Harcèlement - les profs également victimes... notamment de leur hiérarchie

Bonne chance, Jane.

Thalia de G a écrit:Bonne chance, Jane.

+1

Merci ! Je ne suis guère optimiste, j'espère juste qu'il se fera taper sur les doigts et qu'il me fichera la paix, à défaut d'être sanctionné.

Je croise les doigts pour que ça améliore au moins les choses pour toi.

Jane a écrit:Mon syndicat a demandé une audience à l'inspection académique pour traiter mon "cas".

Bien!

Jane a écrit:Merci ! Je ne suis guère optimiste, j'espère juste qu'il se fera taper sur les doigts et qu'il me fichera la paix, à défaut d'être sanctionné.

Il y a peu de chances qu'il soit désavoué. Mais il peut avoir à rendre quelques comptes en privé au DASEN. C'est ce que tu peux espérer, de sorte qu'il te fiche la paix. Ce serait déjà une amélioration de tes conditions de travail. En attendant (et même après), continue de tout noter, de collecter les témoignages...

Je ne sais pas ce qu'il t'arrive, mais tu as tout mon soutien virtuel.

Courage, Jane !

Jane a écrit:Mon syndicat a demandé une audience à l'inspection académique pour traiter mon "cas".

Super ! Ton CDE est au courant de cette demande ?

gauvain31 a écrit:

Jane a écrit:Mon syndicat a demandé une audience à l'inspection académique pour traiter mon "cas".

Super ! Ton CDE est au courant de cette demande ?

Absolument pas.

Provence a écrit:

Jane a écrit:Mon syndicat a demandé une audience à l'inspection académique pour traiter mon "cas".

Bien!

Jane a écrit:Merci ! Je ne suis guère optimiste, j'espère juste qu'il se fera taper sur les doigts et qu'il me fichera la paix, à défaut d'être sanctionné.

Il y a peu de chances qu'il soit désavoué. Mais il peut avoir à rendre quelques comptes en privé au DASEN. C'est ce que tu peux espérer, de sorte qu'il te fiche la paix. Ce serait déjà une amélioration de tes conditions de travail. En attendant (et même après), continue de tout noter, de collecter les témoignages...

Je ne cherche rien d'autre. Je me fiche d'avoir raison ou tort, là n'est pas la question. Je veux juste faire mon travail dans des conditions normales d'exercice sans avoir à craindre quoi que ce soit.

Jane a écrit:
Je ne cherche rien d'autre. Je me fiche d'avoir raison ou tort, là n'est pas la question. Je veux juste faire mon travail dans des conditions normales d'exercice sans avoir à craindre quoi que ce soit.

J'espère que ce sera le cas, on peut espérer qu'il se fasse taper sur les doigts et qu'il se méfie à l'avenir. Bon courage.

amethyste a écrit:

Jane a écrit:
Je ne cherche rien d'autre. Je me fiche d'avoir raison ou tort, là n'est pas la question. Je veux juste faire mon travail dans des conditions normales d'exercice sans avoir à craindre quoi que ce soit.

J'espère que ce sera le cas, on peut espérer qu'il se fasse taper sur les doigts et qu'il se méfie à l'avenir. Bon courage.

Même à ce sujet-là j'ai des doutes, sachant combien les chefs d'établissement peuvent être à l'abri de tout. Il ne me reste qu'à serrer les dents et espérer une mutation (la mienne ? la sienne ?).
Les quelques collègues qui m'ont demandé des détails ont été particulièrement édifiés...

Jane a écrit:

amethyste a écrit:

Jane a écrit:
Je ne cherche rien d'autre. Je me fiche d'avoir raison ou tort, là n'est pas la question. Je veux juste faire mon travail dans des conditions normales d'exercice sans avoir à craindre quoi que ce soit.

J'espère que ce sera le cas, on peut espérer qu'il se fasse taper sur les doigts et qu'il se méfie à l'avenir. Bon courage.

Même à ce sujet-là j'ai des doutes, sachant combien les chefs d'établissement peuvent être à l'abri de tout. Il ne me reste qu'à serrer les dents et espérer une mutation (la mienne ? la sienne ?).
Les quelques collègues qui m'ont demandé des détails ont été particulièrement édifiés...

Que peut un chef d'établissement à part nous donner un emploi du temps pourri et nous dénigrer auprès de l'inspection ?

Cath a écrit:Je ne sais pas ce qu'il t'arrive, mais tu as tout mon soutien virtuel.

Tout pareil.

Hugo78 a écrit:

Jane a écrit:

amethyste a écrit:

Jane a écrit:
Je ne cherche rien d'autre. Je me fiche d'avoir raison ou tort, là n'est pas la question. Je veux juste faire mon travail dans des conditions normales d'exercice sans avoir à craindre quoi que ce soit.

J'espère que ce sera le cas, on peut espérer qu'il se fasse taper sur les doigts et qu'il se méfie à l'avenir. Bon courage.

Même à ce sujet-là j'ai des doutes, sachant combien les chefs d'établissement peuvent être à l'abri de tout. Il ne me reste qu'à serrer les dents et espérer une mutation (la mienne ? la sienne ?).
Les quelques collègues qui m'ont demandé des détails ont été particulièrement édifiés...

Que peut un chef d'établissement à part nous donner un emploi du temps pourri et nous dénigrer auprès de l'inspection ?  

Te dénigrer auprès des élèves et des parents, casser ton autorité, supprimer tes retenues, voire, dans les cas les plus pervers, monter tes classes contre toi. Te pourrir la vie jusqu'au burn out et la dépression, te harceler pour te faire démissionner, te convoquer tous les 4 matins pour te hurler dessus ou te dire qu'il y a encore des parents qui ont appelé contre toi (mais tu n'auras jamais de noms) et te signifier que tu es définitivement incompétent et que tu t'es trompé de métier. Je pense qu'on en a suffisamment pour démolir un enseignant.
Mais j'en oublie sûrement.

Philomène87 a écrit:

Hugo78 a écrit:

Jane a écrit:

amethyste a écrit:
J'espère que ce sera le cas, on peut espérer qu'il se fasse taper sur les doigts et qu'il se méfie à l'avenir. Bon courage.

Même à ce sujet-là j'ai des doutes, sachant combien les chefs d'établissement peuvent être à l'abri de tout. Il ne me reste qu'à serrer les dents et espérer une mutation (la mienne ? la sienne ?).
Les quelques collègues qui m'ont demandé des détails ont été particulièrement édifiés...

Que peut un chef d'établissement à part nous donner un emploi du temps pourri et nous dénigrer auprès de l'inspection ?  

Te dénigrer auprès des élèves et des parents, casser ton autorité, supprimer tes retenues, voire, dans les cas les plus pervers, monter tes classes contre toi. Te pourrir la vie jusqu'au burn out et la dépression, te harceler pour te faire démissionner, te convoquer tous les 4 matins pour te hurler dessus ou te dire qu'il y a encore des parents qui ont appelé contre toi (mais tu n'auras jamais de noms) et te signifier que tu es définitivement incompétent et que tu t'es trompé de métier. Je pense qu'on en a suffisamment pour démolir un enseignant.
Mais j'en oublie sûrement.

Le pouvoir de nuisance de certains ne connait en effet pas de limites. Par chance, nous n'en sommes pas là. Enfin, pas encore
Des amis dans un autre établissement que le mien ont subi de telles pressions, c'est épouvantable à vivre. On leur brandissait même une pile de papiers sous le nez en leur disant que ça, c'était leur "dossier", et que ce n'était que grâce à la mansuétude qui leur était opposée qu'ils avaient encore le droit d'exercer.

Jane a écrit:

gauvain31 a écrit:

Jane a écrit:Mon syndicat a demandé une audience à l'inspection académique pour traiter mon "cas".

Super ! Ton CDE est au courant de cette demande ?

Absolument pas.

Il risque de l'être très vite et a de fortes chances d'être présent à l'audience. Il vaut mieux le savoir.

Hugo78 a écrit:

Que peut un chef d'établissement à part nous donner un emploi du temps pourri et nous dénigrer auprès de l'inspection ?  

Il y a certains fils sur lesquels la fausse naïveté devient indécente.

Jane a écrit:

Philomène87 a écrit:

Hugo78 a écrit:

Jane a écrit:

Même à ce sujet-là j'ai des doutes, sachant combien les chefs d'établissement peuvent être à l'abri de tout. Il ne me reste qu'à serrer les dents et espérer une mutation (la mienne ? la sienne ?).
Les quelques collègues qui m'ont demandé des détails ont été particulièrement édifiés...

Que peut un chef d'établissement à part nous donner un emploi du temps pourri et nous dénigrer auprès de l'inspection ?  

