le congrès de l’UNEF à Nantes, la ministre chargée de l’enseignement supérieur, Najat Vallaud-Belkacem, a souligné à quel point l’université ignore encore la parité : « Nous ne pouvons pas nous résoudre à ce qu’avec seulement 6,5 % de femmes dirigeantes dans le supérieur – soit moitié moins que dans les autres pays de l’Union européenne –, la France soit en fin de classement en matière d’accès des femmes aux responsabilités. »
Non ? Tiens...
- Marie LaetitiaBon génie
Thalia de G a écrit:L'article : http://www.lemonde.fr/education/article/2015/04/10/a-l-universite-les-femmes-tenues-a-l-ecart-des-responsabilites_4613649_1473685.html#2J6JGHwYJQdprlHD.99Jeudi 9 avril, devant le congrès de l’UNEF à Nantes, la ministre chargée de l’enseignement supérieur, Najat Vallaud-Belkacem, a souligné à quel point l’université ignore encore la parité : « Nous ne pouvons pas nous résoudre à ce qu’avec seulement 6,5 % de femmes dirigeantes dans le supérieur – soit moitié moins que dans les autres pays de l’Union européenne –, la France soit en fin de classement en matière d’accès des femmes aux responsabilités. »
Marcel Khrouchtchev a écrit:Il y avait pourtant des femmes excellentes candidates à la présidence de la CPU l'an dernier, mais elles avaient, en plus d'être des femmes, le handicap de venir des lettres et SHS
Et donc le gouvernement va lutter contre cet état de fait. Donc j'imagine qu'il va commencer par des choses très simples et à sa portée comme réformer les contrats d'ATER qui impliquent la précarité des doctorants, incitent par leur brièveté les doctorantes à repousser toute maternité (ou à renoncer à un poster d'ATER si elles sont enceintes), à éviter d'être enceintes entre la fin de la thèse et le recrutement (qui peut prendre des années), ce qui repousse donc mécaniquement toute grossesse au moment où les jeunes femmes maîtres de conférence commencent leur carrière en tant que titulaire, au moment... où elles pourraient commencer à exercer des responsabilités.
Ah non?
On me dit que les beaux discours c'est plus vendeur, et en plus ça n'engage à rien sauf à critiquer à peu de frais les universitaires. Oui, des machistes il y en a mais pendant ce temps, rien n'est fait concrètement.
Ce gouvernement me donne la nausée (sans rapport avec un heureux événement)...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User19866Expert
Est-ce que tu pourrais m'en dire plus sur la partie en gras ? N'y a-t-il "que" la brièveté de ces contrats qui pose problème ? Je n'y connais rien du tout, et cela m'intéresse.Marie Laetitia a écrit:Et donc le gouvernement va lutter contre cet état de fait. Donc j'imagine qu'il va commencer par des choses très simples et à sa portée comme réformer les contrats d'ATER qui impliquent la précarité des doctorants, incitent par leur brièveté les doctorantes à repousser toute maternité (ou à renoncer à un poster d'ATER si elles sont enceintes), à éviter d'être enceintes entre la fin de la thèse et le recrutement (qui peut prendre des années), ce qui repousse donc mécaniquement toute grossesse au moment où les jeunes femmes maîtres de conférence commencent leur carrière en tant que titulaire, au moment... où elles pourraient commencer à exercer des responsabilités.
Cela dit, je ne suis pas persuadée que l'ensemble des non-nominations de femmes soient dues au fait qu'elles étaient enceintes à ce moment-là.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Marie Laetitia a écrit:
Et donc le gouvernement va lutter contre cet état de fait. Donc j'imagine qu'il va commencer par des choses très simples et à sa portée comme réformer les contrats d'ATER qui impliquent la précarité des doctorants, incitent par leur brièveté les doctorantes à repousser toute maternité (ou à renoncer à un poster d'ATER si elles sont enceintes), à éviter d'être enceintes entre la fin de la thèse et le recrutement (qui peut prendre des années), ce qui repousse donc mécaniquement toute grossesse au moment où les jeunes femmes maîtres de conférence commencent leur carrière en tant que titulaire, au moment... où elles pourraient commencer à exercer des responsabilités.
