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- doctor whoDoyen
Je ne sais pas si cela a été dit, mais je crois qu'il faut distinguer le primaire et le collège dans cette histoire de pont. Les collégiens peuvent se garder seuls une journée, pas les primaires.
- Luigi_BGrand Maître
C'est l'article qui crée la confusion en glissant du jour de pont (mesure de droite, dit-il) au mercredi en primaire (mesure de gauche, dit-il).
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- the educatorFidèle du forum
Si l'article manque un peu de recul, les réactions manquent de nuances:
-Premièrement, sur la fonction garderie, soyons clair, pour mettre en place la déscolarisation de mes enfants, je me rends compte a quel point l'école assume sans se le dire (et sans la rémunération qui va avec) une fonction économique fondamentale, celle de laisser les mains libres aux parents à heures fixes 5 jours par semaine. Avoir une activité qui permet de concilier l'éducation (au sens large) de ses enfants et une rémunération correcte est assez compliqué.
Si le rôle premier de l'école n'est pas de faire garderie, dans les faits, elle libère les parents pour d'autres tâches tellement plus productives 8) . Le reconnaitre ne nous coute rien.
-Deuxièmement, l'organisation de la garde des enfants sur ces jours là. Un jour ou le collège ferme, les familles ont a fournir un effort conséquent en terme d'organisation. On s'en est rendu nous dans notre coin avec les APE qui mobilisaient pour des écoles mortes: c’était de véritables efforts, couteux. Que peut faire une collectivité pour amortir ce genre de choses? dans les faits, pas grand chose. Déjà que les vacances sont des nids d'emplois précaires d'animation (avec du coup la qualité d'encadrement qui va avec), comment peut on, par exemple sur mon secteur, accueillir 1500 gamins au pied levé sur une journée. Quand bien même la moitié des parents se libereraient, 700 enfants, en terme de locaux, d'encadrement, pour une journée... Les petites villes peinent deja pour les petites vacances...
-Et du coup les enfants de profs: parce que justement passer l’intégralité de ses vacances scolaires avec ses enfants (- 2 semaines pour moi puisque j'ai la chance d'etre encore CPE), même si ça a un cout repercuté ailleurs, ça reste une situation plutot sympa en terme de parentalité). Un enfant de prof passe le double de journées avec ses parents. C'est loin d’être anecdotique tout de même.
C'est comme mon boulanger qui me dit qu'il se fait engueuler parce qu'il ferme le lundi. Ben oui, y'a 5000 personnes qui comptent sur lui, et personne d'autre que lui pour faire du pain dans le coin. ça crée une relation très asymétrique. Mais c'est comme ça, moi j'ai besoin de lui pour mon pain.
Il ne s'agit pas seulement que de taper sur un boulanger, mais aussi de se demander comment sociétalement on peut faire en sorte de fonctionner correctement. Et la réponse, c'est pas que les autres aillent se démerder...
-Premièrement, sur la fonction garderie, soyons clair, pour mettre en place la déscolarisation de mes enfants, je me rends compte a quel point l'école assume sans se le dire (et sans la rémunération qui va avec) une fonction économique fondamentale, celle de laisser les mains libres aux parents à heures fixes 5 jours par semaine. Avoir une activité qui permet de concilier l'éducation (au sens large) de ses enfants et une rémunération correcte est assez compliqué.
Si le rôle premier de l'école n'est pas de faire garderie, dans les faits, elle libère les parents pour d'autres tâches tellement plus productives 8) . Le reconnaitre ne nous coute rien.
-Deuxièmement, l'organisation de la garde des enfants sur ces jours là. Un jour ou le collège ferme, les familles ont a fournir un effort conséquent en terme d'organisation. On s'en est rendu nous dans notre coin avec les APE qui mobilisaient pour des écoles mortes: c’était de véritables efforts, couteux. Que peut faire une collectivité pour amortir ce genre de choses? dans les faits, pas grand chose. Déjà que les vacances sont des nids d'emplois précaires d'animation (avec du coup la qualité d'encadrement qui va avec), comment peut on, par exemple sur mon secteur, accueillir 1500 gamins au pied levé sur une journée. Quand bien même la moitié des parents se libereraient, 700 enfants, en terme de locaux, d'encadrement, pour une journée... Les petites villes peinent deja pour les petites vacances...
