- JohnMédiateur
Suffit-il de décréter que le pouvoir soit réparti de façon horizontale pour qu’il soit investi par les acteurs ? Qu’est-ce qui pourrait conduire les enseignants à consentir à une limitation de leur indépendance, si ce n’est la conscience d’y gagner un véritable pouvoir d’agir? Donner aux établissements la capacité d’innover, c’est s’inscrire dans une logique d’empowerment en donnant à ceux qui sont sur le terrain, les moyens d’agir. C’est rapprocher le lieu du pouvoir du lieu de l'action, à condition que ce pouvoir soit donné au collectif en vue d’atteindre des objectifs correspondant à l’intérêt de l’établissement, donc de ses élèves.
Comment donner le pouvoir au collectif, et comment faire en sorte que les enseignants, mais aussi les usagers, aspirent à se saisir de ce pouvoir, à sortir d’un rôle de simple exécutant ou prestataire pour passer à celui de cadre, avec une pensée réflexive non seulement sur les pratiques, mais aussi sur l’ institution à laquelle ils appartiennent?
La notion de pouvoir d’agir est perçue comme une valeur « une règle de conduite conforme à un idéal et à laquelle on se réfère pour agir », c’est pour principalement cette raison que l’on retrouve les principes d’empowerment aussi bien dans le domaine social religieux, philosophique ou juridique.
Cette notion est invoquée tant dans un modèle radical de transformation sociale et de remise en cause du modèle capitaliste (mouvements de la gauche extrême, certaines mouvances féministes, des groupes de reconnaissances communautaires), que par les partisans d’un néo libéralisme effréné, ou les valeurs du marché, de l’individu-consommateur priment sur le collectif et parfois sur l’intérêt général.
Dans ce contexte l’institution scolaire peut elle s’inspirer des valeurs originelles qu’offre l’empowerment (libertés individuelles, partage du pouvoir, émancipation, justice sociale), afin de proposer une nouvelle façon de faire école ?
http://espe.univ-lyon1.fr/medias/fichier/flyer-v0-colloque-2015-25-novembre-2014_1418024156124-pdf
Comment donner le pouvoir au collectif, et comment faire en sorte que les enseignants, mais aussi les usagers, aspirent à se saisir de ce pouvoir, à sortir d’un rôle de simple exécutant ou prestataire pour passer à celui de cadre, avec une pensée réflexive non seulement sur les pratiques, mais aussi sur l’ institution à laquelle ils appartiennent?
La notion de pouvoir d’agir est perçue comme une valeur « une règle de conduite conforme à un idéal et à laquelle on se réfère pour agir », c’est pour principalement cette raison que l’on retrouve les principes d’empowerment aussi bien dans le domaine social religieux, philosophique ou juridique.
Cette notion est invoquée tant dans un modèle radical de transformation sociale et de remise en cause du modèle capitaliste (mouvements de la gauche extrême, certaines mouvances féministes, des groupes de reconnaissances communautaires), que par les partisans d’un néo libéralisme effréné, ou les valeurs du marché, de l’individu-consommateur priment sur le collectif et parfois sur l’intérêt général.
Dans ce contexte l’institution scolaire peut elle s’inspirer des valeurs originelles qu’offre l’empowerment (libertés individuelles, partage du pouvoir, émancipation, justice sociale), afin de proposer une nouvelle façon de faire école ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- e-WandererGrand sage
Quel jargon ! Merci pour le fou rire ! :lol:
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