Ah non?
Voilà une façon très claire de poser un problème concret que toutes les collègues connaissent et que les universitaires hommes (sauf ceux qui sont en couple avec lesdites collègues) ont parfois bien du mal à comprendre.
Même une fois titulaires, comme tu le dis, les femmes MCF qui deviennent mères ont leur carrière injustement plombée par l'absence totale d'adaptation du système (avoir son congé maternité quand son service est annuel pousse certaines collègues pensant bien faire à l'abandonner purement et simplement!), et par des discours hallucinants sur la maternité, vue comme un moyen de "ne rien faire" comme je l'ai déjà entendu de mes propres oreilles (discours parfois tenus par des collègues femmes qui ont justement sacrifié cela il y a quelques années et attendent que d'autres fassent pareil).
- Marie LaetitiaBon génie
Dalathée2 a écrit:Est-ce que tu pourrais m'en dire plus sur la partie en gras ? N'y a-t-il "que" la brièveté de ces contrats qui pose problème ? Je n'y connais rien du tout, et cela m'intéresse.Marie Laetitia a écrit:Et donc le gouvernement va lutter contre cet état de fait. Donc j'imagine qu'il va commencer par des choses très simples et à sa portée comme réformer les contrats d'ATER qui impliquent la précarité des doctorants, incitent par leur brièveté les doctorantes à repousser toute maternité (ou à renoncer à un poster d'ATER si elles sont enceintes), à éviter d'être enceintes entre la fin de la thèse et le recrutement (qui peut prendre des années), ce qui repousse donc mécaniquement toute grossesse au moment où les jeunes femmes maîtres de conférence commencent leur carrière en tant que titulaire, au moment... où elles pourraient commencer à exercer des responsabilités.
Cela dit, je ne suis pas persuadée que l'ensemble des non-nominations de femmes soient dues au fait qu'elles étaient enceintes à ce moment-là.
Je ne vois pas ce qu'il y a à dire de plus. Un contrat d'ATER dure un an. Un ATER c'est un remplaçant. Une remplaçante qui n'est pas disponible en septembre parce qu'elle déclare en juin être enceinte passe très simplement à la trappe. C'est arrivé à une doctorante de ma connaissance. Là où c'est devenu sordide, c'est qu'elle a perdu le poste pour lequel elle était classée première et qu'elle a fait une fausse couche dans la foulée.
Et si elle avait caché sa maternité à ses recruteurs, le risque pour elle était d'être grillée pour un recrutement ultérieur en tant que titulaire. En sachant que ce genre de mensonge par omission peut être diffusé entre collègues et avoir une influence désastreuse dans d'autres universités où l'information sera parvenue qu'une telle a bien mis l'équipe de *** dans la mouise en cachant qu'elle était enceinte.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- shantia38Niveau 5
Marcel Khrouchtchev a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Et donc le gouvernement va lutter contre cet état de fait. Donc j'imagine qu'il va commencer par des choses très simples et à sa portée comme réformer les contrats d'ATER qui impliquent la précarité des doctorants, incitent par leur brièveté les doctorantes à repousser toute maternité (ou à renoncer à un poster d'ATER si elles sont enceintes), à éviter d'être enceintes entre la fin de la thèse et le recrutement (qui peut prendre des années), ce qui repousse donc mécaniquement toute grossesse au moment où les jeunes femmes maîtres de conférence commencent leur carrière en tant que titulaire, au moment... où elles pourraient commencer à exercer des responsabilités.
Ah non?
Voilà une façon très claire de poser un problème concret que toutes les collègues connaissent et que les universitaires hommes (sauf ceux qui sont en couple avec lesdites collègues) ont parfois bien du mal à comprendre.
