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- CHADESNiveau 5
henriette a écrit:
Evolution "normale" d'une école où l'élève et ses parents sont devenus des clients.
Le supermarché livre bien les courses à domicile, alors, pourquoi pas l'EN ?
Puisqu'on est un supermarché, je veux bien un vigile musclé en permanence au fond de ma salle pour donner quelques baffes aux élèves trop fainéants/agités
- IphigénieProphète
"nous sommes désolés mais ce modèle n'est plus disponible."
- ProvenceEnchanteur
Iphigénie a écrit:"nous sommes désolés mais ce modèle n'est plus disponible."
Adressez-vous au service consommateurs (numéro surtaxé).
- CHADESNiveau 5
Iphigénie a écrit:"nous sommes désolés mais ce modèle n'est plus disponible."
Pour le service photocopies à domicile, il faut souscrire l'option Premium avec prélèvement automatique
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expert procrastinateur.
- colombaneFidèle du forum
Je ne pensais susciter autant de réactions.
Je souhaitais seulement évoquer le cas de LONGUES absences : 1 mois ou plus envisagés. Quand l'élève ne revient pas pour copier les cahiers de ses camarades.
Je suis prête à faire toutes les photocopies (ou scan si envoi par mail) que l'on veut, sur le photocopieur de l'administration ; encore faut-il que l'on me donne les documents. Là, ce n'est pas moi qui vais choisir et faire convoquer tous les jours un élève....
Quant à l'autonomie des élèves... je rappelle que je suis en LP avec des classes de CAP dont l'origine des élèves est la SEGPA ; que le recrutement est académique pour certaines sections de Bac et que les élèves ne se voient pas forcément en dehors du lycée ou de l'internat.
Et que la discussion de départ était les cours sur papier ou sur ordi.
Que ce soit moi ou la vie scolaire qui transmette n'a finalement pas d'importance, le problème c'est d'avoir quelque chose à transmettre.
Et bien sûr que je passe les messages dans les casiers ou par mail (de préférence : certains ne passent pas tous les jours par la case salle des profs);
Alors autre question polémique : a-t-on le droit de divulguer les téléphones et adresses mail aux familles ? jusqu'à présent, c'est NON. je fais l'intermédiaire mais je ne donne rien.
Je souhaitais seulement évoquer le cas de LONGUES absences : 1 mois ou plus envisagés. Quand l'élève ne revient pas pour copier les cahiers de ses camarades.
Je suis prête à faire toutes les photocopies (ou scan si envoi par mail) que l'on veut, sur le photocopieur de l'administration ; encore faut-il que l'on me donne les documents. Là, ce n'est pas moi qui vais choisir et faire convoquer tous les jours un élève....
Quant à l'autonomie des élèves... je rappelle que je suis en LP avec des classes de CAP dont l'origine des élèves est la SEGPA ; que le recrutement est académique pour certaines sections de Bac et que les élèves ne se voient pas forcément en dehors du lycée ou de l'internat.
Et que la discussion de départ était les cours sur papier ou sur ordi.
Que ce soit moi ou la vie scolaire qui transmette n'a finalement pas d'importance, le problème c'est d'avoir quelque chose à transmettre.
Et bien sûr que je passe les messages dans les casiers ou par mail (de préférence : certains ne passent pas tous les jours par la case salle des profs);
Alors autre question polémique : a-t-on le droit de divulguer les téléphones et adresses mail aux familles ? jusqu'à présent, c'est NON. je fais l'intermédiaire mais je ne donne rien.
- LilypimsGrand sage
Ah, ça... :lol:colombane a écrit:Je ne pensais susciter autant de réactions.
Le sujet a été scindé par un modérateur.colombane a écrit:
Et que la discussion de départ était les cours sur papier ou sur ordi.
