Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- NasopiBon génie
Est-ce que tu t'es renseignée pour savoir si tu auras droit à l'AAH, dans le cas où tu serais mise en invalidité ?
- artaxerxesNiveau 6
Je suis touchée par ton message mais il est difficile de t'aider. Une personne de ma connaissance s'en est mieux sortie que toi mais elle est dans une autre académie et plutôt en fin de carrière. Il te faut rencontrer un psy bienveillant - il y en a - et, puisque tu sembles encore jeune, trouver ta voie professionnelle. J'espère que ton entretien avec l'expert et le comité médical auront des suites positives.
_________________
L'homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges.
- menerveOracle
Es-tu à la mgen? La mgen octroie une allocation d'invalidité qui complète ta retraite pour invalidité....mais bon les deux ajoutées ne font pas lourd quand même.
Je te conseillerais quand même de tenter une reconversion en doc....si ça se passe mal, il sera toujours temps d'opter pour l'invalidité....car tu es très jeune...en retraite pour invalidité à ton âge...il faut pouvoir assumer de gagner une misère toute sa vie....
Je te conseillerais quand même de tenter une reconversion en doc....si ça se passe mal, il sera toujours temps d'opter pour l'invalidité....car tu es très jeune...en retraite pour invalidité à ton âge...il faut pouvoir assumer de gagner une misère toute sa vie....
- JaneBNeoprof expérimenté
Je suis peut être à côté de la plaque mais ne pourrais-tu pas réintégrer ton poste avec un mi-temps thérapeutique? Je pense que ça pourrait t'aider d'essayer de reprendre mais juste en effectuant quelques heures. Peut être il faudrait l'évoquer auprès du médecin conseil?
Il me semble que tu serais payée à temps plein avec un mi temps thérapeutique...et qui sait ? Tu reprendrais peut être goût au métier en prenant un peu plus de recul ( ne pas effectuer un temps plein t'y aiderait car tu aurais le temps de faire des choses pour toi ...et de relativiser).
Courage en tout cas!
Pour ton psy, il vaut mieux en changer effectivement
Il me semble que tu serais payée à temps plein avec un mi temps thérapeutique...et qui sait ? Tu reprendrais peut être goût au métier en prenant un peu plus de recul ( ne pas effectuer un temps plein t'y aiderait car tu aurais le temps de faire des choses pour toi ...et de relativiser).
Courage en tout cas!
Pour ton psy, il vaut mieux en changer effectivement
- menerveOracle
Un bon psy....heu malheureusement mon expérience des psy est assez désastreuse.... En plus la psy est sectorisée donc difficile de consulter qui on veut surtout quand on doit être hospitalisée...
Quant aux ad, j'en ai testé des dizaines. Et celui qui me convient en ce moment, ne me convenait pas il y a six mois....il ne faut pas espérer de miracles, c'est très long.
Quant aux ad, j'en ai testé des dizaines. Et celui qui me convient en ce moment, ne me convenait pas il y a six mois....il ne faut pas espérer de miracles, c'est très long.
- WonderWomanBon génie
Tu sais, les gens n'ont peut être pas vu ta réponse (c'est mon cas) et/ou n'ont peut être pas de solution à t'apporter. (c'est aussi mon cas)lost62 a écrit:Je vois que je n'ai pas eu de réponse depuis mon dernier post... Merci... Je sais que je ne viens pas beaucoup, mais est-ce une raison pour laisser en plan une personne qui demande de l'aide?
Je me demande donc ce que je fais ici. Je suis un cas désespéré je sais.
Ton histoire est quand même loin d'être banale, les syndicats n'ont pas de réponse pour toi... Il ne faut pas croire pour autant qu'on te laisse en plan, bon sang, tu n'as pas besoin de t'ajouter ça comme souffrance !
c'était prévisible : tu n'as pas beaucoup d'ancienneté, et c'est un calcul...lost62 a écrit:
Je viens quand même pour vous faire part de ma détresse. Je sais, ce n'est pas le bureau des pleurs ici. Mais j'ai besoin d'en parler et d'avoir votre avis. Je suis encore assez naïve pour croire qu'on puisse m'aider et me réconforter...
Voilà, j'ai eu ma réponse concernant le montant que je toucherais si j'étais mise en invalidité. Sans grande surprise, je n'ai que 33 trimestres à mon actif et donc le montant retenu serait de ... 366euros mensuel! J'avais demandé au rectorat de me faire simulation et de me l'envoyer par courrier. Me voilà fixée quant à ma future précarité.