Même une fois titulaires, comme tu le dis, les femmes MCF qui deviennent mères ont leur carrière injustement plombée par l'absence totale d'adaptation du système (avoir son congé maternité quand son service est annuel pousse certaines collègues pensant bien faire à l'abandonner purement et simplement!), et par des discours hallucinants sur la maternité, vue comme un moyen de "ne rien faire" comme je l'ai déjà entendu de mes propres oreilles (discours parfois tenus par des collègues femmes qui ont justement sacrifié cela il y a quelques années et attendent que d'autres fassent pareil).
c'est là aussi une forme de violence faite aux femmes, qui touche un point fort : la maternité!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
shantia38 a écrit:c'est là aussi une forme de violence faite aux femmes, qui touche un point fort : la maternité!
Je ne te raconte pas comment sont regardées les collègues femmes qui doivent reporter des cours quand leurs enfants sont malades.
Et quand ça m'est arrivé à moi, ce n'était même pas des regards exaspérés, c'était carrément l'impression de ne pas vivre sur la même planète (en plus, ma femme étant instit, imaginez comment mes collègues considèrent son travail )
- shantia38Niveau 5
Marcel Khrouchtchev a écrit:shantia38 a écrit:c'est là aussi une forme de violence faite aux femmes, qui touche un point fort : la maternité!
Je ne te raconte pas comment sont regardées les collègues femmes qui doivent reporter des cours quand leurs enfants sont malades.
Et quand ça m'est arrivé à moi, ce n'était même pas des regards exaspérés, c'était carrément l'impression de ne pas vivre sur la même planète (en plus, ma femme étant instit, imaginez comment mes collègues considèrent son travail )
t'inquiètes je le sais, moi-même étant femme!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
shantia38 a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:shantia38 a écrit:c'est là aussi une forme de violence faite aux femmes, qui touche un point fort : la maternité!
Je ne te raconte pas comment sont regardées les collègues femmes qui doivent reporter des cours quand leurs enfants sont malades.
Et quand ça m'est arrivé à moi, ce n'était même pas des regards exaspérés, c'était carrément l'impression de ne pas vivre sur la même planète (en plus, ma femme étant instit, imaginez comment mes collègues considèrent son travail )
t'inquiètes je le sais, moi-même étant femme!
Oui, ça j'avais compris
Mais je ne savais pas que tu travaillais dans le sup. Parce que c'est très différent par rapport au secondaire (où la maternité n'est pas franchement stigmatisée, et tant mieux!)
- AnaxagoreGuide spirituel
Attends Marcel, il y a une ambiance à couteaux tirés quand même. J'ai dû moi-même expliquer à un prof de la fac qu'il avait le droit d'être malade et de se reposer, alors que j'avais besoin de lui...
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- e-WandererGrand sage
Dans ma fac, il y a "trop" de femmes, ce qui crée de gros problèmes pour respecter les directives ministérielles sur la parité : par exemple, on se bat les flancs pour trouver des hommes en nombre suffisant pour certains comités de sélection (l'an dernier, j'étais le seul homme d'un comité de sélection de 14 personnes, et je n'étais même pas directement spécialiste de la discipline concernée. Alors avec les nouvelles directives beaucoup plus contraignantes en termes de parité, je sens qu'on va bien s'amuser !). Dans la fac de sciences d'à côté, la disproportion joue dans l'autre sens…John a écrit:Le sexisme, ça peut marcher dans les deux sens :/
Après, statistiquement, c'est quand même plus souvent les femmes qui en sont victimes - mais pas exclusivement, oui.
Dans tous les cas, c'est terrible pour la "minorité" : on se trouve contraint d'empiler toutes sortes de tâches administratives et de devenir de véritables cumulards, simplement pour respecter des règles qui manquent singulièrement de souplesse et finissent par être totalement contre-productives. J'imagine que ça n'arrange pas davantage les femmes matheuses d'être obligées de siéger partout et de se faire bouffer tout leur temps par des réunions à répétition.
- shantia38Niveau 5
Marcel Khrouchtchev a écrit:shantia38 a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Je ne te raconte pas comment sont regardées les collègues femmes qui doivent reporter des cours quand leurs enfants sont malades.
