- dandelionVénérable
Je connais un prof de français dyslexique, et aussi un chercheur en physique nucléaire dyslexique. Personne ne les ayant enfermés dans leur dyslexie, ils ont fait avec et l'ont compensée avec succès. Ils n'ont jamais eu d'examens adaptés.
C-3PO, les robots n'ont pas de coeur
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- User5899Demi-dieu
Je rappelle que tout travail mérite salaire.adamus a écrit:C-3PO a écrit:Pour les élèves dys-, on peut pas attendre qu'il réussisse pleinement leur scolarité dans toutes les matières. Ils ont des limites liées à l'handicap. Bien entendu, les professeurs peuvent ; et non doivent ; trouver une solution à certaines de ses limites mais elles ne seront jamais effacées.
Ainsi, plusieurs solutions existent mais elles se répartissent en deux catégories :
- Celles qui demandent qu'un faible aménagement : police d'écriture, exercices enlevés (ou tiers-temps), relecture des consignes, etc.
- Celles qui demandent un investissement important et non rémunéré pour l'enseignant : faire un cours différent (car adapter demande une remise en forme du cours), gérer à plein temps l'élève, etc.
Bonjour,
Tout d'abord, les profs que nous sommes ne sont pas des médecins et ne peuvent en aucun cas "réparer" un handicap. Nos n'avons pas la compétence pour juger un handicap et encore moins celle de prédire l'avenir de nos élèves.
Il n'y a pas de "dys" mais des élèves avec des besoins d'adaptations dont c'est notre mission de les mettre en place. Notre job a changé depuis la 3ème république et la loi de 2005 pose de nouvelles problématiques. On ne peut pas tout mais on se doit d'essayer ce que l'on peu pour nos loulous
Je rappelle que la première personne qui fait face aux difficultés c'est l'élève lui même ... et que nous devons promouvoir l'équité
Par ailleurs, je suis toujours amusé par les inscriptions subites lorsque certains sujets un peu polémiques se font jour, inscriptions de gens qui viennent injecter un peu de moraline républicaine version fauchée, puis disparaissent.
- lumeekaExpert spécialisé
C'est couillon mais je lis tes messages avec la voix de ton pseudo (et de ton avatar ), j'en pleure de rire. La phrase sur le tir à l'arc m'a achevée. Désolée pour le hors sujet.C-3PO a écrit: Comme les amateurs le savent, le tir à l'arc ne demande pas qu'une bonne vision mais une posture et un geste que l'on travaille tous les jours.
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- User5899Demi-dieu
Peut-être votre discipline n'induit-elle pas les même contraintes hors heures de cours ? jdçjdradamus a écrit:C-3PO a écrit:adamus a écrit:
Tu semble aborder une vision "déterministe" du handicap alors que l'on ne sais rien du devenir de l'individu
Tu semble avoir une vision "économiste" de ton job alors que l'on se doit d'aider tout le monde avec équité.
Voilà ce qui me semble nous éloigner ...
En bref je crois comprendre que selon toi, un handicap prédétermine les choses et que ton investissement professionnel ne dépassera pas un certain cap. En gros que tu estimes ne pas valoir le coup de se casser le cul pour des "dys" lourds car cela n'en vaut pas la chandelle .... Et la c'est pour moi un point d'achoppement
- keroGrand sage
adamus a écrit:Tu semble avoir une vision "économiste" de ton job alors que l'on se doit d'aider tout le monde avec équité.
Intéressante, cette phrase, construite sur une opposition entre, d'une part, la vision que l'un se fait de son métier et, d'autre part, une affirmation formulée sous forme d'injonction ("l'on se doit").
Tu m'excuseras, mais je crois que personne ici n'est prêt à se faire dire "ce qu'il se doit" de faire.
Pour le reste, intéressant: tu t'inscris directement pour participer à ce sujet. Tetelleriv a fait appel à la cavalerie sur son groupe FB ?
- dandelionVénérable
Lumeeka
J'ai l'impression que certains ici feraient bien de rejoindre des ordres enseignants. Bon, en même temps, ils ne sont pas forcément connus pour leur bienveillance, et il faudra porter la robe tout en étant contre le mariage gay, mais on ne peut pas tout avoir non plus.
J'ai l'impression que certains ici feraient bien de rejoindre des ordres enseignants. Bon, en même temps, ils ne sont pas forcément connus pour leur bienveillance, et il faudra porter la robe tout en étant contre le mariage gay, mais on ne peut pas tout avoir non plus.
- PabloPEExpert
Je vois dans ton profil que tu es en ASH... et bien crois moi ça ne va pas durer si on accepte de se "casser le ***" en ordinaire pour tout banaliser.adamus a écrit:C-3PO a écrit:adamus a écrit:
Tu semble aborder une vision "déterministe" du handicap alors que l'on ne sais rien du devenir de l'individu
Tu semble avoir une vision "économiste" de ton job alors que l'on se doit d'aider tout le monde avec équité.
Voilà ce qui me semble nous éloigner ...