Je m'y attendais, mais le voir noir sur blanc, sur papier, j'ai eu un choc. Je n'en mange plus et mon état mental s'aggrave.
Ce n'est pas réellement l'impression que j'en ai. Je suis tombée sur beaucoup de médecins compréhensifs.lost62 a écrit:
Je dois également attendre l'avis du comité médical qui déterminera mon degré d'invalidité. Là non plus, je ne me fais pas d'illusions. Je sais que la pension sera mince étant donné que je ne suis pas touchée par une maladie vraiment invalidante. (Personne n'a encore compris que la dépression est comme un cancer qui vous gangrène l'esprit)
En effet, il me semble plus sage que tu cherches des solutions par toi-même.lost62 a écrit:Je ne dois pas non plus trop compter sur les aides éventuelles de la MGEN...
Hé bien pourquoi ne pas envisager un boulot purement alimentaire ? Je l'avais réellement envisagé à la fin de mon CLM, en voyant que je n'obtenais pas de poste adapté. J'ai pensé à être vendeuse ou caissière, à faire un boulot pour lequel je ne mettrais pas une pression de dingue en n'arrivant pas à préparer mes cours, à ne pas gérer mes classes, etc. Et surtout, ça m'aurait permis de me "re-sociabiliser" après une coupure de deux ans, sans trop de pression.lost62 a écrit:
Donc, si on fait un calcul rapide, je ne gagnerais même pas le salaire d'une caissière! Même si je cherche du travail pour faire un complément, ce ne sera pas assez! D'ailleurs, qui voudrait d'une malade qui viendrait pointer que quelques jours par semaine pour effectuer quelques menues activités? Mis à part l'anglais, je ne sais rien faire d'autre. J'avais pensé aux cours à domicile, mais c'est la misère. Ils payent à peine 10 à 15 euros de l'heure!
Alors, que vais-je devenir?
En fait, tu décides de ton sort toi-même. Bien sûr, le comité médical émettra un avis. Mais toi, tu es responsable de ce que tu fais de cet avis.lost62 a écrit:
Ma prochaine expertise avec le psy expert arrive bientôt: ce lundi 13 avril! Ce sera un entretien déterminant. Seul le psy expert aura de l'influence par la suite au cours du comité médical qui va bientôt se tenir et qui vont décider de mon sort...
Merci de donner suite à ce post....
Tu es jeune, tu as eu un concours, tu n'es sûrement pas bête. Tu peux te réorienter, essayer autre chose.
_________________
Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- menerveOracle
Tu sais j'avais les mêmes doutes que toi à la fin de mon clm, j'ai choisi de ne pas le prolonger en cld car j'avais très peur d'arriver en fin de droits.
Je me suis lancée à corps perdu dans la prépa du capes doc et j'ai demandé un poste en doc en me disant, si ça se passe mal il sera toujours temps d'aviser.
Aujourd'hui je suis heureuse dans ce que je fais, avec quelques arrêts pour dépression mais davantage dûs à des problèmes familiaux qu'au boulot.
Ma politique...on ne peut pas savoir si un métier va nous convenir avant de l'avoir testé.
Je me suis lancée à corps perdu dans la prépa du capes doc et j'ai demandé un poste en doc en me disant, si ça se passe mal il sera toujours temps d'aviser.
Aujourd'hui je suis heureuse dans ce que je fais, avec quelques arrêts pour dépression mais davantage dûs à des problèmes familiaux qu'au boulot.
Ma politique...on ne peut pas savoir si un métier va nous convenir avant de l'avoir testé.
- livieFidèle du forum
Bon courage en tout cas!
- menerveOracle
En tous cas concernant le choix....il me semble qu'en disponibilité, tu ne touche plus aucun salaire. Le reclassement dans un autre corps....oui mais lequel? Est ce à toi de trouver le corps qui t'accueille? Le rectorat ne fournit donc aucune aide pour cette démarche? Quant à la retraite pour invalidité, c'est envisageable pour quelqu'un à qui il reste 5 ans à faire maxi....sinon tu vois bien qu'on ne peut pas vivre avec 300 euros, surtout quand on est seul.
Je te conseille de prendre vite rdv avec l'assistante sociale du rectorat pour discuter de tout ça.
Je te conseille de prendre vite rdv avec l'assistante sociale du rectorat pour discuter de tout ça.
