- thrasybuleDevin
Je suis d'accord avec cette lecture, même si, chez moi, le charme a opéré. Le contrepoint avec le dandysme décadent, la névrose religieuse de Huysmans et le double inversé de Bloy permet justement de dépasser une lecture myope de l'oeuvre, rivée à l'actualité.Nadejda a écrit:Ah oui, la peinture de la fac est assez drôle !
A mon avis, ce n'est pas une charge contre l'islam, Houellebecq démont(r)e plutôt la finesse avec laquelle le dirigeant du parti musulman s'impose. On assiste à tout cela à travers le regard déjà bien fatigué du personnage principal, absent de sa propre vie. C'est encore l'inertie, la mollesse (comme celle des chairs), l'absence de stupeur que Houellebecq moque ici. Mais sans que je ne me l'explique vraiment, le charme n'opère pas chez moi pour ce roman-ci.
- florestanGrand sage
Bon, j'attends d'avoir lu la suite et je vous donne mon avis.
- NadejdaGrand sage
thrasybule a écrit:Je suis d'accord avec cette lecture, même si, chez moi, le charme a opéré. Le contrepoint avec le dandysme décadent, la névrose religieuse de Huysmans et le double inversé de Bloy permet justement de dépasser une lecture myope de l'oeuvre, rivée à l'actualité.Nadejda a écrit:Ah oui, la peinture de la fac est assez drôle !
A mon avis, ce n'est pas une charge contre l'islam, Houellebecq démont(r)e plutôt la finesse avec laquelle le dirigeant du parti musulman s'impose. On assiste à tout cela à travers le regard déjà bien fatigué du personnage principal, absent de sa propre vie. C'est encore l'inertie, la mollesse (comme celle des chairs), l'absence de stupeur que Houellebecq moque ici. Mais sans que je ne me l'explique vraiment, le charme n'opère pas chez moi pour ce roman-ci.
Oui, même si Houellebecq joue sans doute aussi avec le cliché de l'universitaire fan de Huysmans et du décadentisme (c'est très très... sorbonnard) et forcément hostile au lourdaud Bloy, l'écrivain politisé (Le Salut par les Juifs). Intéressant, quand même, quand l'universitaire regrette profondément de ne pas vraiment pouvoir comprendre la crise spirituelle de Huysmans et sa conversion. Se heurtent ici deux visions, l'une, idéale et éloignée de la France dans laquelle le personnage s'englue, qui fait reposer la religion sur le seul spirituel, et l'autre qui fait de la religion un projet politique potentiellement destructeur.
- TristanaVénérable
MUTIS a écrit:1) En quoi un écrivain devrait-il afficher les bons sentiments et la pensée molle ? Aucun intérêt.
La pensée de Houellebecq s'inscrit justement dans cette mollesse médiocre qui est le lot de tous les grands penseurs du café du commerce.
Ne pas être apprécié n'équivaut pas à être subversif, ne mélangeons pas tout.
MUTIS a écrit:
2) Les "obsessions misogynes et réactionnaires" n'ont pas l'air de vous gêner dans l'Islam... Et pourtant elles sont bien plus dangereuses et bien plus spectaculaires. Et je ne parle pas de l'Islam radical. Femmes voilées, femmes cachées, incapacité à accepter la caricature, l'ironie, l"humour sans considérer qu'il s'agit d'un blasphème honteux passible de menaces et de violence. Sans parler de l'antisémitisme de beaucoup. Voilà des pensées fort réactionnaires, rétrogrades et anachroniques. Houellebecq est bien inoffensif en regard...
Vous me faites un procès d'intention idiot et totalement malvenu.
Je suis athée et ne reconnais ni le dogme de l'islam, ni celui du catholicisme. En revanche, je respecte les croyants, oui, aussi étrange que cela puisse être dans un Etat laïque où tout le monde a le droit d'avoir sa religion.
Par ailleurs, je soutiens les femmes, quelles qu'elles soient, et je n'ai jamais vu que la stigmatisation pouvait amener certains à sortir des situations sociales difficiles qu'ils éprouvent.
Je n'ai jamais dit que Houellebecq était dangereux, par ailleurs, juste que j'en avais assez de lire les mêmes obsessions idiotes dans les livres en vogue.
