5è : Lancelot / Renart / Fabliaux / Farces

Bonjour,

je suis bien embêté par ma progression pour la classe de 5e. Je fais donc appel à vos avis éclairés. J'ai bien évidemment fait quelques recherches sur le forum, mais je n'ai pas trouvé de situation tout à fait semblable à la mienne.

Je m'apprête à terminer d'ici la semaine prochaine une séquence sur Lancelot de Chrétien de Troyes (œuvre intégrale). Je ne sais pas comment organiser la suite de mes séquences.

Enchaîner directement par une nouvelle œuvre intégrale, le Roman de Renart (pour en en profiter pour étudier la parodie d'un roman de chevalerie) ?
Et ensuite faire un groupement sur les fabliaux ?
Ou bien un groupement fabliaux + farces ?
Ou encore un groupement "Rire au Moyen-Âge" qui engloberait plus ou moins tout cela ?

Bref, je suis un peu perdu !  
Merci d'avance.

Je fais un gros chapitre "Rire et se moquer au M-A" avec Renart, farces et fabliaux.

Comment t'y prends-tu pour mélanger ces différents genres ?

Je fais comme Mehitabel sauf que je zappe le Roman de Renart (Bouh !)

En utilisant l'entrée "Rire et se moquer au MA" tu peux aisément aborder tous ces textes. Le tout c'est de faire une problématique qui puisse tout englober.


Ensuite j'enchaîne avec la comédie.

J'ai fait le Roman de Renart mais pas en entier, en utilisant les extraits du TDL plus quelques autres. J'insiste sur les parodies de chevalerie (le vavasseur dans l'épisode de la pêche à la queue, Renart et Tybert qui se prennent pour des soudards, le duel final avec Ysengrin) pour raccrocher à la fois au thème "Rire..." et à ce qu'on a vu avant (Yvain + un GT sur la Table Ronde et deux textes sur Roland pour ma part). Je zappe les farces et les fabliaux parce que pas le temps.

Tu peux facilement mêler dans le même chapitre farces et fabliaux. C'est le même fonds, les mêmes ressorts, les mêmes types de personnages, de situation... Les deux formes étaient à l'époque moins éloignées qu'il n'y paraît puisque les fabliaux n'étaient évidemment pas lus, mais dits, souvent à plusieurs voix, à grand renfort d'effets divers et de mimiques : la frontière avec le théâtre proprement dit tient à peu de chose.
Renart est bien plus complexe, au-delà de la moralité simple des farces et fabliaux. C'est une oeuvre satirique décapante qu'il est un peu dommage de réduire à un fabliau amplifié, comme on le fait trop souvent en se précipitant sur les quelques épisodes qui s'y prêtent (Renart et les anguilles) et qui sont sans doute les moins savoureux. Ce roman mérite un sort meilleur, une découverte qui prend son temps. Tu peux en faire un chapitre à part, ou même un simple prolongement, mais je trouverais bien réducteur de le caser avec les farces et fabliaux.

Je suis souvent gênée par cette partie du programme et en particulier par ce qui est considéré ou non comme une OI.
Je fais Renart puis le récit de chevalerie en incluant la parodie dans ce chapitre-là avec une mise en regard de Renart, des M. Python et du récit de chevalerie que je fais en OI (Yvain en ce qui me concerne).
Je donne les fabliaux en cursive et je ne fais pas du tout les farces.