- InvitéL2Niveau 1
Bonjour
D'abord, je tiens à vous remercier pour vos réponses. Je sais que mon cas est complexe.Je vais essayer de répondre à vos questions ou commentaires
@ Nasopi: Qu'est-ce exactement l'AAH? J'ai fait des recherches et j'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'une pension pour invalidité. Encore faut-il être reconnu à plus de 60% pour y prétendre. Ce qui n'est pas mon cas...
@ Jane B: Reprendre le métier de prof même à mi-temps? Autant me mettre une balle dans la tête! Tu ne connais pas mon histoire, certes. Mais je ne peux plus être confrontée à une classe d'une trentaine d'énergumènes qui te lynchent sans cesse. Pas question de revivre ce cauchemar, de me retrouver dans un bahut où règne que la violence entre élèves, profs, parents et toute la hiérarchie!
@ Menerve: J'ai déjà contacté mon AS; C'est d'ailleurs elle qui m'a conseillée la mise en invalidité, comme je ne peux plus accomplir un certains nombres d'heures de travail en raison de mon état de santé. Hier encore, je l'ai eue au téléphone pour lui faire part de mes angoisses concernant ma future précarité. Eh bien, elle aussi est résignée! Elle me fait comprendre que comme j'ai encore mes parents, je peux compter sur eux... financièrement! Je suis outrée par son comportement! Et puis quoi encore! Elle me prend pour une profiteuse!
@ Wonderwoman: Tu parles de réorientation. Mais vers quoi? Tout mon mal vient de là. Je n'ai jamais su leur dire "m****!" à l'EN, et puis les quitter pour me reconvertir ailleurs. Je ne me sens plus la force ni physique ni psychique de refaire des études, des stages, formations... A quoi bon?
De toute façon, je ne crois plus en rien ni en personne: je vais finir par démissionner, pointer à Pôle Emploi et vivre dans la misère
Tout le monde, les syndicats, l'AS, etc... n'ont plus beaucoup d'espoir pour moi. Pas de possibilité de reclassement, rien!
Mais je préfère crever plutôt que de vivre dans la déchéance. Je vis déjà dans une déchéance psychique critique, alors...
D'abord, je tiens à vous remercier pour vos réponses. Je sais que mon cas est complexe.Je vais essayer de répondre à vos questions ou commentaires
@ Nasopi: Qu'est-ce exactement l'AAH? J'ai fait des recherches et j'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'une pension pour invalidité. Encore faut-il être reconnu à plus de 60% pour y prétendre. Ce qui n'est pas mon cas...
@ Jane B: Reprendre le métier de prof même à mi-temps? Autant me mettre une balle dans la tête! Tu ne connais pas mon histoire, certes. Mais je ne peux plus être confrontée à une classe d'une trentaine d'énergumènes qui te lynchent sans cesse. Pas question de revivre ce cauchemar, de me retrouver dans un bahut où règne que la violence entre élèves, profs, parents et toute la hiérarchie!
@ Menerve: J'ai déjà contacté mon AS; C'est d'ailleurs elle qui m'a conseillée la mise en invalidité, comme je ne peux plus accomplir un certains nombres d'heures de travail en raison de mon état de santé. Hier encore, je l'ai eue au téléphone pour lui faire part de mes angoisses concernant ma future précarité. Eh bien, elle aussi est résignée! Elle me fait comprendre que comme j'ai encore mes parents, je peux compter sur eux... financièrement! Je suis outrée par son comportement! Et puis quoi encore! Elle me prend pour une profiteuse!
@ Wonderwoman: Tu parles de réorientation. Mais vers quoi? Tout mon mal vient de là. Je n'ai jamais su leur dire "m****!" à l'EN, et puis les quitter pour me reconvertir ailleurs. Je ne me sens plus la force ni physique ni psychique de refaire des études, des stages, formations... A quoi bon?
De toute façon, je ne crois plus en rien ni en personne: je vais finir par démissionner, pointer à Pôle Emploi et vivre dans la misère
Tout le monde, les syndicats, l'AS, etc... n'ont plus beaucoup d'espoir pour moi. Pas de possibilité de reclassement, rien!
Mais je préfère crever plutôt que de vivre dans la déchéance. Je vis déjà dans une déchéance psychique critique, alors...
- A TuinVénérable
lost62 a écrit:
Non, je ne tiens pas à reprendre le boulot en mi-temps thérapeutique. Ma dépression est encore trop sévère pour reprendre un jour.
Je ne me vois plus en contact direct avec ces énergumènes... J'ai trop souffert des lynchages psychologiques que j'ai endurés pendant ces années, sans compter les conflits avec la hiérarchie, les parents, etc..