-Et du coup les enfants de profs: parce que justement passer l’intégralité de ses vacances scolaires avec ses enfants (- 2 semaines pour moi puisque j'ai la chance d'etre encore CPE), même si ça a un cout repercuté ailleurs, ça reste une situation plutot sympa en terme de parentalité). Un enfant de prof passe le double de journées avec ses parents. C'est loin d’être anecdotique tout de même.
C'est comme mon boulanger qui me dit qu'il se fait engueuler parce qu'il ferme le lundi. Ben oui, y'a 5000 personnes qui comptent sur lui, et personne d'autre que lui pour faire du pain dans le coin. ça crée une relation très asymétrique. Mais c'est comme ça, moi j'ai besoin de lui pour mon pain.
Il ne s'agit pas seulement que de taper sur un boulanger, mais aussi de se demander comment sociétalement on peut faire en sorte de fonctionner correctement. Et la réponse, c'est pas que les autres aillent se démerder...
- Luigi_BGrand Maître
Le boulanger a l'avantage de ne pas voir écrit d'article pour lui reprocher son corporatisme.
Et puis un jour de pause dans la semaine scolaire, ce n'est quand même pas une nouveauté dans le système éducatif français puisque ça a toujours existé.
Comme je le disais plus haut, si l'objectif était de libérer les femmes (titre du dernier ouvrage co-écrit par Louise Tourret), il suffisait, pour le même prix, de cofinancer des activités périscolaires de qualité le mercredi avec les collectivités locales.
Et puis un jour de pause dans la semaine scolaire, ce n'est quand même pas une nouveauté dans le système éducatif français puisque ça a toujours existé.
Comme je le disais plus haut, si l'objectif était de libérer les femmes (titre du dernier ouvrage co-écrit par Louise Tourret), il suffisait, pour le même prix, de cofinancer des activités périscolaires de qualité le mercredi avec les collectivités locales.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- the educatorFidèle du forum
Ce que je voulais dire c'est qu'on assume quand même un rôle social et économique essentiel dans la vie de la société, et qu'effectivement il y a cette balance entre nos vies individuelles et cette fonction "publique". Dans tous les cas, il ne faut pas l'oublier, ni occulter les conséquences réelles de nos activités sur la vie des gens.
- agcNiveau 9
Evidemment que cela va avoir un impact sur la vie des gens. Mais l'école n'est pas une garderie je suis désolée. Quand je vois le nombre d'enfants qui vont à l'école malade parce que les parents travaillent. La place d'un enfant malade n'est pas à l'école ou à la crèche mais au chaud et au calme surtout. Les gens de nos jours veulent le beurre, l'argent du beurre et la crémière. Ils veulent travailler, avoir des enfants mais surtout que cela ne les embête pas et ne leur coûte pas. Je ne sais pas si vous avez remarqué vous aussi mais les enfants tombent souvent malade le jour qui ne vous arrange pas du tout en général. Mais bon c'est comme ça. J'ai décidé de faire des enfants avec mon mari, donc on assume et si les enfants ne peuvent pas aller à l'école quand je dois travailler et bien soit je prend ma journée soit mon mari prend un jour de congés.
Je pense que le pont de l'ascension peut être une bonne chose pour le rythme des élèves car la période fin des vacances de paques jusque vacances d'été peut être longue surtout en primaire. Le rythme scolaire devrait uniquement être décidé en fonction des enfants et en aucun cas en fonction des adultes pour ma part.
Je pense que le pont de l'ascension peut être une bonne chose pour le rythme des élèves car la période fin des vacances de paques jusque vacances d'été peut être longue surtout en primaire. Le rythme scolaire devrait uniquement être décidé en fonction des enfants et en aucun cas en fonction des adultes pour ma part.
- PseudoDemi-dieu
C'est plutôt la place du travail qui devrait être remis en cause. Quand on voit le nombre de gens qui ont un travail parfaitement stupide et sans autre fonction que d'exister (cf. billshit job) on peut raisonnablement se dire qu'on pourrait les libérer moitié de la semaine pour s'occuper de leurs gosses ou de tout ce qu'ils voudront.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- henrietteMédiateur
Mais voudraient-ils s'occuper de leurs gosses ? Cette question n'est pas une boutade, je précise.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PseudoDemi-dieu
henriette a écrit:Mais voudraient-ils s'occuper de leurs gosses ? Cette question n'est pas une boutade, je précise.
Ah ben ça, ce n'est plus notre problème. Une fois libre de ne pas travailler, ils seront peut-être libre d'être les esclaves de leurs rejetons, mais rien ne les obligent à se reproduire.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- the educatorFidèle du forum
Il ne faut pas non plus se voiler la face, si la démographie choisit la raison, chez nous on va droit vers un plan social.
Bon toujours est il que pour le moment, le choix, on ne l'a pas.
Bon toujours est il que pour le moment, le choix, on ne l'a pas.
- HerrelisGrand sage
Je rebondis sur ton boulanger : il a obligation de fermer un jour par semaine et n'est même pas libre de ses congés. C'est la Préfecture qui les lui impose... Du moment que dans un rayon de x kilomètres il y a au moins une boulangerie ouverte ce jour-là, la Pref' elle s'en moque. Il n'y a qu'à voir le foin qui se fait autour du boulanger qui justement veut être ouvert 7/7.the educator a écrit:
C'est comme mon boulanger qui me dit qu'il se fait engueuler parce qu'il ferme le lundi. Ben oui, y'a 5000 personnes qui comptent sur lui, et personne d'autre que lui pour faire du pain dans le coin. ça crée une relation très asymétrique. Mais c'est comme ça, moi j'ai besoin de lui pour mon pain.
Il ne s'agit pas seulement que de taper sur un boulanger, mais aussi de se demander comment sociétalement on peut faire en sorte de fonctionner correctement. Et la réponse, c'est pas que les autres aillent se démerder...
Quant au vendredi, il faut vraiment avoir conscience qu'on met sur le dos des profs (so easy) une demande des milieux touristiques. Pour eux ce vendredi chômé c'est une aubaine à un moment de l'année où la saison commence doucement. Et à l'époque des RTT, je peux te garantir que pas mal de gens en profitent. Par contre clairement, les gens qui bossent dans le commerce, l'artisanat et autres boulots indépendants, eux...
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- NitaEmpereur
Presse-purée a écrit:Nita a écrit:LouisBarthas a écrit:
...et qui anime le mercredi après-midi l'émission « Rue des écoles » vouée aux "Sciences de l'éducation" sur France Culture, qui me fait changer de station dès que j'entends le générique, et qui me rappelle tristement qu'elle a relégué au mardi après-midi la remarquable émission d'archéologie de Vincent Charpentier, Le Salon noir.
Évidemment, les enseignants attendent avec impatience le mercredi après-midi pour écouter cette passionnante émission indispensable pour penser leur métier et se montrer plus efficaces en classe.
Ah, c'est cette personne.
Circulons, y a rien à voir.
Les émissions qu'elle anime sont souvent intéressantes, même s'il y a peu de variété du côté des invités (en gros, la nomenklatura et quelques potes), et ses articles souvent plus profonds, informés et nuancés. Là, on sent qu'elle est en service commandé pour d'autres, qu'elle sort avec d'autres l'argument éculé du corporatisme enseignant et qu'elle (comme d'autres) ne comprend pas bien ce qui se joue derrière cette histoire de mois d'août.
Par ailleurs, lorsque nous ne faisons pas le pont de l'Ascension, c'est la même chose que ce qui est décrit par les autres dans mon collège: J'ai à peine un tiers de mes effectifs et les parents ne sont pas les derniers à demander un pont que tout le monde accorde. Personnellement, rattraper ce jour un autre moment ne me dérange pas du tout: je préfère cela à un vendredi à un tiers d'effectif. Au rattrapage, il y a plus de monde.
Je les trouve plus souvent exaspérantes qu'intéressantes.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- Luigi_BGrand Maître
Dans son esprit cet article n'est pas sans rappeler le fameux article de blog de Maryline Baumard du "Monde" en mai 2014 : "Collèges et lycées refusent de rattraper le 1er septembre 2014 volé aux élèves".
Le titre de l'article a été modifié peu de temps après sa publication...
Le titre de l'article a été modifié peu de temps après sa publication...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- barègesÉrudit
Pseudo a écrit:C'est plutôt la place du travail qui devrait être remis en cause. Quand on voit le nombre de gens qui ont un travail parfaitement stupide et sans autre fonction que d'exister (cf. billshit job) on peut raisonnablement se dire qu'on pourrait les libérer moitié de la semaine pour s'occuper de leurs gosses ou de tout ce qu'ils voudront.
Voilà. Dans un système où une partie des gens est condamnée à un chômage endémique parce qu'il est visiblement plus rentable de pressuriser une partie des travailleurs que de faire travailler tout le monde mais à une cadence moindre ou sous des objectifs de productivité plus soutenables, le serpent se mord la queue. Les gens qui ont un travail sont sommés de ne pas manquer un jour, une heure. On pourrait dans l'absolu imaginer un travail sur une semaine moins un jour, pour les deux parents (pour tout le monde), et un capital de jours "enfant malade" (ou, pour d'autres, "parent malade"). Plus de vrais dispositifs périscolaires. La fonction de l'école est de faire garderie parce qu'on vit dans un monde où produire est plus important que rechercher une vie de qualité pour la plupart des gens, et l'école est en train de se mettre au diapason.
- Reine MargotDemi-dieu
surtout l'article ne tient aucun compte de l'intérêt des élèves, c'est uniquement l'intérêt des méchants profs qui ne font rien qu'à être en vacances contre celui des parents, qui eux, bien sûr travaillent vraiment..Et j'apprécie particulièrement le "certes, l'école n'est pas une garderie, mais...", tout est dit sur le rôle que cette dame donne à l'école: occuper les mômes pendant que les parents sont au travail (de préférence de plus en plus longtemps)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- IphigénieProphète
Nan mais tu restes une grande idéaliste, Reine MArgot!surtout l'article ne tient aucun compte de l'intérêt des élèves
- DaphnéDemi-dieu
Reine Margot a écrit:surtout l'article ne tient aucun compte de l'intérêt des élèves, c'est uniquement l'intérêt des méchants profs qui ne font rien qu'à être en vacances contre celui des parents, qui eux, bien sûr travaillent vraiment..Et j'apprécie particulièrement le "certes, l'école n'est pas une garderie, mais...", tout est dit sur le rôle que cette dame donne à l'école: occuper les mômes pendant que les parents sont au travail (de préférence de plus en plus longtemps)
Mais c'est du vécu ça : j'ai déjà entendu "moi j'ai un vrai travail" ou "un travail dans la vraie vie"
Et moi qui pensais qu'on bossait quand même pas mal, et qu'on était en première ligne dans la vraie vie, parce qu'on se prend dans la figure tous les problèmes sociaux, de violence......... etc que vivent nos élèves
- alieNiveau 8
Pour cette année le pont de l'ascension a été décidé dès la pré-rentrée chez nous avec rattrapage. Une demi- journée où nous étions que les enseignants et une future demi- journée pour rattraper les cours du vendredi après-midi. Au moins c'était clair pour tout le monde et j'ai dit clairement aux élèves à qui j'ai donné le papier le stipulant et à leurs parents lors de la réunion parents professeurs d'octobre que , nous, les enseignants, nous n'avions rien demandé et que la décision avait été prise plus haut.
- alieNiveau 8
Personne ne veut faire notre boulot quand on discute avec les gens mais tout le monde nous traite de fénéants. Il a quand même l'air bien notre travail, je ne comprends pas, ils ne sont pas logiques.
- IphigénieProphète
Sinon j'ai entendu hier sur je ne sais quelle radio, l'éloge du télé-travail, comme moderne innovant et dynamique: j'aurais presque été tentée d'appeler pour dire qu'il y a des gens qui l'expérimentent depuis toujours et en connaissent tous les avantages et inconvénients: les profs, qui télé-travaillent dès qu'ils ne sont pas devant les élèves!
- Spoiler:
- J'entendais dire: le problème c'est qu'on ne décroche jamais vraiment du travail, que les autres croient que puisqu''on est à la maison, c'est qu'on est disponible et de ce fait on travaille doublement des autres,
- Luigi_BGrand Maître
Quelle perversité, Iphigénie !
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Reine MargotDemi-dieu
Iphigénie a écrit:Nan mais tu restes une grande idéaliste, Reine MArgot!surtout l'article ne tient aucun compte de l'intérêt des élèves
koa, c'est déjà fini, lintérêtdezenfan? :lol:
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- RendashBon génie
Iphigénie a écrit:Sinon j'ai entendu hier sur je ne sais quelle radio, l'éloge du télé-travail, comme moderne innovant et dynamique: j'aurais presque été tentée d'appeler pour dire qu'il y a des gens qui l'expérimentent depuis toujours et en connaissent tous les avantages et inconvénients: les profs, qui télé-travaillent dès qu'ils ne sont pas devant les élèves!
Oui mais si on avoue qu'on corrige nos copies devant la télé, ça sera pire. Alors, hein, bon.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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