En bref je crois comprendre que selon toi, un handicap prédétermine les choses et que ton investissement professionnel ne dépassera pas un certain cap. En gros que tu estimes ne pas valoir le coup de se casser le cul pour des "dys" lourds car cela n'en vaut pas la chandelle .... Et la c'est pour moi un point d'achoppement
Tu vois nous on a eu la disparition des RASED en même temps que la loi sur le handicap. On vire les postes spécialisés et on demande aux instits de combler le manque. Sauf que on ne peut pas combler le manque, on limite la casse mais ce n'est bien ni pour les élèves inclus, ni pour les autres élèves (ben oui quand on maintient au sol pendant une heure un gamin autiste en crise, les autres regardent et pleurent) ni nous (dois-je préciser que le gamin en question ne se laisse pas faire )
Alors non désolée mais ce n'est pas à ma conscience professionnelle de combler le manque criant de profs spécialisés ,au risque de me répéter l'ULIS du privé est en permanence pleine et refuse du monde, il suffirait d'en ouvrir une dans le public. Ah oui mais ça coûte cher donc autant que les serfs le fassent gratuitement, c'est pour lebienezenfans.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- BalthamosDoyen
adamus a écrit:
Tout d'abord, les profs que nous sommes ne sont pas des médecins et ne peuvent en aucun cas "réparer" un handicap. Nos n'avons pas la compétence pour juger un handicap et encore moins celle de prédire l'avenir de nos élèves.
Tout d'abord, ça a été le propos ici, du constat qu'on n'est pas médecin (ni pour le diagnostic, ni pour le salaire), et personne ici s'est dit apte à juger un handicap et encore moins celle de prédire l'avenir de nos élèves.
On a cité différents exemples concrets (et je ne parle pas d'Einstein qui est contestable) de réussite, et des cas de non réussite.
Le sujet est surtout comment préparer au mieux ces élèves au monde professionnel (et l'exemple de l'étudiant en chimie dit plus haut est éloquent).
La question centrale aussi est de savoir comment faire (et à quel prix).
adamus a écrit:
Il n'y a pas de "dys" mais des élèves avec des besoins d'adaptations dont c'est notre mission de les mettre en place. Notre job a changé depuis la 3ème république et la loi de 2005 pose de nouvelles problématiques. On ne peut pas tout mais on se doit d'essayer ce que l'on peu pour nos loulous
Je rappelle que la première personne qui fait face aux difficultés c'est l'élève lui même ... et que nous devons promouvoir l'équité
Adapter oui, mais pas individualisé. Après il me semble que ces adaptations ne peuvent pas être imposées, exigées, et uniformes suivant toutes les disciplines. On reconnait au médecin en tant que professionnel la capacité de diagnostiquer. Peut on reconnaître à l'enseignant en tant que professionnel la capacité de choisir les adaptations à mettre en place?
Et peut on aussi être dans la réalité? Je dois évaluer la capacité de "rédiger" par exemple, et certains aménagements proposés ici étaient d'accepter la non rédaction. Donc l'adaptation et ma mission sont contradictoires dans ce cas. Je privilégie ma mission.
Enfin je constate que tu es enseignant d'EPS, et on a déjà convenu plus haut que l'adaptation dans cette discipline ne prenait pas autant de temps de prépa que dans d'autres. Tu es aussi en formation du 2CA-SH. L’existence même de cette certification montre bien qu'il faut une formation spéciale pour s'occuper de ces cas.
Sinon je partage le constat de Cripure et kero sur la présence en masse de nouveaux d'un coup sur ce post, enfin bienvenues à tous ...
- LoreleiiNeoprof expérimenté
kero a écrit:adamus a écrit:Tu semble avoir une vision "économiste" de ton job alors que l'on se doit d'aider tout le monde avec équité.
Intéressante, cette phrase, construite sur une opposition entre, d'une part, la vision que l'un se fait de son métier et, d'autre part, une affirmation formulée sous forme d'injonction ("l'on se doit").
Tu m'excuseras, mais je crois que personne ici n'est prêt à se faire dire "ce qu'il se doit" de faire. En clair, tes leçons de morales, tu peux te les garder.
Pour le reste, intéressant: tu t'inscris directement pour participer à ce sujet. Tetelleriv a fait appel à la cavalerie sur son groupe FB ?
:lol:
C'est ce que j'ai pensé aussi !
- dandelionVénérable
Tss, tss, vous n'êtes pas bienveillants, vous n'aurez pas droit à votre cornetteLoreleii a écrit:kero a écrit:adamus a écrit:Tu semble avoir une vision "économiste" de ton job alors que l'on se doit d'aider tout le monde avec équité.
Intéressante, cette phrase, construite sur une opposition entre, d'une part, la vision que l'un se fait de son métier et, d'autre part, une affirmation formulée sous forme d'injonction ("l'on se doit").
Tu m'excuseras, mais je crois que personne ici n'est prêt à se faire dire "ce qu'il se doit" de faire. En clair, tes leçons de morales, tu peux te les garder.