Je ne comprend juste pas, comment dans un cas comme le tien, tu n'envisages pas de faire un autre métier que professeur. En gros tu as si j'ai bien percuté, 30 ans, cela fait 5 ans que tu es payée tout de même une partie par l'éducation nationale, il me semble que tu as eu devant toi du temps pour te renseigner pour des formations ou autre. Dans le secteur privé tu aurais été renvoyée depuis longtemps.
Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas comme si tu bossais et que tu n'avais pas le temps. Comment pouvoir de plus envisager une retraite anticipée. Je sais pas moi mais à 30 ans on pète la forme, on en veut. Au pire si on se sent mal à un moment ponctuellement parce que l'environnement est hostile, on persévère et on fait comprendre à "l'environnement" en question qu'on l'emm*** puissamment et qu'on est là parce qu'on entend bien y rester. On fait ce qu'il faut pour montrer ce qu'on vaut et rétablir son honneur. On ne se met pas en arrêt pendant 5 ans - sauf si on est proche de la retraite peut-être. Je ne comprend pas.
Je ne souhaite pas t'accabler par ma remarque concernant mon incompréhension, tous les intervenants que j'ai lu étant relativement lisses dans leur approche, avec le tact qui va bien, c'est simplement que pour de vrai, ce genre de situation comme la tienne dépasse mon entendement et celui de beaucoup de monde. Je te souhaite de te reconvertir et de faire un métier qui n'engendre pas un état dépressif. Ou alors la question se pose en de mauvais termes, ce n'est peut-être pas une pathologie liée au fait de l'enseignement, ce serait pareil avec les mêmes effets partout ailleurs. Et si tel n'est pas le cas je réitère, je ne comprends pas pourquoi continuer dans l'éducation nationale, si ce n'est pour temporiser en sachant qu'on continue à toucher des sous pendant un nombre X d'années.
lost62 a écrit: je n'ai que 33 trimestres à mon actif et donc le montant retenu serait de ... 366euros mensuel! J'avais demandé au rectorat de me faire simulation et de me l'envoyer par courrier. Me voilà fixée quant à ma future précarité.
Je m'y attendais, mais le voir noir sur blanc, sur papier, j'ai eu un choc. Je n'en mange plus et mon état mental s'aggrave.
En même temps d'un côté c'est déjà trop. Encore heureux à l'âge que tu as, qu'on ne te propose pas 1000 euros par mois pour une retraite anticipée. Il me semble que tu peux trouver autre chose et faire ta vie comme tout le monde.
WonderWoman a écrit:Hé bien pourquoi ne pas envisager un boulot purement alimentaire ? Je l'avais réellement envisagé à la fin de mon CLM, en voyant que je n'obtenais pas de poste adapté. J'ai pensé à être vendeuse ou caissière, à faire un boulot pour lequel je ne mettrais pas une pression de dingue en n'arrivant pas à préparer mes cours, à ne pas gérer mes classes, etc. Et surtout, ça m'aurait permis de me "re-sociabiliser" après une coupure de deux ans, sans trop de pression.lost62 a écrit:
Donc, si on fait un calcul rapide, je ne gagnerais même pas le salaire d'une caissière! Même si je cherche du travail pour faire un complément, ce ne sera pas assez! D'ailleurs, qui voudrait d'une malade qui viendrait pointer que quelques jours par semaine pour effectuer quelques menues activités? Mis à part l'anglais, je ne sais rien faire d'autre. J'avais pensé aux cours à domicile, mais c'est la misère. Ils payent à peine 10 à 15 euros de l'heure!
Alors, que vais-je devenir?
Clairement. Même avis. Fais des lettres de motivation, des CV et vas te présenter dans des boutiques, supermarchés, CFA, que sais-je. Je voudrais bien voir qu'avec une lettre de motiv et un CV propre, qu'au bout de 100 ou 200 candidatures tu ne trouves pas un emploi qui te permette de gagner ton mois comme tout le monde. Au moins vendeuse tu rentres chez toi le soir, tu n'as pas de cours à préparer ni rien. Et il y a aussi les agences d'intérim. As-tu seulement fait ces démarches ???
Il y a d'autres inconvénients pour d'autres métiers mais si ton besoin est de pouvoir avoir du temps pour te changer les idées, pouvoir aller te promener ou manger au resto et te sentir mieux et bien tu en auras, et en plus avec ton argent à toi.
- pailleauquebecFidèle du forum
Des cours particuliers à 15€ de l'heure ne me semblent pas ridicules.
