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- Thalia de GMédiateur
PareilDaphné a écrit:Je ne comprends rien à rien à ce genre de truc ! Ça me dépasse totalement.
Essentiellement Livret A et assurance-vie. Je joue petit, très petit.
- LeclochardEmpereur
titus06 a écrit:Leclochard a écrit:titus06 a écrit:
Oui, ça me rappelle l'an 2000 ou le CAC 40 avait dépassé les 6000 points. J'avais très intelligemment (sic) placé les 1200€ de mon livret jeune dans diverses placements boursiers proposés par ma banquière de la Poste. Résultat des courses, 3 ans après, il me restait 500€ .Je n'ai d’ailleurs jamais liquidé ce placement, me jurant que je retirerai le tout une fois que j'aurai récupéré ma mise de départ, ça fait 12 ans que j'attends...
Deux erreurs: - acheter au plus haut. -ne pas avoir renforcé suite au krach.
J'ajoute que venir en bourse avec 1200 euros et s'en tenir là, ça n'a pas de sens.
J'ai ouvert une AV en 2007 en plaçant une partie sur les fonds boursiers, la veille de la dégringolade donc... J'étais dans une situation proche de la tienne. Sauf que j'ai continué à acheter des parts tandis que ça chutait. De sorte que quand les cours ont bien remonté, j'ai pu revendre avec une plus-value. Finalement, j'aurai pu attendre encore.
Mon erreur a été surtout de croire que ce placement était comme un autre (c'est d'ailleurs comme cela qu'on me le présentait). D'un autre coté ce n'est finalement pas si grave, vu la faiblesse de la somme. Moralité, quand on est pas boursicoteur, on s'en tient au livret A, PEL et LDD
Oui. Il ne faut pas investir dans quelque chose qu'on ne comprend pas.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Celadon a écrit:Et la fiscalité sur la plus-value des actions, ça vaut le coup, Clochard ?
Dans un PEA, elle n'est pas élevée: après 8 ans, on paye 15,5% sur les gains. Dans un compte-titre, par contre, c'est beaucoup plus mais il a certains avantages (actions hors Europe et transmission des titres possibles, pas de limite).
Enfin, la fiscalité, ce n'est pas le plus important. J'ai dû déjà le dire: il vaut mieux donner 15,5% sur un gain de 100 que rien sur un gain de 10 (genre livret A ou LDD).
Si on s'en tient à l'indice, il a été multiplié par cinq depuis 1987. Si quelqu'un avait investi l'équivalent de 1000 euros à l'époque, il devrait espérer en avoir 5000 aujourd'hui théoriquement. Je crois qu'avec un livret A, on n'aurait pas encore doublé la somme.
Mais il y a beaucoup mieux: à l'intérieur de cet indice, certaines sociétés ont été remarquables. L'Oréal par exemple a multiplié son cours depuis 1988 par...44 (l'info est disponible sur leur site). C'est à dire que 1000 euros investis seraient devenus 44000 euros (sans parler des dividendes). :shock:
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- LeclochardEmpereur
Thalia de G a écrit:PareilDaphné a écrit:Je ne comprends rien à rien à ce genre de truc ! Ça me dépasse totalement.
Essentiellement Livret A et assurance-vie. Je joue petit, très petit.
Tu joues les modestes. Tu fais bien de l'immoblier locatif, non ?
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- keroGrand sage
Leclochard a écrit:Deux erreurs: - acheter au plus haut. -ne pas avoir renforcé suite au krach.
Bof. On ne sait jamais jusqu'où peut aller un krach. Autant vendre à découvert, si ça s'amorce. C'est ce qu'il fallait faire après l'été 2007.
- LeclochardEmpereur
kero a écrit:Leclochard a écrit:Deux erreurs: - acheter au plus haut. -ne pas avoir renforcé suite au krach.
Bof. On ne sait jamais jusqu'où peut aller un krach. Autant vendre à découvert, si ça s'amorce. C'est ce qu'il fallait faire après l'été 2007.
