[L'Express] Qui veut la peau du latin au collège ? Les précisions de la DGESCO sur l'avenir du latin au sein des EPI

Je ne suis pas sur twitter, mais il me semble que Bernard Pivot twitte. Je me trompe ? Si c'est le cas, nous pourrions peut-être également le contacter ?

Serge a écrit:Pour sauver le latin, tapez 1. :lol:

Je pense qu'il faut attendre mardi la réponse de la réunion avec les syndicats avant d'envoyer ce genre de messages. On aura l'occasion d'ajuster en fonction des réponses fournies, surtout s'il y a une campagne de désinformations pour faire croire que le latin n'est pas réellement menacé. Attendons de voir réellement à quelle sauce on prévoit de nous manger avant de communiquer sur des choses dont il nous manque encore des éléments essentiels. Mardi arrive vite.

Je crois, au contraire, qu'il faut se montrer réactif avant les annonces publiques.

Serge me semble être la voix de la sagesse... les 48 heures à venir ne sont pas décisives, nous pouvons peut-être attendre... et tâcher d'être réactifs après.

Je pensais à Pivot aussi...
J'ai participé au championnat d'orthographe un paquet de fois et l'idée m'est venue hier, mais j'ai eu un doute et me suis demandé s'il était mort, j'avoue....

S'il twitte, il faut le contacter!

On résume:
Sur twitter:
- Nikos
- Pivot

Par courrier/mail:
- Uderzo
- Orsenna pour l'académie française
- Mnouchkine (avec Uderzo, et ma prof de grec, ce sont ceux qui m'ont fait devenir prof LC...   )
- Olivier Py éventuellement?

Provence a écrit:

Serge a écrit:Pour sauver le latin, tapez 1. :lol:

Je pense qu'il faut attendre mardi la réponse de la réunion avec les syndicats avant d'envoyer ce genre de messages. On aura l'occasion d'ajuster en fonction des réponses fournies, surtout s'il y a une campagne de désinformations pour faire croire que le latin n'est pas réellement menacé. Attendons de voir réellement à quelle sauce on prévoit de nous manger avant de communiquer sur des choses dont il nous manque encore des éléments essentiels. Mardi arrive vite.

Je crois, au contraire, qu'il faut se montrer réactif avant les annonces publiques.

Je n'arrête pas de changer d'avis sur la question... et là, je me dis qu'au fond, si médiatiquement il y a du barouf avant les annonces, cela infléchira ptêt la position officielle à la réunion de mardi...alors que je ne vois pas trop ce qu'on aurait à perdre en se trompant en appelant à la réaction préventive à tort...

La campagne de désinformation a déjà commencé avec le dossier de presse ou les intervention de la DGESCO, qui n'emploie pas le mot "suppression" et laisse entendre que la réforme démocratise les langues anciennes. Certains, chez les réformistes, affirment haut et fort que le latin n'est absolument pas menacé :

Pari : ceux qui ont prédit la scandaleuse disparition du Latin vont nous la jouer "oui mais non en fait y a un piège"... #College2016

Les réserver à qqes élèves sélectionnés, c'était aller contre ces préceptes. Les ouvrir à tous non !

Il est vrai que pour le même collègue "Les profs de latin sont victimes de la majorité d'entre eux qui ont voulu réservé l'option à une "élite"."

Y a-t-il quelqu'un parmi nous (vous) qui compte assister à Lyon au Festival Européen Latin-Grec du 19 au 22 mars prochains ?
Son organisatrice, Elisabeth Antébi, doit avoir aussi les moyens de faire intervenir des personnalités.

Luigi_B a écrit:La campagne de désinformation a déjà commencé avec le dossier de presse ou les intervention de la DGESCO, qui n'emploie pas le mot "suppression" et laisse entendre que la réforme démocratise les langues anciennes. Certains, chez les réformistes, affirment haut et fort que le latin n'est absolument pas menacé :

Pari : ceux qui ont prédit la scandaleuse disparition du Latin vont nous la jouer "oui mais non en fait y a un piège"... #College2016

Les réserver à qqes élèves sélectionnés, c'était aller contre ces préceptes. Les ouvrir à tous non !

Il est vrai que pour le même collègue "Les profs de latin sont victimes de la majorité d'entre eux qui ont voulu réservé l'option à une "élite"."

On est affligé de ce qu'on lit

Zazk a écrit:Y a-t-il quelqu'un parmi nous (vous) qui compte assister à Lyon au Festival Européen Latin-Grec du 19 au 22 mars prochains ?
Son organisatrice, Elisabeth Antébi, doit avoir aussi les moyens de faire intervenir des personnalités.