Pour le reste, intéressant: tu t'inscris directement pour participer à ce sujet. Tetelleriv a fait appel à la cavalerie sur son groupe FB ?
:lol:
C'est ce que j'ai pensé aussi !
- PrimuraNiveau 9
Nan mais c'est vrai hein ^^Loreleii a écrit:C'est ce que j'ai pensé aussi !
- eleonore69Érudit
Je crois que le titre de ce post est assez évocateur: que dit la loi?
En effet, pour certains parents (j'en ai rencontré plusieurs) le fait que le gamin ait passé un bilan qui indique sa dyspraxie, se dyslexie implique que le prof se plie aux recommandations parfois surréalistes du professionnel . Je connais bien ces parents parce que mon propre fils est dyspraxique et que je les rencontre lorsque je vais chez l'ergothérapeute ou le psychomotricien.. Dernièrement, j'ai d'ailleurs expliqué à une mère que non, ce bilan m'impliquerait pas une soumission du prof à ces recommandations. n ce qui concerne mon fils (il est en cp), il voit une psychomotricienne, une ergothérapeute, il a une AVS et surtout une mère qui le suit beaucoup.
Il écrit mal (ordi à prévoir), il est lent, ne sait pas faire du vélo, fait régulièrement tomber son plateau à la cantine, oublie ses affaires de classe...
Je sais bien qu'il ne pourra pas faire un métier manuel, que ses capacités sportives sont... très limitées et qu'il faut faire avec.. A côté de cela il parle bien, s'intéresse à l'histoire... Je pense qu'il vaut mieux développer ses points forts et tant pis pour le reste. Je suis moi-même nulle en sport et je vis très bien sans cela !
En effet, pour certains parents (j'en ai rencontré plusieurs) le fait que le gamin ait passé un bilan qui indique sa dyspraxie, se dyslexie implique que le prof se plie aux recommandations parfois surréalistes du professionnel . Je connais bien ces parents parce que mon propre fils est dyspraxique et que je les rencontre lorsque je vais chez l'ergothérapeute ou le psychomotricien.. Dernièrement, j'ai d'ailleurs expliqué à une mère que non, ce bilan m'impliquerait pas une soumission du prof à ces recommandations. n ce qui concerne mon fils (il est en cp), il voit une psychomotricienne, une ergothérapeute, il a une AVS et surtout une mère qui le suit beaucoup.
Il écrit mal (ordi à prévoir), il est lent, ne sait pas faire du vélo, fait régulièrement tomber son plateau à la cantine, oublie ses affaires de classe...
Je sais bien qu'il ne pourra pas faire un métier manuel, que ses capacités sportives sont... très limitées et qu'il faut faire avec.. A côté de cela il parle bien, s'intéresse à l'histoire... Je pense qu'il vaut mieux développer ses points forts et tant pis pour le reste. Je suis moi-même nulle en sport et je vis très bien sans cela !
- BalthamosDoyen
eleonore69 a écrit:Je crois que le titre de ce post est assez évocateur: que dit la loi?
En effet, pour certains parents (j'en ai rencontré plusieurs) le fait que le gamin ait passé un bilan qui indique sa dyspraxie, se dyslexie implique que le prof se plie aux recommandations parfois surréalistes du professionnel . Je connais bien ces parents parce que mon propre fils est dyspraxique et que je les rencontre lorsque je vais chez l'ergothérapeute ou le psychomotricien.. Dernièrement, j'ai d'ailleurs expliqué à une mère que non, ce bilan m'impliquerait pas une soumission du prof à ces recommandations. n ce qui concerne mon fils (il est en cp), il voit une psychomotricienne, une ergothérapeute, il a une AVS et surtout une mère qui le suit beaucoup.
Il écrit mal (ordi à prévoir), il est lent, ne sait pas faire du vélo, fait régulièrement tomber son plateau à la cantine, oublie ses affaires de classe...
Je sais bien qu'il ne pourra pas faire un métier manuel, que ses capacités sportives sont... très limitées et qu'il faut faire avec.. A côté de cela il parle bien, s'intéresse à l'histoire... Je pense qu'il vaut mieux développer ses points forts et tant pis pour le reste. Je suis moi-même nulle en sport et je vis très bien sans cela !
On a déjà répondu à cette question, c'est pour ça que le sujet a dévié sur le sujet proche de l'adaptation des cours et de l'intégration des élèves aux besoins différents.
Pour la réponse entière, il va falloir que tu remontes la conversation. Voici le principal.
Circulaire n° 2003-135 du 8 septembre 2003 a écrit:Le projet d’accueil individualisé (PAI) est avant tout une démarche d’accueil résultant d’une réflexion commune des différents intervenants impliqués dans la vie de l’enfant malade.
Il a pour but de faciliter l’accueil de cet enfant mais ne saurait se substituer à la responsabilité des familles.
Circulaire n° 2003-135 du 8 septembre 2003 a écrit:Le rôle de chacun et la complémentarité des interventions sont précisés dans un document écrit. Celui-ci associe l’enfant ou l’adolescent, sa famille, l’équipe éducative ou d’accueil, les personnels de santé rattachés à la structure, les partenaires extérieurs et toute personne ressource.
