Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

C’est que, le vendredi, à la place de l’aide personnalisée, maintenant, on a TAP. Brandon nous rebat sans cesse les oreilles du TAP « Police municipale », il a pu toucher des vraies menottes![4] M. Retraité nous a aussi emmenés en salle des maîtres pour faire du brico-récup. Igor, ce rabat-joie, a décrété « école, pas jouer, travail », et s’est plongé dans son Abécédaire. Les jolies feuilles qu’on a prises pour faire des origamis, je jure qu’on savait pas que c’était les gabarits pour les CP que la maîtresse avait préparés dans son casier.

Afin de pallier les dépenses consécutives à la mise en place des nouveaux rythmes scolaires et à l’enfance jeunesse, le taux des quatre taxes a été augmenté (la taxe d’habitation passe de 5,67 % à 5,94 % ; foncier bâti de 5,05 % à 5,29 % ; foncier non bâti de 13,54 % à 14,17 % ; cotisation financière des entreprises de 7,30 % à 7,64 %).

En effet, la communauté de commune du Val de Vingeanne est dotée de la ­compétence enfance jeunesse. Une compétence qui doit être prise en compte dans le budget primitif 2015. Ainsi, la compétence enfance jeunesse hors temps scolaire représente, cette année, un budget de 241 000 € dont 76 205 € à la charge de la communauté de communes du Val de Vingeanne avec des actions nouvelles imposées par l’État et des amplitudes supérieures à l’année précédente.

En majorité, le choix du mercredi matin plutôt que du samedi a été retenu par les parents, alors que majoritairement aussi, le constat est que les enfants sont fatigués, en particulier les plus jeunes.
En conséquence, les NAP à la pause méridienne seront conservées pour l'école primaire Balzac. Leur mise en place a permis d'alléger le nombre d'enfants à table en même temps au restaurant scolaire et permet une plus grande souplesse d'utilisation des locaux pour les activités. En revanche, pour l'école maternelle, elles seront déplacées en fin de journée pour mieux respecter le rythme des plus jeunes. « Les enfants dorment trois quarts d'heure de plus avec l'impact du mercredi, je n'avais encore jamais vu ça de toute ma carrière d'enseignant », exprimait le directeur de l'école maternelle.

« Nous avons lancé l’enquête après les vacances de février et elle s’est poursuivie jusqu’à ce vendredi. Nous avons commencé à dépouiller les retours et ce qui frappe, c’est le mécontentement grandissant », reconnaît ainsi Patrick Arnould.

L’enquête a été lancée auprès des parents d’élèves (à la sortie des écoles), des enseignants (en remettant les questionnaires aux directeurs des écoles) et des AVS et autres personnels des écoles.

Et quoi servira l’enquête, sinon à constater que la réforme des rythmes scolaires n’est pas bien perçue ce qui ne constitue guère une surprise ? « Nous écrirons au Ministre de la Santé, au Rectorat et à l’Académie de Créteil pour faire part des conclusions de l’enquête et, aussi, dire nos propositions, nos revendications pour améliorer la situation », annonce Patrick Arnould.

« Les raisons qui nous ont conduits à prendre cette décision sont structurelles et humaines. En effet, la proposition de subvention du temps des activités péri éducatives par la ville de Saint-Brieuc ne nous paraît pas satisfaisante pour plusieurs raisons. »
Et de les lister, en commençant par « un risque de mettre en péril les finances dans nos propres écoles, car le montant de la subvention municipale plus l'aide de la Caf ne couvriront pas le coût réel de ce temps périscolaire. » Stéphane Guinard évoque aussi « un manque de locaux et d'infrastructures dans nos écoles pour que ce temps d'activités périscolaires soit source d'ouverture et de ressourcement pour les enfants. »
Il cite aussi « le refus des chefs d'établissement d'être responsables à part entière de cette nouvelle tâche, qui par la loi est du domaine des municipalités. Cet aspect constituerait un risque majeur de soumettre l'ensemble du personnel de nos écoles, y compris les chefs d'établissement, à gérer un domaine autre que celui pour lequel, nous avons mission : les apprentissages scolaires. »

Cléroli a écrit:Je ne comprends pas l'entêtement du ministère pour cette réforme désastreuse ....
Et je ne comprends pas non plus pourquoi les écoles privées ont le droit de s'en affranchir (sachant qu'il s'agit de l'intérêt des enfants, pourquoi exclure une partie d'entre eux des "bienfaits"      des nouveaux rythmes ?).

La mairie envisage de déplacer ces TAP, Temps d'Activité Périscolaires, organisés le vendredi après-midi cette année, aux mardis et jeudis après-midi l'année prochaine. Outre la méthode, les syndicats mettent en doute la sincérité des résultats présentés par la mairie de Marseille, dénonçant notamment un envoi "de courriers comminatoires" avant ce scrutin, et demandent à l'inspecteur d'académie de contrôler les votes.

Jean-Claude Gaudin est revenu sur l'annonce faite quelques jours plus tôt par son adjointe, d'une participation financière demandée aux parents, annonçant la gratuité des activités pour l'année 2015/2016. "On a l'impression qu'à chaque étape, ils découvrent l'étape suivante", a commenté la représentante syndicale.