Il y a deux certitudes: l'indice ne descend pas jusqu'à zéro (ou alors c'est la faillite de tous ?) et il finit toujours par remonter. En achetant en pleine débandade, malgré les apparences, on prend moins de risques que ceux qui achètent aujourd'hui en se disant que la belle hausse va continuer. Par contre, c'est psychologiquement difficile. C'est sans doute pourquoi peu de gens le font.
Je ne pratique pas la vente à découvert. Je ne m'y connais pas assez.
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- keroGrand sage
Leclochard a écrit:kero a écrit:Leclochard a écrit:Deux erreurs: - acheter au plus haut. -ne pas avoir renforcé suite au krach.
Bof. On ne sait jamais jusqu'où peut aller un krach. Autant vendre à découvert, si ça s'amorce. C'est ce qu'il fallait faire après l'été 2007.
Il y a deux certitudes: l'indice ne descend pas jusqu'à zéro (ou alors c'est la faillite de tous ?) et il finit toujours par remonter. En achetant en pleine débandade, malgré les apparences, on prend moins de risques que ceux qui achètent aujourd'hui en se disant que la belle hausse va continuer. Par contre, c'est psychologiquement difficile. C'est sans doute pourquoi peu de gens le font.
Je ne pratique pas la vente à découvert. Je ne m'y connais pas assez.
On peut considérer que ça peut être dans tous les cas fructueux mais ça dépend de l'horizon de temps sur lequel on se place. Le Dow Jones a mis environ 25 ans pour retrouver son niveau de 1929, après le krach. Ceux qui ont investi au plus haut de la bulle de 1999-2000 n'ont pas encore retrouvé leurs billes (du moins sur le CAC40). Donc bon...
Concernant L'Oréal qui permettait une plus-value de 440%, ça c'est ce qu'on constate a posteriori, mais au moment d'acheter, personne n'en a la moindre idée. On peut aussi se planter de titre et se retrouver avec des actifs qui ne retrouvent jamais leur valeur (tiens, France Télécom ou Alcatel par exemple, c'est impressionnant sur un graphique pluri-annuel). Dans ses conditions, la seule solution pour se protéger, c'est diversifier et donc, avec une variété de titres, on ne fera pas un tel gain. Autant acheter le CAC40.
Perso j'ai eu l'idée malvenue de me lancer dedans au... Printemps 2007. Ayant vachement bossé l'analyse technique, j'ai rapidement vu que les carottes étaient cuites et j'ai alors vendu à découvert (Natixis: de 18€ à environ 1€ en quelques mois: c'était magnifique). Mais dans l'ensemble, j'ai pas vraiment réalisé de plus-values conséquentes. Marché trop erratique.
- LeclochardEmpereur
kero a écrit:Leclochard a écrit:kero a écrit:
Bof. On ne sait jamais jusqu'où peut aller un krach. Autant vendre à découvert, si ça s'amorce. C'est ce qu'il fallait faire après l'été 2007.
Il y a deux certitudes: l'indice ne descend pas jusqu'à zéro (ou alors c'est la faillite de tous ?) et il finit toujours par remonter. En achetant en pleine débandade, malgré les apparences, on prend moins de risques que ceux qui achètent aujourd'hui en se disant que la belle hausse va continuer. Par contre, c'est psychologiquement difficile. C'est sans doute pourquoi peu de gens le font.
Je ne pratique pas la vente à découvert. Je ne m'y connais pas assez.
On peut considérer que ça peut être dans tous les cas fructueux mais ça dépend de l'horizon de temps sur lequel on se place. Le Dow Jones a mis environ 25 ans pour retrouver son niveau de 1929, après le krach. Ceux qui ont investi au plus haut de la bulle de 1999-2000 n'ont pas encore retrouvé leurs billes. Donc bon...
Oui. Parce que tu pars de l'idée qu'on investit tout à un moment donné -au plus haut en plus! - et qu'on attend une remontée. Si tu investis régulièrement dans des fonds (ou des titres) diversifiés, tu finis par être gagnant car ton point d'entrée s'ajuste. Evidemment, il faut disposer de temps devant soi et les cours ne doivent pas perpétuellement baisser. Mais on le répète assez souvent: on ne vient pas pour deux ou cinq ans en bourse. D'expérience, une bonne durée, pour être tranquille, c'est dix ou quinze ans. On est loin du day trading.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- keroGrand sage
Vrai aussi. Je devrais peut-être songer à y revenir. Avec une approche plus pragmatique/pépère.