MUTIS a écrit:
3) Dans les milieux intellectuels que vous avez côtoyés on critiquait Houellebecq. C'est très courant chez les intellectuels qui ont tendance à mépriser tout écrivain qui aborde la société contemporaine et qui a du succès. Vous avez ici d'authentiques lecteurs qui s'intéressent à la littérature.
Je suis fort aise que vous méprisiez les intellectuels. Ce n'est pas très surprenant, au fond ; néanmoins, une précision : ce forum est pour moi peuplé d'intellectuels. Je n'ai jamais voulu établir une distinction entre les intellectuels et ce forum, bien au contraire. Mon propos portait justement sur l'étonnement qui est le mien de voir des milieux similaires (des gens ayant fait des études universitaires) et des réactions aussi différentes face à un auteur.
MUTIS a écrit:
Désolé je ne pourrai pas répondre, je me prépare pour la manif à Paris où je ne vous croiserai pas.
Et qu'est-ce que vous savez de moi, au juste, pour prétendre que je ne serai pas à la manif de cet après-midi ?
J'ai manifesté hier à Nantes, j'étais également au rassemblement de mercredi et jeudi soir derniers.
Vraiment, vous n'avez aucun autre argument, à part tenter d'agresser et de rabaisser votre contradicteur sur des motifs personnels qui se révèlent en plus tout-à-fait faux ?
C'est bien la dernière fois que je vous réponds si votre niveau d'argumentation ne dépasse pas la diffamation et le procès d'intention.
DesolationRow a écrit:C'est un mauvais procès. On a le droit de trouver que Houellebecq est un écrivain sans grand intérêt, et je connais "d'authentiques lecteurs qui s'intéressent à la littérature" qui le trouvent très faible.
- ThalieGrand sage
"...l’université française boude Michel Houellebecq. J’observe un contraste entre son accueil par le public et sa réception critique. Il y a bien quelques thèses, et quelques universitaires qui s’intéressent à lui, mais c’est très en-deçà de ce que ça devrait être.
Comment l’expliquez-vous ?
Il y a déjà la méfiance envers l’effervescence médiatique qui a fait écran, et empêché de voir apparaître un écrivain authentique, celui qui ouvre le XXIe siècle. On lui fait aussi le reproche de ne pas avoir de style, ce qui est absurde. Il a au contraire un style inimitable, aisément reconnaissable, par exemple à ses vertigineuses variations de focalisation du détail au général et inversement. Après, c’est vrai qu’il a une écriture très classique, qui évoque la ligne claire d’Hergé. Il me semble enfin que la question tient au politiquement correct. Michel Houellebecq est un antimoderne qui donne des coups de pied dans tous les sens et les universitaires sont souvent un peu… bloqués, dirons-nous. Houellebecq est un auteur complexe, ambigu, qui manie l’ironie, le double sens, le second degré. Le sens ultime de ses textes n’est pas facile à tirer. En résumé, il est mal lu."
http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20120511.OBS5369/houellebecq-est-mal-lu.html
Comment l’expliquez-vous ?
Il y a déjà la méfiance envers l’effervescence médiatique qui a fait écran, et empêché de voir apparaître un écrivain authentique, celui qui ouvre le XXIe siècle. On lui fait aussi le reproche de ne pas avoir de style, ce qui est absurde. Il a au contraire un style inimitable, aisément reconnaissable, par exemple à ses vertigineuses variations de focalisation du détail au général et inversement. Après, c’est vrai qu’il a une écriture très classique, qui évoque la ligne claire d’Hergé. Il me semble enfin que la question tient au politiquement correct. Michel Houellebecq est un antimoderne qui donne des coups de pied dans tous les sens et les universitaires sont souvent un peu… bloqués, dirons-nous. Houellebecq est un auteur complexe, ambigu, qui manie l’ironie, le double sens, le second degré. Le sens ultime de ses textes n’est pas facile à tirer. En résumé, il est mal lu."
http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20120511.OBS5369/houellebecq-est-mal-lu.html
- Presse-puréeGrand sage
http://www.liberation.fr/societe/2015/01/12/michel-houellebecq-oui-je-suis-charlie_1179385
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- IphigénieProphète
Je suis en train de le lire,( de me marrer souvent) et je suis très étonnée des réactions à ce roman, écrit d'une plume subtile, maniant la dérision et l'auto-dérision: y voir une prise de position quelconque autre qu'une vision désespérante de soi et de ses contemporains, me paraît de l'ordre du contresens. Nadedja ah non, c'est Thrasybule! appelle très justement,"le contrepoint de la névrose religieuse" de Huysmans?
