- trompettemarineMonarque
- ycombeMonarque
Ce n'est pas franchement autorisé de publier ses rapports d'inspection. J'ai eu vent d'un prof de maths qui a reçu un blâme pour ça.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- JEMSGrand Maître
Etrange en effet. Je ne connais pas la valeur juridique d'un rapport d'inspection, mais si le collègue veut se faire dézinguer pour la suite de sa carrière...
- trompettemarineMonarque
J'édite donc mon message initial pour qu'il n'y ait pas de problème pour néoprofs et ne mets que le lien.
- roxanneOracle
Très narcissique surtout...
- anthinéaGuide spirituel
Punaise ouais !
Le commentaire littéraire de Mon mien rapport ...
Ça pue à mort le moi je ...
Le commentaire littéraire de Mon mien rapport ...
Ça pue à mort le moi je ...
- klaus2Habitué du forum
vous êtes un peu durs, non ? enseigner une LV, c'est pas facile.
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- anthinéaGuide spirituel
Heu enseigner tout court n'est pas facile ...
Il n'y a pas de fil "analysons nos rapports " sur néo .
Certes, on en parle parfois mais là cette analyse me met mal à l'aise .
Il n'y a pas de fil "analysons nos rapports " sur néo .
Certes, on en parle parfois mais là cette analyse me met mal à l'aise .
- klaus2Habitué du forum
Pourquoi ? elle n'est pas trop méchante pour l'inspecteur. J'ai lu des rapports.. à avoir honte de celui qui les a écrits : que des critiques, rien de positif pour aider l'enseignant.anthinéa a écrit:Heu enseigner tout court n'est pas facile ...
Il n'y a pas de fil "analysons nos rapports " sur néo .
Certes, on en parle parfois mais là cette analyse me met mal à l'aise .
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- trompettemarineMonarque
Moi, je me demande ce que penserait un parent d'élèves en lisant tout cela, rapport compris (que je ne trouve pas, pour ma part, négatif) : je pense que ce qui apparaît le plus : c'est qu'être professeur ne s'improvise pas, et que c'est un métier compliqué, y compris dans la construction des cours.
Nous, enseignants, y sommes habitués, mais quelqu'un de l'extérieur serait surpris de voir toute la technicité mise en oeuvre pour un cours.
Aurait-il même le courage de lire l'article jusqu'au bout ?
Nous, enseignants, y sommes habitués, mais quelqu'un de l'extérieur serait surpris de voir toute la technicité mise en oeuvre pour un cours.
Aurait-il même le courage de lire l'article jusqu'au bout ?
- trompettemarineMonarque
Je viens de voir que le lien n'est plus accessible, y compris sur le site : les conseils d'Ycombe et de JEMS ont dû être pris en compte.
- AemiliaExpert
trompettemarine a écrit:Moi, je me demande ce que penserait un parent d'élèves en lisant tout cela, rapport compris (que je ne trouve pas, pour ma part, négatif) : je pense que ce qui apparaît le plus : c'est qu'être professeur ne s'improvise pas, et que c'est un métier compliqué, y compris dans la construction des cours.
Nous, enseignants, y sommes habitués, mais quelqu'un de l'extérieur serait surpris de voir toute la technicité mise en oeuvre pour un cours.
Aurait-il même le courage de lire l'article jusqu'au bout ?
C'est exactement ce que je me suis dit, et c'est pour cela que je trouve l'article intéressant. Il montre bien à quel point construire un cours est complexe.
- DimkaVénérable
Bonsoir,
D’autre part, parce que je n’aime pas trop l’idée qu’un rapport d’inspection serait une parole sacrée et transcendante qu’on ne pourrait pas commenter, analyser, partager. D’ailleurs, le « ça va avoir des conséquences sur sa carrière », si c’est vrai, je trouve ça vraiment nul. Tout cela créé une sorte de soumission légalement imposée à une espèce d’autorité sacrée de l’inspection, comme quelque chose qui serait dangereux d’approcher ou de manipuler, et je trouve que ce n’est pas sain (même dans le cadre d’une évalution : on n’imaginerait pas d’interdire aux élèves de commenter, partager, discuter, critiquer, faire de l’ironie… à propos de leurs devoirs et de la correction, entre eux, après le cours).
roxanne a écrit:Très narcissique surtout...