J'avais travaillé avec la méthode Weinstein à l'époque, mais je l'avais adapté sur un timing plus court.
J'avais travaillé avec la méthode Weinstein à l'époque, mais je l'avais adapté sur un timing plus court.
- Handsome DevilNiveau 9
Il faut diviser par 6,55 (conversion euro/franc), pas multiplier. Sinon, l'explication est très claire.Ashtrak a écrit:Bref, un CAC40 à 5000 points, c'est la traduction de la multiplication par 5 des capitalisations des 40 plus grandes entreprises de la bourse depuis le 31/12/87. Comme celle-ci était de 370 milliards de francs au départ, je vous laisse faire le calcul pour que vous puissiez estimer la capitalisation aujourd'hui (vous faites 370 x 5 x 6,55 (valeur approximative de l'euro)). Le résultat est en milliards d'euros.[/i]
- CondorcetOracle
La période semble venue de prendre au moins partiellement ses bénéfices et de surveiller les taux d'intérêts souverains (des Etats) comme le lait sur le feu.
- AshtrakFidèle du forum
Handsome Devil a écrit:Il faut diviser par 6,55 (conversion euro/franc), pas multiplier. Sinon, l'explication est très claire.Ashtrak a écrit:Bref, un CAC40 à 5000 points, c'est la traduction de la multiplication par 5 des capitalisations des 40 plus grandes entreprises de la bourse depuis le 31/12/87. Comme celle-ci était de 370 milliards de francs au départ, je vous laisse faire le calcul pour que vous puissiez estimer la capitalisation aujourd'hui (vous faites 370 x 5 x 6,55 (valeur approximative de l'euro)). Le résultat est en milliards d'euros.[/i]
Merci HD d'avoir pointé mon erreur. :aau:
En fait, il ne faut pas non plus diviser par 6,55 car cette division existe déjà dans le calcul de l'indice. La bonne réponse est double :
- si vous voulez la capitalisation en francs (pourquoi pas), vous gardez la formule que je vous ai donné. Dans la phrase en gras, remplacez le mot "euro" par le mot "francs".
- si vous voulez la capitalisation en euros, vous faites simplement 370 x 5
Comme quoi, il faut se relire avant de publier
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- egometDoyen
Leclochard a écrit:Celadon a écrit:Et la fiscalité sur la plus-value des actions, ça vaut le coup, Clochard ?
Dans un PEA, elle n'est pas élevée: après 8 ans, on paye 15,5% sur les gains. Dans un compte-titre, par contre, c'est beaucoup plus mais il a certains avantages (actions hors Europe et transmission des titres possibles, pas de limite).
Enfin, la fiscalité, ce n'est pas le plus important. J'ai dû déjà le dire: il vaut mieux donner 15,5% sur un gain de 100 que rien sur un gain de 10 (genre livret A ou LDD).
Si on s'en tient à l'indice, il a été multiplié par cinq depuis 1987. Si quelqu'un avait investi l'équivalent de 1000 euros à l'époque, il devrait espérer en avoir 5000 aujourd'hui théoriquement. Je crois qu'avec un livret A, on n'aurait pas encore doublé la somme.
Mais il y a beaucoup mieux: à l'intérieur de cet indice, certaines sociétés ont été remarquables. L'Oréal par exemple a multiplié son cours depuis 1988 par...44 (l'info est disponible sur leur site). C'est à dire que 1000 euros investis seraient devenus 44000 euros (sans parler des dividendes). :shock:
Pour calculer la vitesse de doublement du capital, il y a la règle de 72. Pour un taux de x% annuels en intérêts composés, vous divisez 72 par x, et vous avez le nombre d'années nécessaires pour doubler le capital. Ainsi, à 3% par an, il vous faut 72÷3=24 ans.
C'est approximatif, mais ça donne un ordre de grandeur utilisable. Certains utilisent plutôt 70 ou 69, mais 72 est une estimation plus pessimiste, donc prudente.