Et quand ça m'est arrivé à moi, ce n'était même pas des regards exaspérés, c'était carrément l'impression de ne pas vivre sur la même planète (en plus, ma femme étant instit, imaginez comment mes collègues considèrent son travail )
t'inquiètes je le sais, moi-même étant femme!
Oui, ça j'avais compris
Mais je ne savais pas que tu travaillais dans le sup. Parce que c'est très différent par rapport au secondaire (où la maternité n'est pas franchement stigmatisée, et tant mieux!)
Non je suis dans le secondaire et je trouve que même là, on nous emm....e avec ça!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
e-Wanderer a écrit:Dans ma fac, il y a "trop" de femmes, ce qui crée de gros problèmes pour respecter les directives ministérielles sur la parité : par exemple, on se bat les flancs pour trouver des hommes en nombre suffisant pour certains comités de sélection (l'an dernier, j'étais le seul homme d'un comité de sélection de 14 personnes, et je n'étais même pas directement spécialiste de la discipline concernée. Alors avec les nouvelles directives beaucoup plus contraignantes en termes de parité, je sens qu'on va bien s'amuser !). Dans la fac de sciences d'à côté, la disproportion joue dans l'autre sens…John a écrit:Le sexisme, ça peut marcher dans les deux sens :/
Après, statistiquement, c'est quand même plus souvent les femmes qui en sont victimes - mais pas exclusivement, oui.
Dans tous les cas, c'est terrible pour la "minorité" : on se trouve contraint d'empiler toutes sortes de tâches administratives et de devenir de véritables cumulards, simplement pour respecter des règles qui manquent singulièrement de souplesse et finissent par être totalement contre-productives. J'imagine que ça n'arrange pas davantage les femmes matheuses d'être obligées de siéger partout et de se faire bouffer tout leur temps par des réunions à répétition.
Bien d'accord avec ça. Mais ta discipline a quand même un profil très particulier, non? Je ne pense pas qu'il y en ait une seule autre qui soit aussi féminisée. Et le problème est particulièrement criant pour les PR (justement parce que les MCF femmes ont des handicaps que n'ont pas les hommes dans leur carrière).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Anaxagore a écrit:Attends Marcel, il y a une ambiance à couteaux tirés quand même. J'ai dû moi-même expliquer à un prof de la fac qu'il avait le droit d'être malade et de se reposer, alors que j'avais besoin de lui...
Oui, il est vrai qu'il y a une intériorisation très forte chez les universitaires qu'il ne faut jamais être absent, on remplace les heures perdues pour maladie ou pour jours fériés. Mais le congé maternité, par sa longueur et par les contraintes qu'il induit ensuite, est encore plus "mal vu" par les collègues, et d'ailleurs très difficile à appliquer à cause de l'annualisation de nos services.
- MrHabitué du forum
J'ai quatre enfants et pas mal de collègues dans nos âges. Jamais personne n'a eu à se plaindre de remarques quant au congé maternité.
- CathEnchanteur
Si tu cherches bien sur le forum, tu trouveras des messages dans lesquels des collègues femmes font mention de leur appréciation de notation annuelle pendant leur congé maternité...
- user7337Fidèle du forum
Chut, laisse les fausses rumeurs se répandre, il FAUT laisser l'image de la femme victime de son sexe se propager, il y a un consensus ici.Leperenoelnoir a écrit:J'ai quatre enfants et pas mal de collègues dans nos âges. Jamais personne n'a eu à se plaindre de remarques quant au congé maternité.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Leperenoelnoir a écrit:J'ai quatre enfants et pas mal de collègues dans nos âges. Jamais personne n'a eu à se plaindre de remarques quant au congé maternité.
Je trouve aussi que, dans le secondaire, il n'y a pas trop à se plaindre.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
benjy_star a écrit:Chut, laisse les fausses rumeurs se répandre, il FAUT laisser l'image de la femme victime de son sexe se propager, il y a un consensus ici.Leperenoelnoir a écrit:J'ai quatre enfants et pas mal de collègues dans nos âges. Jamais personne n'a eu à se plaindre de remarques quant au congé maternité.