Je trouve ça intéressant. D’une part parce que c’est une démarche intéressante de montrer aux gens de l’extérieur comment ça fonctionne (autant sur le cours que sur l’inspection). Puis c’est le principe d’un témoignage, de parler de soi. Là, il n’est pas prétentieux, il ne dit pas qu’il est le meilleur, juste « voilà ce que je fais, voilà le retour que j’ai eu, voilà ce que je pense ». En plus, c’est très concret, et très « vulgarisé ». Il me semble que si on lisait plus souvent ce genre de discours, les gens auraient moins de préjugés sur le métier. Ils pourraient aussi se faire un avis sur le système (inspections, recommandations pédagogiques, formation, etc.).anthinéa a écrit:Punaise ouais !
Le commentaire littéraire de Mon mien rapport ...
Ça pue à mort le moi je ...
D’autre part, parce que je n’aime pas trop l’idée qu’un rapport d’inspection serait une parole sacrée et transcendante qu’on ne pourrait pas commenter, analyser, partager. D’ailleurs, le « ça va avoir des conséquences sur sa carrière », si c’est vrai, je trouve ça vraiment nul. Tout cela créé une sorte de soumission légalement imposée à une espèce d’autorité sacrée de l’inspection, comme quelque chose qui serait dangereux d’approcher ou de manipuler, et je trouve que ce n’est pas sain (même dans le cadre d’une évalution : on n’imaginerait pas d’interdire aux élèves de commenter, partager, discuter, critiquer, faire de l’ironie… à propos de leurs devoirs et de la correction, entre eux, après le cours).
- trompettemarineMonarque
- lumeekaExpert spécialisé
Je n'ai pas du tout trouvé son post narcissique mais informatif. Pour que sa démarche soit réellement narcissique, il aurait fallu que tout soit parfait dans le rapport; "hey, regardez-moi; je viens de recevoir les palmes académiques !" Si raconter son quotidien de professeur est un acte narcissique alors que dire de ce forum ?roxanne a écrit:Très narcissique surtout...
"Monsieur Le Prof" est simplement un jeune enseignant de LV qui relate ses expériences au sein de l'EN sur un blog et, dans l'épisode "Prof, j'ai été inspecté...", il nous raconte son inspection en amont et en aval avec tout le travail que demande la préparation d'une séance et d'une séquence. Fabriquant moi-même mes séquences de A à Z (je n'utilise ni livre, ni workbook), j'aime lire celles des autres et j'ai aimé ses idées.
Son article peut aussi éduquer sur ce qu'est le travail d'un professeur, un métier très méprisé de nos jours : ben oui, on ne bosse pas que 18 heures, une séquence demande du temps et beaucoup de réflexion, de recherche de supports. On ne s'invente pas professeur.
Il soulève aussi des questions très pertinentes :
1) Il est effectivement difficile de se souvenir d'une séance ayant eu lieu huit mois plus tôt, pourquoi donc tant de temps ? Avoir plus de recul sur son propre travail ?
2) La difficulté de faire parler tous les élèves d'une classe de LV pendant 55 minutes, surtout s'ils sont entre 24 et 30... La difficulté de faire parler un élève timide ou qui n'a tout simplement pas envie de parler.
3) L'application à la lettre des recommandations.
- MalagaModérateur
Aemilia a écrit:trompettemarine a écrit:Moi, je me demande ce que penserait un parent d'élèves en lisant tout cela, rapport compris (que je ne trouve pas, pour ma part, négatif) : je pense que ce qui apparaît le plus : c'est qu'être professeur ne s'improvise pas, et que c'est un métier compliqué, y compris dans la construction des cours.
Nous, enseignants, y sommes habitués, mais quelqu'un de l'extérieur serait surpris de voir toute la technicité mise en oeuvre pour un cours.
Aurait-il même le courage de lire l'article jusqu'au bout ?