La même règle peut s'utiliser pour d'autres types de données, la croissance de la population par exemple.
Donc pour le livret A, sans faire les calculs précis, compte tenu du fait que le taux n'est pas resté à 3%, effectivement, on doit être un peu en-dessous du doublement.
De toute façon, avec un placement sans risque, on ne doit pas espérer mieux qu'un rattrapage de l'inflation. C'est logique et c'est juste. La rémunération d'un placement financier se justifie par la prise de risques et par l'immobilisation du bien. C'est bien parce que mon créancier (ou l'actionnaire de mon entreprise) risque son bien et ne peut pas s'en servir temporairement, que j'accepte de prélever une somme sur le fruit de mon travail pour compenser sa gêne.
L'argent ne fait pas des petits tout seul. C'est dans la mesure où un placement permet de lancer un travail efficace et donc une création de richesse, qu'il mérite une rémunération.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- User21714Expert spécialisé
egomet a écrit:
L'argent ne fait pas des petits tout seul. C'est dans la mesure où un placement permet de lancer un travail efficace et donc une création de richesse, qu'il mérite une rémunération.
- AshtrakFidèle du forum
kero a écrit:Vrai aussi. Je devrais peut-être songer à y revenir. Avec une approche plus pragmatique/pépère.
J'avais travaillé avec la méthode Weinstein à l'époque, mais je l'avais adapté sur un timing plus court.
La méthode Weinstein est fondamentalement à considérer sur le temps long, d'autant plus que le comportement erratique (en apparence) des cours rend de plus en plus difficile la possibilité de voir se dégager une tendance (principe de la méthode). L'adaptation de cette méthode sur le temps court me semble en effet, surtout depuis 1990, particulièrement dangereuse : la complexité du réseau de forces pouvant avoir un impact sur les marchés est tellement importante que les bénéfices sont souvent liés :
- à la capacité de surmonter les chutes (puissance financière). cela fait référence à ce que dit Le clochard : pouvoir rester longtemps.
- à la capacité de s'informer : l'information est la matière première de la finance ; information économique générale (tendances macroéconomiques), informations économiques locales (dans ces pays, sur ce marché, d'un point de vue technologique, que se passe-t-il ?) ; informations juridiques (quelle évolution réglementaire pouvant avoir des conséquences ? A quel niveau ?) ; informations au sens large (qui achète quoi où ? Pourquoi ?) etc. Or, dans ce domaine, 90% des conseillers de votre agence locale sont sous-informés : ils répètent ce qui descend de la direction et ne réagissent pas à ce qui arrive AU MOMENT où cela se passe. J'en forme des tonnes comme cela et je peux vous dire que je n'ai pas 100% d'élèves attentifs
- à la capacité de pouvoir avoir accès aux stratégies de couverture (les outils financiers sont tellement divers que l'on peut se couvrir en utilisant plusieurs de ces outils). Cela demande une analyse précise et donc la capacité de se payer un analyste professionnel. C'est cher mais c'est normal. La Bourse n'est pas le loto : les règles sont beaucoup plus compliquées.
- à la capacité de profiter des opportunités : si le marché subit une hausse technique (du fait d'évolutions logiques) ou une hausse imprévue, il faut avoir la capacité financière de réagir immédiatement (et non d'abord demander à tout son entourage si quelqu'un voudrait bien prendre le risque de perdre toutes ses économies). Si l'on attend trop, on peut arriver au moment même où le marché se retourne (cf. Kéro et Natexis ou ce que dit Condorcet - prises de bénéfices en fin de mois par exemple).
- à la volonté de participer à ce "jeu". C'est-à-dire accepter les règles. Principalement, cela veut dire une chose fondamentale : la rentabilité est liée au risque : pas de risque, pas de rentabilité (Livret A, assurance-vie en ce moment) ; beaucoup de risque, beaucoup de rentabilité (mais la possibilité de perdre beaucoup aussi). De plus, il faut aussi accepter ce qui va avec ce jeu : les conséquences sur les entreprises. En plaçant votre argent en Bourse, vous participez à la vision court-termiste de l'économie : je veux du rendement rapidement (annuellement sous la forme de dividendes) OU je veux pouvoir revendre un titre beaucoup plus cher que son prix d'achat. Si je n'en ai pas, je pars. Or, si je pars, et que la capitalisation boursière d'une entreprise s'effondre, la vie de celle-ci va peut-être se trouver considérablement plus difficile. Pour éviter que je parte (si cela rend trop difficile sa survie), l'entreprise va donc prendre des mesures préventives pour me faire plaisir...