Au passage, le MEN lui a retiré ttes ses subventions car "le latin et le grec ne sont pas des priorités". Pas eu de subventions du MCC.

@luigi: l'avis du sinistre que tu cites est-il si important? Ce n'est pas lui qui dit aussi que les profs de LC ne sont bons qu'à organiser des séjours en Grèce? Franchement, laissons-le dans sa connerie... elle est si vaste.

hypermnestre a écrit:Je ne suis pas sur twitter, mais il me semble que Bernard Pivot twitte. Je me trompe ? Si c'est le cas, nous pourrions peut-être également le contacter ?

Pivot est même un fervent adepte de Twitter, et twitte énormément depuis le tout début.

le contre-argument : dire que nous sommes à la fois pour l'EPI "cultures de l'antiquité" et pour le maintien des options latin-grec car une langue (et une culture !) ne saurait s'apprendre en un an, ce qu'ils semblent comprendre, vu qu'ils veulent avancer d'un an l'apprentissage de la LV2...

@Presse-Purée : Disons que c'est toujours intéressant de connaître la position des "Cahiers pédagogiques".

Sur le latin et le grec ancien , il n'y aura bientôt plus besoin de se poser la question de la pédagogie.

Zazk a écrit:Y a-t-il quelqu'un parmi nous (vous) qui compte assister à Lyon au Festival Européen Latin-Grec du 19 au 22 mars prochains ?
Son organisatrice, Elisabeth Antébi, doit avoir aussi les moyens de faire intervenir des personnalités.

Je pensais y emmener mes élèves, mais quand j'ai vu les prix pour y participer, j'ai renoncé. Surtout quand on voit que tout n'est pas accessible à des collégiens dans les conférences proposées...

Audrey a écrit:

Provence a écrit:

Serge a écrit:Pour sauver le latin, tapez 1. :lol:

Je pense qu'il faut attendre mardi la réponse de la réunion avec les syndicats avant d'envoyer ce genre de messages. On aura l'occasion d'ajuster en fonction des réponses fournies, surtout s'il y a une campagne de désinformations pour faire croire que le latin n'est pas réellement menacé. Attendons de voir réellement à quelle sauce on prévoit de nous manger avant de communiquer sur des choses dont il nous manque encore des éléments essentiels. Mardi arrive vite.

Je crois, au contraire, qu'il faut se montrer réactif avant les annonces publiques.

Je n'arrête pas de changer d'avis sur la question... et là, je me dis qu'au fond, si médiatiquement il y a du barouf avant les annonces, cela infléchira ptêt la position officielle à la réunion de mardi...alors que je ne vois pas trop ce qu'on aurait à perdre en se trompant en appelant à la réaction préventive à tort...

Si vis pacem para bellum

Bon, on contacte Nikos et Pivot maintenant ou on attend?

Audrey a écrit:

Je n'arrête pas de changer d'avis sur la question... et là, je me dis qu'au fond, si médiatiquement il y a du barouf avant les annonces, cela infléchira ptêt la position officielle à la réunion de mardi...

Si tu envoies ton courrier demain, ça n'arrivera de toute façon jamais avant mardi, et il n'y aurait de toute façon aucun barouf possible avant les annonces officielles.

Alors que je ne vois pas trop ce qu'on aurait à perdre en se trompant en appelant à la réaction préventive à tort.

..

Passer pour des guignols, alors qu'on pourrait envoyer un texte montrant au besoin en quoi la compagne rassurante serait fausse. Sinon, à défaut d'explication et de décryptage dans le courrier, il pourrait croire que finalement tout va bien et que certains ont crié au loup pour rien.

Oui, Olympias...
Je trouve que justement, on crève de notre gentillesse...il suffit de voir comment ça s'est passé lors de la suppression du Capes LC. Elle était jolie la pétition de l'époque (que je n'ai pas signée, d'ailleurs), mais aucun résultat...

Serge a écrit:

Audrey a écrit:

Je n'arrête pas de changer d'avis sur la question... et là, je me dis qu'au fond, si médiatiquement il y a du barouf avant les annonces, cela infléchira ptêt la position officielle à la réunion de mardi...

Si tu envoies ton courrier demain, ça n'arrivera de toute façon jamais avant mardi, et il n'y aurait de toute façon aucun barouf possible avant les annonces officielles.

Alors que je ne vois pas trop ce qu'on aurait à perdre en se trompant en appelant à la réaction préventive à tort.

..

Passer pour des guignols, alors qu'on pourrait envoyer un texte montrant au besoin en quoi la compagne rassurante serait fausse. Sinon, à défaut d'explication et de décryptage dans le courrier, il pourrait croire que finalement tout va bien et que certains ont crié au loup pour rien.