Quitte à rester à ne rien faire, ça fera au moins de l'argent de poche, j'imagine bienvenu.
Et ça vous changera (un peu) les idées.
Quitte à rester à ne rien faire, ça fera au moins de l'argent de poche, j'imagine bienvenu.
Et ça vous changera (un peu) les idées.
- menerveOracle
Non mais je rêve....te dire qu'à 30 ans il n'y a d'autre solution que la mise en dispo et que tu dois compter sur tes parents? Mais elle sert à quoi alors?
Si j'étais à ta place jamais je ne me résignerais à une mise en dispo ni à une retraite. Et à ta place j'y ai été.... Déprime à mort, moult tentatives de ts, des hospitalisations dont certaines non voulues par moi.
Pourquoi ne pas essayer un mi temps thérapeutique dans un autre poste...autre établissement, autres fonctions ( en doc ou autre) voir recommencer une formation de courte durée vers un autre job, même si celui ci n'est qu'alimentaire....il doit bien y avoir des secteurs qui recrutent.... As tu fait un bilan de compétences? Es tu allée prendre un rdv à pôle emploi pour évaluer les possibilités qui s.offrent à toi?
Parce que c'est bien beau de se résigner pour les autres à être en dispo mais en attendant l'as du rectorat a un salaire, une place assurée..... Et te conseiller de t'appuyer sur tes parents....moi je n'ai plus ni père ni mëre, peu de famille sur qui m'appuyer....ça veut dire que pour moi elle me conseillerait quoi?
Faut pas non plus te laisser faire. Si j'avais écouté le médecin de prévention je serais toujours en arret longue maladie, en fin de droits actuellement....ben j'ai dit non, moi j'ai un enfant à charge, une maison à payer, je veux tenter un autre emploi....j'ai débuté comme faisant fonction en doc, mon chef de l'époque a apprécié mon travail, mes collègues aussi et j'ai repris confiance en moi malgré toutes les merdes qui me sont tombées dessus dans ma vie ( et les neos peuvent témoigner ). J'ai retroussé mes manches, repris des études et après 4 ans de travail acharné, j'ai décroché ce fichu capes de doc que tous me disaient impossible à obtenir.... Et bien tu vois, c'est possible....donc n'écoute personne et fonce. C'est ta vie, toi seule peux la changer.
Si j'étais à ta place jamais je ne me résignerais à une mise en dispo ni à une retraite. Et à ta place j'y ai été.... Déprime à mort, moult tentatives de ts, des hospitalisations dont certaines non voulues par moi.
Pourquoi ne pas essayer un mi temps thérapeutique dans un autre poste...autre établissement, autres fonctions ( en doc ou autre) voir recommencer une formation de courte durée vers un autre job, même si celui ci n'est qu'alimentaire....il doit bien y avoir des secteurs qui recrutent.... As tu fait un bilan de compétences? Es tu allée prendre un rdv à pôle emploi pour évaluer les possibilités qui s.offrent à toi?
Parce que c'est bien beau de se résigner pour les autres à être en dispo mais en attendant l'as du rectorat a un salaire, une place assurée..... Et te conseiller de t'appuyer sur tes parents....moi je n'ai plus ni père ni mëre, peu de famille sur qui m'appuyer....ça veut dire que pour moi elle me conseillerait quoi?
Faut pas non plus te laisser faire. Si j'avais écouté le médecin de prévention je serais toujours en arret longue maladie, en fin de droits actuellement....ben j'ai dit non, moi j'ai un enfant à charge, une maison à payer, je veux tenter un autre emploi....j'ai débuté comme faisant fonction en doc, mon chef de l'époque a apprécié mon travail, mes collègues aussi et j'ai repris confiance en moi malgré toutes les merdes qui me sont tombées dessus dans ma vie ( et les neos peuvent témoigner ). J'ai retroussé mes manches, repris des études et après 4 ans de travail acharné, j'ai décroché ce fichu capes de doc que tous me disaient impossible à obtenir.... Et bien tu vois, c'est possible....donc n'écoute personne et fonce. C'est ta vie, toi seule peux la changer.
- A TuinVénérable
menerve a écrit:Non mais je rêve....te dire qu'à 30 ans il n'y a d'autre solution que la mise en dispo et que tu dois compter sur tes parents? Mais elle sert à quoi alors?
il doit bien y avoir des secteurs qui recrutent.... As tu fait un bilan de compétences? Es tu allée prendre un rdv à pôle emploi pour évaluer les possibilités qui s.offrent à toi?
