Un site qui recense les témoignages de professeurs victimes de violences scolaires

Tout est dans le titre :

http://souffrancedesprofs.com/

Un livre de témoignages :

http://souffrancedesprofs.com/wp-content/uploads/2011/04/livre-temoignages_A4_32p_web.pdf

Quelqu'un connaissait?

C'est juste horrible ! 
Et après, certains s'étonnent que beaucoup de collègues souffrent de dépression, démissionnent et que l'EN ne trouve personne pour passer les concours ! 

Révoltant !!

Effroyable...

Site géré par SOS éducation...

Je viens de lire les témoignages et je ne suis même pas étonnée .

Rabelais a écrit:Je viens de lire les témoignages et je ne suis même pas étonnée .

Moi non plus. Quand on voit ce qui a pu arriver à certains membres du forum, on ne s'étonne plus de rien.
Mais on désespère tout de même un peu.

Attention quand même, SOS éducation n'est pas franchement l'association fiable par excellence, ni mue par des objectifs désintéressés. Je vous rappelle qu'ils ont déjà été pris à gonfler artificiellement le nombre de leurs adhérents, et que leur modèle chéri, c'est le privé hors contrat.

Article de Libé sur l'association : http://www.liberation.fr/societe/2003/04/01/sos-education-attention-danger_460300

Spartacus a écrit:Quelqu'un connaissait?

Cela fait des années que c'est là. Il suffit qu'un sujet aussi grave soit laissé à l'abandon pour que des gens comme SOS éducation en fasse un outil d'hameçonnage et de communication.

Mais le sujet est tellement laissé à l'abandon que même avec leurs moyens... ils n'ont pas réussi à en faire parler. D'un côté il vaut mieux que ça ne passe par par eux, de l'autre cette incapacité à aborder le sujet est très inquiétante.

Ces sujets sont liés. Je suis convaincu que cette violence est le résultat d'une tendance au repli sur soi des victimes (tendance 1), et de la loi du silence au sein de l'institution (tendance 2). Il faudrait davantage de solidarité à l'intérieur de nos établissements, mais dès lors que chacun est bien conscient de la réalité des tendances 1 et 2, plus personne ne veut rien faire.
Il n'empêche qu'entendre dire qu'une dépression d'un collègue, voire même davantage, puisse
résulter du contexte scolaire est très perturbant.
L'école n'est pas faite pour tuer ou pour apprendre à faire souffrir.
Je pense que chaque personne qui assiste à ce genre de chose doit prendre la peine d'en témoigner à sa hiérarchie sous la forme d'un droit d'alerte.

Les derniers témoignages datent de 2012 : le flux semble s'être arrêter d'un coup. Les administrateurs qui faisaient le travail de vérification ont dû se lasser.