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- KirikikiNiveau 7
Petite question du week-end pour partager nos pratiques ! Compte tenu des nouvelles directives visant à valoriser, valoriser et encore valoriser lors de l'exercice de la "Dictée" je ne sais plus comment noter et ce malgré mes années de pratique. Le fait est que nos élèves rament en orthographe, je suis pour les accompagner, les préparer au mieux mais l'idée de fermer les yeux sur les lacunes m'est difficile.
Bref, j'ai besoin de vos avis
Bref, j'ai besoin de vos avis
- pmullerHabitué du forum
Il y a deux méthodes (et deux états d'esprit) :
1) le premier, on enlève des points pour les fautes
2) on ajoute des points pour le peu qui est juste et on ignore les fautes.
1) le premier, on enlève des points pour les fautes
2) on ajoute des points pour le peu qui est juste et on ignore les fautes.
- KirikikiNiveau 7
"On ignore les fautes" est-ce réellement formateur ? On me dira sans doute que oui si on travaille à nouveau le texte en mettant l'accent sur les fameuses fautes !
A dire vrai, je note comme avant en mettant un petit coefficient... il me semble que s'entrainer à la dictée reste un bon exercice et puis nous avons l'avantage de varier les évaluations dans notre matière, donc les plus faibles ont toujours la possibilité de s'affirmer ailleurs.
On finit par culpabiliser...
Merci pour vos réponses... s'il y a d'autres avis ne pas hésiter.
A dire vrai, je note comme avant en mettant un petit coefficient... il me semble que s'entrainer à la dictée reste un bon exercice et puis nous avons l'avantage de varier les évaluations dans notre matière, donc les plus faibles ont toujours la possibilité de s'affirmer ailleurs.
On finit par culpabiliser...
Merci pour vos réponses... s'il y a d'autres avis ne pas hésiter.
- pmullerHabitué du forum
En lycée et post bac, évidemment, on ne fait pas de dictées. J'explique que je ne note pas l'orthographe à proprement parler, mais que s'il y a des fautes, je ne comprends pas ce qu'ils écrivent, et par conséquent, que je ne peux compter justes les réponses données. Simple et efficace. Cela m'évite de tout souligner, vu qu'il y a parfois jusqu'à 3 fautes dans le même mot.
- mimikaNiveau 6
En faisant une dictée coopérative: chacun écrit son texte, le corrige, puis discussion en groupe avant de remettre une copie commune. L'avantage, c'est qu'il y a moins de mauvaises notes... et de copies à corriger! L'inconvénient, c'est que ceux qui sont faibles récupèrent une note correcte grâce aux autres, mais il doit vraiment y avoir coopération, et s'il y a des discussions et des explications au sein du groupe, c'est positif. Après tout, l'essentiel c'est qu'il y ait du travail et d'éviter ces zéros démoralisants pour ceux qui y sont abonnés. Je vais dire aux élèves que ceux qui n'ont pas travaillé rendront la copie de départ.
- KirikikiNiveau 7
L'échange est bien vu et cela peut être formateur. Il serait intéressant de mettre un élève qui se défend en orthographe et un plus faible, on ajoute à cela une reprise du texte tous ensemble en revenant sur les erreurs et la séance "ortho" peut être porteuse. Merci.
- GiginetteNiveau 2
Pour la dictée coopérative, que moi j'appelle dictée négociée, je juge préférable de mettre les élèves par groupe de niveau... En général 3 élèves qui ont à peu près la même moyenne en orthographe, pour éviter que "le fort" fasse tout pour "le faible".
Et je vous assure que ça discute très sérieusement dans les groupes, et on peut autoriser les groupes les plus faibles à consulter une grammaire. En général, leur note est meilleure, alors ils sont ravis.
Et je vous assure que ça discute très sérieusement dans les groupes, et on peut autoriser les groupes les plus faibles à consulter une grammaire. En général, leur note est meilleure, alors ils sont ravis.
- MalicouNiveau 8
A cause des résultats de la première dictée en 6ème (déjà faite des années précédentes avec des résultats corrects), j'ai décidé de revoir mon organisation pour cette année.
Initialement, j'avais prévu une dictée toutes les trois semaines avec 10 mots à apprendre et, en amont, des révisions sur les homonymes et/ou les accords.
(A titre d'information, la première dictée portait sur a-à, son-sont, et-est, on-ont).
J'ai décidé (sauf si ce sujet me donne de meilleures idées!!) de scinder les dictées prévues en 3 et d'en dicter une partie chaque semaine. Pour les élèves les plus faibles, je vais leur donner un texte à trous avec à remplir seulement les mots et formes travaillés.
J'ai pensé aussi réaliser un pense-bête des principales règles qu'ils pourraient garder avec eux (au moins au début de l'année).
Initialement, j'avais prévu une dictée toutes les trois semaines avec 10 mots à apprendre et, en amont, des révisions sur les homonymes et/ou les accords.
(A titre d'information, la première dictée portait sur a-à, son-sont, et-est, on-ont).
J'ai décidé (sauf si ce sujet me donne de meilleures idées!!) de scinder les dictées prévues en 3 et d'en dicter une partie chaque semaine. Pour les élèves les plus faibles, je vais leur donner un texte à trous avec à remplir seulement les mots et formes travaillés.
J'ai pensé aussi réaliser un pense-bête des principales règles qu'ils pourraient garder avec eux (au moins au début de l'année).
- madamedNiveau 7
Quand je fais une dictée négociée, je mets les élèves par groupe de niveau. Je dois voir les trois écritures sur la copie. Cependant, pour le groupe plus faible je dicte deux phrases par exemple, pour les moyens, quatre phrases et pour les plus forts six phrases. Ils ont le droit à toutes les aides: cahier, bescherelle et dictionnaire et même de m'appeler. ça bosse très dur, j'adore voir leurs cerveaux en ébullition, et ils ont au final de très bonnes notes, ce qui les motive. Ils adorent la dictée négociée.
Je fais aussi de très courtes dictées à la fin d'une évaluation de langue, mais des dictées ciblées sur un point. Du coup, j'enlève -1 pour la faute ciblée et -0.5 pour toute autre faute.
Je fais aussi de très courtes dictées à la fin d'une évaluation de langue, mais des dictées ciblées sur un point. Du coup, j'enlève -1 pour la faute ciblée et -0.5 pour toute autre faute.
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Tempête sous un crâne
- KirikikiNiveau 7
Donc groupes de niveau; si ça fonctionne pourquoi pas ? Mais l'idée d'entraide entre un "bon" élève et un plus faible me semblait pas mal, en ce cas il est sans doute souhaitable de ne pas noter, cela resterait un travail d'orthographe. Merci encore pour vos avis
- totoroMonarque
En 6e et en 5e, je ne note pas les dictées... (je n'ai pas eu de 4e-3e depuis un moment).
Je les fais sur les heures d'AP, en demi-groupe, je dicte, deux élèves font la dictée sur transparent, on corrige en comparant, en réfléchissant ensemble. J'ai quelques élèves pour lesquels ça a bien marché l'an dernier...
Je note l'orthographe en devoir, en rédac'... La dictée, je finis par trouver ça improductif et chronophage...
Je les fais sur les heures d'AP, en demi-groupe, je dicte, deux élèves font la dictée sur transparent, on corrige en comparant, en réfléchissant ensemble. J'ai quelques élèves pour lesquels ça a bien marché l'an dernier...
Je note l'orthographe en devoir, en rédac'... La dictée, je finis par trouver ça improductif et chronophage...
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- LilypimsGrand sage
Je donnais une liste de mots à apprendre (avec rappel des règles et/ou véritable leçon suivie d'exercices) et un ou plusieurs temps à connaître. Dictée de mots notée sur 10 (rare sont ceux qui n'ont pas la moyenne). La semaine suivante, véritable dictée reprenant les mots de la dictée de mots, notée sur 20. -2pts pour une faute de verbe, -1pt pour le reste, -0,5 pt pour un accent. J'ai vu les élèves progresser et cesser de redouter la dictée (pour la plupart).
Une collègue donne une dictée chaque semaine mais n'en note qu'une sur trois. Les deux premières servent d'entraînement.
Mais c'est chronophage, en effet.
J'édite pour ajouter que les dictées de phrases motivaient mes élèves les plus faibles.
Une collègue donne une dictée chaque semaine mais n'en note qu'une sur trois. Les deux premières servent d'entraînement.
Mais c'est chronophage, en effet.
J'édite pour ajouter que les dictées de phrases motivaient mes élèves les plus faibles.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- KirikikiNiveau 7
Chronophage c'est sur ! Les dictées que je propose reprennent souvent un point étudié en classe, cela permet de voir si la notion a été en partie comprise. Fort heureusement le français ne résume pas à la dictée, l'orthographe s'évaluant aussi lors des travaux écrits.
Merci pour vos avis
Merci pour vos avis
- doctor whoDoyen
Un exemple de pratique pas inintéressante : http://linkis.com/ralentirtravaux.com/4AekS
Le coup de se faire un corpus de textes dictés me semble intéressant.
Mais alors, il faut que ce soit des textes intéressants. Et pourquoi pas les faire apprendre par coeur.
Yann Houry a écrit:On parle beaucoup d’orthographe ces derniers temps, notamment sur Twitter.
Je me suis souvent demandé comment l’évaluer tant il est vrai que l’ancestral recours à la dictée est désastreux surtout si ladite dictée fait l’objet d’une note.
Pour l’instant, j’en suis là dans mes pratiques et réflexions que je vous livre :
Je ne peux plus – ou ne veux plus – proposer à mes élèves une dictée unique que le seul enseignant que je suis délivre à l’ensemble de la classe censée suivre comme un seul homme. Le numérique apportant la possibilité d’être un peu plus soucieux des rythmes des uns et des autres, j’ai opté depuis plusieurs années pour la dictée que j’ai enregistrée au format mp3 et que je mets sur Ralentir travaux (exemple en 5e).
Ainsi, chaque élève fait la dictée à son rythme et à son niveau. S’il faut une heure à l’élève pour préparer sa dictée, il prend une heure. S’il peut la faire en 10 minutes, eh bien, c’est parfait ! Il peut ensuite se consacrer à autre chose.
[...]
Enfin, la dictée fait l’objet d’une évaluation. L’on voit ainsi ce qui a été retenu et appris. Cumulant les dictées, on possède alors un vivier de textes dans lesquels on pioche au hasard, l’élève devant être capable – désormais – d’écrire correctement n’importe lequel d’entre eux, ce qui n’est pas rien quand on en a déjà fait une dizaine.
[...]
Le coup de se faire un corpus de textes dictés me semble intéressant.
Mais alors, il faut que ce soit des textes intéressants. Et pourquoi pas les faire apprendre par coeur.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- F.LemoineÉrudit
Je n'aime pas mettre un zéro en dictée : cela signifierait qu'un élève ne sait écrire correctement aucun mot.
J'ai trouvé un compromis qui me va. Je fais la moyenne entre 3 notes sur 20 :
1) note "méchante" ( à l'ancienne)
2) note récompensant le travail (qui ne porte que sur les notions étudiées et à réviser) : -2 par erreur.
3) note "gentille" : nombre de mots pouvant présenter une difficulté écrits correctement (règle de trois à partir de ces mots) : cela exclut évidemment "je", "le ", etc.
Je joins mon barème. Merci de vos remarques.
J'ai trouvé un compromis qui me va. Je fais la moyenne entre 3 notes sur 20 :
1) note "méchante" ( à l'ancienne)
2) note récompensant le travail (qui ne porte que sur les notions étudiées et à réviser) : -2 par erreur.
3) note "gentille" : nombre de mots pouvant présenter une difficulté écrits correctement (règle de trois à partir de ces mots) : cela exclut évidemment "je", "le ", etc.
Je joins mon barème. Merci de vos remarques.
- henrietteMédiateur
Je donne 10 mots à apprendre, qui seront dans la dictée : chaque mot orthographié correctement du point de vue lexical (pas la grammaire ou les accord, donc), rapporte 1 point, ce qui donne une note sur 10, positive.
Le reste de la dictée est notée sur 20, -2 par faute de grammaire, -1 par erreur lexicale, -0.5 par accent, majuscule, ponctuation erronés.
Total sur 30, que je ramène sur 20.
Du coup, un élève qui a appris correctement ces 10 mots est assuré, même si le reste de la dictée est calamiteux, d'assurer 6.5/20 au minimum.
Pour les dyslexiques ou élèves en très très grandes difficultés, j'ajoute aux 10 mots la dictée présentée de façon aménagée, c'est-à-dire chez moi avec indication du nombre de lettres par mot : chaque lettre est remplacée par un "_".
Du coup, ça fait réfléchir l'élève lorsqu'il a trop de lettres, ou pas assez, et ça l'amène à se rendre compte qu'il a oublié des lettres, une marque du pluriel, etc.
Le reste de la dictée est notée sur 20, -2 par faute de grammaire, -1 par erreur lexicale, -0.5 par accent, majuscule, ponctuation erronés.
Total sur 30, que je ramène sur 20.
Du coup, un élève qui a appris correctement ces 10 mots est assuré, même si le reste de la dictée est calamiteux, d'assurer 6.5/20 au minimum.
Pour les dyslexiques ou élèves en très très grandes difficultés, j'ajoute aux 10 mots la dictée présentée de façon aménagée, c'est-à-dire chez moi avec indication du nombre de lettres par mot : chaque lettre est remplacée par un "_".
Du coup, ça fait réfléchir l'élève lorsqu'il a trop de lettres, ou pas assez, et ça l'amène à se rendre compte qu'il a oublié des lettres, une marque du pluriel, etc.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- OudemiaBon génie
Intéressant ! Est-ce que les accords mal faits sur ces mots sont comptés dans ta deuxième partie ?henriette a écrit:Je donne 10 mots à apprendre, qui seront dans la dictée : chaque mot orthographié correctement du point de vue lexical (pas la grammaire ou les accords, donc), rapporte 1 point, ce qui donne une note sur 10, positive.
Le reste de la dictée est notée sur 20, -2 par faute de grammaire, -1 par erreur lexicale, -0.5 par accent, majuscule, ponctuation erronés.
Total sur 30, que je ramène sur 20.
Du coup, un élève qui a appris correctement ces 10 mots est assuré, même si le reste de la dictée est calamiteux, d'assurer 6.5/20 au minimum.
Pour les dyslexiques ou élèves en très très grandes difficultés, j'ajoute aux 10 mots la dictée présentée de façon aménagée, c'est-à-dire chez moi avec indication du nombre de lettres par mot : chaque lettre est remplacée par un "_".
Du coup, ça fait réfléchir l'élève lorsqu'il a trop de lettres, ou pas assez, et ça l'amène à se rendre compte qu'il a oublié des lettres, une marque du pluriel, etc.
- henrietteMédiateur
Oui, je les compte dans la 2e partie en effet.
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- CowabungaHabitué du forum
C'est très intéressant, cet échange.
Pour ma part, puisque j'ai des 3e cette année, je les note comme au brevet (donc ils ont presque tous zéro, et ils hurlent).
Pour ma part, puisque j'ai des 3e cette année, je les note comme au brevet (donc ils ont presque tous zéro, et ils hurlent).
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- zinzinuleNiveau 8
Si j'appliquais le barème du brevet, seuls 3 ou 4 élèves auraient plus de la moyenne, tous les autres auraient 0. Je ne vois pas l'intérêt de le faire : une fois qu'ils ont compris comment calculer combien ils auraient au brevet - je leur laisse du temps pour le faire à chaque retour de copie - je n'utilise plus ce barème. Je calcule par contre à chaque fois leur pourcentage de mots bien écrits. J'ai décidé que, selon le niveau, il fallait 70% de mots (par exemple) bien écrits pour avoir 10 (par exemple)/20 et à partir de là, je fais un petit tableau pour fixer les notes. Et je donne un bonus quand le pourcentage monte depuis la dernière dictée. Dans l'appréciation, j'essaie de pointer les priorités à travailler : les 3 points les plus rentables à travailler pour progresser.
Les élèves voient plus de sens à ce qu'ils font mais je ne suis pas entièrement satisfaite : ils sont tellement mauvais (en ortho et en grammaire) que je ne peux pas les faire travailler seuls en autonomie sur les points qu'ils ne maitrisent pas... Donc rien de miraculeux dans les progrès. Mais c'est la seule solution que j'ai trouvée qui ne soit pas trop consommatrice en temps de correction.
J'ajoute que je fais peu de dictées, mais elles vont toujours par deux : une pour travailler (faire émerger des questions, faire chercher des règles, travailler les démarches de relecture) - celle-ci débouche sur des exercices - et une pour évaluer ce qui a été retenu. Mais la deuxième n'est pas vraiment préparée : je m'arrange pour qu'on ait besoin une ou deux fois des règles travaillées, mais je ne donne aucun mot à l'avance.
Les élèves voient plus de sens à ce qu'ils font mais je ne suis pas entièrement satisfaite : ils sont tellement mauvais (en ortho et en grammaire) que je ne peux pas les faire travailler seuls en autonomie sur les points qu'ils ne maitrisent pas... Donc rien de miraculeux dans les progrès. Mais c'est la seule solution que j'ai trouvée qui ne soit pas trop consommatrice en temps de correction.
J'ajoute que je fais peu de dictées, mais elles vont toujours par deux : une pour travailler (faire émerger des questions, faire chercher des règles, travailler les démarches de relecture) - celle-ci débouche sur des exercices - et une pour évaluer ce qui a été retenu. Mais la deuxième n'est pas vraiment préparée : je m'arrange pour qu'on ait besoin une ou deux fois des règles travaillées, mais je ne donne aucun mot à l'avance.
- LilypimsGrand sage
J'ai pratiqué aussi les dictées de phrases, en gardant mon barème habituel (-2 verbe, -1 autre, -0,5 accent, ponctuation, majuscule). Les élèves les plus faibles aimaient bien ce genre de dictée car ils réussissaient toujours à avoir deux ou trois phrases sans fautes et donc à éviter la démotivation, le fatalisme et le zéro.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- InvitéeEvNiveau 5
Mon petit témoignage…
J'aime bien faire un double compte…
Je m'explique :
1) j'ai un barème ordinaire pour décompter les fautes, mais il est si faible qu'il faudrait le faire exprès pour avoir zéro.
2) Je donne aux élèves une liste de 10 mots à apprendre (les verbes ne sont pas conjugués dans la liste, donc les élèves doivent apprendre leur conjugaison).
Je choisis des mots "utiles" (fréquents et un peu difficiles à écrire).
Sur ces 10 mots, le barème est "mortel".
À la fin, les élèves ont une note, résultat de ces soustractions, les "gentilles" et les "mortelles".
En 6e, j'ajoute un feu :
vert si aucune faute sur les mots appris et <5 fautes d'orthographe ordinaire
orange si <2 fautes sur les mots appris et <5 fautes de grammaire (plus si texte difficile)
rouge dans les autres cas.
(les élèves un peu faibles arrivent souvent à un feu orange ;
les élèves à l'aise et peu travailleurs ont rarement un feu vert ;
ceux qui ont le feu vert sont ceux qui concilient facilités et travail perso…)
Je choisis mes dictées dans des textes au programme.
Et j'aime bien aussi les autodictées… (les élèves aussi, en fait).
J'aime bien faire un double compte…
Je m'explique :
1) j'ai un barème ordinaire pour décompter les fautes, mais il est si faible qu'il faudrait le faire exprès pour avoir zéro.
2) Je donne aux élèves une liste de 10 mots à apprendre (les verbes ne sont pas conjugués dans la liste, donc les élèves doivent apprendre leur conjugaison).
Je choisis des mots "utiles" (fréquents et un peu difficiles à écrire).
Sur ces 10 mots, le barème est "mortel".
À la fin, les élèves ont une note, résultat de ces soustractions, les "gentilles" et les "mortelles".
En 6e, j'ajoute un feu :
vert si aucune faute sur les mots appris et <5 fautes d'orthographe ordinaire
orange si <2 fautes sur les mots appris et <5 fautes de grammaire (plus si texte difficile)
rouge dans les autres cas.
(les élèves un peu faibles arrivent souvent à un feu orange ;
les élèves à l'aise et peu travailleurs ont rarement un feu vert ;
ceux qui ont le feu vert sont ceux qui concilient facilités et travail perso…)
Je choisis mes dictées dans des textes au programme.
Et j'aime bien aussi les autodictées… (les élèves aussi, en fait).
- Sub RosaNiveau 6
Personnellement, je pratique assez souvent l'exercice de la dictée mais sous plusieurs formes:
_ Auto dictée ( cultive l'espoir d'avoir enfin un 20 et permet de mémoriser divers mots et tournures)
_ Dictée préparée ( permet une lecture multiple d'un extrait littéraire )
_ Dictée "dialoguée" ( je dicte en m'arrêtant sur les points qui méritent une réflexion et pose des questions afin d'amener les élèves à faire les accords nécessaires ou autre => je leur permets de me poser des questions aussi)
_ Dictée à 2 ( tout le monde fait la dictée dans un 1er temps et dans un 2e, je constitue des binômes afin d'aboutir à un travail commun )
_ Dictée de phrases reprenant la notion étudiée précédemment avec le dictionnaire ( cela permet de se concentrer sur le point grammatical vu tout en étant rassuré par l'utilisation du dictionnaire )
_ Dictée inconnue ( à l'ancienne ) mais suivie 1 semaine après d'une deuxième chance de la réussir ( donc sur le même extrait ) et je fais la moyenne des deux.
_ Dictée à trous à choix multiples ( le plus rassurant pour un élève et les dyslexiques )
Je crois que c'est tout
_ Auto dictée ( cultive l'espoir d'avoir enfin un 20 et permet de mémoriser divers mots et tournures)
_ Dictée préparée ( permet une lecture multiple d'un extrait littéraire )
_ Dictée "dialoguée" ( je dicte en m'arrêtant sur les points qui méritent une réflexion et pose des questions afin d'amener les élèves à faire les accords nécessaires ou autre => je leur permets de me poser des questions aussi)
_ Dictée à 2 ( tout le monde fait la dictée dans un 1er temps et dans un 2e, je constitue des binômes afin d'aboutir à un travail commun )
_ Dictée de phrases reprenant la notion étudiée précédemment avec le dictionnaire ( cela permet de se concentrer sur le point grammatical vu tout en étant rassuré par l'utilisation du dictionnaire )
_ Dictée inconnue ( à l'ancienne ) mais suivie 1 semaine après d'une deuxième chance de la réussir ( donc sur le même extrait ) et je fais la moyenne des deux.
_ Dictée à trous à choix multiples ( le plus rassurant pour un élève et les dyslexiques )
Je crois que c'est tout
- CowabungaHabitué du forum
Je fais remonter le fil, car j'ai trouvé, en rangeant... mes vêtements , un manuel intitulé La Langue française par la dictée : classes préparatoires au Brevet élémentaire, classes de 5eA et B, 4e A et B, 3e A et B des Lycées et Collèges. Il n'est pas daté, mais je dirais 1950-1960 à vue de nez.
La préface est d'un troublante modernité, refusant d'apprendre les règles de grammaire aux enfants pour les confronter aux textes afin de d'en "faire sortir, avec eux, les lois du langage".
Le manuel se compose de 170 textes suivis d'une vingtaine de questions complémentaires (Vocabulaire, conjugaison, analyse grammaticale, commentaire du texte), 109 sujets de rédac et 8 devoirs de versification. Les dictées, graduées en difficulté, sont des extraits des oeuvres de nos plus grands écrivains, et font 20 à 30 lignes.
La méthode est la suivante :
- la veille, le professeur lit la dictée ;
- à la maison, l'élève prépare la dictée grâce à son manuel : il lit le texte (enfin, je n'en suis pas sûre), étudie les mots difficiles, découvre le sens des mots inconnus, étudie les règles grammaticales dont il aura besoin ;
- le professeur vérifie que le travail de préparation a été bien fait ;
- il procède à la dictée ;
- il pose les questions complémentaires (facultatif) ;
- il laisse un temps de relecture.
Ensuite, on corrige immédiatement la dictée :
- les élèves posent leur stylo ; le professeur corrige les phrase une à une, à haute voix, et ne note au tableau que les mots dont l'orthographe lexicale est difficile ; pour les règles d'accord, ce sont les élèves qui doivent les rappeler ;
- quand tout est corrigé à l'oral, le professeur cache le tableau, et l'élève doit corriger sa dictée en fonction de ce qu'il a entendu ;
- enfin les élèves échangent leurs copies et se corrigent mutuellement.
Évidemment, c'est infaisable aujourd'hui en une heure de cours. Mais ça donne à réfléchir.
La préface est d'un troublante modernité, refusant d'apprendre les règles de grammaire aux enfants pour les confronter aux textes afin de d'en "faire sortir, avec eux, les lois du langage".
Le manuel se compose de 170 textes suivis d'une vingtaine de questions complémentaires (Vocabulaire, conjugaison, analyse grammaticale, commentaire du texte), 109 sujets de rédac et 8 devoirs de versification. Les dictées, graduées en difficulté, sont des extraits des oeuvres de nos plus grands écrivains, et font 20 à 30 lignes.
La méthode est la suivante :
- la veille, le professeur lit la dictée ;
- à la maison, l'élève prépare la dictée grâce à son manuel : il lit le texte (enfin, je n'en suis pas sûre), étudie les mots difficiles, découvre le sens des mots inconnus, étudie les règles grammaticales dont il aura besoin ;
- le professeur vérifie que le travail de préparation a été bien fait ;
- il procède à la dictée ;
- il pose les questions complémentaires (facultatif) ;
- il laisse un temps de relecture.
Ensuite, on corrige immédiatement la dictée :
- les élèves posent leur stylo ; le professeur corrige les phrase une à une, à haute voix, et ne note au tableau que les mots dont l'orthographe lexicale est difficile ; pour les règles d'accord, ce sont les élèves qui doivent les rappeler ;
- quand tout est corrigé à l'oral, le professeur cache le tableau, et l'élève doit corriger sa dictée en fonction de ce qu'il a entendu ;
- enfin les élèves échangent leurs copies et se corrigent mutuellement.
Évidemment, c'est infaisable aujourd'hui en une heure de cours. Mais ça donne à réfléchir.
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