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- egometDoyen
PB64 a écrit:the educator a écrit:Moué, enfin faire les morales à des familles qui vivent avec un smic, quand certains collègues ici ou ailleurs se plaignent de vivre chichement avec nos salaires, faut pas non plus pousser.
Bien sur qu'il est important de comprendre les mécanismes de gestion de base, le fonctionnement de l'emprunt, mais aussi d'interroger le rapport entre la valeur et la richesse, et entre le travail et le salaire, m'enfin prendre les gens qui se retrouvent le couteau sous la gorge pour des cons, et surtout se mettre dans la position du donneur de leçon, je trouve ça assez puant.
Je suis entièrement d'accord avec tout ça et particulièrement ce qui est mis en gras, et je ne prétends donner de leçons à personne parce que je sais ce que c'est le SMIC voire moins - au passage, je ne trouve pas que parler des "collègues qui se plaignent de leur salaire" a sa place ici. Cependant je crois que la gestion d'un budget pose la question des priorités, de ce qui est une dépense incompressible, de la manière dont on peut essayer de les faire baisser (car "incompressible" est un terme général et ne recouvre pas la même chose pour tout le monde) et de la manière dont on gère le reste, s'il en reste. Et ça ce n'est justement pas à l'école de le faire car tous les élèves viennent d'horizons différents... Ce que l'école a de bien c'est de mélanger ces élèves justement, ça permet de montrer que la question de la gestion des finances est relative et que chaque situation appelle des stratégies différentes, et les élèves le voient bien.
Les stratégies sont différentes, mais les principes de base (équilibre des comptes, remboursement des dettes) et les outils mathématiques sont communs.
Quand on fait des problèmes sur les prix, on dit bien: "Robert veut s'acheter un vélo et une console. Peut-il le faire? Et s'il veut plutôt économiser pour payer un voyage?" Quelles que soient les décisions de Robert, il utilise les mêmes opérations.
- egometDoyen
Carnyx a écrit:Certains de nos lycéens ici ont déjà monté leur propre entreprise : revente de drogue.
Est-elle bien gérée?
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Fires of PompeiiGuide spirituel
egomet a écrit:PB64 a écrit:the educator a écrit:Moué, enfin faire les morales à des familles qui vivent avec un smic, quand certains collègues ici ou ailleurs se plaignent de vivre chichement avec nos salaires, faut pas non plus pousser.
Bien sur qu'il est important de comprendre les mécanismes de gestion de base, le fonctionnement de l'emprunt, mais aussi d'interroger le rapport entre la valeur et la richesse, et entre le travail et le salaire, m'enfin prendre les gens qui se retrouvent le couteau sous la gorge pour des cons, et surtout se mettre dans la position du donneur de leçon, je trouve ça assez puant.
Je suis entièrement d'accord avec tout ça et particulièrement ce qui est mis en gras, et je ne prétends donner de leçons à personne parce que je sais ce que c'est le SMIC voire moins - au passage, je ne trouve pas que parler des "collègues qui se plaignent de leur salaire" a sa place ici. Cependant je crois que la gestion d'un budget pose la question des priorités, de ce qui est une dépense incompressible, de la manière dont on peut essayer de les faire baisser (car "incompressible" est un terme général et ne recouvre pas la même chose pour tout le monde) et de la manière dont on gère le reste, s'il en reste. Et ça ce n'est justement pas à l'école de le faire car tous les élèves viennent d'horizons différents... Ce que l'école a de bien c'est de mélanger ces élèves justement, ça permet de montrer que la question de la gestion des finances est relative et que chaque situation appelle des stratégies différentes, et les élèves le voient bien.
Les stratégies sont différentes, mais les principes de base (équilibre des comptes, remboursement des dettes) et les outils mathématiques sont communs.
Quand on fait des problèmes sur les prix, on dit bien: "Robert veut s'acheter un vélo et une console. Peut-il le faire? Et s'il veut plutôt économiser pour payer un voyage?" Quelles que soient les décisions de Robert, il utilise les mêmes opérations.
Absolument, d'où ce que je disais plus haut : l'école fait son boulot, et si les élèves faisaient le leur, en travaillant en maths notamment, l'éducation financière se ferait automatiquement.
- TazonNiveau 9
Oui, enfin, non, je suis prof de maths, et les offres de crédit, les placements banquiers et la déclaration d'impôts c'est prends-toi la tête à deux mains mon cousin. Sortis de "ne dépensons pas plus que ce qu'on a "(ce qui se discute, nous ne sommes pas là pour enseigner des valeurs morales), ça devient vite plus complexe qu'additions et soustractions, et qui achète comptant une maison ou même une voiture?
Donc une éducation financière ne serait pas superflue et serait même un bon support d'enseignement du calcul, du primaire au collège, et même après si on veut, ça ouvre sur l'économie, l'histoire, la politique.
Donc une éducation financière ne serait pas superflue et serait même un bon support d'enseignement du calcul, du primaire au collège, et même après si on veut, ça ouvre sur l'économie, l'histoire, la politique.
- doctor whoDoyen
Un exemple très simple : Calcul jour après jour CM1, Benhaïm-Nadaud, 1967.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- Handsome DevilNiveau 9
Pas mal. Je me souviens avoir eu dans les mains un chéquier spécimen en CM (environ 1980).
- AshtrakFidèle du forum
Très intéressant certainement. Le problème viendrait bien vite, je pense, du fait, comme le dit Tazon, que les valeurs morales ne sont jamais loin des valeurs financières. Malheureusement, trop nombreux sont ceux qui effectuent ce mélange des genres en ne retenant de la Finance que l'aspect médiatique et 'Loup de Wall Street" alors que cette même Finance est aussi problématique pour tout le monde à son petit niveau (dois-je m'endetter, jusqu'à quel point ? dois-je placer mes économies ? acheter de la pierre, participer au capital d'une entreprise ? etc.)
Un exemple simple : le terme "passif" est compris en français comme chargé de négativité, or, le passif, c'est le montant des ressources disponibles pour financer le patrimoine ; à ce titre, il est essentiel de réfléchir quant à sa composition et non parler de limiter le passif (ce qui est, pardon, stupide).
Un exemple simple : le terme "passif" est compris en français comme chargé de négativité, or, le passif, c'est le montant des ressources disponibles pour financer le patrimoine ; à ce titre, il est essentiel de réfléchir quant à sa composition et non parler de limiter le passif (ce qui est, pardon, stupide).
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
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- comment faites-vous pour donner une punition collective qui ne doit pas en être une??????
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