Le sujet est celui de la maternité chez les universitaires femmes. Et là, franchement, il y a un vrai problème, souligné par Laetitia pour les ATER, mais valable aussi pour les MCF. Franchement, ce n'est pas du tout une rumeur ou quelque chose d'imaginé.
Et, encore une fois, hormis des problèmes de notation administrative, il n'y a guère de handicap à être mère (ou père d'ailleurs) quand on est dans le primaire ou dans le secondaire (même si ce n'est pas la question ici, puisqu'on parle du supérieur, qui pose des problèmes tout à fait spécifiques).
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Cath a écrit:Si tu cherches bien sur le forum, tu trouveras des messages dans lesquels des collègues femmes font mention de leur appréciation de notation annuelle pendant leur congé maternité...
J'allais citer la même chose. Et certaines de mes collègues (actuelles et par le passé) ont pu subir des remarques fort désobligeantes de la part de certains perdir qui leur reprochaient de désorganiser le service, d'agir en mère de famille et pas en fonctionnaire (ça c'était durant mon séjour en LP), voire d'être des pondeuses (un adjoint à une collègue doc).
EDIT : Bon en même temps, vous avez raison MK, le sujet porte sur les universitaires, mais vous devez inoculer une humeur floodeuse à vos lecteurs...
- DesolationRowEmpereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:benjy_star a écrit:Chut, laisse les fausses rumeurs se répandre, il FAUT laisser l'image de la femme victime de son sexe se propager, il y a un consensus ici.Leperenoelnoir a écrit:J'ai quatre enfants et pas mal de collègues dans nos âges. Jamais personne n'a eu à se plaindre de remarques quant au congé maternité.
Le sujet est celui de la maternité chez les universitaires femmes. Et là, franchement, il y a un vrai problème, souligné par Laetitia pour les ATER, mais valable aussi pour les MCF. Franchement, ce n'est pas du tout une rumeur ou quelque chose d'imaginé.
Et, encore une fois, hormis des problèmes de notation administrative, il n'y a guère de handicap à être mère (ou père d'ailleurs) quand on est dans le primaire ou dans le secondaire (même si ce n'est pas la question ici, puisqu'on parle du supérieur, qui pose des problèmes tout à fait spécifiques).
Je confirme sans réserve ces propos. Il y a un vrai problème dans le supérieur ; si on prend en compte le fait qu'il est rare de finir sa thèse avant la trentaine, qu'il faut ajouter deux ou trois années de précarité minimum (mais vraiment minimum) pour obtenir un poste de MCF, cela complique considérablement la vie des jeunes femmes qui désirent devenir mères.
Ceci étant dit, au moins du côté littéraire, on avance progressivement vers une répartition plus équitable des postes. Dans mon domaine, c'est même très frappant (dans le bon sens du terme).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Asha Kraken a écrit:Cath a écrit:Si tu cherches bien sur le forum, tu trouveras des messages dans lesquels des collègues femmes font mention de leur appréciation de notation annuelle pendant leur congé maternité...
J'allais citer la même chose. Et certaines de mes collègues (actuelles et par le passé) ont pu subir des remarques fort désobligeantes de la part de certains perdir qui leur reprochaient de désorganiser le service, d'agir en mère de famille et pas en fonctionnaire (ça c'était durant mon séjour en LP), voire d'être des pondeuses (un adjoint à une collègue doc).
EDIT : Bon en même temps, vous avez raison MK, le sujet porte sur les universitaires, mais vous devez inoculer une humeur floodeuse à vos lecteurs...
Encore une fois, je pense (et je réaffirme) qu'il n'y a pas de vrai problème pour être parent et prof de primaire ou du secondaire (à condition, il est vrai, de connaître ses droits et de les faire valoir).
En revanche, c'est central pour les universitaires, c'est tout. Et comme ce sont deux sujets séparés, je pense qu'il faudrait discuter des effets de la maternité sur la carrière des PE et sur celle des PLC ailleurs qu'ici.
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