Transmettriez-vous votre numéro de téléphone personnel aux parents ?colombane a écrit:
Alors autre question polémique : a-t-on le droit de divulguer les téléphones et adresses mail aux familles ? jusqu'à présent, c'est NON. je fais l'intermédiaire mais je ne donne rien.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User5899Demi-dieu
Vous voyez, tout est décidément affaire locale. Un de mes secondes a eu 8 jours d'exclusion. Un message du proviseur nous a enjoints de vérifier que l'ensemble des cours durant son absence avait été rattrapé au moment de sa première heure avec chacun d'entre nous, en précisant que la moindre anicroche entrainerait le conseil de discipline, vu qu'on est au bout du bout avec cet élève, d'une flemme de compétition. Eh bien, le croirez-vous ? Les cours avaient été rattrapés. Et pas en photocopies, pour le français : il avait recopié les notes d'un copain, de sa laide écritureElaïna a écrit:C'est aussi ma grande découverte depuis deux ans. L'élève absent, la plupart du temps, ne rattrape pas les cours. Les plus sérieux viennnent vous voir en demandant, non pardon en exigeant, qu'on leur donne les cours.
Le pompon ? Cette année dans mon bahut, pour un élève exclu une semaine, nous étions tenus (oui oui tenus) de lui fournir les cours, le pauvre petit.
Eduquer, c'est une affaire de volonté. Vos chefs sont bien décevants et bien peu utiles.
- User5899Demi-dieu
"Merci, j'aurais oublié les deux heures de colle pour cours non rattrapés sans votre petit message <3 "Elaïna a écrit:Maintenant, j'ai régulièrement des copies où l'élève a marqué "j'ai été absent, merci d'en tenir compte". Je reste polie et me contente d'un laconique "il est de votre devoir de rattraper les cours".
- henrietteMédiateur
Dans le cas de longues absences, dans mon collège, nous procédons en général de la façon suivante si l'élève ne s'est pas déjà arrangé tout seul avec un camarade (cet arrangement avec un copain est le cas le plus fréquent, d'ailleurs) : le PP organise les choses pour qu'un élève sérieux récupère les documents distribués et apporte régulièrement ses cours dans deux matières (on répartit donc la charge entre plusieurs élèves) et la vie scolaire fait les photocopie.
Les parents passent récupérer cela toutes les semaines par exemple.
Les parents passent récupérer cela toutes les semaines par exemple.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ElaïnaDevin
Cripure a écrit:"Merci, j'aurais oublié les deux heures de colle pour cours non rattrapés sans votre petit message <3 "Elaïna a écrit:Maintenant, j'ai régulièrement des copies où l'élève a marqué "j'ai été absent, merci d'en tenir compte". Je reste polie et me contente d'un laconique "il est de votre devoir de rattraper les cours".
Et là, je regrette amèrement de ne pas avoir fait un an de stage d'observation chez vous
Blague à part, c'est excellent.
La dernière pauvre choupette qui m'a fait le coup avait un lumbago, vous comprenez, c'est terrible, elle ne pouvait tout simplement RIEN faire.
(J'ai failli lui rétorquer que ça ne la changeait pas beaucoup, et puis ma charité chrétienne l'a emporté).
- Thalia de GMédiateur
J'ai éclaté de rire : le dernier qui a osé un coup pareil ne pouvait pas écrire parce qu'il avait mal à... la jambe. Comme je l'ai pourri !Elaïna a écrit:Cripure a écrit:"Merci, j'aurais oublié les deux heures de colle pour cours non rattrapés sans votre petit message <3 "Elaïna a écrit:Maintenant, j'ai régulièrement des copies où l'élève a marqué "j'ai été absent, merci d'en tenir compte". Je reste polie et me contente d'un laconique "il est de votre devoir de rattraper les cours".
Et là, je regrette amèrement de ne pas avoir fait un an de stage d'observation chez vous
Blague à part, c'est excellent.
La dernière pauvre choupette qui m'a fait le coup avait un lumbago, vous comprenez, c'est terrible, elle ne pouvait tout simplement RIEN faire.
(J'ai failli lui rétorquer que ça ne la changeait pas beaucoup, et puis ma charité chrétienne l'a emporté).
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CathEnchanteur
Où je découvre qu'avant, il était impossible d'être malade puis de rattraper ses cours puisque Internet n'existait pas.
Mais ça c'était avant.
Mais ça c'était avant.
- liliepingouinÉrudit
Toutes mes préparations de cours ou presque sont en version numérique, ainsi qu'une bonne partie de mes supports.
Il n'empêche que je serais bien embêtée de devoir passer "les cours" à un élève: une préparation de cours de professeur, ce n'est pas un document que l'on peut directement transmettre à un élève! Ce n'est pas un cours tout fait, tout prêt, tout calibré.
Et transformer une préparation en cours, cela prend un temps fou! (et je ne suis pas sûre que ce soit très utile...)
Beaucoup de familles semblent considérer que nous leur "devons" ceci ou cela et qu'ils sont en droit de nous le réclamer, comme si nous faisions du service à domicile. Or ils ignorent bien souvent la réalité de notre métier. Un cours n'est pas une trace écrite qui passe du cahier du prof à celui de l'élève, c'est pourquoi il n'est souvent pas possible de le leur donner en un clic de souris.
Pour moi, il est symptomatique de ce changement d'état d'esprit que vous jugiez impossible, Colombane, de dire à un parent qu'un professeur n'est pas tenu de donner ses cours! En effet, ce qui est obligatoire, c'est l'assiduité de l'élève, et non la "fourniture du service à domicile" par le professeur! Il y a un renversement total de l'ordre des choses, qui, je pense, explique beaucoup des difficultés que nous rencontrons aujourd'hui pour enseigner: le devoir n'est plus celui de l'élève, mais du professeur! Au lieu que ce soit l'élève qui soit actif et responsable de son avenir, il devient une sorte d'être passif qui attend tout de l'adulte. Cela ne peut fonctionner ainsi.
En cas de problème de santé évidemment, ce n'est pas la faute de l'élève s'il manque à l'obligation d'assiduité. Mais ce n'est pas non plus celle de l'enseignant, et ce n'est pas à celui-ci qu'incombe le devoir de pallier ce problème. Si l'établissement parvient malgré tout à transmettre au moins une partie des cours aux familles, celles-ci devraient en exprimer de la gratitude, et non le considérer comme un dû!
En cas d'absence prolongée, je crois que les familles doivent voir avec leur assurance s'il n'y a pas moyen de trouver une autre solution, car il n'est pas viable de demander aux établissements d'assurer le suivi jusqu'aux élèves non scolarisés. Matériellement, ça coince, et tout le monde finit par s'épuiser.
On nous en demande tellement aujourd'hui que plus personne ne considère comme un vrai métier ce qui en est pourtant le cœur: préparer nos cours, les assurer devant les classes, évaluer les travaux des élèves, assurer le suivi de ceux-ci (bulletins, conseils, etc.)
Il y a dans toutes ces tâches largement de quoi constituer un métier à temps plein, largement assez de missions à remplir, sans qu'on nous sorte d'autres obligations. Faire cours, 15h, 18h ou plus devant des élèves, c'est très fatigant, mais ça, personne ne semble s'en soucier. J'ai l'impression, quand j'entends des personnes extérieures (des politiques par exemple) parler du métier d'enseignant que cet aspect essentiel, ce qui se passe en classe, est presque devenu totalement secondaire, comme allant de soi, et ne saurait justifier à lui seul que l'on paye des gens.
Je parle en tant qu'enseignante, mais je suis sûre que cela s'applique aussi pour les autres acteurs, et que les parents considèrent de plus en plus secrétaires, AED ou chefs d'établissement comme étant à leur service et devant répondre à leurs demandes, que cela rentre dans leur mission ou non.
Pour finir, à propos du cas particulier évoqué ici, si les élèves ne sont pas assez autonomes pour prendre les documents et prêter leur cahier à un camarade absent, alors le camarade absent ne sera pas non plus assez autonome pour tirer un quelconque bénéfice de ce qu'on aura réussi à lui faire passer... et toute cette énergie aura été dépensée en vain.
A titre personnel, j'ai une étudiante de BTS qui a manqué deux mois de cours pour des raisons valables de santé, je ne lui ai rien fait passer. En effet, nous ne travaillons pas sur des connaissances mais sur de la méthode: comment pourrais-je lui donner cela? La trace finale n'a aucune importance: c'est le travail de l'étudiant, sa démarche de recherche, la compréhension de la manière dont on arrive au résultat final qui importe.
Autant qu'elle se repose chez elle pour revenir le plus vite possible en forme, car lui transmettre mes fichiers me prendrait du temps et ne lui apporterait pas grand chose. Je ne peux pas me transformer d'un coup de baguette magique en professeur par correspondance.
Si l'on me considère comme un professeur indigne ou incompétent pour cela, alors tant pis. J'estime pour ma part que je fais mon travail au mieux.
Il n'empêche que je serais bien embêtée de devoir passer "les cours" à un élève: une préparation de cours de professeur, ce n'est pas un document que l'on peut directement transmettre à un élève! Ce n'est pas un cours tout fait, tout prêt, tout calibré.
Et transformer une préparation en cours, cela prend un temps fou! (et je ne suis pas sûre que ce soit très utile...)
Beaucoup de familles semblent considérer que nous leur "devons" ceci ou cela et qu'ils sont en droit de nous le réclamer, comme si nous faisions du service à domicile. Or ils ignorent bien souvent la réalité de notre métier. Un cours n'est pas une trace écrite qui passe du cahier du prof à celui de l'élève, c'est pourquoi il n'est souvent pas possible de le leur donner en un clic de souris.
Pour moi, il est symptomatique de ce changement d'état d'esprit que vous jugiez impossible, Colombane, de dire à un parent qu'un professeur n'est pas tenu de donner ses cours! En effet, ce qui est obligatoire, c'est l'assiduité de l'élève, et non la "fourniture du service à domicile" par le professeur! Il y a un renversement total de l'ordre des choses, qui, je pense, explique beaucoup des difficultés que nous rencontrons aujourd'hui pour enseigner: le devoir n'est plus celui de l'élève, mais du professeur! Au lieu que ce soit l'élève qui soit actif et responsable de son avenir, il devient une sorte d'être passif qui attend tout de l'adulte. Cela ne peut fonctionner ainsi.
En cas de problème de santé évidemment, ce n'est pas la faute de l'élève s'il manque à l'obligation d'assiduité. Mais ce n'est pas non plus celle de l'enseignant, et ce n'est pas à celui-ci qu'incombe le devoir de pallier ce problème. Si l'établissement parvient malgré tout à transmettre au moins une partie des cours aux familles, celles-ci devraient en exprimer de la gratitude, et non le considérer comme un dû!
En cas d'absence prolongée, je crois que les familles doivent voir avec leur assurance s'il n'y a pas moyen de trouver une autre solution, car il n'est pas viable de demander aux établissements d'assurer le suivi jusqu'aux élèves non scolarisés. Matériellement, ça coince, et tout le monde finit par s'épuiser.
On nous en demande tellement aujourd'hui que plus personne ne considère comme un vrai métier ce qui en est pourtant le cœur: préparer nos cours, les assurer devant les classes, évaluer les travaux des élèves, assurer le suivi de ceux-ci (bulletins, conseils, etc.)
Il y a dans toutes ces tâches largement de quoi constituer un métier à temps plein, largement assez de missions à remplir, sans qu'on nous sorte d'autres obligations. Faire cours, 15h, 18h ou plus devant des élèves, c'est très fatigant, mais ça, personne ne semble s'en soucier. J'ai l'impression, quand j'entends des personnes extérieures (des politiques par exemple) parler du métier d'enseignant que cet aspect essentiel, ce qui se passe en classe, est presque devenu totalement secondaire, comme allant de soi, et ne saurait justifier à lui seul que l'on paye des gens.
Je parle en tant qu'enseignante, mais je suis sûre que cela s'applique aussi pour les autres acteurs, et que les parents considèrent de plus en plus secrétaires, AED ou chefs d'établissement comme étant à leur service et devant répondre à leurs demandes, que cela rentre dans leur mission ou non.
Pour finir, à propos du cas particulier évoqué ici, si les élèves ne sont pas assez autonomes pour prendre les documents et prêter leur cahier à un camarade absent, alors le camarade absent ne sera pas non plus assez autonome pour tirer un quelconque bénéfice de ce qu'on aura réussi à lui faire passer... et toute cette énergie aura été dépensée en vain.
A titre personnel, j'ai une étudiante de BTS qui a manqué deux mois de cours pour des raisons valables de santé, je ne lui ai rien fait passer. En effet, nous ne travaillons pas sur des connaissances mais sur de la méthode: comment pourrais-je lui donner cela? La trace finale n'a aucune importance: c'est le travail de l'étudiant, sa démarche de recherche, la compréhension de la manière dont on arrive au résultat final qui importe.
Autant qu'elle se repose chez elle pour revenir le plus vite possible en forme, car lui transmettre mes fichiers me prendrait du temps et ne lui apporterait pas grand chose. Je ne peux pas me transformer d'un coup de baguette magique en professeur par correspondance.
Si l'on me considère comme un professeur indigne ou incompétent pour cela, alors tant pis. J'estime pour ma part que je fais mon travail au mieux.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- LilypimsGrand sage
C'est très bien dit.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- liliepingouinÉrudit
Cath a écrit:Où je découvre qu'avant, il était impossible d'être malade puis de rattraper ses cours puisque Internet n'existait pas.
Mais ça c'était avant.
Et que dire des temps encore plus anciens, où les photocopies n'existaient pas?
Cela me rappelle que lorsque j'étais au lycée, une amie qui avait un sérieux problème au bras s'était organisée avec une camarade qui utilisait du papier carbone pour prendre tous les cours directement en double.
Cela peut être une solution aussi pour les absences de longue durée.
Mais cela ne règle pas le problème de fond: un cours ce n'est pas une trace écrite, et un élève qui a été absent en classe a manqué, par définition, le cours (explications du prof, possibilité de poser des questions...)
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- ErgoDevin
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- User5899Demi-dieu
Les miens écrivent tellement avec leurs pieds que c'en serait vraisemblableThalia de G a écrit:le dernier qui a osé un coup pareil ne pouvait pas écrire parce qu'il avait mal à... la jambe. Comme je l'ai pourri !
Normal. Combien de professeurs ne se perfectionnent qu'en danse des 7 voiles devant la FCPE ?liliepingouin a écrit:Beaucoup de familles semblent considérer que nous leur "devons" ceci ou cela et qu'ils sont en droit de nous le réclamer, comme si nous faisions du service à domicile.
Voilà. Nous ne sommes pas des prestataires de service, nous ne sommes même pas un service public. Nous sommes une institution de la république, gratuite, et la seule chose qu'on a à nous dire, c'est "merci".liliepingouin a écrit:il est symptomatique de ce changement d'état d'esprit que vous jugiez impossible, Colombane, de dire à un parent qu'un professeur n'est pas tenu de donner ses cours! En effet, ce qui est obligatoire, c'est l'assiduité de l'élève, et non la "fourniture du service à domicile" par le professeur! Il y a un renversement total de l'ordre des choses, qui, je pense, explique beaucoup des difficultés que nous rencontrons aujourd'hui pour enseigner: le devoir n'est plus celui de l'élève, mais du professeur! Au lieu que ce soit l'élève qui soit actif et responsable de son avenir, il devient une sorte d'être passif qui attend tout de l'adulte. Cela ne peut fonctionner ainsi.
La MAÏF propose ce service, par exemple.liliepingouin a écrit:En cas d'absence prolongée, je crois que les familles doivent voir avec leur assurance s'il n'y a pas moyen de trouver une autre solution, car il n'est pas viable de demander aux établissements d'assurer le suivi jusqu'aux élèves non scolarisés. Matériellement, ça coince, et tout le monde finit par s'épuiser.
On nous voit trop, nous nous exposons trop. Maior e longinquo reuerentialiliepingouin a écrit:On nous en demande tellement aujourd'hui que plus personne ne considère comme un vrai métier ce qui en est pourtant le cœur: préparer nos cours, les assurer devant les classes, évaluer les travaux des élèves, assurer le suivi de ceux-ci (bulletins, conseils, etc.)
Il y a dans toutes ces tâches largement de quoi constituer un métier à temps plein, largement assez de missions à remplir, sans qu'on nous sorte d'autres obligations. Faire cours, 15h, 18h ou plus devant des élèves, c'est très fatigant, mais ça, personne ne semble s'en soucier.
- A TuinVénérable
Jenny a écrit:Pour moi, c'est aux élèves de rattraper. Je ne donne le cours que dans des circonstances exceptionnelles. D'ailleurs, la dernière fois que je l'ai fait, suite à un blocage de l'établissement, les 3/4 des élèves concernés ont eu la flemme de le rattraper sur le cahier de textes en ligne et je me suis faite limite engueuler… parce que j'aurais pu leur imprimer (reproche fait le jour du DS, que j'avais décalé pour leur laisser le temps de recopier/poser des questions). J'ai vu rouge.
J'ai l'impression que les élèves sont de plus en plus assistés et qu'on ne leur rend pas forcément service en leur filant des photocopies. Evidemment, je ne refuse pas d'aider un élève mal intégré à la classe à rattraper le cours. Mais demander un cahier à un camarade, c'est quand même pas la mort…
Pour contacter un enseignant, par le carnet ou par l'ENT (si la fonctionnalité est activée).
"Dans le temps" et cela ne date pas de Mathusalem non plus, on était absent en cours, on rattrapait en recopiant ou en photocopiant le cahier d'un camarade.
On vit à une époque où les jeunes n'ont jamais été aussi connectés de leur vie, et on dirait qu'il faut au contraire les assister de plus en plus.
- ycombeMonarque
Même pas aux autres établissements. Quand j'étais TZR, j'avais catégoriquement refusé que mon numéro personnel soit donné aux établissements qui m'appelaient pour un remplacement. J'ai toujours exigé que les communications soient filtrées par le secrétariat du lycée qui gérait la brigade. La secrétaire avait ses consignes: pas de remplacement sans un ordre de mission écrit (par fax habituellement). Le rectorat de Lille avait imaginé qu'on partirait sur un simple coup de téléphone à domicile…colombane a écrit:
Alors autre question polémique : a-t-on le droit de divulguer les téléphones et adresses mail aux familles ? jusqu'à présent, c'est NON. je fais l'intermédiaire mais je ne donne rien.
Les informations personnelles sont confidentielles, ce serait une faute professionnelle de les donner aux parents sans l'accord préalable de l'enseignant. Moi, je le dis régulièrement: si ça arrive je supprime la ligne fixe et le collège n'aura plus de téléphone où me joindre. Rien ne nous oblige à avoir le téléphone.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- JennyMédiateur
Et on n'avait ni internet ni téléphone portable ni cdt en ligne.
- ycombeMonarque
Tu as raison, ce message trahit mon âgeJenny a écrit:Et on n'avait ni internet ni téléphone portable ni cdt en ligne.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- User5899Demi-dieu
Le lycée n'a pas mes n° de téléphone, ils ne peuvent me joindre que par courriel.ycombe a écrit:Tu as raison, ce message trahit mon âgeJenny a écrit:Et on n'avait ni internet ni téléphone portable ni cdt en ligne.
- JennyMédiateur
ycombe a écrit:Tu as raison, ce message trahit mon âgeJenny a écrit:Et on n'avait ni internet ni téléphone portable ni cdt en ligne.
Je répondais à A Tuin.
De toute façon, on est profs, on est tous vieux
- A TuinVénérable
Mais ceci étant, tu as tout à fait raison. A l'époque en question je n'avais pas internet ni de portable. Et j'avais un agenda où je notais ce qu'il y avait à faire pour le cours suivant, et il y avait plein de devoirs à la maison.
- Hermione0908Modérateur
Cripure a écrit:Le lycée n'a pas mes n° de téléphone, ils ne peuvent me joindre que par courriel.ycombe a écrit:Tu as raison, ce message trahit mon âgeJenny a écrit:Et on n'avait ni internet ni téléphone portable ni cdt en ligne.
Ils ont mon fixe. Mais je n'ai toujours pas rebranché mon téléphone fixe depuis mon déménagement fin août. Ce que c'est qu'être étourdie, je vous jure...
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- DaphnéDemi-dieu
Hermione0908 a écrit:Cripure a écrit:Le lycée n'a pas mes n° de téléphone, ils ne peuvent me joindre que par courriel.ycombe a écrit:
Tu as raison, ce message trahit mon âge
Ils ont mon fixe. Mais je n'ai toujours pas rebranché mon téléphone fixe depuis mon déménagement fin août. Ce que c'est qu'être étourdie, je vous jure...
Naaaaaaaaan, c'est être prévoyante
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