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- BalthamosDoyen
Déjà j'aimerais que mes propos ne soient pas déformés ou caricaturés. Si je me suis mal exprimé, je m'en excuse et espère que ce message rétablira ma pensée.
Nous sommes fonctionnaires et nous écrivons des rapports à notre hiérarchie. Donc de facto...
De plus, ces rapports sont souvent utilisés comme pièces dans les dossiers, notamment pour les conseils de disciplines.
Il ne me semble pas avoir été si caricatural que ça. La responsabilité de la hiérarchie est mise en cause si on signale un problème et qu'il n'y a aucune réponse adaptée.
Bien sûr, on peut toujours mettre des « si » à ce propos, mais les problèmes qu'on soulève par ces rapports comme des cas de harcèlement, de violence, des problèmes familiaux, etc. ne relèvent pas de notre mission d'enseignant. On les signale et on agit dans notre rayon d'action, limitée à l'échelle de l'établissement.
Ce document remis au chef nous protège dans le sens qu'on a signalé le problème, on a fait notre travail. On n'est pas assistante sociale, CPE, chef, gendarme, superman, on est prof.
L'écrit reste.
Pourquoi conseiller de faire autrement ? Je ne vois pas en quoi la rédaction d'un rapport gêne.
the educator a écrit:Tu aurais des sources pour ça? comme dit plus haut, à ma connaissance il n'y a pas de vrai référentiel juridique sur ce qu'est un rapport d'incident, ni sur la forme, ni sur le fond.Le rapport étant un document administratif interne, il fait parti de la vie de l'établissement donc ce n'est pas du harcèlement. Et il te permet de t'en laver les mains si l'incident va plus loin, si les parents portent plaintes, etc. Bref, tu as signalé le problème ou l'incident à ta hiérarchie et c'est de la responsabilité de la hiérarchie de prendre des mesures. Donc avec ou sans suite, il faut en faire pour se protéger.
Nous sommes fonctionnaires et nous écrivons des rapports à notre hiérarchie. Donc de facto...
De plus, ces rapports sont souvent utilisés comme pièces dans les dossiers, notamment pour les conseils de disciplines.
the educator a écrit:
Ensuite sur le fait de t'en laver les mains, il faut bien y aller avec des pincettes aussi: il ne suffit pas de raconter la scène pour que la responsabilité soit transférée, et cela ne te protégera de rien, si ce n'est de la faute de ne pas avoir transmis. A partir de là ton chef peut très bien te préciser que le rapport ne lui parait pas fondé, que tel ou tel événement selon lui relève de ta propre responsabilité, ou te demander ce que de ton côté tu as déjà mis en place avant d'en arriver là.
Il ne me semble pas avoir été si caricatural que ça. La responsabilité de la hiérarchie est mise en cause si on signale un problème et qu'il n'y a aucune réponse adaptée.
Bien sûr, on peut toujours mettre des « si » à ce propos, mais les problèmes qu'on soulève par ces rapports comme des cas de harcèlement, de violence, des problèmes familiaux, etc. ne relèvent pas de notre mission d'enseignant. On les signale et on agit dans notre rayon d'action, limitée à l'échelle de l'établissement.
Ce document remis au chef nous protège dans le sens qu'on a signalé le problème, on a fait notre travail. On n'est pas assistante sociale, CPE, chef, gendarme, superman, on est prof.
Le chef d'établissement doit engager une procédure disciplinaire :
- en cas de violence verbale à l'adresse d'un membre du personnel de l'établissement ou de violence physique à son encontre ; à titre d'exemple, doivent être considérés comme violence verbale les propos outrageants et les menaces proférés notamment à l'occasion de discours tenus dans les lieux ou réunions publics ;
- lorsque l'élève commet un acte grave à l'encontre d'un membre du personnel ou d'un autre élève susceptible de justifier une sanction disciplinaire : harcèlement d'un camarade ou d'un membre du personnel de l'établissement, dégradations volontaires de biens leur appartenant, tentative d'incendie, introduction d'armes ou d'objet dangereux, racket, violences sexuelles, etc. Il s'agit de protéger tous les acteurs de la communauté scolaire contre ce type d'agissements, notamment lorsqu'ils présentent un caractère répétitif.
Le règlement intérieur peut préciser les trois cas dans lesquels l'engagement d'une procédure est obligatoire : violence verbale, acte grave et violence physique.
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the educator a écrit: Je n'ai pas connaissance de la réponse obligatoire a apporter, mais j'ai peut etre loupé quelque chose (et je ne suis pas chef). En revanche effectivement sur de la violence physique, le chef n'a pas le droit de refuser, mais le rapport n'est pas le moyen unique pour faire cette demande.
the educator a écrit:Je conseille même vivement de faire la demande autrement, devant témoin, voir de transmettre au secretariat en demandant d'attester la transmission.
L'écrit reste.
Pourquoi conseiller de faire autrement ? Je ne vois pas en quoi la rédaction d'un rapport gêne.
- MamaVénérable
Bon sang, je ne changerai plus jamais de collège, j'aime trop mon CPE.
Rapports au chef avec copie au CPE, si possible en paquet avec d'autres car j'imagine qu'il embête d'autres collègues. Quand tu n'auras plus la pression du stagiaire, tu pourras même les pousser pour réclamer un conseil de disc.
Rapports au chef avec copie au CPE, si possible en paquet avec d'autres car j'imagine qu'il embête d'autres collègues. Quand tu n'auras plus la pression du stagiaire, tu pourras même les pousser pour réclamer un conseil de disc.
- the educatorFidèle du forum
Oui je suis d'accord. je pensais surtout aux incidents "de classe" en fait, j'aurais du préciser.Balthamos a écrit:Ce document remis au chef nous protège dans le sens qu'on a signalé le problème, on a fait notre travail. On n'est pas assistante sociale, CPE, chef, gendarme, superman, on est prof.
oui, dans ta main à toi, je m'explique: un rapport peut vite disparaitre. Entre deux étages de traitement au mieux, intentionnellement au pire. A ce moment là pour prouver ta démarche il ne restera rien. Quand c'est chaud, je conseille vivement de multiplier les interlocuteurs, les témoins, voire de faire attester la transmission, surtout si l'ambiance avec la direction est tendue. et de rappeler le lendemain, au cas ou on est passés à côté (ce qui peut arriver).L'écrit reste.
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