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kero
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par kero Sam 24 Jan 2015 - 14:29
Parménide a écrit:
virgere a écrit:

avec un stylo (un crayon est accepté aussi, de même qu'un bloc de feuilles en plus du livre peut être une bonne idée[/color],


C'est la seule solution, je le sais. Le problème est que cette solution a été pratiquée par moi de la mauvaise façon durant des années et donc sans résultats. Je commençais à travailler, et en un rien de temps, je me laissais aller à tout recopier...

Oh, tu sais, personnellement je n'ai jamais été fichu de ficher correctement un bouquin. Du coup, j'ai arrêté de le faire.

Ou, lorsque j'ai vraiment besoin de synthétiser un bouquin (pour un compte-rendu, par exemple), je procède ainsi: en lisant, je souligne les passages clés (il faut se forcer à sélectionner ce qui, dans chaque paragraphe, est le passage central). Ça donne une première étape de synthèse. Dans un second temps, lorsqu'un chapitre entier est terminé (et pas avant), je relis la totalité des passages soulignés et ensuite seulement je me force à résumer en quelques lignes les idées principales.
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par Parménide Sam 24 Jan 2015 - 14:32
JPhMM a écrit:
Parménide a écrit:Donc, il faut que je trouve la bonne façon.
Non non et non.
Il faut que tu fasses, peu importe la façon.

La bonne facture ne précède pas la facture, la bonne facture est conséquence de l'enseignement issu de la mauvaise facture. On ne peut pas connaître la bonne facture sans faire, y compris mal faire.

Je veux bien mais personnellement j'ai fait les choses mal pendant des années. Donc, qu'on ne s'attende pas à un bon pronostic de ma part.

Non mais je vais recommencer, c'est clair, puisque c'est impossible autrement. Mais sur autre chose que des extraits, ça me tente pas trop, pour l'instant du moins...

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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)

"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)

"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)

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par artaxerxes Sam 24 Jan 2015 - 14:33
Il semblerait que ce soit ton anniversaire aujourd'hui, Parménide. Profites-en pour passer aux choses sérieuses, tu es grand maintenant.

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L'homme crie où son fer le ronge
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par Dimka Sam 24 Jan 2015 - 14:34
Parménide a écrit:J'attends que quelqu'un me tienne les propos qui provoqueront le déclic dans mon esprit consistant à comprendre comment je dois travailler sur un texte, pour prendre des notes dessus, retenir ce qu'il y a à retenir, bref, en retirer ce qu'il faut en retirer.

Et je voudrais aussi trouver la stratégie qui permettra d'enfin faire confiance en ma mémoire. Ainsi de l'utiliser au mieux.
Pour les œuvres de philosophe, tu prends tes yeux, tu t’en sers pour lire chaque mot, l’un après l’autre, au bout d’un moment, ça fait une phrase. Si tu ne piges pas la phrase, tu la relis, si au bout de trois relectures, tu ne piges toujours pas, tu relis le paragraphe, et si ça ne va pas, tu continues à avancer dans ta lecture. Tu lis deux œuvres par semaine. Ça, tu peux le faire chez toi (le soir quand ta BU est fermée, en mangeant, dans ton bain, dans tes toilettes, le weekend…).

Pour le reste, tu vas dans une BU, tu passes une demi-journée à faire le tour des rayons de la partie philo de ladite BU, tu feuillettes, regardes les sommaires… histoire de voir ce qu’il y a d’intéressant. Tu regardes en particulier les dictionnaires ou les manuels universitaires sur telle ou telle notion, ils peuvent servir à ouvrir la réflexion, à orienter le travail et à te donner une biblio fiable sur tel ou tel sujet.

Ensuite, tu passes ta vie dans ladite BU, tu te fais une fiche par notion, où tu mets quels auteurs ont apporté une contribution essentielle à cette notion, dans quel contexte, avec quelles limites, dans quel épistémè, et un résumé de ladite contribution. Tu mentionnes les liens entre ces philosophes (opposition, synthèse, etc.). Si une notion en appelle une autre, tu fais une nouvelle fiche. Et en parallèle, tu fais une fiche par auteur, que tu complètes au fur et à mesure (quelle époque, quelle place dans la philosophie, quels opinions, etc.). Dans tous les cas, tu utilises les livres de la BU, sachant qu’il ne faut pas les lire de A à Z, mais aller dans le sommaire pour voir ce qui est à lire en fonction de ton intérêt du moment.

