Le capes de philosophie et moi. Bilan

Le bouquin date de 2003 dans sa première édition. Tinland a mûri, et a évolué en PY depuis.
PY, c'est pour Pokémon Y, en fait

Toujours pas de psy ?

Il a déjà un PY, pas besoin d'un PsY

Rendash a écrit:Il a déjà un PY, pas besoin d'un PsY

Très juste

Parménide a écrit:

Rendash a écrit:Il a déjà un PY, pas besoin d'un PsY

Très juste

Oh mais on ne renoncera pas si vite.

Parménide a écrit:

Rendash a écrit:Il a déjà un PY, pas besoin d'un PsY

Très juste

Après tant de doutes, une telle conviction me semble suspecte.

A la question moult fois posée de pourquoi ce fil vit autant, je suppose que c'est parce qu'il nous fait du bien. En tout cas, moi, il me fait du bien. Grâce à lui, je gère beaucoup mieux mon syndrome de l'imposteur, limite je me trouverais compétente !

Sinon, histoire de dire un truc productif qui ne produira rien, il semble évident qu'un psy est indispensable (j'ai eu consulté un psy-chiatre parce qu'il était remboursé mais qui est aussi -chanalyste parce que c'est ce que je cherchais, donc rien de péjoratif dans cette reprise de conseil x fois donné). Il semble évident que quoiqu'on dise ça n'aura pas d'effet, Parménide paraissant manifester un fonctionnement plus psychotique que névrotique (aucune remise en question, interprétation personnelle des faits, sentiment permanent de complot, bref, on est proche du délire de relation :

Faculté de médecine de Marseille a écrit:Le délire de relation (paranoïa sensitive). Cette forme de délire survient sur une personnalité dite "sensitive" qui n'ont ni la sûreté de soi, ni l'agressivité des caractères paranoïaques. Elles sont le plus souvent timides, asthéniques et très susceptibles. Le délire se développe souvent à la suite d'événements particulièrement pénibles d'échecs de frustrations ou de rejets. Le sujet rumine douloureusement les impressions de brimade et de mépris. Il développe des idées de référence qui deviennent vite une certitude. Les éléments délirants sont constitués de la conviction d'une conjuration visant la dignité de sa personne, de la part de son milieu de travail ou de ses proches. Le délire est généralement ponctués d'épisodes dépressifs.

Franchement, le simple fait de revenir avec les mêmes questions ou presque trois mois après, c'est très inquiétant. Très. Et être toujours et encore plus dans le déni jour après jour c'est juste montrer que tu te renfermes dans tes aveuglements et tes défenses. Mais bon, je dis ça en passant...

Je suis donc psychotique. C'est officiel.

C'est pas un scoop.
"Obsessionnel" sonnait peut-être mieux. Mais tu sembles avoir fini par prendre ça comme un compliment, quand ce n'était qu'un constat.

edit : faut bien avouer que le paragraphe posté par virgere correspond au mot près à ce qu'on voit de Parménide depuis huit mois

Bref passons.

Ben, non. C'est là le nœud de ton problème, hein.

virgere a écrit:A la question moult fois posée de pourquoi ce fil vit autant, je suppose que c'est parce qu'il nous fait du bien. En tout cas, moi, il me fait du bien. Grâce à lui, je gère beaucoup mieux mon syndrome de l'imposteur, limite je me trouverais compétente !

Sinon, histoire de dire un truc productif qui ne produira rien, il semble évident qu'un psy est indispensable (j'ai eu consulté un psy-chiatre parce qu'il était remboursé mais qui est aussi -chanalyste parce que c'est ce que je cherchais, donc rien de péjoratif dans cette reprise de conseil x fois donné). Il semble évident que quoiqu'on dise ça n'aura pas d'effet, Parménide paraissant manifester un fonctionnement plus psychotique que névrotique (aucune remise en question, interprétation personnelle des faits, sentiment permanent de complot, bref, on est proche du délire de relation :

Faculté de médecine de Marseille a écrit:Le délire de relation (paranoïa sensitive). Cette forme de délire survient sur une personnalité dite "sensitive" qui n'ont ni la sûreté de soi, ni l'agressivité des caractères paranoïaques. Elles sont le plus souvent timides, asthéniques et très susceptibles. Le délire se développe souvent à la suite d'événements particulièrement pénibles d'échecs de frustrations ou de rejets. Le sujet rumine douloureusement les impressions de brimade et de mépris. Il développe des idées de référence qui deviennent vite une certitude. Les éléments délirants sont constitués de la conviction d'une conjuration visant la dignité de sa personne, de la part de son milieu de travail ou de ses proches. Le délire est généralement ponctués d'épisodes dépressifs.

Oui, mais quid du narcissisme et de la mégalomanie ?

"J'aurais mieux fait de me casser une jambe le jour où j'ai décidé de faire preuve ici de l'honnêteté la plus absolue. J'aurais très bien pu ne jamais mentionner les 4 premières tentatives, voire faire pareil pour la cinquième."