C'est exactement ce que je me suis dit, et c'est pour cela que je trouve l'article intéressant. Il montre bien à quel point construire un cours est complexe.
Absolument. Je ne trouve pas du tout le collègue narcissique ; il me semble au contraire plutôt modeste, avouant ce qu'il ne sait pas faire.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- devas29Niveau 1
Ce qui est remarquable dans les directives qui tombent d'en haut c'est l'injonction d' adopter des savoir faire et être très normés.
D'ailleurs il saute aux yeux que l'on trouve partout les mêmes thèmes dans les manuels, sur les sites ou les liens finissent par se mordent la queue.
Peu importe de savoir si les prémisses sont justes ou pas: on va partir de l'idée que "l apprenant" a envie d'apprendre (avide même de savoir) et on va construire un mythe sur cette base parce qu'il répond à une vision du monde du service calquée sur celle du marché bien sûr qui lui repose sur le mythe que chacun cherche son intérêt égoiste...tout comme le mythe très libéral de l' homme auto construit ainsi l'élève contient tout le savoir en lui .
L'enseignant devient un opérateur du savoir (la neutralité du marché...) qui doit suivre le protocole ou l'algorithme de la théorie qui lui impose une conduite dictée par d'autres. La substitution de la subjectivité d'ailleurs est un thème interessant ( Marilia AMORIM) il s'agit d'une extorsion de consentement de l'enseignant (qui applique le modèle) et de l'élève à qui on fait dire "je sais faire, qui est réellement celui qui enseigne et celui qui dit ou qu'on fait dire "je sais faire" on sait depuis longtemps que "je" est un autre...
Alors bien sûr la position "frontale" est honnie" elle est un démenti formelle du consentement raisonnable de chacun à trouver un terrain d'entente sur lequel chacun comprend son intérêt à s'y soumettre ...volontairement....à la grille d'évaluation (tous grillés).
Par contre rappeler qu'un être est inséré dans un environnement qui influe sur lui et n'est pas un être abstrait apprenant ou enseignant n'a aucune pertinence pour nos grands techniciens de l'enseignement.
Autre chose révélatrice ce que nos techniciens pédagogiques accordent aux élèves ils les refusent aux professeurs stagiaires...
Comme les anglais aiment à se moquer des français lorsque quelque chose marche en angleterre on en fait la théorie et on l'applique en France quand en pratique ça marche on se demande si la théorie fonctionne et lorsque la théorie a du mal à prendre sur le terrain on fusille les opérateurs, mais se remettre en question très rarement et puis on adore adopter des méthodes qui ont échoué ailleurs.
Comme dans tous les domaines aujourd'hui il s'agit avant tout de nier la réalité et de prendre des postures qui justifieraient un monde auto proclamé. Tous les stagiaires attendent un modèle de cours étalon mais il n'arrive jamais. Tout comme cette vidéo de "formation" qui a fait le tour de la france ou on voit un jeune prof d'allemand vite dépassé par des élèves de banlieue et les formateurs se prenant pour des coachs énumèrent tous ce qu'il ne faut pas faire et lorsqu'on demande précisément ce qu'il fallait faire alors face à cette situation précise et bien il n'y a aucune réponse.
Chacun peut apprécier l'évolution des langues chez nos élèves depuis la mise en place de ces pratiques...
D'ailleurs il saute aux yeux que l'on trouve partout les mêmes thèmes dans les manuels, sur les sites ou les liens finissent par se mordent la queue.
Peu importe de savoir si les prémisses sont justes ou pas: on va partir de l'idée que "l apprenant" a envie d'apprendre (avide même de savoir) et on va construire un mythe sur cette base parce qu'il répond à une vision du monde du service calquée sur celle du marché bien sûr qui lui repose sur le mythe que chacun cherche son intérêt égoiste...tout comme le mythe très libéral de l' homme auto construit ainsi l'élève contient tout le savoir en lui .