Te dénigrer auprès des élèves et des parents, casser ton autorité, supprimer tes retenues, voire, dans les cas les plus pervers, monter tes classes contre toi. Te pourrir la vie jusqu'au burn out et la dépression, te harceler pour te faire démissionner, te convoquer tous les 4 matins pour te hurler dessus ou te dire qu'il y a encore des parents qui ont appelé contre toi (mais tu n'auras jamais de noms) et te signifier que tu es définitivement incompétent et que tu t'es trompé de métier. Je pense qu'on en a suffisamment pour démolir un enseignant.
Mais j'en oublie sûrement.

Le pouvoir de nuisance de certains ne connait en effet pas de limites. Par chance, nous n'en sommes pas là. Enfin, pas encore
Des amis dans un autre établissement que le mien ont subi de telles pressions, c'est épouvantable à vivre. On leur brandissait même une pile de papiers sous le nez en leur disant que ça, c'était leur "dossier", et que ce n'était que grâce à la mansuétude qui leur était opposée qu'ils avaient encore le droit d'exercer.

Ah oui, j'ai des collègues qui ont eu ça.

Provence a écrit:

Jane a écrit:

gauvain31 a écrit:

Jane a écrit:Mon syndicat a demandé une audience à l'inspection académique pour traiter mon "cas".

Super ! Ton CDE est au courant de cette demande ?

Absolument pas.

Il risque de l'être très vite et a de fortes chances d'être présent à l'audience. Il vaut mieux le savoir.

Hugo78 a écrit:

Que peut un chef d'établissement à part nous donner un emploi du temps pourri et nous dénigrer auprès de l'inspection ?  

Il y a certains fils sur lesquels la fausse naïveté devient indécente.

Mon syndicat va noyer le poisson dans une entrevue "multi-infos" et évoquer mon cas, pour être précise; ils seront seuls avec l'inspecteur (ou son représentant) et moi je n'y serai pas.

D'accord, c'est mieux comme cela.

Provence a écrit:D'accord, c'est mieux comme cela.

oui !
Je ne sais même pas quand cela aura lieu

Jane a écrit:

Philomène87 a écrit:

Hugo78 a écrit:

Jane a écrit:

Même à ce sujet-là j'ai des doutes, sachant combien les chefs d'établissement peuvent être à l'abri de tout. Il ne me reste qu'à serrer les dents et espérer une mutation (la mienne ? la sienne ?).
Les quelques collègues qui m'ont demandé des détails ont été particulièrement édifiés...

Que peut un chef d'établissement à part nous donner un emploi du temps pourri et nous dénigrer auprès de l'inspection ?  

Te dénigrer auprès des élèves et des parents, casser ton autorité, supprimer tes retenues, voire, dans les cas les plus pervers, monter tes classes contre toi. Te pourrir la vie jusqu'au burn out et la dépression, te harceler pour te faire démissionner, te convoquer tous les 4 matins pour te hurler dessus ou te dire qu'il y a encore des parents qui ont appelé contre toi (mais tu n'auras jamais de noms) et te signifier que tu es définitivement incompétent et que tu t'es trompé de métier. Je pense qu'on en a suffisamment pour démolir un enseignant.
Mais j'en oublie sûrement.

Le pouvoir de nuisance de certains ne connait en effet pas de limites. Par chance, nous n'en sommes pas là. Enfin, pas encore
Des amis dans un autre établissement que le mien ont subi de telles pressions, c'est épouvantable à vivre. On leur brandissait même une pile de papiers sous le nez en leur disant que ça, c'était leur "dossier", et que ce n'était que grâce à la mansuétude qui leur était opposée qu'ils avaient encore le droit d'exercer.

Courage, je pense bien à toi.

C'est bien d'avoir entrepris ces démarches.

Jane a écrit:

Provence a écrit:D'accord, c'est mieux comme cela.

oui !
Je ne sais même pas quand cela aura lieu

Merci à tous pour votre soutien !
J'ai trouvé une oreille attentive du côté des syndicats, et c'est déjà un soulagement de pouvoir en parler !

Jane a écrit:
Le pouvoir de nuisance de certains ne connait en effet pas de limites. Par chance, nous n'en sommes pas là. Enfin, pas encore
Des amis dans un autre établissement que le mien ont subi de telles pressions, c'est épouvantable à vivre. On leur brandissait même une pile de papiers sous le nez en leur disant que ça, c'était leur "dossier", et que ce n'était que grâce à la mansuétude qui leur était opposée qu'ils avaient encore le droit d'exercer.

Ils jouent sur la peur panique, irraisonnée, du fonctionnaire et sa méconnaissance de ses droits. Cette histoire de dossier, un grand classique.
Le dossier du fonctionnaire lui appartient, l'administration en est gestionnaire. Il contient des pièces numérotées qui doivent toutes être ou avoir été portées à sa connaissance, et toutes peuvent être contestées au besoin, ou rectifiées (erreurs dans des dates de nomination par exemple). Les lettres de dénonciation anonymes n'en font pas partie, et si un courrier s'y trouve, il peut être contesté. Mieux encore, il peut éventuellement relever de la dénonciation calomnieuse ( art 226-10 du Code Pénal : « La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact »).
La liasse de feuilles agitées fait donc bien partie de la stratégie de l'épouvantail. Si j'accompagnais les collègue, je demanderais au CDE d'où il tient ces pièces. S'il rétorquait que c'est dans le dossier, je lui rétorquerais qu'il détient donc des doubles de documents n'ayant jamais été communiqués au fonctionnaire et demanderais à reprendre l'entretien quelques jours plus tard après consultation du dossier, étude de ces pièces, et contestation éventuelle. Là soit il n'y a rien, et ces feuilles pourront lui servir pour les lieux d'aisance, soit il y a , et la chose ne se résout pas avec des menaces dans un entretien informel, ça va beaucoup plus loin et on fait des vagues.

Lefteris a écrit:

Jane a écrit:
Le pouvoir de nuisance de certains ne connait en effet pas de limites. Par chance, nous n'en sommes pas là. Enfin, pas encore
Des amis dans un autre établissement que le mien ont subi de telles pressions, c'est épouvantable à vivre. On leur brandissait même une pile de papiers sous le nez en leur disant que ça, c'était leur "dossier", et que ce n'était que grâce à la mansuétude qui leur était opposée qu'ils avaient encore le droit d'exercer.

Ils jouent sur la peur panique, irraisonnée,  du fonctionnaire et sa méconnaissance de ses droits. Cette histoire de dossier, un grand  classique.
Le dossier du fonctionnaire lui appartient, l'administration en est gestionnaire. Il contient des pièces numérotées qui doivent toutes être ou avoir été portées à sa connaissance, et toutes peuvent être contestées au besoin, ou rectifiées (erreurs dans des dates de nomination par exemple).  Les lettres de dénonciation anonymes n'en font pas partie, et si un courrier s'y trouve, il peut être contesté. Mieux encore, il peut éventuellement relever de la dénonciation calomnieuse ( art 226-10 du Code Pénal :  « La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact »).
La liasse de feuilles agitées fait donc bien partie de la stratégie de l'épouvantail. Si j'accompagnais les collègue, je demanderais au CDE d'où il tient ces pièces. S'il rétorquait que c'est dans le dossier, je lui rétorquerais qu'il détient donc des doubles  de documents n'ayant jamais été communiqués au fonctionnaire et demanderais à reprendre l'entretien quelques jours plus tard  après   consultation du dossier, étude de ces pièces, et contestation éventuelle. Là soit il n'y a rien, et ces feuilles pourront lui servir pour les lieux d'aisance, soit il y a , et la chose ne se résout pas avec des menaces dans un entretien informel, ça va beaucoup plus loin et on fait des vagues.

Merci Lefteris, je note ces précieux renseignements; sait-on jamais ils pourraient m'être utiles, ou à quelque autre collègue.

Jane a écrit:

Merci Leftéris, je note ces précieux renseignements; sait-on jamais ils pourraient m'être utile, ou a quelque autre collègue.

Raté le -s à "collègue "
Il faut surtout se faire accompagner par un  syndicaliste, parfois extérieur à l'établissement, qui a la tête froide pendant l'"entretien". Ca fait déjà baisser la pression. De même quand on va consulter le dossier administratif, si ça doit arriver. Il peut y avoir des pièces à copier, il faut savoir lesquelles, et ensuite savoir que faire : demander le versement au dossier d'une pièce , le retrait d'une autre, la modification de telle autre etc.
Il devait y avoir des cours en Espé sur les droits du fonctionnaire. Sinon certains site sont pas mal faits, avec des renvois et références . Par exemple
http://infosdroits.fr/le-dossier-administratif-des-agents-de-la-fonction-publique-composition-procedure-de-consultation-gestion-administrative/