Parce que c'est bien beau de se résigner pour les autres à être en dispo mais en attendant l'as du rectorat a un salaire, une place assurée..... Et te conseiller de t'appuyer sur tes parents....moi je n'ai plus ni père ni mëre, peu de famille sur qui m'appuyer....ça veut dire que pour moi elle me conseillerait quoi?
En même temps qui te dit Ménerve que faire un bilan de compétence, envoyer des CV et des lettres de motiv, cela n'a pas déjà été proposé, conseillé ????
Cela semble le BA-BA du début du commencement de toute démarche.
Et puis 5 ans d'arrêt, âge 30 ans quoi. Cela semble évident ou devrait l'être pour soi sans qu'un interlocuteur vienne le suggérer. C'est pas l'assistanat, on se bouge. Tu parles de ton cas, j'ai vu que WW s'exprimait aussi, parce que vous comprenez l'état.
Mais bon sang en dehors de cela, chacune des deux vous vous êtes bougées et le faites encore. Vous n'avez pas attendu jusqu'à la lie après les administrations pour voir si la becquée tombait.
Si cela a été proposé, conseillé, et que rien ne percute en face, tout est dit. Qu'est-ce que tu veux conseiller de mieux. La phrase sur les parents est fort peu heureuse mais nous ne connaissons pas tous les arcanes du contexte. J'espère que je me trompe néanmoins.
- MarieLNeoprof expérimenté
Vous êtes adepte du "il faut vous secouer" pour aider les gens déprimés ?
_________________
Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- A TuinVénérable
Je constate que des gens qui l'ont été, longtemps ou ponctuellement, se sont effectivement pris en main courageusement et ont réussi à obtenir une situation pérenne. Ce n'est pas une question d'être adepte ou pas .... Et après, tout le monde ne se vaut pas. Il y en a aussi qui attendent que ça se passe, d'autres qui ont mauvais esprit, d'autres encore qui ont attendent que ça se passe et ont un pouvoir de nuisance envers autrui, d'autres qui sont dans le déni... Il y a tellement de possibilités, on ne peut pas cataloguer les gens dans une case unique.
Mais un point commun aux gens qui s'en sortent, à un moment oui, ils se bougent. je ne crois pas qu'ils diront le contraire.
Mais un point commun aux gens qui s'en sortent, à un moment oui, ils se bougent. je ne crois pas qu'ils diront le contraire.
- JaneBNeoprof expérimenté
MarieL a écrit:Vous êtes adepte du "il faut vous secouer" pour aider les gens déprimés ?
Je me pose la question aussi
Je ne pense pas qu'on en vienne à une telle situation " par manque de volonté".
- JaneBNeoprof expérimenté
A Tuin a écrit:Je constate que des gens qui l'ont été, longtemps ou ponctuellement, se sont effectivement pris en main courageusement et ont réussi à obtenir une situation pérenne. Ce n'est pas une question d'être adepte ou pas .... Et après, tout le monde ne se vaut pas. Il y en a aussi qui attendent que ça se passe, d'autres qui ont mauvais esprit, d'autres encore qui ont attendent que ça se passe et ont un pouvoir de nuisance envers autrui, d'autres qui sont dans le déni... Il y a tellement de possibilités, on ne peut pas cataloguer les gens dans une case unique.
Mais un point commun aux gens qui s'en sortent, à un moment oui, ils se bougent. je ne crois pas qu'ils diront le contraire.
A vous écouter, les SDF le deviennent car ils l'ont bien voulu ...
- A TuinVénérable
JaneB a écrit:MarieL a écrit:Vous êtes adepte du "il faut vous secouer" pour aider les gens déprimés ?
Je me pose la question aussi
Je ne pense pas qu'on en vienne à une telle situation " par manque de volonté".
Ce n'est pas ce que j'ai dit. La question n'est pas de savoir comment on en vient à une situation donnée, c'est souvent une histoire de contexte.
La question est de savoir quels moyens on met en œuvre pour en sortir ...
- menerveOracle
Ben parce que je suis passée par là, dans la même académie et la seule réponse que j'ai obtenue c'est: mettez vous en arrêt maladie, vous voyez bien que c'est vous le problème et vous qui n'êtes pas capable d'enseigner.
Sauf que je n'ai pas suivi ces conseils.
- j'ai contacté pole emploi pour faire un bilan de compétences
- puis un organisme privé de bilan de compétences
Puis je me suis inscrite à la prépa capes.
