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- OntheroadagainNiveau 3
Bonjour, comme personne n'est parfait, je voulais savoir s'il vous est arrivé aux uns et aux autres, quelle que soit la matière enseignée, d'avoir un trou de mémoire, pour ne pas dire un bug, en voulant expliquer une notion, un cours ? Comment avez-vous géré la situation ? Avez-vous trouvé une parade ou simplement consulté un livre ou dictionnaire dans votre sac (par exemple, en langues, un mot oublié, vous regardez dans le dictionnaire ou utilisez une autre formule pour éviter d'avoir à buter avec le mot en question en le cherchant plus tard, de peut de chuter du piédestal en montrant une faille devant les élèves hilares voire moqueurs ?)
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On the road again
Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse
- Hermione0908Modérateur
J'ai parfois des doutes orthographiques (à force de lire leur prose, j'en perds mon latin), je sors le dico devant eux sans problème. De même, pas pour des notions, mais pour certaines dates (de parution d'une oeuvre, ou d'un fait historique, quand je suis à une vache près. Dans ce cas, si je suis dans une salle où j'ai un PC connecté, je cherche rapidement, sinon, je le note et je leur dis au cours suivant). Ou encore pour des fait de civilisation ou de mythologie, je débroussaille avec ce qui me revient, et je cherche ensuite. Et puis parfois, on improvise... ou on tente de noyer le poisson. :lol:
Ça arrive, on n'est pas infaillibles, on n'est pas des robots. Et parfois, j'en fais un sketch quand je cherche un mot ou une date ou une notion, que j'ai sur le bout de la langue mais qui ne veut pas sortir. Ils rient, moi aussi, et on y retourne.
Ça arrive, on n'est pas infaillibles, on n'est pas des robots. Et parfois, j'en fais un sketch quand je cherche un mot ou une date ou une notion, que j'ai sur le bout de la langue mais qui ne veut pas sortir. Ils rient, moi aussi, et on y retourne.
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- LilypimsGrand sage
Cette année, je suis exténuée et ça m'arrive tout le temps : des lapsus, des doutes orthographiques, des interversions de lettres, de syllabes, de mots, des erreurs de dates et j'en passe. J'ai aussi de vrais bugs : je parle, je parle et, d'un seul coup, je me demande pourquoi je leur raconte ça ou pourquoi j'écris tel mot au tableau.
Ça amuse beaucoup mes élèves (sans doute parce qu'ils savent que c'est dû à la fatigue) et, comme le dit Hermione, nous rions et le cours reprend.
Ça amuse beaucoup mes élèves (sans doute parce qu'ils savent que c'est dû à la fatigue) et, comme le dit Hermione, nous rions et le cours reprend.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- OntheroadagainNiveau 3
J'ai l'impression qu'aujourd'hui les enseignants acceptent et assument mieux leurs failles devant leurs élèves. Dans le temps, ils se montraient "parfaits", ce qui là aussi leur conférait une certaine autorité... Je ne dis pas que vous n'en avez pas ! Je fais un constat (bonjour la psychosociologie à 2€ que je fais ! :lol!: )
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On the road again
Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse
- LilypimsGrand sage
Et quel constat fais-tu ? Autre que "Les enseignants d'aujourd'hui font des erreurs - qu'ils reconnaissent avec grâce - ce qui explique leur manque d'autorité", je veux dire.
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- OntheroadagainNiveau 3
Eh bien c'est cela ! Je ne critique pas, mais je pense qu'au contraire il vaut mieux se tromper/oublier et le reconnaître avec une touche d'humour devant les élèves pour égayer l'atmosphère un instant plutôt que le contraire, car c'est là qu'un prof se décrédibiliserait. Désolée si ce que j'ai dit plus haut était brutal... Tout dépend de la façon dont on rattrape le coup en fait...
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On the road again
Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse
- LilypimsGrand sage
Tout dépend de la façon dont les élèves perçoivent cette erreur. Je ne suis pas sûre qu'ils excuseraient volontiers une absence de maîtrise disciplinaire ; des accidents, oui.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
En civilisation, culture, tout ça tout ça, je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais eu le moindre trou (bon, en deux ans...).
Par contre, il m'est arrivé deux fois cette année de me planter sur le genre d'un nom. Je peux aussi douter sur l'orthographe d'un mot (mais à ce moment-là, je cherche un synonyme et c'est ni vu ni connu). Je ne crois pas que ce soit la faute-aux-copies, mais plutôt le fait d'une culture grammaticale et lexicale pour partie trop récemment acquise (très peu de grammaire au collège, et je n'étais pas très bon élève... la passion m'est venue pendant mes études) et qu'un peu de fatigue suffit à faire hésiter.
Par contre, il m'est arrivé deux fois cette année de me planter sur le genre d'un nom. Je peux aussi douter sur l'orthographe d'un mot (mais à ce moment-là, je cherche un synonyme et c'est ni vu ni connu). Je ne crois pas que ce soit la faute-aux-copies, mais plutôt le fait d'une culture grammaticale et lexicale pour partie trop récemment acquise (très peu de grammaire au collège, et je n'étais pas très bon élève... la passion m'est venue pendant mes études) et qu'un peu de fatigue suffit à faire hésiter.
- OntheroadagainNiveau 3
Oui Lylipims, il y a aussi le côté élève à ne pas négliger...
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On the road again
Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse
- ycombeMonarque
Dans les défuntes écoles normales, on apprenait aux futurs instits à ne jamais ne pas savoir: ils devaient toujours répondre. C'est ainsi qu'il arriva l'histoire que voici, il y a plus d'un demi-siècle.Ontheroadagain a écrit:J'ai l'impression qu'aujourd'hui les enseignants acceptent et assument mieux leurs failles devant leurs élèves. Dans le temps, ils se montraient "parfaits", ce qui là aussi leur conférait une certaine autorité... Je ne dis pas que vous n'en avez pas ! Je fais un constat (bonjour la psychosociologie à 2€ que je fais ! :lol!: )
Devant une école de Vendée se trouvait une caserne de pompiers. Et les pompiers, une fois l'an, sortaient leurs tuyaux pour les nettoyer et les mettaient à sécher aux balcons de la caserne. Naturellement, les enfants, curieux, demandèrent ce que faisaient les pompiers. Et l'institutrice, ne sachant quoi répondre, inventa aussitôt: «c'est pour empêcher les hélicoptères d'atterrir». Mais le fils du capitaine des pompiers se trouvait dans l'école, et l'institutrice qui ne voulait pas dire «je ne sais pas» eu l'air bien bête.
C'est une institutrice qui me l'a raconté. Elle n'a jamais compris pourquoi il ne fallait pas dire «je ne sais pas», mais c'est vraiment ce qu'on lui avait appris à l'école normale.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Longyearbyen's loverNiveau 5
Lilypims a écrit:Tout dépend de la façon dont les élèves perçoivent cette erreur. Je ne suis pas sûre qu'ils excuseraient volontiers une absence de maîtrise disciplinaire ; des accidents, oui.
Ne le prends pas pour toi, Lilypims, mais il est dans l'air du temps d'avoir des profs laquais. Pouvoir penser, ne serait-ce qu'une seconde, que des élèves pourraient déceler une absence de maîtrise disciplinaire, c'est en faire des petits génies, eux qui ont le plus grand mal à conjuguer le verbe être. Penser également que les élèves peuvent "excuser" ou non leur prof, c'est rabaisser le prof à un rang subalterne.
J'avais une prof à la fac, spécialiste de Pascal, qui disait qu'on ne dit pas à son professeur que l'on était d'accord avec lui ou avec elle. Qui est-on, en tant qu'élève, pour se placer au même rang que son prof ? Ah oui, mais si c'est nous qui nous rabaissons ....
- IsidoriaDoyen
Eh bien moi, il m'arrive de dire "j'ai un trou de mémoire" et de donner la réponse le lendemain, ou plus tard dans le cours si ça me revient. L'autre jour en lecture analytique avec les 2de, j'évoquais le carpe idem, je voulais citer Ronsard, sauf qu'aucun vers ne m'est venu, en revanche deux minutes après les vers ont coulé tout seul, les élèves ont rigolé et applaudi. Bon on est humains, on ne va pas non plus inventer la roue tous les jours, si?
- LilypimsGrand sage
Longyearbyen's lover a écrit:Lilypims a écrit:Tout dépend de la façon dont les élèves perçoivent cette erreur. Je ne suis pas sûre qu'ils excuseraient volontiers une absence de maîtrise disciplinaire ; des accidents, oui.
Ne le prends pas pour toi, Lilypims, mais il est dans l'air du temps d'avoir des profs laquais. Pouvoir penser, ne serait-ce qu'une seconde, que des élèves pourraient déceler une absence de maîtrise disciplinaire, c'est en faire des petits génies, eux qui ont le plus grand mal à conjuguer le verbe être. Penser également que les élèves peuvent "excuser" ou non leur prof, c'est rabaisser le prof à un rang subalterne.
J'avais une prof à la fac, spécialiste de Pascal, qui disait qu'on ne dit pas à son professeur que l'on était d'accord avec lui ou avec elle. Qui est-on, en tant qu'élève, pour se placer au même rang que son prof ? Ah oui, mais si c'est nous qui nous rabaissons ....
Inutile de faire ça soi-même ; on a toujours un ou deux collègues prompts à s'offrir ce petit plaisir.
Je vais donc expliciter ma pensée. Ontheroadagain lie l'absence d'autorité des professeurs d'aujourd'hui (dans lesquels je ne me reconnais pas) aux erreurs commises par lesdits professeurs qui maîtriseraient moins leur matière que ceux d'autrefois. Je dis que les élèves (peut-être pas tous, peut-être pas tout le temps, peut-être pas du tout) peuvent faire la part des choses entre les erreurs dues à l'ignorance et celles qu'on peut imputer à la fatigue. Les unes pouvant les amener à contester l'autorité que leur professeur tire de son savoir ; les autres pas. C'est tout ce que je dis. Reconnaître un peu d'intelligence (et même d'exigence) à ses élèves ne fait pas d'un professeur un laquais. Après, libre à chacun d'avoir une fierté mal placée.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- OntheroadagainNiveau 3
Je me suis mal exprimée je le reconnais, et je ne voulais blesser ni rabaisser personne en lançant le sujet. Si c'est le cas, alors excusez-moi
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On the road again
Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse
- User21929Expert
C'est humain de se tromper, d'oublier, confondre.
Le tout est de se corriger, et ne pas laisser l'élève avec une information erronée. Perso, j'avance mon âge avancé et demande à ce qu'ils en parlent au CdE pour qu'il me mette en retraite... :malmaisbien:
Le tout est de se corriger, et ne pas laisser l'élève avec une information erronée. Perso, j'avance mon âge avancé et demande à ce qu'ils en parlent au CdE pour qu'il me mette en retraite... :malmaisbien:
- keroGrand sage
Je ne sais pas tout, il m'arrive de me tromper, et il m'arrive de douter de l'orthographe d'un mot (le fait que j'ai fait ma scolarité en italien et non en français n'arrange rien).
Ce n'est vraiment pas un drame. Je pense même qu'il est formateur pour les élèves de savoir que leur professeur peut douter. Je ne cesse de leur expliquer, devant leurs certitudes, que personne ne peut maîtriser l'ensemble du savoir, pas même dans une discipline particulière. Que la perfection est un idéal jamais atteint et que c'est ce qui rend le savoir si passionnant. Savoir que c'est toujours encore un peu plus compliqué que ce qu'on croit savoir.
(tiens, au fait, ça me fait penser à Popper...)
Au passage, je n'ai pas de problèmes de discipline particulier.
Après, si quelqu'un est souvent pris en défaut, il y a un problème de fond, qui dépasse la question de la mémoire. La maîtrise disciplinaire demeure la base.
Ce n'est vraiment pas un drame. Je pense même qu'il est formateur pour les élèves de savoir que leur professeur peut douter. Je ne cesse de leur expliquer, devant leurs certitudes, que personne ne peut maîtriser l'ensemble du savoir, pas même dans une discipline particulière. Que la perfection est un idéal jamais atteint et que c'est ce qui rend le savoir si passionnant. Savoir que c'est toujours encore un peu plus compliqué que ce qu'on croit savoir.
(tiens, au fait, ça me fait penser à Popper...)
Au passage, je n'ai pas de problèmes de discipline particulier.
Après, si quelqu'un est souvent pris en défaut, il y a un problème de fond, qui dépasse la question de la mémoire. La maîtrise disciplinaire demeure la base.
- vivi1982Niveau 10
Lilypims a écrit:Tout dépend de la façon dont les élèves perçoivent cette erreur. Je ne suis pas sûre qu'ils excuseraient volontiers une absence de maîtrise disciplinaire ; des accidents, oui.
Il y a 3 ans j'ai eu un remplaçant qui sortait à peine de la fac. Il avait de grosses lacunes disciplinaires (j'ai pu m'en rendre compte après dans les classeurs des élèves), et les élèves s'en sont bien vite rendus compte, ça a été horrible pour lui. Ça a commencé le premier jour quand il a écrit quatre avec une erreur, après ça s'est enchaîné, ça a été au point qu'un jour ils lui ont collé un post-it dans le dos où il était écrit: "je suis nul en français, alors ne m'écoutez pas" (je vous passe l'orthographe fantaisiste du post-it!)
Sinon, ça m'est déjà arrivé de vérifier l'orthographe d'un mot. Je leur dis honnêtement que je ne suis pas sûre et que je préfère vérifier. Pareil en latin ça peut m'arriver d'avoir un doute sur un mot, je vérifie aussi.
- géohistoireNiveau 10
Quand je ne sais pas ou que j'ai un doute je leur dis. Et quand j'y pense, je vérifie chez moi et leur donne la réponse au cours suivant.
Je ne sais pas si c'est lié à mon assez bonne culture générale, mais depuis quelques temps des élèves me posent des questions sans rapport avec le cours, voire avec ma matière, en général avant que le cour ne commence dans le but très clair de me piéger. Avec les troisièmes je crois n'avoir eu qu'un seul raté, avec les cinquièmes un élève m'a un jour posé une question assez pointue en économie; ne connaissant pas la réponse je lui ai dit et lui ai demandé d'expliquer à ses camarades (malheureusement il ne savait pas non plus).
Je ne sais pas si c'est lié à mon assez bonne culture générale, mais depuis quelques temps des élèves me posent des questions sans rapport avec le cours, voire avec ma matière, en général avant que le cour ne commence dans le but très clair de me piéger. Avec les troisièmes je crois n'avoir eu qu'un seul raté, avec les cinquièmes un élève m'a un jour posé une question assez pointue en économie; ne connaissant pas la réponse je lui ai dit et lui ai demandé d'expliquer à ses camarades (malheureusement il ne savait pas non plus).
- RabelaisVénérable
Pour ma part, oui, je bugue si je suis très fatiguée, je ne trouve plus mes mots alors je leur dis: je suis en train de bugger, quelqu'un sait ce que je voulais dire? Et ça finit par se relancer.
Pour l'orthographe, je baisse de jours en jours à force de lire leurs bêtises ( vraiment) mais aussi en raison du tableau: je me suis aperçue que si je ne lis pas en même temps ce que j'écris, je fais potentiellement plus de fautes mais aussi des erreurs de graphie ( a au lieu de o etc).
Et lorsque je ne sais pas que répondre à une de leurs questions, et bien je leur dis que je chercherai pour eux ou eux pour moi, au choix , mais je vous avoue que j'évite d'être en position de ne pas savoir, cela me paraît assez gênant, par pour des questions d'autorité, mais par conscience professionnelle .
Par exemple, si mon boucher ne peut me conseiller sur une viande, si la coiffeuse ne sait pas faire ma coupe de cheveux, si le vendeur de bricolage ne sait pas m'expliquer comment faire un enduit, ça me gêne aussi.
Pour l'orthographe, je baisse de jours en jours à force de lire leurs bêtises ( vraiment) mais aussi en raison du tableau: je me suis aperçue que si je ne lis pas en même temps ce que j'écris, je fais potentiellement plus de fautes mais aussi des erreurs de graphie ( a au lieu de o etc).
Et lorsque je ne sais pas que répondre à une de leurs questions, et bien je leur dis que je chercherai pour eux ou eux pour moi, au choix , mais je vous avoue que j'évite d'être en position de ne pas savoir, cela me paraît assez gênant, par pour des questions d'autorité, mais par conscience professionnelle .
Par exemple, si mon boucher ne peut me conseiller sur une viande, si la coiffeuse ne sait pas faire ma coupe de cheveux, si le vendeur de bricolage ne sait pas m'expliquer comment faire un enduit, ça me gêne aussi.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- Bonnie BlueNiveau 9
ycombe a écrit:Dans les défuntes écoles normales, on apprenait aux futurs instits à ne jamais ne pas savoir: ils devaient toujours répondre. C'est ainsi qu'il arriva l'histoire que voici, il y a plus d'un demi-siècle.Ontheroadagain a écrit:J'ai l'impression qu'aujourd'hui les enseignants acceptent et assument mieux leurs failles devant leurs élèves. Dans le temps, ils se montraient "parfaits", ce qui là aussi leur conférait une certaine autorité... Je ne dis pas que vous n'en avez pas ! Je fais un constat (bonjour la psychosociologie à 2€ que je fais ! :lol!: )
Devant une école de Vendée se trouvait une caserne de pompiers. Et les pompiers, une fois l'an, sortaient leurs tuyaux pour les nettoyer et les mettaient à sécher aux balcons de la caserne. Naturellement, les enfants, curieux, demandèrent ce que faisaient les pompiers. Et l'institutrice, ne sachant quoi répondre, inventa aussitôt: «c'est pour empêcher les hélicoptères d'atterrir». Mais le fils du capitaine des pompiers se trouvait dans l'école, et l'institutrice qui ne voulait pas dire «je ne sais pas» eu l'air bien bête.