L'enseignant devient un opérateur du savoir (la neutralité du marché...) qui doit suivre le protocole ou l'algorithme de la théorie qui lui impose une conduite dictée par d'autres. La substitution de la subjectivité d'ailleurs est un thème interessant ( Marilia AMORIM) il s'agit d'une extorsion de consentement de l'enseignant (qui applique le modèle) et de l'élève à qui on fait dire "je sais faire, qui est réellement celui qui enseigne et celui qui dit ou qu'on fait dire "je sais faire" on sait depuis longtemps que "je" est un autre...
Alors bien sûr la position "frontale" est honnie" elle est un démenti formelle du consentement raisonnable de chacun à trouver un terrain d'entente sur lequel chacun comprend son intérêt à s'y soumettre ...volontairement....à la grille d'évaluation (tous grillés).
Par contre rappeler qu'un être est inséré dans un environnement qui influe sur lui et n'est pas un être abstrait apprenant ou enseignant n'a aucune pertinence pour nos grands techniciens de l'enseignement.
Autre chose révélatrice ce que nos techniciens pédagogiques accordent aux élèves ils les refusent aux professeurs stagiaires...
Comme les anglais aiment à se moquer des français lorsque quelque chose marche en angleterre on en fait la théorie et on l'applique en France quand en pratique ça marche on se demande si la théorie fonctionne et lorsque la théorie a du mal à prendre sur le terrain on fusille les opérateurs, mais se remettre en question très rarement et puis on adore adopter des méthodes qui ont échoué ailleurs.
Comme dans tous les domaines aujourd'hui il s'agit avant tout de nier la réalité et de prendre des postures qui justifieraient un monde auto proclamé. Tous les stagiaires attendent un modèle de cours étalon mais il n'arrive jamais. Tout comme cette vidéo de "formation" qui a fait le tour de la france ou on voit un jeune prof d'allemand vite dépassé par des élèves de banlieue et les formateurs se prenant pour des coachs énumèrent tous ce qu'il ne faut pas faire et lorsqu'on demande précisément ce qu'il fallait faire alors face à cette situation précise et bien il n'y a aucune réponse.
Chacun peut apprécier l'évolution des langues chez nos élèves depuis la mise en place de ces pratiques...
- Dr RaynalHabitué du forum
A qui "appartient" le rapport ? A celui auquel il est destiné. A partir de là, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas permis de le divulguer. C'est même salutaire, la transparence. Je tiens par exemple sous mon coude un de mes rapports ou mon IPR me reprochait textuellement, en plus de ma façon de cours, mes "opinions politiques ultra minoritaires" qui bien entendu n'apparaissent absolument pas dans mes cours (pour caser de la politique dans un cours sur la sédimentation, il faudrait tout de même en vouloir!) mais patentes lors de la "confession" subséquente, lorsque nous avions abordé la définition du métier de professeur de sciences...
Bref, rendre publics NOS rapports si nous le désirons pourrait peut être amener certains IPR qui se prennent pour des demi-dieux à modérer quelque peu leur propos...
Bref, rendre publics NOS rapports si nous le désirons pourrait peut être amener certains IPR qui se prennent pour des demi-dieux à modérer quelque peu leur propos...
- devas29Niveau 1
Malheureusement il y a toujours la notion très floue du "devoir de réserve du fonctionnaire" qui est toujours l'arme à portée de main des autorités patentées pour sanctionner des écarts ou des rappels au réel qui ne plaisent pas. Le dernier en date étant ce professeur qui a eu le malheur de rappeler sur son blog l'état d'obsolescence des ordinateurs dans les établissements lorsque le ministère annonçait en grande pompe l'arrivée des tablettes à l'école...
- dandelionVénérable
Je pense que le rapport, comme un courrier, reste la propriété de celui qui l'a rédigé. L'inspecteur est aussi une personne qui n'a pas forcément envie que son travail soit ainsi exposé.
Néanmoins, comme d'autres, je trouve l'article intéressant, mais je préfèrerais une étude sur le travail des inspecteurs, voire sur les résultats du dit travail (voire sur leur bienveillance, mais c'est un autre débat).
Néanmoins, comme d'autres, je trouve l'article intéressant, mais je préfèrerais une étude sur le travail des inspecteurs, voire sur les résultats du dit travail (voire sur leur bienveillance, mais c'est un autre débat).
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