Tu gardes toujours l’intégralité de tes fiches avec toi, car ce n’est pas un travail fini : une fiche est susceptible d’être remise à jour en permanence.

Et en même temps, tu fais un entraînement, disons un par semaine (intro, plan détaillé, conclusion), et tu en fais corriger un par mois si tu en as l’occasion. D’abord sans te prendre la tête sur le temps et en utilisant éventuellement des ouvrages, et à la fin de ta préparation en te rapprochant des conditions réelles (en rédigeant complètement notamment).

Un mois avant la date du concours, tu arrêtes tout, et tu apprends (relis) tes fiches, toute la journée. Là, comme t’es légèrement à la bourre, tu arrêtes deux semaines avant le concours.

Si tu passes une année, dix/onze heures par jour concentré à faire cela, dans un environnement approprié (une BU, au rayon philo, c’est-à-dire un endroit calme, avec des livres universitaires donc appropriés : pas une bibliothèque municipale ou une médiathèque, hein… une BU), que tu te déconnectes de tout le reste et que tu cesses de te poser des questions, ton cerveau va s’immerger dedans tout seul comme un grand, et tu retiendras. Les deux premières semaines seront horribles, et après tu seras dans le bain. C’est un peu ça, préparer un concours.

Tu commences ce travail tout de suite, tu vas aux écrits cette année parce que c’est un bon entraînement − et parce qu’on ne sait jamais −, et dans un an et demi, pour la session suivante, tu devrais être prêt, et avoir à peu près les mêmes chances que n’importe quel candidat.


Dernière édition par Dimka le Sam 24 Jan 2015 - 14:40, édité 1 fois

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par JPhMM Sam 24 Jan 2015 - 14:35
Parménide a écrit:
JPhMM a écrit:
Parménide a écrit:Donc, il faut que je trouve la bonne façon.
Non non et non.
Il faut que tu fasses, peu importe la façon.

La bonne facture ne précède pas la facture, la bonne facture est conséquence de l'enseignement issu de la mauvaise facture. On ne peut pas connaître la bonne facture sans faire, y compris mal faire.

Je veux bien mais personnellement j'ai fait les choses mal pendant des années. Donc, qu'on ne s'attende pas à un bon pronostic de ma part.

Non mais je vais recommencer, c'est clair, puisque c'est impossible autrement. Mais sur autre chose que des extraits, ça me tente pas trop, pour l'instant du moins...
Prends une œuvre intégrale, pose tes stylos, tes notes, tes ambitions, tes frustrations, tes mauvaises expériences et lis-la paisiblement, comme une lettre d'un ami à un autre, sans te poser de question, simplement en cherchant à comprendre ce que cet ami veut te dire.

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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke

Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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par Invité Sam 24 Jan 2015 - 14:52
sansara a écrit:
288 a écrit:
Parménide a écrit:nDe toute façon je suis dans l'incapacité de savoir depuis aout si je suis bel et bien couvert par la sécurité sociale... Je ne sais pas si le renouvellement  a été validé.  

Ah, bon, bah on abandonne cette possibilité alors, et c'est reparti pour 20 pages de pleurnicheries. Suspect furieux

Et un prétexte de plus... Franchement, je doute de plus en plus de l'intérêt de cette discussion. Autant parler à un mur. Suspect

Il a atteint l'âge limite pour la sécurité sociale étudiante (28 ans). Du coup, le psy risque de ne pas lui être remboursé.
Gryphe
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par Gryphe Sam 24 Jan 2015 - 14:53
[Tes propos de ce matin :]

Ronin a écrit:Tu viens exactement de dire ce qu'il faudra dire lors de ta première séance chez le psy. Et je ne me moque pas. Tu viens de démontrer que tu as urgemment besoin d'une aide extérieure. Franchement, vraiment et vite.
Ronin a mille fois raison.