Chaque syntagme de la séquence soulignée balance entre grandiloquence et burlesque, mais pourtant, comment s'empêcher de penser à :

"Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi."

Y comprendra pas, il n'a lu que les extraits étudiés en terminale.

*sort*

Tu crois que Rousseau avait lu des oeuvres intégrales ?

Parménide a écrit:Bref passons.

Rendash a écrit:Ben, non. C'est là le nœud de ton problème, hein.

Comment ça passons ? Tu ne peux pas progresser en philo si, parallèlement, tu ne sais pas comment tu fonctionnes ni ce qui fait que tu n'avances qu'avec difficulté dans une forêt obscure.
Si tu préfères couper les cheveux en quatre en quarante pour savoir comment sont notés les candidats ou s'il vaut mieux prendre des notes sur une fiche verte ou sur une fiche bleue, libre à toi. Tu choisis d'être aveugle sur toi-même. C'est dommage.

Depuis cinq ans que je fréquente ce forum, avec une certaine assiduité je dois bien l'avouer, jamais on ne s'est permis de donner avec autant d'insistance le conseil de consulter à quelqu'un. Si on le fait, c'est pour toi, pour t'aider. C'est la seule et unique raison.

Parménide a écrit:Je suis donc psychotique.  C'est officiel.

Ah non, ça n'a rien d'officiel, d'où la présence de nombreux modulateurs dans mon post. C'est un ressenti personnel, il me manque 2 ans d'études pour avoir un avis officiel ^^
Mais si tu vas vois un psy-sketuveux, tu en auras un, d'avis d'officiel...

Rendash, je ne regarderai plus jamais une mouche de la même façon ! C'était magnifique

Après, conseiller un psy, c’est bien joli, mais encore faut-il en trouver un bon. Perso, ceux à qui j’ai eu affaire, c’était pas très brillant…

(bon, aussi, faut dire que j’en ai vus alors que je n’en avais ni besoin, ni envie)

Et de toute façon, si tu as un rapport avec un psy qui est le même que celui que tu as avec les gens sur le forum, c’est-à-dire un rapport de représentation, où tu tentes de te justifier et de donner une image acceptable de toi, et non de t’analyser, je vois pas l’intérêt.

Nom d'utilisateur : de mémoire, la mégalomanie et le narcissisme font partie du délire systématisé. Puisque c'est Soi contre le reste du monde. Si j'avais le temps, je chercherais dans mes cours...

virgere a écrit:c'est Soi contre le reste du monde.

D'où le titre initial de ce topic alors.

Genre, le programme du capes de philo est tellement énorme et totalisant que c’est « le reste du monde » ?

D'ailleurs, pour être précise, c'est plutôt le reste du monde contre soi ! ^^

Bon, j'ai eu ma dose de réassurance pour la soirée, je peux aller dormir sereinement

Dimka a écrit:Genre, le programme du capes de philo est tellement énorme et totalisant que c’est « le reste du monde » ?

non, le reste du monde c'est, dans le désordre : les jurys, les initiés, les membres de réseaux, les parents, les membres de la fac, du CNED, nous,... (liste non exhaustive)
On a dit que y'a pas de programme au CAPES de philo ! ^^

Rendash a écrit:Travailler et lire des œuvres est un début de réponse universelle.

C'est pas 42 ?

JPhMM a écrit:Il dit qu'il commence à lui casser les pieds.

Il dit qu'il a mal au genou...
(désolée, on a les références qu'on peut passée une certaine heure... )

virgere a écrit:Nom d'utilisateur : de mémoire, la mégalomanie et le narcissisme font partie du délire systématisé. Puisque c'est Soi contre le reste du monde. Si j'avais le temps, je chercherais dans mes cours...

Ah, d'accord.
A quoi s'ajoute, dans les conditions contemporaines, l'usage compulsif ("addiction") de l'internet. A moins que la signature singulière ne recouvre un collectif. Au reste, l'hypothèse de l'individu est plus intéressante que celle de la bande de farceurs "pourrissant" la Toile en testant utilisateurs et administrateurs d'un forum.

EDIT. Ou plutôt : peu importe le référent de ce "je", il suffit que se dise (proclame... ) une instance subjective, et que se tissent dans ces discussions les échanges qu'on y lit.

virgere a écrit:

Faculté de médecine de Marseille a écrit:Le délire de relation (paranoïa sensitive). Cette forme de délire survient sur une personnalité dite "sensitive" qui n'ont ni la sûreté de soi, ni l'agressivité des caractères paranoïaques. Elles sont le plus souvent timides, asthéniques et très susceptibles. Le délire se développe souvent à la suite d'événements particulièrement pénibles d'échecs de frustrations ou de rejets. Le sujet rumine douloureusement les impressions de brimade et de mépris. Il développe des idées de référence qui deviennent vite une certitude. Les éléments délirants sont constitués de la conviction d'une conjuration visant la dignité de sa personne, de la part de son milieu de travail ou de ses proches. Le délire est généralement ponctués d'épisodes dépressifs.

Cela correspond exactement au mode de fonctionnement d'un de mes collègues (et ce n'est pas un cadeau).