Ce document organise, dans le respect des compétences de chacun et compte tenu des besoins thérapeutiques de l’enfant ou de l’adolescent, les modalités particulières de la vie quotidienne dans la collectivité et fixe les conditions d’intervention des partenaires. Sont notamment précisés les conditions des prises de repas, interventions médicales, paramédicales ou de soutien, leur fréquence, leur durée, leur contenu, les méthodes et les aménagements souhaités.
Circulaire n° 2003-135 du 8 septembre 2003 a écrit:D’une manière générale, dans le domaine pédagogique un élève atteint de troubles de la santé devra être considéré de la même manière que ses camarades en bonne santé. C’est là l’objectif central du processus d’intégration.
Décret n° 2005-1752 du 30 décembre 2005 relatif au parcours de formation des élèves présentant un handicap a écrit:Hormis les aménagements prévus dans le cadre du projet individualisé, la scolarité de l'élève se déroule dans les conditions ordinaires
- C-3PONiveau 5
Cela me fait réellement de la peine que l'on me pense matérialiste.
Quand on y réfléchit, il y a quelques années, on mettait en avant les élèves décrocheurs. Il fallait tout faire pour eux. Maintenant les dys-.
J'accorde à chaque élève de l'attention. Cependant, quand je fais un cours, je m'adresse à l'ensemble de la classe. Je peux faire quelques aménagements mais je garde en tête cette notion d'égalité. Si je donne mes cours à un élève, pourquoi pas aux autres ? L'élève qui vient de perdre sa mère, l'élève qui n'a pas de parents derrière lui, l'élève qui fait plus d'une heure de route le matin pour venir, l'élève qui est dans une maison d'accueil...
Alors je fais au mieux mais je n'irai pas jusqu'à me donner corps et âme. Car si je passe tout mon temps pour mes élèves, combien de temps passerai-je pour ma famille ?
Pour ce qui est de l'handicap ; certains ont fait remarquer qu'il ne conditionne pas l'existence d'un individu. Cependant, il ne faut pas se leurrer : un 18/20 d'un élève dys- met en avant ses points forts mais cache les plus faibles. Cela fait-il de lui un mauvais élève ? Non. Cependant, il a des limites qu'il lui sera difficile de dépasser. Le peut-il ? Pas toujours. En revanche, il réussira dans d'autres domaines.
Evidemment, mon message risque encore d'être détourné.
Quand on y réfléchit, il y a quelques années, on mettait en avant les élèves décrocheurs. Il fallait tout faire pour eux. Maintenant les dys-.
J'accorde à chaque élève de l'attention. Cependant, quand je fais un cours, je m'adresse à l'ensemble de la classe. Je peux faire quelques aménagements mais je garde en tête cette notion d'égalité. Si je donne mes cours à un élève, pourquoi pas aux autres ? L'élève qui vient de perdre sa mère, l'élève qui n'a pas de parents derrière lui, l'élève qui fait plus d'une heure de route le matin pour venir, l'élève qui est dans une maison d'accueil...
Alors je fais au mieux mais je n'irai pas jusqu'à me donner corps et âme. Car si je passe tout mon temps pour mes élèves, combien de temps passerai-je pour ma famille ?
Pour ce qui est de l'handicap ; certains ont fait remarquer qu'il ne conditionne pas l'existence d'un individu. Cependant, il ne faut pas se leurrer : un 18/20 d'un élève dys- met en avant ses points forts mais cache les plus faibles. Cela fait-il de lui un mauvais élève ? Non. Cependant, il a des limites qu'il lui sera difficile de dépasser. Le peut-il ? Pas toujours. En revanche, il réussira dans d'autres domaines.
Evidemment, mon message risque encore d'être détourné.
- adamusNiveau 1
Je suis d'accord sur ce point ... et quel est la mission de notre job pour laquelle nous sommes payé ?Cripure a écrit:
Je rappelle que tout travail mérite salaire.
Je suis content de t'amuser mais je participe quand je pense que mon avis peu avoir un intérêt ... excuse moi de prendre la parole sans avoir demandé l'autorisation a moins que la contradiction ne soit pas tolérée. M'attribuer une "moraline républicaine version fauché" ... non je cherche juste a bien faire mon job pour lequel je connaissais les missions de s'adresser à tous les élèves.Cripure a écrit:Par ailleurs, je suis toujours amusé par les inscriptions subites lorsque certains sujets un peu polémiques se font jour, inscriptions de gens qui viennent injecter un peu de moraline républicaine version fauchée, puis disparaissent.
Que je disparaise .... je suis déjà sur d'autre forum (plus spécifiquement relié à ma discipline) depuis 10 ans et reste très actif. Merci donc de t'inquiéter de ma participation régulière.
C'est sur que ma discipline a ses spécificités en terme de besoins éducatifs particuliers et en terme de travail hors cours mais je ne conçois pas non plus mon job comme un distributeur de ballon ou comme un compteur de score ce qui me demande un certain temps de travail en amont et en aval de mes cours. :Gné:Cripure a écrit:
Peut-être votre discipline n'induit-elle pas les même contraintes hors heures de cours ? jdçjdr
Je suis payé pour être prof ce qui implique de respecter les missions de ma fonction qui me dicte ce que je (tu) dois faire ... c'est pas moi qui décide car je ne suis qu'un prof et non ministre ou IPR. Le qualificatif de "dois faire" renvoie à nos obligations de s'adresser à tous avec équité.kero a écrit:Intéressante, cette phrase, construite sur une opposition entre, d'une part, la vision que l'un se fait de son métier et, d'autre part, une affirmation formulée sous forme d'injonction ("l'on se doit").
Tu m'excuseras, mais je crois que personne ici n'est prêt à se faire dire "ce qu'il se doit" de faire. En clair, tes leçons de morales, tu peux te les garder.
Pour le reste, intéressant: tu t'inscris directement pour participer à ce sujet. Tetelleriv a fait appel à la cavalerie sur son groupe FB ?
En ce qui concerne ce (ou cette) tetelleriv ... je ne connais pas ce pseudo. Est-ce une autre personne "poile a gratter" ? désolé si je ne suis pas seul... :Descartes:
si mon profil peut t'éclairer je suis prof par conviction profonde ET en formation en ASH ET dys ET parent d'enfants à profils particulier .... je ne parle qu'en mon nom propre.
Si je suis venu c'est aussi par des discutions sur l'ASH avec d'autres collègues (est-ce tetellmachinchose ? ... j'en sais rien et je m'en fout) et l'on m'a parlé de ce forum que je ne connaissais pas.
PabloPE a écrit:Tu vois nous on a eu la disparition des RASED en même temps que la loi sur le handicap. On vire les postes spécialisés et on demande aux instits de combler le manque. Sauf que on ne peut pas combler le manque, on limite la casse mais ce n'est bien ni pour les élèves inclus, ni pour les autres élèves (ben oui quand on maintient au sol pendant une heure un gamin autiste en crise, les autres regardent et pleurent) ni nous (dois-je préciser que le gamin en question ne se laisse pas faire )
Alors non désolée mais ce n'est pas à ma conscience professionnelle de combler le manque criant de profs spécialisés ,au risque de me répéter l'ULIS du privé est en permanence pleine et refuse du monde, il suffirait d'en ouvrir une dans le public. Ah oui mais ça coûte cher donc autant que les serfs le fassent gratuitement, c'est pour lebienezenfans.
Sur ce plan je suis tout à fait d'accord avec toi ... la disparitions des moyens spécifiques est totalement INADMISSIBLE et on a besoin de moyens spécifiques pour aider sur le terrain ...
Merci Balthamos pour tes remarques constructives ....balthamos a écrit:
Le sujet est surtout comment préparer au mieux ces élèves au monde professionnel (et l'exemple de l'étudiant en chimie dit plus haut est éloquent).
La question centrale aussi est de savoir comment faire (et à quel prix).
Pourquoi se limiter à préparer au monde pro ? Notre rôle n'est il pas aussi d'éduquer et d'instruire ? En bref, les enfants en milieu ordinaire avec des difficultés méritent aussi de viser le meilleurs de leurs possibilités.
La question des moyens est centrale ... oui les "dys" demande plus de moyens et c'est pas facile au quotidien pour nous prof. Oui, beaucoup d'entre nous ne sont pas formés .... mais ces élèves ont eux aussi le droit d'apprendre et c'est a nous de faire ce qui est possible pour les aider. (j'ai dis ce qui est possible et non ce qui est impossible ! )
balthamos a écrit:Et peut on aussi être dans la réalité? Je dois évaluer la capacité de "rédiger" par exemple, et certains aménagements proposés ici étaient d'accepter la non rédaction. Donc l'adaptation et ma mission sont contradictoires dans ce cas. Je privilégie ma mission.
Enfin je constate que tu es enseignant d'EPS, et on a déjà convenu plus haut que l'adaptation dans cette discipline ne prenait pas autant de temps de prépa que dans d'autres. Tu es aussi en formation du 2CA-SH. L’existence même de cette certification montre bien qu'il faut une formation spéciale pour s'occuper de ces cas.
Je suis d'accord sur le fait de ne pas valider ce qui n'est pas validable mais ta mission n'est pas seulement d'apprendre a "rédiger".
De plus, il n'existe pas de "dysrédactionie" que je sache ... S'il n'y a pas de rédaction ... la première question que je me pose c'est pourquoi l'élève ne rédige pas ? La seconde c'est essayer de trouver les moyens de permettre de lui faire rédiger ? Après, s'il ne rédige pas ... on ne peut pas valider cette compétence (point barre).Après je ne suis pas prof de français ....
Je te confirme que je n'ai pas été formé initialement pour ce public. Mais je me suis renseigné, j'ai lu et je me forme. Je fais le pari de l'intelligence des collègues qui sont capable de trouver des solutions. Le soucis n'est pas de ne pas trouver, c'est de ne pas vouloir en chercher.
Le 2Ca-Sh n'est pas une formation pour être un pro de l'adaptation dans ses cours ... sinon cela devrait être une formation continue obligatoire. C'est une formation qui dépasse l'adaptation de mes cours pour développer des compétences utile aussi pour mon bahu et pour autrui.
Bon j'ai fini de troller ... et je reviendrais vous voir après les fête pour le sujet initial de ce post .....
- nicolinNiveau 5
Je ne sais pas si c'est une dérive du fil, mais l'idée que l'on enferme des gens dans leur handicap en leur donnant un statut et en informant les professionnels qui s'occupent d'eux me semble contradictoire avec le fait que les familles et les élèves ont fait une démarche pour que le dit handicap soit reconnu (MDPH ou même simplement PAI).
L'idée que les élèves souffrant d'un handicap ou d'une déficience pourraient, s'ils étaient mis sur le même plan que les autres, se développer bien mieux, me semble plus que douteuse, même si les archers aveugles, les profs de français dyslexiques, et toutes sortes d'êtres exceptionnels existent.
On ne demande pas aux élèves classiques de démontrer qu'ils sont capables de faire quelque chose d'exceptionnel pour bénéficier de nos cours, quand bien même ils sont plus réfractaires à notre enseignement et nous occupent de façon plus durable qu'un élève qui ne dérangerait jamais notre cours et pour lequel une adaptation serait facile à mettre en place. A ce titre, l'image des élèves handicapés dans ce fil (autistes, psychotiques, forcenés divers) relève de la caricature, même si la caricature peut s'appuyer, comme les cas exceptionnels cités précédemment, sur le témoignage d'un ami, d'un proche, d'un article de journal, etc.
Que les dispositions légales viennent demander du travail supplémentaire au professeur, c'est possible. Pour l'instant, ce sont les CDE qui sont en butte aux reproches des familles, et les préconisations figurant dans les PAI n'ont pas force contraignante directe sur les enseignants. Pour ce qui concerne les élèves ayant un PPS, ils sont supervisés par des référents qui peuvent leur épargner des cours sans aucune adaptation (en ULIS par exemple).
On peut néanmoins, à titre personnel, se poser des questions d'ordre professionnel.
Il n'est pas question de réparer, de fabriquer des champions, de dompter des lions, simplement de se demander comment faire pour améliorer un peu les conditions de l'apprentissage d'enfants signalés comme nécessitant une attention particulière et qui sont effectivement dans les classes.
Je n'aime pas non plus l'institution, mais il se trouve que je travaille dedans, et je pense que c'est aux individus de faire changer les structures institutionnelles. Si mon enfant devait souffrir d'un handicap, je voudrais une meilleure prise en charge, des structures plus adaptées, une orientation de meilleure qualité que ce qui existe actuellement bien sûr, mais aussi des professionnels attentifs, et là, je peux essayer un peu de commencer à travailler car c'est à ce niveau que je me situe quotidiennement, pas à celui de la détermination des budgets ou de l'orientation des politiques scolaires. Qu'il existe des cas, des situations dans lesquelles on juge que l'adaptation est trop difficile, c'est évident, mais il y a d'autres situations où on peut trouver des aménagements sans trop de difficulté.
J'ai déjà dit que je ne faisais que quelques adaptations parce que je disposais de certains équipements, que je ne pouvais pas le faire auparavant par manque de matériel. Je n'adapte pas pour tous les élèves car je manque de temps ou même de pistes pour pouvoir le faire. Il est clair que pouvoir réfléchir à l'adaptation demande une certaine disponibilité. On peut (j'ai bien dit on peut : ça ne veut pas dire "tout le monde doit absolument") quand même essayer.
L'idée que les élèves souffrant d'un handicap ou d'une déficience pourraient, s'ils étaient mis sur le même plan que les autres, se développer bien mieux, me semble plus que douteuse, même si les archers aveugles, les profs de français dyslexiques, et toutes sortes d'êtres exceptionnels existent.
On ne demande pas aux élèves classiques de démontrer qu'ils sont capables de faire quelque chose d'exceptionnel pour bénéficier de nos cours, quand bien même ils sont plus réfractaires à notre enseignement et nous occupent de façon plus durable qu'un élève qui ne dérangerait jamais notre cours et pour lequel une adaptation serait facile à mettre en place. A ce titre, l'image des élèves handicapés dans ce fil (autistes, psychotiques, forcenés divers) relève de la caricature, même si la caricature peut s'appuyer, comme les cas exceptionnels cités précédemment, sur le témoignage d'un ami, d'un proche, d'un article de journal, etc.
Que les dispositions légales viennent demander du travail supplémentaire au professeur, c'est possible. Pour l'instant, ce sont les CDE qui sont en butte aux reproches des familles, et les préconisations figurant dans les PAI n'ont pas force contraignante directe sur les enseignants. Pour ce qui concerne les élèves ayant un PPS, ils sont supervisés par des référents qui peuvent leur épargner des cours sans aucune adaptation (en ULIS par exemple).
On peut néanmoins, à titre personnel, se poser des questions d'ordre professionnel.
Il n'est pas question de réparer, de fabriquer des champions, de dompter des lions, simplement de se demander comment faire pour améliorer un peu les conditions de l'apprentissage d'enfants signalés comme nécessitant une attention particulière et qui sont effectivement dans les classes.
Je n'aime pas non plus l'institution, mais il se trouve que je travaille dedans, et je pense que c'est aux individus de faire changer les structures institutionnelles. Si mon enfant devait souffrir d'un handicap, je voudrais une meilleure prise en charge, des structures plus adaptées, une orientation de meilleure qualité que ce qui existe actuellement bien sûr, mais aussi des professionnels attentifs, et là, je peux essayer un peu de commencer à travailler car c'est à ce niveau que je me situe quotidiennement, pas à celui de la détermination des budgets ou de l'orientation des politiques scolaires. Qu'il existe des cas, des situations dans lesquelles on juge que l'adaptation est trop difficile, c'est évident, mais il y a d'autres situations où on peut trouver des aménagements sans trop de difficulté.
J'ai déjà dit que je ne faisais que quelques adaptations parce que je disposais de certains équipements, que je ne pouvais pas le faire auparavant par manque de matériel. Je n'adapte pas pour tous les élèves car je manque de temps ou même de pistes pour pouvoir le faire. Il est clair que pouvoir réfléchir à l'adaptation demande une certaine disponibilité. On peut (j'ai bien dit on peut : ça ne veut pas dire "tout le monde doit absolument") quand même essayer.
_________________
http://audioblog.arteradio.com/blog/patchworks/
- Fesseur ProGuide spirituel
De là à dire que c'était bien vu...Rendash a écrit:C-3PO a écrit:
Comme je l'ai dit : "Néanmoins, certains diront qu'avec de l'entraînement on peut tout faire." Je sentais venir subtilement l'exception. Bravo !
Bref, rien n'est impossible. Mais je doute que tous ceux touchés par un handicap visuel y parviennent.
Ne te vexe pas, reconnais que l'occasion était trop belle pour qu'on la laissât passer
_________________
Pourvu que ça dure...
- adamusNiveau 1
En ce qui concerne les adaptations scolaires il y a diverses modalités a voir ici : http://eduscol.education.fr/cid84599/l-ecole-inclusive.html
En ce qui concerne le rapport injonction paramédicale et choix pédagogiques, C'est lors de la formulation des PAP qu'il faut mettre au claire les adaptations faisables ....
Tout n'est pas faisable ... par exemple utiliser une dictée vocale (logiciel type dragon) n'est pas faisable au collège dans une salle à 29 élèves ...
Ce qui doit primer, c'est le dialogue avec les familles. Par contre, une fois les adaptations décidées en prenant en compte l'élève, sa famille, les préconisations médicales ou paramédicales et CE QUI EST FAISABLE, il serait judicieux de l'appliquer au mieux ...
C'est juste du bon sens,du dialogue et de l'intelligence qu'il faut ... non ?
En ce qui concerne le rapport injonction paramédicale et choix pédagogiques, C'est lors de la formulation des PAP qu'il faut mettre au claire les adaptations faisables ....
Tout n'est pas faisable ... par exemple utiliser une dictée vocale (logiciel type dragon) n'est pas faisable au collège dans une salle à 29 élèves ...
Ce qui doit primer, c'est le dialogue avec les familles. Par contre, une fois les adaptations décidées en prenant en compte l'élève, sa famille, les préconisations médicales ou paramédicales et CE QUI EST FAISABLE, il serait judicieux de l'appliquer au mieux ...
C'est juste du bon sens,du dialogue et de l'intelligence qu'il faut ... non ?
- LoreleiiNeoprof expérimenté
C'est bien Adamus, tu es un bon petit soldat. nous ne pouvons que nous incliner devant tant d'investissement et de conscience professionnelle.
Une question : tes journées font 24 heures comme les nôtres ?
Une question : tes journées font 24 heures comme les nôtres ?
- JohnMédiateur
Loreleii, c'est absurde de répondre un message aussi agressif à adamus qui vient d'écrire ceci :
Le message qu'il a posté n'a rien à voir avec la réponse que tu lui fais.En ce qui concerne le rapport injonction paramédicale et choix pédagogiques, C'est lors de la formulation des PAP qu'il faut mettre au claire les adaptations faisables ....
Tout n'est pas faisable ... par exemple utiliser une dictée vocale (logiciel type dragon) n'est pas faisable au collège dans une salle à 29 élèves ...
Ce qui doit primer, c'est le dialogue avec les familles. Par contre, une fois les adaptations décidées en prenant en compte l'élève, sa famille, les préconisations médicales ou paramédicales et CE QUI EST FAISABLE, il serait judicieux de l'appliquer au mieux ...