Pour ma part, je ne participe plus au jeu. J'en ai bien profité quand j'acceptais les règles mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Je milite pour un retour de la vision de long-terme et les places financières sont des outils qui ne l'apprécient pas vraiment.
Mais chacun fait ce qu'il veut
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- CeladonDemi-dieu
"Certains utilisent plutôt 70 ou 69, mais 72 est une estimation plus pessimiste, donc prudente." Egomet
Oui, donc la plus optimiste est la 69. Ce qui ne m'étonne pas.
Oui, donc la plus optimiste est la 69. Ce qui ne m'étonne pas.
- AshtrakFidèle du forum
républicain a écrit:egomet a écrit:
L'argent ne fait pas des petits tout seul. C'est dans la mesure où un placement permet de lancer un travail efficace et donc une création de richesse, qu'il mérite une rémunération.
Une remarque : le mérite est une valeur politique, pas une valeur financière. Je suis bien d'accord avec ce que dit egomet MAIS le fonctionnement actuel des places financières ne considère pas le mérite comme principe d'action. Et chaque participant au système doit accepter le fait qu'il est dans la même situation : votre intermédiaire financier vous fera gagner (ou perdre) en fonction de ce qui existe et non en fonction de ce qui devrait exister. Si vous avez des scrupules, ne placez pas votre argent en Bourse.
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- User21714Expert spécialisé
Ashtrak a écrit:républicain a écrit:egomet a écrit:
L'argent ne fait pas des petits tout seul. C'est dans la mesure où un placement permet de lancer un travail efficace et donc une création de richesse, qu'il mérite une rémunération.
Une remarque : le mérite est une valeur politique, pas une valeur financière. Je suis bien d'accord avec ce que dit egomet MAIS le fonctionnement actuel des places financières ne considère pas le mérite comme principe d'action. Et chaque participant au système doit accepter le fait qu'il est dans la même situation : votre intermédiaire financier vous fera gagner (ou perdre) en fonction de ce qui existe et non en fonction de ce qui devrait exister. Si vous avez des scrupules, ne placez pas votre argent en Bourse.
C'est le cas!
- Thalia de GMédiateur
Je fais, c'est beaucoup dire : mon mari a hérité de locatif. Qui nous permet de vivre correctement alors qu'il a une retraite minable. En ce sens, oui c'est intéressant, mais le bien ne garde sa valeur que parce qu'il est entretenu.Leclochard a écrit:Thalia de G a écrit:PareilDaphné a écrit:Je ne comprends rien à rien à ce genre de truc ! Ça me dépasse totalement.
Essentiellement Livret A et assurance-vie. Je joue petit, très petit.
Tu joues les modestes. Tu fais bien de l'immobilier locatif, non ?
Mais je me garderais bien de me plaindre de soucis qu'entraîne la gestion d'un bien et des impôts et des charges.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- LeclochardEmpereur
kero a écrit:Leclochard a écrit:kero a écrit:
Bof. On ne sait jamais jusqu'où peut aller un krach. Autant vendre à découvert, si ça s'amorce. C'est ce qu'il fallait faire après l'été 2007.
Il y a deux certitudes: l'indice ne descend pas jusqu'à zéro (ou alors c'est la faillite de tous ?) et il finit toujours par remonter. En achetant en pleine débandade, malgré les apparences, on prend moins de risques que ceux qui achètent aujourd'hui en se disant que la belle hausse va continuer. Par contre, c'est psychologiquement difficile. C'est sans doute pourquoi peu de gens le font.
Je ne pratique pas la vente à découvert. Je ne m'y connais pas assez.