Je ne parle pas de mon courrier à Uderzo, évidemment, mais de l'envoi de messages sur Twitter.
Les textes parus sont déjà tout sauf rassurants, Serge. Franchement, il est clairement dit par Robine que les langues anciennes ne sont plus envisagées que dans le cadre des EPI, avec liberté d'abandonner chaque année (et de commencer aussi, du coup). Rien que cela suffit à être inquiet et à comprendre que l'enseignement progressif et méthodique des langues anciennes est mort. Qu'attends-tu de "pire" comme info pour être inquiet?

Luigi_B a écrit:@Presse-Purée : Disons que c'est toujours intéressant de connaître la position des "Cahiers pédagogiques".

Sur le latin et le grec ancien , il n'y aura bientôt plus besoin de se poser la question de la pédagogie.

De la à dire que c'est la position du CRAP, il n'y a qu'un pas, que je ne franchirai pas. Il y a plein de gens intelligents au CRAP, pas du genre à dire que les profs de LC ne font qu'organiser des voyages ou balancer sur les réseaux sociaux que c'est sur dénonciation de neoprofs que Philippe Watrelot a eu des soucis ac son compte facebook...

Peut-être : en tout cas pas un mot de Philippe Watrelot sur les langues anciennes dans son billet récapitulatif de la semaine : http://philippe-watrelot.blogspot.fr/2015/03/bloc-notes-de-la-semaine-du-9-au-15.html

avec liberté d'abandonner chaque année (et de commencer aussi, du coup).

On te dira que c'est déjà le cas dans beaucoup d'établissements, le fait que des élèves peuvent abandonner une option à la fin d'une année (et dans certains, même en cours d'année), et que le fait de permettre à certains d'intégrer le latin plus tard serait un "plus". J'imagine un truc tourné comme ça. Il faut que la réunion les mette bien devant la contradiction entre réalité (impossibilité d'enseigner une langue de façon structurée) et les déclarations officielles disant que le latin sera au contraire accessible à plus d'élèves. Il faut connaitre les arguments qui vont être réellement utilisés pour dénoncer leur caractère fallacieux.

On peut d'ores et déjà dénoncer ce qui est publiquement déclaré et qui est très clair, Serge.
Démonter les arguments fallacieux, on peut continuer à le faire ensuite, mais pour l'instant, on peut aussi attirer l'attention pour faire comprendre que nous ne sommes pas dupes et qu'ils feraient mieux d'arriver mardi à la réunion avec du solide et de vrais cours de LC pour l'avenir de la réforme.

Twitter impose un format serré, non ?
Donc, de toute façon, ce ne sera pas le lieu d'un débat de fond, mais juste une façon de sensibiliser les gens, de préparer le terrain avant mardi... et mardi, on continue, on accentue, on sort l'artillerie lourde ?

Parce que tu crois sérieusement qu'il y aura un discours clair mardi ?

Il y a eu une question (économique) : comment supprimer les options en collège et diminuer les DGH ?
Il y a eu une réponse : en intégrant les options dans l'horaire de base.
Comment faire passer la pilule ? En utilisant un dispositif et une novlangue sur les activités transdisciplinaires couplés à la rhétorique de la lutte contre les inégalités.

Mais je suis persuadé qu'à aucun moment les grands pontes se sont demandé comment concrètement le dispositif aller fonctionner : c'est le rôle de l'autonomie qui laisse chaque établissement faire à sa sauce (généralement pour gérer la pénurie).

scoubidoubidou a écrit:le contre-argument : dire que nous sommes à la fois pour l'EPI "cultures de l'antiquité" et pour le maintien des options latin-grec car une langue (et une culture !) ne saurait s'apprendre en un an, ce qu'ils semblent comprendre, vu qu'ils veulent avancer d'un an l'apprentissage de la LV2...

Excellent argument.
Je le twitte si ça te va.

Ruthven a écrit:Parce que tu crois sérieusement qu'il y aura un discours clair mardi ?

Il y a eu une question (économique) : comment supprimer les options en collège et diminuer les DGH ?
Il y a eu une réponse : en intégrant les options dans l'horaire de base.
Comment faire passer la pilule ? En utilisant un dispositif et une novlangue sur les activités transdisciplinaires couplés à la rhétorique de la lutte contre les inégalités.

Mais je suis persuadé qu'à aucun moment les grands pontes se sont demandé comment concrètement le dispositif aller fonctionner : c'est le rôle de l'autonomie qui laisse chaque établissement faire à sa sauce (généralement pour gérer la pénurie).

Donc, que conseillez-vous ? Agir dès maintenant ou attendre ?