Parménide a écrit:Et il est très naïf de croire que des psy vont faire des miracles ! car il y a des choses qui ne dépendent que de soi-même !
C'est gentil de nous traiter de naïfs.
Pour mémoire, les gens qui te répondent sur ce fil sont tous lauréats du CAPES et/ou de l'agrégation et/ou du CRPE. Plusieurs ont été majors de leur promo ou sont normaliens. Au moins un est jury de concours.
Comme on a vite compris que tes difficultés méthodologiques n'étaient qu'une petite partie de l'iceberg, on a aussi été beaucoup à y aller de notre expérience personnelle et à livrer des choses parfois intimes. Nous n'avons pas eu honte de dire que, à tel ou tel moment de notre parcours de vie, nous avons eu recours à un psy (au sens large) et que cela nous a aidés à débloquer certaines situations. Nous avons eu l'humilité de reconnaître que, tout bardés de diplômes que nous étions, sur tel ou tel plan de notre vie, nous étions en difficulté et que nous avions besoin d'aide. Cela s'appelle être humain. Reconnaître que l'on a besoin des autres, même (et surtout !) si l'on est dans sa tour d'ivoire, n'est pas synonyme de déchoir. C'est au contraire synonyme de belles qualités humaines que de savoir s'en remettre à d'autres (surtout lorsque l'on est d'un naturel très méfiant a priori).

Parménide a écrit:ça existe ou pas les consultations chez un psychologue remboursées? Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 20 3795679266
On progresse.

Parménide a écrit:J'en suis à me demander si je ne devrais pas consulter un neurologue, parfois !
C'est une évidence. Pourquoi ne l'as-tu pas déjà fait ?

Nos classes sont bourrées d'élèves qui ont ce type de symptômes. On les oriente pour faire des bilans, et en fonction, on adapte ce qui est demandé : tiers-temps, utilisation autorisée de la calculatrice même pour des choses simples... Le fait de faire des bilans et d'avoir une bonne prise en charge non seulement permet de réduire les difficultés mais donne aussi des droits pour avoir des compensations, ce qui peut être utile, dans la vie adulte, pour accéder à un emploi par exemple.

Parménide a écrit:En même temps, je suis parfois capable d'intuitions que beaucoup de gens n'auraient pas, ou de performances inexpliquées.
C'est bien pour cela qu'il faut que tu apprennes à tirer le meilleur parti de toi-même, pour n'être plus bloqué par ce qui t'empêche d'avancer et pour laisser tes qualités donner leur pleine mesure.

Parménide a écrit:je compte sur l'enseignement pour progresser en matière d'adaptation au monde et d'intelligence sociale
Croustibapt a écrit:Il est difficile d'imaginer un métier plus social qu'enseignant. Les élèves sont confrontés à toi, comme tu es confronté à eux. La relation qui s'établit entre eux et toi est très particulière et étroite : certains viennent te dire des choses qu'ils ne diront à personne d'autres (style "Mon papou est mort, je n'arrive pas à suivre en classe parce que j'ai tout le temps envie de pleurer" d'une sixième). Il sera peut-être difficile pour toi de ne t'ouvrir aux autres qu'au moment du stage pratique. En tout cas, à mon humble avis, un professeur doit être extrêmement ouvert sur le monde extérieur : il doit repérer les élèves qui ne sont pas en forme, encourager ceux qui en ont besoin, botter le cul à ceux qui fonctionnent ainsi ... etc ... Chaque élève est différent et l'enseignant doit adapter (oserais-je dire "personnaliser", comme NVB) son enseignement.
Ce que dit Croustibapt est très juste.

L'enseignement nécessite une intelligence sociale forte. Dans une certaine mesure, le fait d'enseigner ou de travailler dans une école (au sens large) fait effectivement progresser cette intelligence sociale. Mais il y a des "prérequis" de base. Au début, j'étais un peu juste dans ce domaine, et j'ai un peu ramé, mais la "marche" était moins forte à gravir que pour toi. Au-delà d'un certain seuil, si les prérequis ne sont pas là, la personne se retrouve dans une souffrance très forte (et le stage n'est pas validé, accessoirement).

Parménide a écrit:De toute façon je suis dans l'incapacité de savoir depuis aout si je suis bel et bien couvert par la sécurité sociale... Je ne sais pas si le renouvellement a été validé.
Fais les démarches pour la CMU, ou tout autre chose qui te permette d'avoir une couverture sociale. (Je ne m'y connais pas, donc "CMU" n'est peut-être pas ce qui correspondra à ta situation.)

Edit : ah, OK, apparemment problème réglé. Pour le papier qui manque, laisse tomber pour l'instant.

Et je le redis : je n'ai pas eu besoin d'être aidé par quelqu'un pour faire avancer ma situation depuis 1 an. Mais peut être que ça irait plus vite ainsi, j'en sais rien.
C’est une certitude.

Mon rêve ce serait, dès que j'ai lu une page de philo, savoir aussitôt quoi noter et le retenir très vite.
Et la marmotte, etc.
Si ton rêve est de fonctionner comme un robot et pas comme un humain alors effectivement, nous ne pouvons rien pour toi.

Dimka a écrit:Toi, tu te fais une montagne de tout, tu passes des plombes à mesurer ta montagne au lieu de juste mettre un pied devant l’autre pour l’escalader.
C'est exactement ça. pale

JPhMM a écrit:Mangerais-je ou pas ce yaourt ?
Ton yaourt est collector ! cheers
(Tu publies, aussi, parfois ?)

Parménide a écrit:Rien que d'y penser ça me donne presque la nausée. Ce recopiage fait durant des mois et des mois... A chaque fois je croyais que c'était le support qui était responsable, trop touffu, etc... en réalité c'était moi le responsable.
On progresse quand même un peu. Smile

La solution est là, évidente, juste sous tes yeux.
Tu imprimes le texte écrit ce matin. Lundi matin, tu vas voir ton médecin généraliste. Tu le lui montres. Tu lui dis que sur le forum de profs que tu fréquentes, tout le monde te dit depuis des mois qu'il faut que tu te fasses aider. Tu dis à ton médecin que tu n'y es pas vraiment prêt mais qu'après tout, qui ne risque rien n'a rien. Tu lui demandes une ordonnance pour te diriger vers un confrère de ta-ville et tu prends rendez-vous sur le champ.
Ensuite, tu sors faire une grande promenade.
Enfin, comme tout cela t'aura épuisé (et je peux le comprendre), tu lis le Gorgias d'une traite sans prendre de notes et sans réfléchir, juste pour te vider la tête.

Lundi soir, tu viens nous raconter tout ça sur ce fil. Et les pros pourront alors parler du Gorgias avec toi.

Elle est pas belle, la vie ? Very Happy
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par JPhMM Sam 24 Jan 2015 - 14:56
Gryphe a écrit:
JPhMM a écrit:Mangerais-je ou pas ce yaourt ?
Ton yaourt est collector ! cheers
(Tu publies, aussi, parfois ?)
Euh non... il n'y a rien à publier. :lol:

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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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par Serge Sam 24 Jan 2015 - 15:00
Certaines remarques du topic sont en effet drôles, d'autres me mettent un peu plus mal à l'aise.

Soit vous pensez qu'il a vraiment besoin de se tourner vers un psy pour y voir plus clair, donc en pensant sincèrement qu'il a besoin d'aide, et certaines remarques sont du coup d'une grande violence ("assisté" "parasite", etc.). Soit vous pensez vraiment que c'est juste un tire au flanc, auquel cas inutile de lui conseiller un psy, de même si vous pensez que c'est un troll. Mais la confusion des deux possibilités donne un certain malaise à la lecture du topic. Chez moi en tout cas pale

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par 288 Sam 24 Jan 2015 - 15:05
Serge a écrit:un certain malaise à la lecture du topic. Chez moi en tout cas pale

Allez vous allonger sur le divan, vous aussi. Razz
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par Serge Sam 24 Jan 2015 - 15:06
Ca y est, avec une bonne tasse de café et des biscuits Razz

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par Nom d'utilisateur Sam 24 Jan 2015 - 15:06
D'accord avec Serge, et même plus : obscénité de ce fil comme des précédents, d'où leur faveur. Où s'arrête la captatio benevolentiae, où commence le SOS ?
("qu'on ne s'attende pas à un bon pronostic de ma part" etc.). Pourquoi n'est-il pas mis fin à ces échanges surréalistes ?
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par kero Sam 24 Jan 2015 - 15:07
Serge a écrit:Soit vous pensez qu'il a vraiment besoin de se tourner vers un psy pour y voir plus clair, donc en pensant sincèrement qu'il a besoin d'aide, et certaines remarques sont du coup d'une grande violence ("assisté" "parasite", etc.). Soit vous pensez vraiment que c'est juste un tire au flanc, auquel cas inutile de lui conseiller un psy, de même si vous pensez que c'est un troll. Mais la confusion des deux possibilités donne un certain malaise à la lecture du topic. Chez moi en tout cas pale

Les deux lectures de la situation ne s'excluent pas nécessairement.
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par Serge Sam 24 Jan 2015 - 15:16
Certes, et j'avoue ne pas avoir toujours tout lu de ses topics car je trouve aussi qu'il y a à chaque fois un côté surréaliste mais aussi un peu indécent dans les échanges, tant dans ce qu'il rapporte que dans les commentaires qui virent à la moquerie et tournent aussi en boucle (quand bien même il "mériterait" tout ça).
Si tout a été dit et redit, qu'il ne tient pas compte des remarques constructives, et qu'on tourne en rond, à quoi bon continuer ? ...

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par Invité Sam 24 Jan 2015 - 15:17
Je me reconnais assez dans ce topic. Je pourrais ouvrir un topic "l'agrégation LM et moi". Le fait de vouloir un concours, de s' acharner année après année, et effectivement ça devient une recherche du Graal, ou comme le dit Parmenide, une guerre sainte (l'enjeu n'est pas tant le concours ou l'après concours en lui même que l'espoir d'en venir à bout).
Sauf que contrairement à Parmenide, j'ai eu le Capes à 21 ans, j'ai enseigné, écrit des albums pour enfants, publié un recueil de poèmes. Donc je sais que si l'agrégation reste mon défi, une sorte d'obsession (je retourne au combat la semaine prochaine pour, je l'espère, une quatrième admissibilité...ou un échec supplémentaire), j'ai fait autre chose à côté. Mais 7 ans en tête à tête avec un concours, je comprends que ça laisse des traces et l'impression que la seule chose pour s' en sortir serait de l'avoir.
Mais c'est une mauvaise impression. Il vaut mieux une pause avant de recommencer ou faire autre chose.
Elaïna
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par Elaïna Sam 24 Jan 2015 - 15:57
Lornet a écrit:Je me reconnais assez dans ce topic.  Je pourrais ouvrir un topic "l'agrégation LM et moi". Le fait de vouloir un concours,  de s' acharner année après année,  et effectivement ça devient une recherche du Graal, ou comme le dit Parmenide, une guerre sainte (l'enjeu n'est pas tant le concours ou l'après concours en lui même que l'espoir d'en venir à bout).
Sauf que contrairement à Parmenide,  j'ai eu le Capes à 21 ans, j'ai enseigné,  écrit des albums pour enfants, publié un recueil de poèmes. Donc je sais que si l'agrégation reste mon défi,  une sorte d'obsession (je retourne au combat la semaine prochaine pour, je l'espère,  une quatrième admissibilité...ou un échec supplémentaire), j'ai fait autre chose à côté.  Mais 7 ans en tête à tête avec un concours,  je comprends que ça laisse des traces et l'impression que la seule chose pour s' en sortir serait de l'avoir.
Mais c'est une mauvaise impression. Il vaut mieux une pause avant de recommencer ou faire autre chose.

On est d'accord. Perso je pourrais écrire "ma thèse et moi". Reconnaître que je rêve de finir ma thèse, de la soutenir, d'avoir ce titre de docteur et de faire une soutenance du tonnerre.
Je me plains souvent de ne pas avoir le temps de la finir. La vérité c'est aussi que je repousse, que je ne m'y mets pas assez sérieusement, et que je laisser traîner, aussi par peur de me confronter au jury.
La différence, c'est qu'à côté, j'ai l'agreg, je donne des colles, j'ai un salaire, deux enfants dont je m'occupe, et que je ne suis pas à la charge de papa-maman.
Mon psy à moi ? Mon mari, qui est là pour me mettre les bons coups de pied au cul (métaphoriques, hein !). Et je ne me cherche pas de fausses excuses dans le système ou l'administration.
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par Parménide Sam 24 Jan 2015 - 17:42
Les choses se mettent en place, lentement mais surement. Plusieurs motifs d'inquiétude se présentent à moi. Et ils ne sont pas 50 000 :

1) Je m'inquiète pour la méthode : d'accord c'est en voie de résolution mais ça m'inquiète, et après les années vécues dans mon labyrinthe philosophique, c'est normal. Si je lis le Gorgias, en prenant des notes de la mauvaise façon (ou même en n'en prenant pas) et qu'ensuite je passe à l'éthique à Nicomaque , en ayant l'impression de n'avoir rien intégré du Gorgias, c'est pour moi quelque chose d'insupportable.  pale

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2) Je m'inquiète de savoir quand je vais passer le concours la prochaine fois. Et je redoute d'échouer. Car je n'ai pas envie de retenter sans être vraiment prêt, ce que j'estimerai prêt. La prochaine fois que je vais à l'écrit c'est pour avoir minimum 12 de moyenne. Et encore je serai dans les derniers admissibles, donc avec très peu de chances à l'oral. Enfin c'est ce qu'on m'a dit.  Sad

Et puis j'ai du mal à admettre l'idée que des gens risquent d'être meilleurs que moi au concours. Je sais que c'est naïf dit comme ça mais j'estime quelque part qu'après ces années catastrophiques s'il y en a bien un qui devrait être premier c'est moi. A condition de fournir le travail que ça implique, certes, mais je voudrais arriver à ce résultat. Et l'idée que je vais concourir avec des normaliens est inquiétante.


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3) Je m'inquiète de l'oral en lui-même : ma famille  -il y a des enseignants en son sein- m'a raconté que je ne passerai pas, rien qu'à cause de mon physique.  Sad

Et je redoute que dès que le jury me voit arriver tous les membres se regardent les uns les autres d'un air de dire : "celui là on lui barre la route même si ça vaut 18". Je déforme à peine ce que ma famille m'a dit. Et ça, ça me fait peur. Je redoute de dégager un manque de charisme et d'autorité. Je redoute qu'on me déstabilise avec des questions piège. Faudra t il lorsque j'irai à l'oral que j'étudie de la psychologie avant?

Je n'ai jamais passé d'entretiens d'embauche, c'est sans doute pénalisant pour moi. Enfin, si, un peu, pour ACADOMIA. Mais je sais pas si c'était vraiment des entretiens d'embauche, en réalité. En liaison avec tous ces points, il y a une chose que je dois travailler aussi, même si je suis loin d'être vraiment faible dans ce domaine, mais je crois que c'est encore insuffisant, c'est tout ce qui est rhétorique, éloquence, capacité à la répartie. Car si des élèves en ont plus que moi, les choses pourraient vraiment mal se passer...  pale Je ne sais pas , quand mon heure sera venue, comment je ferai pour préparer dans de bonnes conditions les épreuves à dimension pédagogique de l'oral.  pale

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4) Je m'inquiète d'une espèce de dichotomie que je ressens, et ça s'accentue de plus en plus, entre ma préparation pour le concours lui même, et le travail que je vais devoir faire APRES le concours. J'ai l'impression que c'est deux choses qui n'ont rien à voir, en fait. Et je pense que sur ce point, des clarifications doivent être faites. Et que je me les rappelle régulièrement. Car j'en suis à me demander ce que je cherche exactement : réussir le capes ou enseigner la philo en terminale? parce que ce serait logique que ma préoccupation fondamentale ce soit la seconde, non? Et justement pas : à cause des années d'échec !

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5) Je m'inquiète pas mal des aspects concrets du métier, ou à tous le moins, de certains en particulier. Déjà, je suis effrayé a priori à l'idée de corriger des copies. Comment pourrais-je a priori savoir le faire, alors que j'ai moi même encore des difficultés de méthode? mais peut être qu'on peut considérer cette inquiétude comme prématurée, j'en sais trop rien, à vrai dire.

Mes motifs d'inquiétude concernant l'autorité et la gestion de classe recoupent en partie mes inquiétudes à propos de l'oral du concours, mais avec des éléments en plus, évidemment. Et notamment la question, délicate à mes yeux de faire cohabiter philosophie et autorité, comme il en a déjà été question autrefois. Je m'inquiète aussi que lors de mon année de stage on se rende compte que je connais mal des choses que je devrais connaitre, notamment concernant l'EN, et puis le métier en général.

***

Par rapport à un des points abordés dans mon compte rendu de ce matin : j'espère que c'est une idée absurde celle d'un problème neurologique. Pas à mon age, si?

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par Gryphe Sam 24 Jan 2015 - 17:54
Parménide a écrit:Car j'en suis à me demander ce que je cherche exactement : réussir le capes ou enseigner la philo en terminale? parce que ce serait logique que ma préoccupation fondamentale ce soit la seconde, non?
Il serait bien temps que tu t'en rendes compte. Il est plus qu'évident que tu veux réussir le CAPES mais que tu ne pourras pas enseigner tant que tous tes problèmes personnels ne seront pas en voie de résolution.

Parménide a écrit:j'espère que c'est une idée absurde celle d'un problème neurologique. Pas à mon age, si?
Pourquoi serait-ce absurde ?
Qu'est-ce que l'âge vient faire là-dedans ? T'estimes-tu trop jeune ou trop vieux pour cela ? (Bon anniv', au fait ! santeverre )
J'ai pas mal d'élèves qui font des bilans neurologiques. Au moins ils sont fixés, eux.

As-tu pris RV avec ton médecin pour lundi matin ? (Rapport à mon dernier post ?)
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Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 20 Empty Re: Le capes de philosophie et moi. Bilan

par Jenny Sam 24 Jan 2015 - 17:57
Gryphe a écrit:
Parménide a écrit:Car j'en suis à me demander ce que je cherche exactement : réussir le capes ou enseigner la philo en terminale? parce que ce serait logique que ma préoccupation fondamentale ce soit la seconde, non?
Il serait bien temps que tu t'en rendes compte. Il est plus qu'évident que tu veux réussir le CAPES mais que tu ne pourras pas enseigner tant que tous tes problèmes personnels ne seront pas en voie de résolution.

Enfin, tu en prends conscience. Il faut effectivement régler certaines choses avant, sinon ça va être difficile.
Ce que tu dis sur tes difficultés à communiquer est un peu inquiétant… C'est quand même une grosse part du métier, tu ne pourras éviter cet aspect du boulot, il y'aura forcément un moment où tu seras confronté à des élèves qui auront des problèmes personnels, un besoin de se confier…
Spoiler:
Leclochard
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par Leclochard Sam 24 Jan 2015 - 19:35
Parménide a écrit:

3) Je m'inquiète de l'oral en lui-même : ma famille  -il y a des enseignants en son sein- m'a raconté que je ne passerai pas, rien qu'à cause de mon physique.  Sad

Et je redoute que dès que le jury me voit arriver tous les membres se regardent les uns les autres d'un air de dire : "celui là on lui barre la route même si ça vaut 18". Je déforme à peine ce que ma famille m'a dit. Et ça, ça me fait peur. Je redoute de dégager un manque de charisme et d'autorité. Je redoute qu'on me déstabilise avec des questions piège. Faudra t il lorsque j'irai à l'oral que j'étudie de la psychologie avant?

Je n'ai jamais passé d'entretiens d'embauche, c'est sans doute pénalisant pour moi. Enfin, si, un peu, pour ACADOMIA. Mais je sais pas si c'était vraiment des entretiens d'embauche, en réalité. En liaison avec tous ces points, il y a une chose que je dois travailler aussi, même si je suis loin d'être vraiment faible dans ce domaine, mais je crois que c'est encore insuffisant, c'est tout ce qui est rhétorique, éloquence, capacité à la répartie. Car si des élèves en ont plus que moi, les choses pourraient vraiment mal se passer...  pale Je ne sais pas , quand mon heure sera venue, comment je ferai pour préparer dans de bonnes conditions les épreuves à dimension pédagogique de l'oral.  pale

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Attention à ne pas en faire trop. On pourrait te prendre pour un troll.

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Jenny
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par Jenny Sam 24 Jan 2015 - 20:20
Pas le physique, mais l'attitude peut jouer dans la note.
kero
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par kero Sam 24 Jan 2015 - 20:39
Jenny a écrit:Pas le physique, mais l'attitude peut jouer dans la note.

Sinon le physique lui-même, ce qu'on dégage esthétiquement peut jouer aussi. Coupe de cheveux, habits (bonne taille, ceintrage, accord entre les couleurs...), et tout ce qui va avec: ça permet de dégager quelque chose, de l'assurance, de la force, de l'aplomb. À ne pas négliger. On n'a qu'une occasion de faire une bonne première impression.
Dimka
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par Dimka Sam 24 Jan 2015 - 20:42
Hmmmmmmmmmmmmmmmoui. Ça dépend quelle attitude, et peut-être quel concours, mais pour ce qui est de la timidité et des attitudes approchantes (mais aussi des coiffures pourries et du « c’est la première fois de ma vie que je porte un costard et ça se voit »), perso, ça ne m’a jamais pénalisé.

J’ai l’impression qu’on en fait tout un plat, mais être à l’aise à l’oral m’a semblé être au mieux un plus, surtout quand le concours est exigeant, disciplinairement : on réussit mieux en bafouillant ce qu’il faut − et on réussit tout court − qu’en balançant avec aisance et certitude des platitudes ou des monstruosités.

Je sais que ceux qui arrivent avec une tronche de touriste ou avec une attitude j’en-foutiste ou nonchalante, c’est mal vu, mais ça, c’est des éléments maîtrisables.

Mais bon, c’est plus facile de dire qu’on a échoué parce qu’on a une tête qui ne revient pas au jury, parce que le jury est raciste, misogyne ou n’aime pas les roux, ou encore parce qu’on avait un costume trop grand, que parce qu’on a dit des conneries. Et après tout, ce n’est qu’une excuse de plus pour expliquer un échec (potentiel), alors que préparer un concours, ce n’est pas se préparer des excuses, mais pour faire le mieux qu’on peut et advienne ce que pourra. Dans le cadre d’une préparation, c’est ni utile ni sain de trop se poser ce type de question, m’semble.


Dernière édition par Dimka le Sam 24 Jan 2015 - 20:45, édité 1 fois

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Rendash
Rendash
Bon génie

Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 20 Empty Re: Le capes de philosophie et moi. Bilan

par Rendash Sam 24 Jan 2015 - 20:45
Oui, mais toi, Dimka, t'es rafraîchissant.


*sort*

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
Naoo
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Fidèle du forum

Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 20 Empty Re: Le capes de philosophie et moi. Bilan

par Naoo Sam 24 Jan 2015 - 20:47
J'ai une pote qui est allée au capes en tongs et sarouel, avec des lunettes de soleil violettes et des cheveux teints... Elle l'a joué je m'en foutiste, comme tu dis, et elle a quand même été reçue :lol:
Rendash
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Bon génie

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par Rendash Sam 24 Jan 2015 - 20:49
Quand tu penses que l'*** de secrétaire général m'a soufflé dans les bronches et renvoyé me changer au moment du tirage au sort parce que j'étais en jean baskets.
Jean noir sobre, baskets noires sobres. Et quand je suis revenu, j'en ai vu avec des shorts. Je l'aurais assommé, ce pauvre type.

"Vous passez un concours de l'Education Nationale, Monsieur. On ne vient pas en toursite"

Dis, tu me prêtes ton balai? j'en ai pas dans ma valoche -_-'

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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