J'ai décroché mon tel et appelé tous les établissements pour trouver un documentaliste qui veuille bien m'accueillir en stage.
A la rentrée suivante j'ai demandé un poste de faisant fonction contre l'avis du comité médical.
Il me semble quand même que l'institution pourrait aider au lieu de faire croire aux gens qu'ils sont des incapables. Quand j'ai des élèves normaux et non des délinquants à gérer, je m'en sors très bien. Mais depuis le début on a essayé de me faire croire que c'était de ma faute si on me crachait dessus, si on balançait de la bombe lacrymo dans ma classe et si on me traitait de s.....p..... Ben dans mon nouveau collège la majorité des élèves et des parents m'apprécient....la preuve plein d'anciens élèves sont venus me voir ce matin à la journée portes ouvertes....
Sauf que je n'ai pas suivi ces conseils.
- j'ai contacté pole emploi pour faire un bilan de compétences
- puis un organisme privé de bilan de compétences
Puis je me suis inscrite à la prépa capes.
J'ai décroché mon tel et appelé tous les établissements pour trouver un documentaliste qui veuille bien m'accueillir en stage.
A la rentrée suivante j'ai demandé un poste de faisant fonction contre l'avis du comité médical.
Il me semble quand même que l'institution pourrait aider au lieu de faire croire aux gens qu'ils sont des incapables. Quand j'ai des élèves normaux et non des délinquants à gérer, je m'en sors très bien. Mais depuis le début on a essayé de me faire croire que c'était de ma faute si on me crachait dessus, si on balançait de la bombe lacrymo dans ma classe et si on me traitait de s.....p..... Ben dans mon nouveau collège la majorité des élèves et des parents m'apprécient....la preuve plein d'anciens élèves sont venus me voir ce matin à la journée portes ouvertes....
- menerveOracle
Et si on me renvoyait dans mon ancien bahut, c'est sûr que je redéprimerais à nouveau... C'est un cercle vicieux....violence d'élèves = déprime du prof = étiquette vous êtes en cause = arret maladie = pensée négative...après tout c'est peut etre moi qui débloque et qui suis le problème = déprime encore plus = je ne serais jamais capable de m'en sortir = déprime encore plus = vous voyez que vous ne tiendrez jamais devant une classe = je suis une merde = déprime = incapable d'en voir le bout....
Au lieu de proposer systématiquement un arret longue durée, il faudrait un véritable accompagnement des agents et pas " on se revoit dans six mois pour évaluer votre situation" ...je ne remercierai jamais assez le prof doc qui m'a accueilli en stage et m'a montré les bases, ce qui m'a permis de demander un poste en doc et de voir que ma foi, j'étais pas si nulle que ça......
Au lieu de proposer systématiquement un arret longue durée, il faudrait un véritable accompagnement des agents et pas " on se revoit dans six mois pour évaluer votre situation" ...je ne remercierai jamais assez le prof doc qui m'a accueilli en stage et m'a montré les bases, ce qui m'a permis de demander un poste en doc et de voir que ma foi, j'étais pas si nulle que ça......
- JaneBNeoprof expérimenté
menerve a écrit:Ben parce que je suis passée par là, dans la même académie et la seule réponse que j'ai obtenue c'est: mettez vous en arrêt maladie, vous voyez bien que c'est vous le problème et vous qui n'êtes pas capable d'enseigner.
Sauf que je n'ai pas suivi ces conseils.
- j'ai contacté pole emploi pour faire un bilan de compétences
- puis un organisme privé de bilan de compétences
Puis je me suis inscrite à la prépa capes.
J'ai décroché mon tel et appelé tous les établissements pour trouver un documentaliste qui veuille bien m'accueillir en stage.
A la rentrée suivante j'ai demandé un poste de faisant fonction contre l'avis du comité médical.
Il me semble quand même que l'institution pourrait aider au lieu de faire croire aux gens qu'ils sont des incapables. Quand j'ai des élèves normaux et non des délinquants à gérer, je m'en sors très bien. Mais depuis le début on a essayé de me faire croire que c'était de ma faute si on me crachait dessus, si on balançait de la bombe lacrymo dans ma classe et si on me traitait de s.....p..... Ben dans mon nouveau collège la majorité des élèves et des parents m'apprécient....la preuve plein d'anciens élèves sont venus me voir ce matin à la journée portes ouvertes....
A entendre ce genre de discours dénigrant, pas étonnant qu'on puisse s'enfoncer dans la dépression, j'imagine...la confiance en soi est totalement minée!
- menerveOracle
Il faut dire que le rectorat croule sous les demandes d'aide de prof qui craquent....je me souviens d'un coup de fil....j'avais envie d'en finir, j'appelle le rectorat pour avoir un rdv avec le médecin de prévention....on était le 15 novembre....au bout du fil " très bien madame, vous avez rdv avec mme x le .....29 juin" grosse hallu de ma part....le 29 juin, dans plus de six mois....mais si j'appelle le rectorat c'est qu'il ne s'agit pas d'un rhume, c'est que je vais craquer, c'est que je regarde la poutre du grenier ou le paquet de mort aux rats en me disant que c'est peut etre la solution....ben non désolée, 29 juin, on ne peut pas avant....
- menerveOracle
Et le pire c'est que c'est partout pareil....j'en ai eu et j'en ai encore la preuve avec mon ex....l'as de la ville, l'as de l'hôpital, personne n'a bougé et ne bouge pour lui.... Et s'il ne s'est pas retrouvé sdf c'est que j'ai fait les démarches auprès de sa banque, auprès des créanciers, auprès des restau du coeur pour lui avoir un peu de nourriture..... L'as ..." On va attendre que mr soit un peu plus à découvert" et on fera un dossier de surendettement à ce moment là....ben là encore je ne l'ai pas écoutée et j'ai fait toutes les démarches sans lesquelles il serait à la rue aujourd'hui....et encore maintenant c'est moi qui gère ...qui vais le laver, lui préparer du linge propre car ni les as, ni ses médecins ni personne ne bouge. Et en plus on me traite de folle car j'ai gueulé comme un putois en disant que c'était inadmissible de laisser des gens malades dans leur merdasse....avec la dépression c'est pareil...on laisse les gens se démerder....au mieux on les enferme de force dans des hosto qui n'ont d'hosto que le nom....où on les parque pour se donner bonne conscience....tant qu'il est ici attaché sur un lit ou bourré de médocs au point de ne plus etre capable de parler, ben il est en sécurité....au moins il emmerde pas le monde et il ne se suicidera pas.....que voulez vous de plus? Ben par exemple qu'on lui change son linge, qu'on ne laisse pas quelqu'un d'incontinent dans sa pisse ( vu de mes yeux dans un hp) qu'on lui propose des choses à faire et qu'on ne le laisse pas devant la téloche toute la journée.....ben non j'en demande trop....alors ma foi, on va toujours répondre aux gens déprimés de se faire soigner mais quand on voit ce que propose psy et hp ben autant se flinguer avant..... Et je me laisse emporter et ma colère monte car là aussi pour le psy c'est toujours le patient responsable de son état....en aucun cas on ne remettra en cause la société et encore moins le fonctionnement de l'hosto....tout va bien dans le meilleur des monde, c'est vous qui posez problème.....fin du hs.
- menerveOracle
Et j'ajoute là aussi que c'est une médecine à deux vitesse...pour ceux qui peuvent avancer les frais cliniques de luxe avec hydrothérapie, piscine, sauna, activités.... Pour les autres l'hp du coin où quand on s'exprime un peu trop on se retrouve 24 h attaché sur un lit....et où on doit parfois subir des conditions hallucinantes de télé qui gueule toute la journée ou d'excréments étalés sur les murs des toilettes....ou de racket des autres patients....mais tout cela n'est pas vrai...bien sûr...ça n'existe que dans vol au dessus d'un nid de coucou et pourtant il faut bien que le cinéaste prenne son inspiration quelque part....dans toute fiction il y a un fond de vérité.
- A TuinVénérable
menerve a écrit:Et si on me renvoyait dans mon ancien bahut, c'est sûr que je redéprimerais à nouveau... C'est un cercle vicieux....violence d'élèves = déprime du prof = étiquette vous êtes en cause = arret maladie = pensée négative...après tout c'est peut etre moi qui débloque et qui suis le problème = déprime encore plus = je ne serais jamais capable de m'en sortir = déprime encore plus = vous voyez que vous ne tiendrez jamais devant une classe = je suis une merde = déprime = incapable d'en voir le bout....
Ce problème de ces contextes pourris c'est qu'on n'a pas prise dessus, et si l'environnement est composé de blaireaux malveillants qui ont le pouvoir et de l'emprise sur autrui ça n'aide pas. De plus on est traité de manière illogique, n'importe qui peut pâtir de cela à un moment donné. Changer d'air et voir des gens normaux fait alors le plus grand bien.
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum