Emploi : les germanistes ont de l'avenir !

Le marché du travail allemand comptait au quatrième trimestre plus d'un million de postes vacants, selon un chiffre publié jeudi, et le nombre d'actifs était au plus haut depuis la Réunification.
Au quatrième trimestre 1,13 million de postes étaient à pourvoir, 962.000 à l'ouest et 169.000 à l'est (ex-RDA), a annoncé l'institut de recherche sur l'emploi (IAB) sur la base d'un sondage mené auprès de 15.
000 employeurs de diverses branches.
L'IAB est un institut adossé à l'Agence pour l'emploi, l'organisme public qui recense et indemnise les chômeurs allemands.
Le chiffre publié par l'IAB comprend à la fois les postes vacants immédiatement et ceux qui le seront plus tard. Il est nettement plus élevé que le chiffre annoncé par l'Agence pour l'emploi elle-même (452.000 à fin janvier), qui ne comptabilise que les postes déclarés vacants auprès d'elle.
Il témoigne de la très bonne santé du marché du travail allemand, mais aussi d'une pénurie de main d'oeuvre qui s'aggrave de trimestre en trimestre.
Le taux de chômage brut s'affichait à 7,3% en Allemagne en janvier. Il a fortement baissé ces deux dernières années, et l'adéquation entre les chômeurs et les postes vacants est de plus en plus difficile à réaliser. Le marché du travail a soif d'ingénieurs, de programmateurs informatiques et de techniciens spécialisés, et les chômeurs non-qualifiés restent sur la touche.
Au quatrième trimestre, le nombre d'actifs a néanmoins atteint de 41,6 millions de personnes, a annoncé pour sa part jeudi l'Office fédéral des statistiques, une hausse de 300.000 par rapport au trimestre précédent et le niveau le plus élevé depuis la Réunification.
L'Allemagne a une population totale de 81,8 millions de personnes.

Marie Laetitia a écrit:en voilà une bonne nouvelle! Si le contrat de l'homme n'était pas renouvelé, il saurait où aller ! (et p'têt que là, au moins, on ne lui dira pas qu'il est trop vieux ( :shock: ) ou trop diplômé...)

Mike92 a écrit:Si on veut bien voir : 1) les préjugés contre l'allemand, absurdes mais tenaces, 2) la surnotation presque systématique constatée en espagnol, se traduisant par des moyennes de classe à plus de 13,5/20 (statistiques de dossiers de prépa hec, triés durant 25 ans), qui d'ailleurs entraîne une pénalisation des élèves hispanisants demandant une prépa (notre collègue d'espagnol étant la plus intransigeante).. on ne s'étonne plus de rien !!

MrBrightside a écrit:Moi j'ai fais allemand LV2... ben ça ne m'a pas servi à grand chose dans ma vie professionnelle :lol:

Enfin si, parfois en kholle des élèves me parlent soudain en allemand
En plus j'ai l'impression d'avoir presque tout perdu :'(

MrBrightside a écrit:Ah mais je ne l'ai jamais regretté! J'ai même poussé le vice jusqu'à valider une L1 de LEA Anglais-Allemand. J'ai eu un temps contemplé l'idée de passer une licence LLCE d'allemand en parallèle de mon master d'anglais, mais je ne l'ai pas fait. Qui sait, un jour peut-être (mais d'abord, la thèse.)

MrBrightside a écrit:J'avais bien noté qu'il s'agissait d'une plaisanterie, puisque tu disais que je n'étais pas parfait

Spoiler:

alberto79 a écrit:

Mike92 a écrit:Si on veut bien voir : 1) les préjugés contre l'allemand, absurdes mais tenaces, 2) la surnotation presque systématique constatée en espagnol, se traduisant par des moyennes de classe à plus de 13,5/20 (statistiques de dossiers de prépa hec, triés durant 25 ans), qui d'ailleurs entraîne une pénalisation des élèves hispanisants demandant une prépa (notre collègue d'espagnol étant la plus intransigeante).. on ne s'étonne plus de rien !!

C´est très intéressant votre constat. C´est vrai que si on pouvait trouver des statistiques à niveau national à ce propos ce serait encore mieux. Cela pourrait en effet expliquer les déceptions des étudiants hispanistes dans des filières comme LLCE espagnol ou LEA anglais-espagnol quand ils voient l´écart entre leur niveau supposé et leur niveau réel…