C'est une institutrice qui me l'a raconté. Elle n'a jamais compris pourquoi il ne fallait pas dire «je ne sais pas», mais c'est vraiment ce qu'on lui avait appris à l'école normale.
Les écoles normales étaient donc aussi pourries que les IUFM, magnifique !
J'ai déjà fait des erreurs en classe. Si un élève me le fait remarquer en affichant sa fierté de m'avoir piégée ou si ça en fait rire un, je leur dis que je peux aussi regarder toutes leurs erreurs sans aucune indulgence et que ça le fera moins marrer. C'est au tableau que je peux facilement me planter, j'ai du mal à voir ce que j'écris vraiment, il faut que je vois le tableau en entier pour repérer les erreurs.
Mais certains les font remarquer juste pour que ça soit corrigé, pas avec la fierté de piéger. Ceux que ça fait marrer sont en général très mauvais.
- keroGrand sage
De toute manière, ça ne fait marrer personne, une fois qu'ils ont compris qu'on s'en tape comme de sa première chemise.
- jul'Érudit
vivi1982 a écrit:
Sinon, ça m'est déjà arrivé de vérifier l'orthographe d'un mot. Je leur dis honnêtement que je ne suis pas sûre et que je préfère vérifier.
Pareil, généralement j'ai un préposé au dictionnaire dans chaque classe
Anecdote lors de mon premier remplacement, on bossait sur une poésie et il y avait le mot "strophe" dans une question.
Un élève demande "Ça veut dire quoi strophe?"
Et là le blanc total, le trou de mémoire, vraiment plus rien :shock: je me mets à chercher à toute vitesse (vous visualisez les petits engrenages en surchauffe :lol: ) et je finis par sortir faussement offusquée: "Comment??? Vous ne savez pas ce qu'est une strophe? Qui veut bien se dévouer pour expliquer à son camarade?"
Heureusement il y en a plein qui savaient, ni vu ni connu je t'embrouille, mais j'ai eu chaud, je ne sais pas d'où m'est venu cet éclair
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l'humour, c'est comme les essuie-glaces, ça n'arrête pas la pluie, mais ça permet d'avancer (J.L. Fournier)
- keroGrand sage
Joli.
Ça m'arrive parfois aussi, d'être surpris par une question alors que j'ai totalement la tête ailleurs. "Quelqu'un veut répondre à la question de votre camarade ?" Et là, 10 mains levées.
Cool.
Ça m'arrive parfois aussi, d'être surpris par une question alors que j'ai totalement la tête ailleurs. "Quelqu'un veut répondre à la question de votre camarade ?" Et là, 10 mains levées.
Cool.
- Longyearbyen's loverNiveau 5
[quote="Lilypims"][quote="Longyearbyen's lover"]
L'intelligence des élèves doit être concentrée à profiter des cours. C'est tout. Et pour l'exigence, c'est au prof d'en avoir vis-à-vis de lui-même. C'est tout.
Lilypims a écrit: Reconnaître un peu d'intelligence (et même d'exigence) à ses élèves ne fait pas d'un professeur un laquais. Après, libre à chacun d'avoir une fierté mal placée.
L'intelligence des élèves doit être concentrée à profiter des cours. C'est tout. Et pour l'exigence, c'est au prof d'en avoir vis-à-vis de lui-même. C'est tout.
- almuixeNeoprof expérimenté
Ontheroadagain a écrit:Eh bien c'est cela ! Je ne critique pas, mais je pense qu'au contraire il vaut mieux se tromper/oublier et le reconnaître avec une touche d'humour devant les élèves pour égayer l'atmosphère un instant plutôt que le contraire, car c'est là qu'un prof se décrédibiliserait. Désolée si ce que j'ai dit plus haut était brutal... Tout dépend de la façon dont on rattrape le coup en fait...
J'ai eu à partir d'avril l'année dernière une période abominable avec des soucis de mémoire inquiétants (juste avant qu'un conseil de classe, je n'arrivais plus à me souvenir si j'avais rempli les bulletins). J'étais en plein "brain fog".
J'étais mortifiée parce que je n'avais pas du tout l'habitude de me tromper ou d'avoir des trous de mémoire.
Mais il a bien fallu que je l'accepte.
Plus que de rattraper le coup, je crois que si l'on ne se sent pas remis en cause, les élèves (sauf mauvaise foi) ne doute pas de vous.
- Spoiler:
- Enfin, heureusement que j'ai trouvé UN médecin qui m'a aidé, sinon j'étais en train de devenir inapte.
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- Le ressenti des enseignants face à l'éducation inclusive (questionnaire mémoire)
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