C'est juste du bon sens,du dialogue et de l'intelligence qu'il faut ... non ?
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- adamusNiveau 1
Loreleii a écrit:C'est bien Adamus, tu es un bon petit soldat. nous ne pouvons que nous incliner devant tant d'investissement et de conscience professionnelle.
Une question : tes journées font 24 heures comme les nôtres ?
Non mes journée font 48h sur ma planète .... a moins que je ne tourne qu'avec des produits illicites .....
Petit soldat ..... je ne lutte que pour les missions que je crois ....
Mes journée : très très très rempli et mon tempérament : très très très speed .... merci de t’inquiéter
- henrietteMédiateur
Ben en fait, c'est exactement ce que nous sommes très nombreux à dire ici depuis un bon moment !adamus a écrit:En ce qui concerne les adaptations scolaires il y a diverses modalités a voir ici : http://eduscol.education.fr/cid84599/l-ecole-inclusive.html
En ce qui concerne le rapport injonction paramédicale et choix pédagogiques, c'est lors de la formulation des PAP qu'il faut mettre au clair les adaptations faisables ....
Tout n'est pas faisable ... par exemple utiliser une dictée vocale (logiciel type dragon) n'est pas faisable au collège dans une salle à 29 élèves ...
Ce qui doit primer, c'est le dialogue avec les familles. Par contre, une fois les adaptations décidées en prenant en compte l'élève, sa famille, les préconisations médicales ou paramédicales et CE QUI EST FAISABLE, il serait judicieux de l'appliquer au mieux ...
C'est juste du bon sens, du dialogue et de l'intelligence qu'il faut ... non ?
- LoreleiiNeoprof expérimenté
John a écrit:Loreleii, c'est absurde de répondre un message aussi agressif à adamus qui vient d'écrire ceci :
Le message qu'il a posté n'a rien à voir avec la réponse que tu lui fais.En ce qui concerne le rapport injonction paramédicale et choix pédagogiques, C'est lors de la formulation des PAP qu'il faut mettre au claire les adaptations faisables ....
Tout n'est pas faisable ... par exemple utiliser une dictée vocale (logiciel type dragon) n'est pas faisable au collège dans une salle à 29 élèves ...
Ce qui doit primer, c'est le dialogue avec les familles. Par contre, une fois les adaptations décidées en prenant en compte l'élève, sa famille, les préconisations médicales ou paramédicales et CE QUI EST FAISABLE, il serait judicieux de l'appliquer au mieux ...
C'est juste du bon sens,du dialogue et de l'intelligence qu'il faut ... non ?
En fait, je ne répondais pas à son dernier message, mais au précédent. Le temps que je poste, ça c'est mal enchaîné.
C'est vrai que je suis un peu énervée de lire que nous ne faisons pas correctement notre travail alors que nous y passons un temps fou. J'ai une conscience professionnelle, j'aime mon métier, mais je refuse d'en faire plus. Alors, je n'accepte pas que l'on cherche à nous faire culpabiliser.
- User5899Demi-dieu
C'est bien. Ca vous passera avant que ça me reprenne.adamus a écrit:Mes journée : très très très rempli et mon tempérament : très très très speed .... merci de t’inquiéter
- BalthamosDoyen
adamus a écrit:En ce qui concerne les adaptations scolaires il y a diverses modalités a voir ici : http://eduscol.education.fr/cid84599/l-ecole-inclusive.html
En ce qui concerne le rapport injonction paramédicale et choix pédagogiques, C'est lors de la formulation des PAP qu'il faut mettre au claire les adaptations faisables ....
Tout n'est pas faisable ... par exemple utiliser une dictée vocale (logiciel type dragon) n'est pas faisable au collège dans une salle à 29 élèves ...
Ce qui doit primer, c'est le dialogue avec les familles. Par contre, une fois les adaptations décidées en prenant en compte l'élève, sa famille, les préconisations médicales ou paramédicales et CE QUI EST FAISABLE, il serait judicieux de l'appliquer au mieux ...
C'est juste du bon sens,du dialogue et de l'intelligence qu'il faut ... non ?
Tu arrives après la guerre mon pauvre.
- ycombeMonarque
Très bien ce lien… dans le genre foutage de gueule.adamus a écrit:En ce qui concerne les adaptations scolaires il y a diverses modalités a voir ici : http://eduscol.education.fr/cid84599/l-ecole-inclusive.html
Dans les adaptations proposées (math 6ème), il y a l'usage d'un micro-cravate, l'enregistrement de textes sur mp3, remplacer un texte par des pictogrammes, la transcription d'un texte en braille, faire un dessin en relief, faire des maquettes de figure en carton...
Comment dire? NON. L'élève bénéficie d'adaptation, ordinateur, avs, xbox, lunette 3D, d'accord, mais l'enseignant fait son cours comme d'habitude. Tout ce qui dépasse 2min de préparation supplémentaire par cours est exclu. Si l'élève a besoin de préparation plus spécifique, sa place n'est pas dans le système scolaire normal.
C'est pas dur à comprendre.
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