«Nous demandons l’arrêt des rythmes scolaires, indique Florimond Guimard, pour le SNuipp-FSU. Il faut reprendre ensemble ce débat sereinement pour trouver une organisation adaptée aux rythmes de l’enfant et aux conditions de travail d’enseignants.»

Selon le journal Le Progrès, un homme de 30 ans se trouve à l'intérieur du restaurant et déjeune en compagnie d'une famille, dont la petite fille a envie d'aller aux toilettes.

La fillette de cinq ans y va, et le trentenaire l'accompagne. Lorsqu'elle revient, l'enfant se plaint à ses parents que l'homme a eu des gestes déplacés envers elle.

Ancien animateur

Le père de la petite fille s'énerve et le suspect prend la fuite. Il sera interpellé quelques instants plus tard près de la gare. Placé en garde à vue, l'homme assure qu'il n'a jamais été attiré par les enfants. Sans antécédent d'ordre sexuel, il a récemment exercé la profession d’animateur d'activités périscolaires à Vénissieux. Mais, condamné par le passé à plusieurs mois de prison ferme, il n'avait légalement plus le droit d'exercer auprès de mineurs.

Ilse a écrit:Ma soeur m'a dit qu'à Saint-Maur des Fossés, où elle habite, il n'y a pas de TAP (elle est au conseil d'école). Elle m'a expliqué que la loi oblige seulement à travailler 4 jours 1/2. Ses enfants ont cours le samedi matin, et ils ont des activités le midi.

Pour la deuxième année consécutive, l’école privée de Torcé réclamait la mise en place de la semaine à quatre jours et demi. Cette fois avec l’appui du centre de loisirs. « J’ai relancé la mairie en janvier et nous nous sommes rencontrés début février », rappelle Céline Millet-Le Cadre, directrice de l’école Saint-Joseph.
13 voix contre

Mais pour la deuxième année consécutive, le conseil municipal a repoussé (à 13 voix contre et 1 bulletin blanc) cette demande jugée trop coûteuse : « Il n’est pas question d’engager des frais sur ce projet compte tenu de la situation économique difficile, justifie le maire Yannick Fouet. Cela va engendrer des frais supplémentaires et des difficultés de recrutement d’animateurs seulement pour de la garderie. »

Cette nouvelle semaine scolaire ne fait toutefois pas l'unanimité chez les enseignants et les parents d'élèves qui ont été consultés à deux reprises. «Les conseils d'école étaient majoritairement contre la réforme des rythmes scolaires. Lors de la première consultation, au lieu de répondre à la question posée, à savoir faire les activités périscolaires les mardi et jeudi au lieu du vendredi, il y a eu un déchaînement de critiques sur les nouveaux rythmes, explique Danièle Casanova. C'est pourquoi le maire et le recteur ont décidé de faire revoter les conseils d'école».

« Depuis le début de l’année, nous poursuivons la réflexion (engagée en 2013) avec la municipalité. Nous avons finalement décidé de reporter la mise en place de la réforme par respect pour les parents et aussi vis-à-vis de la réalité du terrain », annonce Anne Bazin, directrice de l’école primaire Jeanne d’Arc.

se unsa a écrit:Concernant la ville de X (Sud Ouest), qui est en attente de la réponse de madame le recteur, lors du comité consultatif de l’Education de ce matin, quelque soit la décision, l’adjointe à la mairie a annoncé que la commune continuera le dispositif de cette année…

En cause, la politique trop "suiviste" du président Paul Raoult, dont le mandat doit être renouvelé au congrès annuel, lors du week-end de la Pentecôte. Jugée "antistatutaire", la demande de ces présidents départementaux a été rejetée lors d'un conseil d'administration.

Remise en question politique pour certains, bataille d'ego pour d'autres, cette tentative de putsch amènera probablement la FCPE à réfléchir à son mode d'organisation.

Début 2015, les enseignants se disaient satisfaits à 80%. Les 20% restants évoquaient des détails d'ordre organisationnel principalement, selon Patricia Le Floch, directrice du service éducation de la mairie.

À Kersabiec, les loisirs se font après la pause méridienne, de 14 h à 15 h, après la sieste. Une expérimentation qui sera reconduite à la rentrée.

Anne fait partie des nombreux mécontents de la réforme des rythmes scolaires mais, contrairement à beaucoup, elle n’entend pas baisser les bras, elle ne veut pas se résigner : « Cette réforme fait l’unanimité contre elle, explique-t-elle avant de partir. Ca déstructure la vie familiale. Les gamins sont KO. J’ai calculé que les enfants font 43 heures par semaine. A quand la semaine de 35 heures pour eux aussi ? ».

The Goon a écrit:yepeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !

La FCPE au bord du putsch

En cause, la politique trop "suiviste" du président Paul Raoult, dont le mandat doit être renouvelé au congrès annuel, lors du week-end de la Pentecôte. Jugée "antistatutaire", la demande de ces présidents départementaux a été rejetée lors d'un conseil d'administration.  

Remise en question politique pour certains, bataille d'ego pour d'autres, cette tentative de putsch amènera probablement la FCPE à réfléchir à son mode d'organisation.

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