Cela dit, j'avais déjà "halluciné" quand j'ai entendu unanimement déclarer que le dernier Kundera, amère fable kafkaïenne, était, au premier degré, un éloge de l'insignifiance...
C'est vrai que le portrait féroce de l'université ne doit pas aider Houellebecq à se faire des amis dans les milieux autorisés...
- Spoiler:
- Un peu comme penser que Homais est le héros et le porte-parole de Flaubert. Non, plutôt un peu comme si les commentateurs de presse du livre étaient des Homais, sûrs de leur propre lecture (encore que, pas sûr, justement!) univoque?" Homais, c'est moi" aurait-il déclaré, pour éviter les Assises.
Je pense à Flaubert parce que je le trouve assez flaubertien, en fait, Houellebecq...
Cela dit, j'avais déjà "halluciné" quand j'ai entendu unanimement déclarer que le dernier Kundera, amère fable kafkaïenne, était, au premier degré, un éloge de l'insignifiance...
C'est vrai que le portrait féroce de l'université ne doit pas aider Houellebecq à se faire des amis dans les milieux autorisés...
- thrasybuleDevin
Le problème est que beaucoup jugent le livre comme s'il s'agissait d'un éditorial. Ou posent de purs jugements de valeur. Un bon article des Inrocks (qui m'énervent parfois) à ce sujet. Belle interview aussi de Despentes dont j'ai fini le livre et que jai beaucoup aimé.
- IphigénieProphète
Voui, voilà: faut dire qu'on bassine les élèves (et réciproquement) à coup de" littérature qui envoie des messages"" ....
j'essaierai de me procurer ces articles.
j'essaierai de me procurer ces articles.
- DesolationRowEmpereur
Thalie a écrit:"...l’université française boude Michel Houellebecq. J’observe un contraste entre son accueil par le public et sa réception critique. Il y a bien quelques thèses, et quelques universitaires qui s’intéressent à lui, mais c’est très en-deçà de ce que ça devrait être.
Comment l’expliquez-vous ?
Il y a déjà la méfiance envers l’effervescence médiatique qui a fait écran, et empêché de voir apparaître un écrivain authentique, celui qui ouvre le XXIe siècle. On lui fait aussi le reproche de ne pas avoir de style, ce qui est absurde. Il a au contraire un style inimitable, aisément reconnaissable, par exemple à ses vertigineuses variations de focalisation du détail au général et inversement. Après, c’est vrai qu’il a une écriture très classique, qui évoque la ligne claire d’Hergé. Il me semble enfin que la question tient au politiquement correct. Michel Houellebecq est un antimoderne qui donne des coups de pied dans tous les sens et les universitaires sont souvent un peu… bloqués, dirons-nous. Houellebecq est un auteur complexe, ambigu, qui manie l’ironie, le double sens, le second degré. Le sens ultime de ses textes n’est pas facile à tirer. En résumé, il est mal lu."
http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20120511.OBS5369/houellebecq-est-mal-lu.html
Il me semble qu'il y a aussi une certaine méfiance des universitaires lorsqu'ils manquent de recul sur un auteur ; c'est encore assez rare / marginal de travailler sur un auteur vivant, dont on ne sait pas encore trop s'il en restera quelque chose dans dix ou vingt ans - je ne dis pas que c'est une démarche intelligente, mais c'est celle qui me semble majoritaire.
- NadejdaGrand sage
J'ai vu plusieurs fois des études portant sur Houellebecq chez les anglo-saxons. Une connaissance anglaise faisait par exemple une thèse sur lui, Dantec et Volodine autour du post-humanisme. En France, on est en effet frileux à l'idée de travailler sur des auteurs vivants et qui publient encore. Enfin, surtout dans les universités plus classiques. A Paris 8, où j'ai fait mon master, cela ne posait pas de problèmes...
- DesolationRowEmpereur
Cela ne pose pas de problème pour faire un master ; mais cela peut éventuellement poser un problème au moment de chercher un poste.
- User17706Bon génie
Je suis en cours de lecture. Bon, j'ai du mal à trouver beaucoup de grandeur ou beaucoup d'intérêt à Houellebecq, personnellement ; je ne peux en revanche que lui reconnaître un certain talent pour décrire les barbecues qui partent en sucette (p. 93).
- florestanGrand sage
Nadejda a écrit:J'ai vu plusieurs fois des études portant sur Houellebecq chez les anglo-saxons. Une connaissance anglaise faisait par exemple une thèse sur lui, Dantec et Volodine autour du post-humanisme. En France, on est en effet frileux à l'idée de travailler sur des auteurs vivants et qui publient encore. Enfin, surtout dans les universités plus classiques. A Paris 8, où j'ai fait mon master, cela ne posait pas de problèmes...
En Allemagne Houellebecq est très connu apprécié et étudié.
- floxmulderNiveau 3
Quand j'étais à la fac j'avais des profs qui encensaient Houellebecq et d'autres qui, au contraire, le méprisaient, allant même jusqu'à le considérer comme un "sous-écrivain".
Le moins que l'on puisse dire est que le bonhomme est très controversé, et tant mieux.
Personnellement j'aime ses écrits. Sa vision de la vie sans concession, sa description poétique de sujets triviaux et son humour grinçant me transportent.
J'ai lu la moitié de "Soumission". Pour l'instant je suis emballée, j'attends de l'avoir terminé pour pouvoir donner un jugement définif.
Le moins que l'on puisse dire est que le bonhomme est très controversé, et tant mieux.
Personnellement j'aime ses écrits. Sa vision de la vie sans concession, sa description poétique de sujets triviaux et son humour grinçant me transportent.
J'ai lu la moitié de "Soumission". Pour l'instant je suis emballée, j'attends de l'avoir terminé pour pouvoir donner un jugement définif.
- pastequeNiveau 10
Mon homme a fait son mémoire de master recherche sur lui en 2010, sur les poèmes surtout. heureusement, ses profs aimaient lol
- User5899Demi-dieu
C'est surtout que par définition, un auteur vivant continue d'écrire, filmer, etc., et donc, écrire sur lui, c'est prendre le risque (assumé, certes, mais...) d'être très vide démodé, voire raillé. Mon frère est universitaire spécialisé dans deux vivants, et il en rameNadejda a écrit:J'ai vu plusieurs fois des études portant sur Houellebecq chez les anglo-saxons. Une connaissance anglaise faisait par exemple une thèse sur lui, Dantec et Volodine autour du post-humanisme. En France, on est en effet frileux à l'idée de travailler sur des auteurs vivants et qui publient encore. Enfin, surtout dans les universités plus classiques. A Paris 8, où j'ai fait mon master, cela ne posait pas de problèmes...
- thrasybuleDevin
C'est ce que m'avait dit Burgelin quand je commençais une thèse sur Duras (peu avant son décès), avortée presque à sa conception, mais au moins, on peut s'engager dans des voies, sans doutes honteuses, au moins excitantes.Cripure a écrit:C'est surtout que par définition, un auteur vivant continue d'écrire, filmer, etc., et donc, écrire sur lui, c'est prendre le risque (assumé, certes, mais...) d'être très vide démodé, voire raillé. Mon frère est universitaire spécialisé dans deux vivants, et il en rameNadejda a écrit:J'ai vu plusieurs fois des études portant sur Houellebecq chez les anglo-saxons. Une connaissance anglaise faisait par exemple une thèse sur lui, Dantec et Volodine autour du post-humanisme. En France, on est en effet frileux à l'idée de travailler sur des auteurs vivants et qui publient encore. Enfin, surtout dans les universités plus classiques. A Paris 8, où j'ai fait mon master, cela ne posait pas de problèmes...
- User5899Demi-dieu
Une de mes collègues a fait dans les années 70 un DEA sur Julien Gracq, qu'elle lui avait envoyé par courtoisie. Elle a reçu en retour une longue lettre, qu'elle m'a fait lire un jour, d'une grande courtoisie, mais exprimant une grande surprise qu'on pût ainsi s'intéresser à son œuvre du point de vue universitaire, "sans doute parce que du temps de mes études, cela n'eût simplement pas été possible", écrivait-il in fine.
Oui, c'est excitant. Et puis, si on est passionné, que de grands moments à venir encore ! J'imagine les spécialistes de Michel Butor qui auraient travaillé sur ses œuvres dans les années 60... Quand on voit tout ce qu'il a pu faire depuis...
Oui, c'est excitant. Et puis, si on est passionné, que de grands moments à venir encore ! J'imagine les spécialistes de Michel Butor qui auraient travaillé sur ses œuvres dans les années 60... Quand on voit tout ce qu'il a pu faire depuis...
- floxmulderNiveau 3
Houellebecq est aussi un excellent poète. D'ailleurs, je crois avoir lu dans un article qu'il a été poète bien avant d'être romancier.
- florestanGrand sage
J'ai fini et je suis déçue. Autant le début m'avait emballée par sa description au vitriol d'un certain milieu universitaire, autant la fin part en quenouille. L'aspect qui semble le plus fasciner Houellebecq dans l'islam est la polygamie avec une cuisinière de 45 ans et un tanagra de 15 ans. Dès qu'on acquiert un certain statut social et donc une position de mâle alpha (énorme abcès de fixation chez Houellebecq) hop on a droit à plusieurs femmes. Par contre d'interdiction de l'alcool point. Il me semble que l'évolution décrite est impossible politiquement et sociologiquement mais bon il ne vise pas le réalisme forcément. J'ai juste l'impression qu'un certain imaginaire masculin occidental sur l'Orient fait écho à ces obsessions personnelle. Une des chose que j'apprécie chez M.H. c'est que je le trouve drôle et j'ai trouvé la fin de Soumission juste ennuyeuse.
Mais de l'islamophobie??? Je n'en ai pas vue trace.
Mais de l'islamophobie??? Je n'en ai pas vue trace.
- User5899Demi-dieu
C'est sûrement que vous ne faites pas partie du Camp du Bien.florestan a écrit:J'ai fini et je suis déçue. Autant le début m'avait emballée par sa description au vitriol d'un certain milieu universitaire, autant la fin part en quenouille. L'aspect qui semble le plus fasciner Houellebecq dans l'islam est la polygamie avec une cuisinière de 45 ans et un tanagra de 15 ans. Dès qu'on acquiert un certain statut social et donc une position de mâle alpha (énorme abcès de fixation chez Houellebecq) hop on a droit à plusieurs femmes. Par contre d'interdiction de l'alcool point. Il me semble que l'évolution décrite est impossible politiquement et sociologiquement mais bon il ne vise pas le réalisme forcément. J'ai juste l'impression qu'un certain imaginaire masculin occidental sur l'Orient fait écho à ces obsessions personnelle. Une des chose que j'apprécie chez M.H. c'est que je le trouve drôle et j'ai trouvé la fin de Soumission juste ennuyeuse.
Mais de l'islamophobie??? Je n'en ai pas vue trace.
- Docteur OXGrand sage
En ce moment, il y a aussi un autre roman de politique-fiction :
Jean Rolin - Les événements
http://www.telerama.fr/livres/les-evenements,120805.php
http://www.lexpress.fr/culture/livre/prix-des-lecteurs-les-evenements-de-jean-rolin-la-carte-et-le-territoire_1643023.html
Jean Rolin - Les événements
http://www.telerama.fr/livres/les-evenements,120805.php
http://www.lexpress.fr/culture/livre/prix-des-lecteurs-les-evenements-de-jean-rolin-la-carte-et-le-territoire_1643023.html
- User5899Demi-dieu
Je vais le lire, tiens, le Rolin, ça ressemble d'après l'article à une sorte de réécriture du Fléau de King.
- DesolationRowEmpereur
Ca c'était un chouette roman, le Fléau…
- User5899Demi-dieu
Un peu, mon n'veu
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