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- Thalia de GMédiateur
J'ai longtemps été hantée par Nuits et Brouillards de Resnais et je frissonne quand j'entends la chanson de Ferrat.Isis39 a écrit:Thalia de G a écrit:
@ Isis : j'imagine que cela a dû être bouleversant. Je me rappelle les larmes d'élèves de 3e quand nous sommes allés à Izieu ou quand lors d'une sortie dans le Vercors, je les ai vus recueillis dans la nécropole de Vassieux.
On en rentre différent. Cela me poursuit encore (j'y étais samedi), et les médias ne m'aident pas en ce moment... La commémoration d'hier, le documentaire : j'en ai fait des cauchemars cette nuit.
Il est vrai que c'est le seul génocide, si j'en crois ce que j'ai lu, écouté, qui n'ait pas d'autres sens que le mal pour le mal. Et quand j'ai entendu que Hitler et les siens étaient parvenus presque au bout de leur projet et qu'il s'en fallait de peu qu'ils aient réellement éliminé les Juifs, je suis remplie d'horreur. Ma raison refuse de comprendre.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Primo Levi témoigne surtout des conditions de vie dans le camp de concentration et non des centre de mise à mort. L'intérêt du documentaire est de différencier les deux et de montrer justement la singularité d'Auschwitz dans la Shoah. Auschwitz est un concentré des différentes politiques de répression. Je fais lire plutôt des extraits d'Etre sans destin d'imre KerteszThalia de G a écrit:Remarquable en effet, mais je suis immanquablement endormie à 10h du soir. Donc je n'ai vu que le 1er volet hier soir.Collier de Barbe a écrit:Documentaire "Jusqu.au dernier" est un immanquable.
J'ai suivi une bonne partie de la commémoration hier sur France 2. Je me suis étonnée qu'il ne soit jamais fait référence à Si c'est un homme de Primo Levi. Témoignage fondateur à mon sens, je ne suis pas la seule à en juger ainsi.
En tout état de cause, je préfère les constats nue et crus aux récits qui versent trop dans le pathos, même s'ils sont sincères. Déformation professionnelle sans doute.
@ Isis : j'imagine que cela a dû être bouleversant. Je me rappelle les larmes d'élèves de 3e quand nous sommes allés à Izieu ou quand lors d'une sortie dans le Vercors, je les ai vus recueillis dans la nécropole de Vassieux.
J'ai emmené mes élèves à Auschwitz en décembre. Du coup, reportage sur eux dans le jt de 13 h de France 2 lundi. Sages comme des images
- Isis39Enchanteur
Thalia de G a écrit:J'ai longtemps été hantée par Nuits et Brouillards de Resnais et je frissonne quand j'entends la chanson de Ferrat.Isis39 a écrit:Thalia de G a écrit:
@ Isis : j'imagine que cela a dû être bouleversant. Je me rappelle les larmes d'élèves de 3e quand nous sommes allés à Izieu ou quand lors d'une sortie dans le Vercors, je les ai vus recueillis dans la nécropole de Vassieux.
On en rentre différent. Cela me poursuit encore (j'y étais samedi), et les médias ne m'aident pas en ce moment... La commémoration d'hier, le documentaire : j'en ai fait des cauchemars cette nuit.
Il est vrai que c'est le seul génocide, si j'en crois ce que j'ai lu, écouté, qui n'ait pas d'autres sens que le mal pour le mal. Et quand j'ai entendu que Hitler et les siens étaient parvenus presque au bout de leur projet et qu'il s'en fallait de peu qu'ils aient réellement éliminé les Juifs, je suis remplie d'horreur. Ma raison refuse de comprendre.
Je ne comprends pas bien.
- Isis39Enchanteur
Ingeborg B. a écrit:Primo Levi témoigne surtout des conditions de vie dans le camp de concentration et non des centre de mise à mort. L'intérêt du documentaire est de différencier les deux et de montrer justement la singularité d'Auschwitz dans la Shoah. Auschwitz est un concentré des différentes politiques de répression. Je fais lire plutôt des extraits d'Etre sans destin d'imre KerteszThalia de G a écrit:Remarquable en effet, mais je suis immanquablement endormie à 10h du soir. Donc je n'ai vu que le 1er volet hier soir.Collier de Barbe a écrit:Documentaire "Jusqu.au dernier" est un immanquable.
J'ai suivi une bonne partie de la commémoration hier sur France 2. Je me suis étonnée qu'il ne soit jamais fait référence à Si c'est un homme de Primo Levi. Témoignage fondateur à mon sens, je ne suis pas la seule à en juger ainsi.
En tout état de cause, je préfère les constats nue et crus aux récits qui versent trop dans le pathos, même s'ils sont sincères. Déformation professionnelle sans doute.
@ Isis : j'imagine que cela a dû être bouleversant. Je me rappelle les larmes d'élèves de 3e quand nous sommes allés à Izieu ou quand lors d'une sortie dans le Vercors, je les ai vus recueillis dans la nécropole de Vassieux.
J'ai emmené mes élèves à Auschwitz en décembre. Du coup, reportage sur eux dans le jt de 13 h de France 2 lundi. Sages comme des images
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/auschwitz/video-des-lyceens-visitent-le-camp-d-extermination-d-auschwitz-birkenau_807551.html
- MehitabelVénérable
J'ai fait un extrait de Charlotte Delbo, tiré du chapitre "La nuit", volume 1 de Auschwitz et après, et on a fini avec "Prière aux vivants..." du même auteur. Ils ont été touchés, ils avaient lu Si c'est un homme également, nous avons beaucoup discuté, et ils ont été sensibles et intelligents sur le sujet.
- Presse-puréeGrand sage
Combien y a-t-il de parties au documentaire Jusqu'au dernier?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Fesseur ProGuide spirituel
6 pour l'instant et 8 prévues ?
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Pourvu que ça dure...
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Voilà, et l'ensemble est déjà en vente en dvd pour 25€ environ.
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CdB
@AbbeCordillere
- PabloPEExpert
Je travaille bien plus en littérature qu'en Histoire sur le sujet. Selon le degré de maturité des élèves je travaille avec"Otto", "Matin brun", "Un violon dans la nuit" "Sauve toi Elie" ou sur "l'étoile jaune" par exemple.
Je n'ai que peu de souvenirs de cours d'histoire mais je me souviens de ma "visite" du Struthof au collège et de ma "visite guidée" des stèles honorant la mémoire des anciens de mon lycée morts pendant la guerre, commentée par ma prof d'HG qui les avaient connus. Bon il y a eu Nacht und nebel aussi
Je n'ai que peu de souvenirs de cours d'histoire mais je me souviens de ma "visite" du Struthof au collège et de ma "visite guidée" des stèles honorant la mémoire des anciens de mon lycée morts pendant la guerre, commentée par ma prof d'HG qui les avaient connus. Bon il y a eu Nacht und nebel aussi
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- InvitéInvité
Thalia de G a écrit:
Il est vrai que c'est le seul génocide, si j'en crois ce que j'ai lu, écouté, qui n'ait pas d'autres sens que le mal pour le mal.
Non le système de pensée des nazis s'analyse et les mécanismes abominables de l'extermination aussi. Beaucoup d'historiens (des psychologues aussi) ont travaillé là-dessus... Je crois que leurs explications sont plus angoissantes que celle du "mal pour le mal".
- V.MarchaisEmpereur
Je crois que la démarche littéraire est complémentaire de la démarche historique. Elle ne prétend en rien s'y substituer. Ce n'est pas une démarche qui tend vers l'objectivité. Sa force est justement d'être une démarche subjective, sensible. Elle frappe par des moyens stylistiques et donne à penser par les mots qu'elle met en oeuvre. Nous sommes là au coeur de la littérature. Et cette sensibilité est à même de parler à des jeunes gens. La médiation de l'art est même indispensable avec les plus jeunes (je pense aux PE qui ont aussi à aborder ce sujet avec des enfants d'une dizaine d'années à peine).
- InvitéInvité
V.Marchais a écrit:Je crois que la démarche littéraire est complémentaire de la démarche historique. Elle ne prétend en rien s'y substituer. Ce n'est pas une démarche qui tend vers l'objectivité. Sa force est justement d'être une démarche subjective, sensible. Elle frappe par des moyens stylistiques et donne à penser par les mots qu'elle met en oeuvre. Nous sommes là au coeur de la littérature. Et cette sensibilité est à même de parler à des jeunes gens. La médiation de l'art est même indispensable avec les plus jeunes (je pense aux PE qui ont aussi à aborder ce sujet avec des enfants d'une dizaine d'années à peine).
J'en suis persuadé.
- InvitéInvité
Tamerlan a écrit:Thalia de G a écrit:
Il est vrai que c'est le seul génocide, si j'en crois ce que j'ai lu, écouté, qui n'ait pas d'autres sens que le mal pour le mal.
Non le système de pensée des nazis s'analyse et les mécanismes abominables de l'extermination aussi. Beaucoup d'historiens (des psychologues aussi) ont travaillé là-dessus... Je crois que leurs explications sont plus angoissantes que celle du "mal pour le mal".
Une référence récente et de qualité :
http://clio-cr.clionautes.org/la-loi-du-sang-penser-et-agir-en-nazi.html#.VORnyi7_QZy
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je vous conseille l'excellente synthèse que Tal Bruttmann vient de publier. Un compte-rendu ici http://aggiornamento.hypotheses.org/2596
- surfeuseNiveau 8
Pensez aussi à Mon ami Frédéric, de H. P Richter : une succession de chapitres très courts et faciles à lire, datés, qui montrent l'évolution du mal.
Roman accessible dès la 6ème.
Roman accessible dès la 6ème.
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"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- MUTISExpert
Certains distinguent les "bons" témoignages qui seraient littéraires, des mauvais qui n'auraient pas cette ambition ou cette exigence.
Je suis assez réticent devant une telle distinction et je préfère désormais leur faire lire un témoignage qui n'a pas de forme et d'ambition littéraires. Quitte à compléter ensuite par d'autres textes.
La notion de témoignage me semble intéressante en soi, qu'il soit ou non considéré comme littéraire par les instances de légitimation scolaires et universitaire.
Et je rejoins tout à fait sur ce point la remarque de Todorov : "Les textes dits aujourd'hui "non littéraires" ont beaucoup à nous apprendre; et pour ma part j'aurais volontiers rendu obligatoire, en classe de français, l'étude de la lettre, hélas guère fictive, que Germaine Tillion adressait depuis la prison de Fresnes au tribunal militaire allemand, le 03 janvier 1943. C'est un chef d'oeuvre d'humanité (...) "On assassine la littérature" non pas en étudiant aussi à l'école des textes "non littéraires" mais en faisant des oeuvres les simples illustrations d'une vision formaliste, ou nihiliste, ou solipsiste de la littérature". 100% d'accord.
Le témoignage de Sam Braun que je fais lire suscite en général des réflexions et des échanges d'une rare richesse. C'est un chef d'oeuvre d'humanité et les élèves le comprennent parfaitement. Et pour ceux qui avaient parfois du mal à lire, c'est en général une découverte et un moment d'adhésion rare. Cela me suffit...
Je suis assez réticent devant une telle distinction et je préfère désormais leur faire lire un témoignage qui n'a pas de forme et d'ambition littéraires. Quitte à compléter ensuite par d'autres textes.
La notion de témoignage me semble intéressante en soi, qu'il soit ou non considéré comme littéraire par les instances de légitimation scolaires et universitaire.
Et je rejoins tout à fait sur ce point la remarque de Todorov : "Les textes dits aujourd'hui "non littéraires" ont beaucoup à nous apprendre; et pour ma part j'aurais volontiers rendu obligatoire, en classe de français, l'étude de la lettre, hélas guère fictive, que Germaine Tillion adressait depuis la prison de Fresnes au tribunal militaire allemand, le 03 janvier 1943. C'est un chef d'oeuvre d'humanité (...) "On assassine la littérature" non pas en étudiant aussi à l'école des textes "non littéraires" mais en faisant des oeuvres les simples illustrations d'une vision formaliste, ou nihiliste, ou solipsiste de la littérature". 100% d'accord.
Le témoignage de Sam Braun que je fais lire suscite en général des réflexions et des échanges d'une rare richesse. C'est un chef d'oeuvre d'humanité et les élèves le comprennent parfaitement. Et pour ceux qui avaient parfois du mal à lire, c'est en général une découverte et un moment d'adhésion rare. Cela me suffit...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- AscagneGrand sage
En ce qui concerne les autres témoignages, une parution récente :
Peter Kuon, L'écriture des revenants : Lectures de témoignages de la déportation politique, Editions Kimé, coll. "Entre histoire et mémoire", 2014.
Ce n'est pas réduire l'incroyable travail des authentiques écrivains qui ont fait des témoignages proprement littéraires, que de dire qu'il "manque quelque chose" si l'on ne s'intéresse pas aux autres témoignages.
Peter Kuon, L'écriture des revenants : Lectures de témoignages de la déportation politique, Editions Kimé, coll. "Entre histoire et mémoire", 2014.
Ce n'est pas réduire l'incroyable travail des authentiques écrivains qui ont fait des témoignages proprement littéraires, que de dire qu'il "manque quelque chose" si l'on ne s'intéresse pas aux autres témoignages.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Sam Braun était venu témoigner dans mon ancien lycée. C'était un homme extraordinaire. Il avait commencé en disant aux élèves qu'il n'était pas là pour susciter leur pitié mais pour les faire réfléchir.MUTIS a écrit:Certains distinguent les "bons" témoignages qui seraient littéraires, des mauvais qui n'auraient pas cette ambition ou cette exigence.
Je suis assez réticent devant une telle distinction et je préfère désormais leur faire lire un témoignage qui n'a pas de forme et d'ambition littéraires. Quitte à compléter ensuite par d'autres textes.
La notion de témoignage me semble intéressante en soi, qu'il soit ou non considéré comme littéraire par les instances de légitimation scolaires et universitaire.
Et je rejoins tout à fait sur ce point la remarque de Todorov : "Les textes dits aujourd'hui "non littéraires" ont beaucoup à nous apprendre; et pour ma part j'aurais volontiers rendu obligatoire, en classe de français, l'étude de la lettre, hélas guère fictive, que Germaine Tillion adressait depuis la prison de Fresnes au tribunal militaire allemand, le 03 janvier 1943. C'est un chef d'oeuvre d'humanité (...) "On assassine la littérature" non pas en étudiant aussi à l'école des textes "non littéraires" mais en faisant des oeuvres les simples illustrations d'une vision formaliste, ou nihiliste, ou solipsiste de la littérature". 100% d'accord.
Le témoignage de Sam Braun que je fais lire suscite en général des réflexions et des échanges d'une rare richesse. C'est un chef d'oeuvre d'humanité et les élèves le comprennent parfaitement. Et pour ceux qui avaient parfois du mal à lire, c'est en général une découverte et un moment d'adhésion rare. Cela me suffit...
- MUTISExpert
Ingeborg B. a écrit:Sam Braun était venu témoigner dans mon ancien lycée. C'était un homme extraordinaire. Il avait commencé en disant aux élèves qu'il n'était pas là pour susciter leur pitié mais pour les faire réfléchir.MUTIS a écrit:Certains distinguent les "bons" témoignages qui seraient littéraires, des mauvais qui n'auraient pas cette ambition ou cette exigence.
Je suis assez réticent devant une telle distinction et je préfère désormais leur faire lire un témoignage qui n'a pas de forme et d'ambition littéraires. Quitte à compléter ensuite par d'autres textes.
La notion de témoignage me semble intéressante en soi, qu'il soit ou non considéré comme littéraire par les instances de légitimation scolaires et universitaire.
Et je rejoins tout à fait sur ce point la remarque de Todorov : "Les textes dits aujourd'hui "non littéraires" ont beaucoup à nous apprendre; et pour ma part j'aurais volontiers rendu obligatoire, en classe de français, l'étude de la lettre, hélas guère fictive, que Germaine Tillion adressait depuis la prison de Fresnes au tribunal militaire allemand, le 03 janvier 1943. C'est un chef d'oeuvre d'humanité (...) "On assassine la littérature" non pas en étudiant aussi à l'école des textes "non littéraires" mais en faisant des oeuvres les simples illustrations d'une vision formaliste, ou nihiliste, ou solipsiste de la littérature". 100% d'accord.
Le témoignage de Sam Braun que je fais lire suscite en général des réflexions et des échanges d'une rare richesse. C'est un chef d'oeuvre d'humanité et les élèves le comprennent parfaitement. Et pour ceux qui avaient parfois du mal à lire, c'est en général une découverte et un moment d'adhésion rare. Cela me suffit...
Moi aussi je l'ai connu quand il est venu témoigner dans mon établissement. Je confirme ! :lol:
Et son témoignage écrit est poignant et humain. Une grande leçon d'humanité et d'éducation à la tolérance même qui devrait être lu aujourd'hui, en particulier, par tous !
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
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