On peut considérer que ça peut être dans tous les cas fructueux mais ça dépend de l'horizon de temps sur lequel on se place. Le Dow Jones a mis environ 25 ans pour retrouver son niveau de 1929, après le krach. Ceux qui ont investi au plus haut de la bulle de 1999-2000 n'ont pas encore retrouvé leurs billes (du moins sur le CAC40). Donc bon...
Concernant L'Oréal qui permettait une plus-value de 440%, ça c'est ce qu'on constate a posteriori, mais au moment d'acheter, personne n'en a la moindre idée. On peut aussi se planter de titre et se retrouver avec des actifs qui ne retrouvent jamais leur valeur (tiens, France Télécom ou Alcatel par exemple, c'est impressionnant sur un graphique pluri-annuel). Dans ses conditions, la seule solution pour se protéger, c'est diversifier et donc, avec une variété de titres, on ne fera pas un tel gain. Autant acheter le CAC40.
Perso j'ai eu l'idée malvenue de me lancer dedans au... Printemps 2007. Ayant vachement bossé l'analyse technique, j'ai rapidement vu que les carottes étaient cuites et j'ai alors vendu à découvert (Natixis: de 18€ à environ 1€ en quelques mois: c'était magnifique). Mais dans l'ensemble, j'ai pas vraiment réalisé de plus-values conséquentes. Marché trop erratique.
Pour répondre à ta première remarque, je te dirai (après vingt ans d'expérience -déjà!) qu'on ne vient pas en bourse sans suivre certaines règles de prudence:
- on entre progressivement (surtout si le marché est en hausse depuis plusieurs mois/années). On achète petit à petit des titres ou des parts de fonds. Jamais on ne place toute son épargne d'un coup. Si tu veux acquérir 100 l'Oréal, prends-en 10 aujourd'hui. Puis 10 autres dans six mois etc...
- on diversifie (comme tu l'as dit) en acquérant des titres de sociétés travaillant dans des secteurs différents, voire en cherchant des actions étrangères (américaines, anglaises par ex).
- on choisit des sociétés leader (de préférence, en situation de monopole ou presque et dont le marché est appelé à se développer). Pas de start-up, de sociétés qui n'ont pas d'historique ou qui sont en situation hyper concurrentielle (Air France, Peugeot..)
- on attend. On oublie son portefeuille. Cinq, huit ans ou plus. Si la sélection est bien faite, il n'y a plus rien à faire (technique appelée "buy and hold").
De fait, à chaque qu'on est en perte, après quelques années, il y a de grandes chances qu'une ou plusieurs de ces règles n'aient pas été pas respectées.
Attends, au sujet de l'Oréal, c'est 4300 % ! Quelqu'un qui aurait acheté 23000 euros d'actions en 88 serait millionnaire aujourd'hui.
Je suis d'accord pour dire qu'on ne le sait qu'a posteriori. Pour être précis, on ne découvre que rétrospectivement ce pourcentage précis car une société ne progresse pas autant par le fruit du hasard. Souvent, on lit ou on entend que les cours sont erratiques, qu'ils sont imprévisibles. Oui. C'est vrai à court terme. Au jour le jour -un peu comme il est impossible de dire le temps qu'il fera dans quelques jours précisément- mais sur le long terme, ils suivent immanquablement les résultats de l'entreprise.
C'est la raison pour laquelle on doit choisir des sociétés dont on pense que le chiffre d'affaires croîtra. Cette sélection est, sans exagérer, encore plus importante que le prix d'achat. A la limite, mieux vaut payer trop cher de la qualité, que de s'offrir de la daube (sans le savoir) bon marché. Toute la difficulté est de savoir comment on reconnaît ces boîtes.
