Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- User5899Demi-dieu
Les divisions à virgule (toutes) se pratiquaient au CM2 en 76ycombe a écrit:C'est une plaisanterie? Parce que quand j'ai commencé à enseigner en 1994:Balthazaard a écrit:Iphigénie a écrit:Le trop plein, le trop vide, ça finit par se rejoindre...
le contenu du programme n'est qu'une indication, on peut discuter , et cela n'a que peu d’intérêt, pour savoir si les programmes de maths sont plus ou moins ambitieux que ceux d'il y a 30 ou 40 ans.
- on étudiait les vecteurs, les projections et les homotéties au collège. On commençait la géométrie analytique aussi.
- les élèves qui arrivaient en sixième avaient entendu parler de division à virgule au diviseur et de pourcentage.
- IphigénieProphète
Virgule? kézako? A la fin on est las de ce monde ancien :lol:ycombe a écrit:C'est une plaisanterie? Parce que quand j'ai commencé à enseigner en 1994:Balthazaard a écrit:Iphigénie a écrit:Le trop plein, le trop vide, ça finit par se rejoindre...
le contenu du programme n'est qu'une indication, on peut discuter , et cela n'a que peu d’intérêt, pour savoir si les programmes de maths sont plus ou moins ambitieux que ceux d'il y a 30 ou 40 ans.
- on étudiait les vecteurs, les projections et les homotéties au collège. On commençait la géométrie analytique aussi.
- les élèves qui arrivaient en sixième avaient entendu parler de division à virgule au diviseur et de pourcentage.
En français, c'est fastoche, les programmes, c'est l'auberge espagnole:
on peut dire, au choix, pareil, ou plus étendu, ou plus profond qu'il y a trente ans (la question de l'homme d'un côté, la quête du sens de l'autre), plus confus en grammaire, qui est bien sûr indispensable (qu'on peut détacher mais attachée c'est bien), ....
et en latin c'est clairement beaucoup plus vaste, et très exigeant, l'histoire, la civilisation, la langue, (les langues conjointes latin et grec), la cuisine, le vocabulaire latin et français, et l'art de la traduction (on ne lâche rien), des origines au latin tardif, et les textes authentiques. Mais en réalité non augmentée, on n'arrive pas en terminale à les lâcher sans appareillage sur une phrase du type "Domino duo servi sunt"...
- BalthazaardVénérable
ycombe a écrit:C'est une plaisanterie? Parce que quand j'ai commencé à enseigner en 1994:Balthazaard a écrit:Iphigénie a écrit:Le trop plein, le trop vide, ça finit par se rejoindre...
le contenu du programme n'est qu'une indication, on peut discuter , et cela n'a que peu d’intérêt, pour savoir si les programmes de maths sont plus ou moins ambitieux que ceux d'il y a 30 ou 40 ans.
- on étudiait les vecteurs, les projections et les homotéties au collège. On commençait la géométrie analytique aussi.
- les élèves qui arrivaient en sixième avaient entendu parler de division à virgule au diviseur et de pourcentage.
Ce que j'ai voulu dire est que le vrai problème est que le programme n'est plus aujourd'hui qu'une vitrine publicitaire...si les élèves maitrisaient la totalité de ce qui est dedans de manière rigoureuse (à leur niveau..) ce serait encore très bien mais nous sommes tombés trop bas
On pourrait aborder des choses intéressantes en probas par exemple mais quand tu as passé plus d'une heure à expliquer comment calculer P(a < X < b) à des élèves qui ont du mal car ils ne visualisent plus ce qu'est une soustraction..que reste -il?
De mon temps (celui de l'analyse avec de epsilon et des alphas) en term C nous étions (moi oui...) peu à comprendre la chose et son usage mais même les plus mauvais d'entre nous étaient bien loin du niveau des élèves que je rencontre aujourd’hui en S et malheureusement pour certains pas à cause d'eux mêmes
Par delà les connaissances, la différence entre une implication et une équivalence, propriété nécessaire ou suffisante allait de soi...aujourd'hui ces notions sont encore au programme mais faute de contenu et de répondant qui peut les aborder de manière à les faire assimiler...et d'ailleurs dans un système où il faut "valoriser toute démarche même incomplète (et par extension fausse...car il est rare qu'en partant bien on arrive pas au bout dans les problèmes que nous posons) qui en a encore besoin...
ne nous disputons pas alors que nous partageons sans doute le même constat sur l'état des choses
- BalthazaardVénérable
Iphigénie...c'est ce que je voulais dire..
- repetita iuvantJe viens de m'inscrire !
Cripure a écrit:
Les divisions à virgule (toutes) se pratiquaient au CM2 en 76
Et en 80 encore !
- JPhMMDemi-dieu
En même temps c'est d'une simplicité extrême. :lol:
(Pour faire une division de dividende et diviseur décimaux, il suffit de faire une division de dividende et diviseur entiers... )
(Pour faire une division de dividende et diviseur décimaux, il suffit de faire une division de dividende et diviseur entiers... )
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Spinoza1670Esprit éclairé
Voter PS ne doit plus nous rendre plus allègre depuis longtemps.évolutions a écrit:Ce gouvernement a été élu aussi parce que ses promesses portaient sur la refondation de l'école. Le bilan est pathétique. Comme certains d'entre vous, je me suis senti trahi par ce gouvernement et par le Président de la République que j'avais choisi. Il est vrai que les années "Sarkozy" nous ont laissé un goût amer et nous avons fait le dos rond en attendant l'alternance. Nous connaissions alors notre ennemi. Aujourd'hui, je vomis ces traitres du PS qui continuent par leurs techniques politiques à faire bouffer des couleuvres par la plèbe.
Blaise Buscail a écrit:Le texte qui suit date de la "période Allègre", il peut donc sembler obsolète. Ce n'est pourtant pas le cas, et il serait naïf de croire qu'un changement de ministre entraîne un changement de politique. N'oublions pas que la politique du ministre Allègre vient en droite ligne de la loi d'orientation de 1989 du ministre Jospin. Les méthodes changent peut-être d'Allègre à Lang, puis à Ferry, mais point les visées.
Ce petit article a pour but de résumer en quelques mots le dessein général qui se cache derrière les réformes ponctuelles mises en œuvres par Monsieur le Ministre Claude Allègre. Car il nous semble bon aujourd'hui de faire en sorte que tout un chacun prenne conscience de ce qui se trame et de ce que sera l'école de demain si une mobilisation des personnels enseignants, des lycéens, étudiants et parents d'élèves, puis de tous les citoyens, ne se fait pas rapidement, pour opposer un NON radical à la mouvance actuelle.
Commençons par préciser le contexte de ces réformes : l'Europe, et plus largement la mondialisation. Or que voyons-nous se dessiner au niveau de l'Europe ? en bref, une politique libérale extrême de l'éducation. En effet il apparaît clairement que l'orientation européenne, sous l'influence en particulier de l'E.R.T., est de soumettre l'école aux besoins et exigences de l'économie.
Ce d'abord au niveau de la formation, puisque l'idée est de faire de l'enseignement, de la formation, un nouveau marché, le plus juteux qui soit (pour les conséquences de cette démarche sur le contenu des enseignements, cf. nticd). A terme, l'une des conséquences majeures sera la décentralisation de l'enseignement, ce qui équivaut à dire une inégalité flagrante, géographique et économique, devant l'école. Ainsi ne sera plus proposée que la formation requise par telle entreprise à tel endroit, et pour celui qui en aura les moyens (l'enseignement national ne serait plus, quant à lui, que l'école "basique" des pauvres, auxquels il sera généreusement octroyé un enseignement gratuit mais pour le moins "light". Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas là un scénario-catastrophe issu de la paranoïa de quelques professeurs réactionnaires, cette logique apparaît nettement dans le rapport Attali sur l'université (par exemple l'idée de « pôle universitaire d'excellence »), et Monsieur Allègre n'avait que trop souvent le mot rentabilité à la bouche. Il conçoit l'école en terme de marché et d'entreprise, et se frotte les mains à l'idée que le financement des établissements scolaires ne soit plus, enfin, supporté par l'Etat mais par les collectivités locales : une école rentable est une école qui ne coûte plus trop à l'Etat, et qui d'autre part laisse place au marché de l'éducation : d'une pierre deux coups !!! Or c'est précisément l'orientation voulue par les instances européennes (cf. les fameux "critères de convergence", qui sont définis, entre autres, pour laisser la place libre aux marchés).
[...]
source : https://web.archive.org/web/20070224215132/http://blaise.buscail.free.fr/anti.htm
_________________
« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- JPhMMDemi-dieu
Le président a été élu par défaut, par le Tout Sauf Sarkozy.évolutions a écrit:Ce gouvernement a été élu aussi parce que ses promesses portaient sur la refondation de l'école.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- IphigénieProphète
d'un autre côté, pour une refondation, c'est une refondation... :|
- User5899Demi-dieu
Mais qu'est-ce qu'ils ont fait avec seulement deux dominos ? :shock:Iphigénie a écrit:Virgule? kézako? A la fin on est las de ce monde ancien :lol:ycombe a écrit:C'est une plaisanterie? Parce que quand j'ai commencé à enseigner en 1994:Balthazaard a écrit:
le contenu du programme n'est qu'une indication, on peut discuter , et cela n'a que peu d’intérêt, pour savoir si les programmes de maths sont plus ou moins ambitieux que ceux d'il y a 30 ou 40 ans.
- on étudiait les vecteurs, les projections et les homotéties au collège. On commençait la géométrie analytique aussi.
- les élèves qui arrivaient en sixième avaient entendu parler de division à virgule au diviseur et de pourcentage.
En français, c'est fastoche, les programmes, c'est l'auberge espagnole:
on peut dire, au choix, pareil, ou plus étendu, ou plus profond qu'il y a trente ans (la question de l'homme d'un côté, la quête du sens de l'autre), plus confus en grammaire, qui est bien sûr indispensable (qu'on peut détacher mais attachée c'est bien), ....
et en latin c'est clairement beaucoup plus vaste, et très exigeant, l'histoire, la civilisation, la langue, (les langues conjointes latin et grec), la cuisine, le vocabulaire latin et français, et l'art de la traduction (on ne lâche rien), des origines au latin tardif, et les textes authentiques. Mais en réalité non augmentée, on n'arrive pas en terminale à les lâcher sans appareillage sur une phrase du type "Domino duo servi sunt"...
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- [Le Point] Manuels scolaires : le grand chambardement
- Rattrapage des cours le mercredi 13 novembre 2013 : le grand, très grand cafouillage.
- 31.01 / 01.02 2012 : Grand Colloque lettres classiques "Refonder l'enseignement du latin et du grec" (lycée Louis le Grand)
- Agota Kristof, Le Grand Cahier, Grand-Mère
- L'inconséquence du pédagogiste
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum