Jack Lang : "Je rêve d'une véritable révolution éducative".

Vendredi 12 décembre, Jack Lang, ancien ministre de l'Education nationale, est l'invité de Francis Letellier. Interrogé sur la possible suppression des notes à l'école, Jack Lang commente : "il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs". "La question des notes, ou plutôt de l'évaluation, est une question importante. Mais si nous voulons améliorer le système français, il faut s'attaquer à la racine des choses", explique l'actuel président de l'Institut du monde arabe. Il poursuit : "personnellement, je rêve d'une véritable révolution éducative, et la nouvelle ministre est en mesure de l'ouvrir et de l'entreprendre".

Pour une refonte des programmes

Pour Jack Lang, cette révolution dépend, en premier lieu, "d'une nouvelle formation des maîtres, pour les rendre mieux capables d'exercer leur métier". Il milite également pour une refonte totale des programmes, "touffus mais incohérents". Cet ancien professeur d'université reconnaît qu'"une évaluation par les notes, c'est très difficile"

Interrogé sur la possible suppression des notes à l'école, Jack Lang commente : "il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs". "La question des notes, ou plutôt de l'évaluation, est une question importante. Mais si nous voulons améliorer le système français, il faut s'attaquer à la racine des choses"

Pierre qui roule n'amasse pas mousse. La question posée est une question importante. Mais si nous voulons résoudre le problème qui se pose, il faut s'attaquer à la racine du problème.

JPhMM a écrit:

Interrogé sur la possible suppression des notes à l'école, Jack Lang commente : "il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs". "La question des notes, ou plutôt de l'évaluation, est une question importante. Mais si nous voulons améliorer le système français, il faut s'attaquer à la racine des choses"

Quelle profondeur de réflexion

A propos du désamour des Français pour la politique, il aurait répondu :

Pierre qui roule n'amasse pas mousse. La question posée est une question importante. Mais si nous voulons résoudre le problème qui se pose, il faut s'attaquer à la racine du problème.