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- LeclochardEmpereur
Ashtrak a écrit:
- à la volonté de participer à ce "jeu". C'est-à-dire accepter les règles. Principalement, cela veut dire une chose fondamentale : la rentabilité est liée au risque : pas de risque, pas de rentabilité (Livret A, assurance-vie en ce moment) ; beaucoup de risque, beaucoup de rentabilité (mais la possibilité de perdre beaucoup aussi). De plus, il faut aussi accepter ce qui va avec ce jeu : les conséquences sur les entreprises. En plaçant votre argent en Bourse, vous participez à la vision court-termiste de l'économie : je veux du rendement rapidement (annuellement sous la forme de dividendes) OU je veux pouvoir revendre un titre beaucoup plus cher que son prix d'achat. Si je n'en ai pas, je pars. Or, si je pars, et que la capitalisation boursière d'une entreprise s'effondre, la vie de celle-ci va peut-être se trouver considérablement plus difficile. Pour éviter que je parte (si cela rend trop difficile sa survie), l'entreprise va donc prendre des mesures préventives pour me faire plaisir...
Pour ma part, je ne participe plus au jeu. J'en ai bien profité quand j'acceptais les règles mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Je milite pour un retour de la vision de long-terme et les places financières sont des outils qui ne l'apprécient pas vraiment.
Mais chacun fait ce qu'il veut
Je pense que tu as raison en partie : on est là pour gagner plus effectivement qu'avec un livret A ou une assurance-vie, sinon pourquoi prendre des risques ?
Maintenant, dire que tous les actionnaires sont là pour "se gaver" le plus vite et réclament toujours plus de dividendes au risque de mettre en péril la boite, c'est comme dire que tous les conducteurs sont prêts à faire des excès de vitesse et à griller des feux rouges pour arriver le plus vite possible. Il y a une multitude de styles de gestion (des plus foireux aux plus intéressants). Il suffit d'aller sur les forums spécialisés pour s'en rendre compte.
Perso, j'ai un Pea depuis 1997; je possède comptes-titres (pour le nominatif pur). Je détiens encore des titres de cette année-là. Je peux t'assurer que je les revendrai pas (comme d'autres que j'ai acquis depuis) quel que soit le marché. Je vais même te dire que la hausse actuelle ne m'arrange pas du tout. Pour moi, c'est une période où je ne peux plus acquérir de nouvelles actions. Je me vois modestement comme un partenaire qui n'attend pas que la société fasse n'importe quoi "pour me plaire". J'ai l'impression que si beaucoup de sociétés sont entrées "dans un mauvais jeu", certaines ont su imposer leur vision, leur modèle de développement tout en respectant l'actionnaire (Air liquide par ex). Ce sont celles-là que je recherche.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- AshtrakFidèle du forum
Leclochard a écrit:
Je pense que tu as raison en partie : on est là pour gagner plus effectivement qu'avec un livret A ou une assurance-vie, sinon pourquoi prendre des risques ?
Maintenant, dire que tous les actionnaires sont là pour "se gaver" le plus vite et réclament toujours plus de dividendes au risque de mettre en péril la boite, c'est comme dire que tous les conducteurs sont prêts à faire des excès de vitesse et à griller des feux rouges pour arriver le plus vite possible. Il y a une multitude de styles de gestion (des plus foireux aux plus intéressants). Il suffit d'aller sur les forums spécialisés pour s'en rendre compte.
Perso, j'ai un Pea depuis 1997; je possède comptes-titres (pour le nominatif pur). Je détiens encore des titres de cette année-là. Je peux t'assurer que je les revendrai pas (comme d'autres que j'ai acquis depuis) quel que soit le marché. Je vais même te dire que la hausse actuelle ne m'arrange pas du tout. Pour moi, c'est une période où je ne peux plus acquérir de nouvelles actions. Je me vois modestement comme un partenaire qui n'attend pas que la société fasse n'importe quoi "pour me plaire". J'ai l'impression que si beaucoup de sociétés sont entrées "dans un mauvais jeu", certaines ont su imposer leur vision, leur modèle de développement tout en respectant l'actionnaire (Air liquide par ex). Ce sont celles-là que je recherche.
Souligné par moi (comme dit maïeu)
Je ne dis pas que TOUS les actionnaires font cela, je dis que les règles le permettent et que la tendance actuelle est une vision court-termiste de l'économie. La Finance ne se prête pas à la généralité, sauf sur des périodes ultra-courtes (le comportement moutonnier dans certains cas spécifiques). Dès lors, je n'en fais pas.
De plus, je ne me serai pas permis de dire à mes anciens clients "ouais, tu veux te gaver toi !"
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
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