- ProvenceEnchanteur
ecogest a écrit:
Après des tuteurs pas sympas, c'est malheureusement fréquent et c'est un peu logique car je trouve qu'il faut avoir une estime de soi assez forte pour accepter d'être tuteur.
Moralité: si vous pensez faire du bon boulot, vous êtes un sale type mal embouché.
- celitianSage
Le fait de se sentir élève n'est, pour moi, pas négatif car un stagiaire est en situation d'apprentissage et je n'y mets pas de notion de supériorité.
Et, pour les collègues, ce n'est pas une critique mais je suppose que s'ils acceptent, c'est qu'ils estiment avoir de bonnes méthodes à transmettre.
Et, pour les collègues, ce n'est pas une critique mais je suppose que s'ils acceptent, c'est qu'ils estiment avoir de bonnes méthodes à transmettre.
- ProvenceEnchanteur
ecogest a écrit:
Et, pour les collègues, ce n'est pas une critique mais je suppose que s'ils acceptent, c'est qu'ils estiment avoir de bonnes méthodes à transmettre.
Tu as tout de même écrit que cela expliquait le fait qu'ils ne soient pas sympathiques!
- celitianSage
Hallywell a écrit:ecogest a écrit:Dans les lycées, j'ai toujours connu des professeurs plus âgés qui ne pratiquaient que le vouvoiement et les Mr Mme avec tous les nouveaux ; je ne trouve pas cela choquant, c'est plus une forme de respect.
Et je trouve normal que tu te sentes comme un élève car elle est là pour "t'apprendre" à enseigner.
Après des tuteurs pas sympas, c'est malheureusement fréquent et c'est un peu logique car je trouve qu'il faut avoir une estime de soi assez forte pour accepter d'être tuteur.
Bon courage en tout cas.
Ne confondons pas tout, avoir une estime de soi ne veut pas dire être méprisante pour autant Et je suis en LP, l'année dernière j'étais CA2. J'ai essayé de vouvoyer, par respect hein...2 mn avant qu'un collègue me dise "hop hop hop ok t'es une ptite jeune mais on est collègues!et si tu me vouvoies, je me sens vieux". :lol:
Je me suis certainement mal exprimée, le respect c'était pour le vouvoiement et l'estime de soi (ce n'est pas une critique) c'était pour le fait d'être tuteur.
Je travaille avec des collègues qui ont refusé d'être tuteur car ils estimaient ne pas être d'assez "bons profs".
- MalagaModérateur
Cette tutrice m'a l'air gratinée ! Le fait que vous vous vouvoyez est étrange : je n'ai jamais vouvoyé de collègues et aucun collègue ne me vouvoie. Même si tu es stagiaire, tu es professeur et donc en aucune façon inférieur à elle. Malheureusement, ta position est peu confortable et il me semble que faire le dos rond est la seule chose à faire. Cela me semblerait logique de prévenir les syndicats si elle ne faisait pas son boulot de tutrice (venir te voir en cours, en discuter avec toi, te donner des conseils). Là, elle fait son boulot mais elle semble avoir oublié qu'il est normal de faire certaines erreurs en débutant.
Courage.
Courage.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- celitianSage
Non je n'ai pas parlé de sympathie, de toute façon tous les profs ne sont pas sympas, mais simplement je pense qu'un tuteur doit être convaincu par ses pratiques et qu'il peut vite sembler "suffisant" pour un stagiaire.Provence a écrit:ecogest a écrit:
Et, pour les collègues, ce n'est pas une critique mais je suppose que s'ils acceptent, c'est qu'ils estiment avoir de bonnes méthodes à transmettre.
Tu as tout de même écrit que cela expliquait le fait qu'ils ne soient pas sympathiques!
- ProvenceEnchanteur
ecogest a écrit:
Après des tuteurs pas sympas, c'est malheureusement fréquent et c'est un peu logique car je trouve qu'il faut avoir une estime de soi assez forte pour accepter d'être tuteur.
ecogest a écrit:
Non je n'ai pas parlé de sympathie, de toute façon tous les profs ne sont pas sympas, mais simplement je pense qu'un tuteur doit être convaincu par ses pratiques et qu'il peut vite sembler "suffisant" pour un stagiaire.
- celitianSage
Oui c'est vrai mais ce que je pensais c'est qu'une personne sûre d'elle peut vite apparaître comme peu sympathique.
Je suis sur un téléphone et j'ai du mal à écrire.
Je suis sur un téléphone et j'ai du mal à écrire.
- LefterisEsprit sacré
Je n'ai jamais eu de stagiaires en stage de titularisation (ni demandé) mais on m'a collé des masters, et j'ai fini par accepter justement parce que je suis sûr de moi sur une chose : je leur fous la paix. Mais j'ai appris par la bande, à cette occasion, que certains collègues se révèlent être de petits contremaîtres qui s'ignorent.ecogest a écrit:Oui c'est vrai mais ce que je pensais c'est qu'une personne sûre d'elle peut vite apparaître comme peu sympathique.
Je suis sur un téléphone et j'ai du mal à écrire.
Je leur montre ce qui marche avec moi (sur le moment, car personne ne peut se projeter sur plusieurs années pour voir les résultats de ce qu'il a semé) tout en leur disant que ce n'est peut-être pas du goût des idéologies du moment.
Il faut être bien prétentieux pour penser détenir une vérité universelle, surtout quand d'uen classe à l'autre, tout change.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- celitianSage
Certainement que certains s'éclatent à écraser des stagiaires.
Tu vois, tu es quand même assez sur de toi pour avoir des adultes dans ton cours (au moins, ils entendent une version plus réaliste
) mais je suis persuadée que ce n'est pas le cas pour beaucoup de profs.
Tu vois, tu es quand même assez sur de toi pour avoir des adultes dans ton cours (au moins, ils entendent une version plus réaliste
) mais je suis persuadée que ce n'est pas le cas pour beaucoup de profs.
- LefterisEsprit sacré
Ils m'entendent parfois gueuler, punir, faire des cours magistraux, me voient mettre des mauvaises notes . Je prends aussi le risque d'être dénoncé à la Pedagikommandanturecogest a écrit:Certainement que certains s'éclatent à écraser des stagiaires.
Tu vois, tu es quand même assez sur de toi pour avoir des adultes dans ton cours (au moins, ils entendent une version plus réaliste
) mais je suis persuadée que ce n'est pas le cas pour beaucoup de profs.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- eleonore69Érudit
Lefteris a écrit:Je n'ai jamais eu de stagiaires en stage de titularisation (ni demandé) mais on m'a collé des masters, et j'ai fini par accepter justement parce que je suis sûr de moi sur une chose : je leur fous la paix. Mais j'ai appris par la bande, à cette occasion, que certains collègues se révèlent être de petits contremaîtres qui s'ignorent.ecogest a écrit:Oui c'est vrai mais ce que je pensais c'est qu'une personne sûre d'elle peut vite apparaître comme peu sympathique.
Je suis sur un téléphone et j'ai du mal à écrire.
Je leur montre ce qui marche avec moi (sur le moment, car personne ne peut se projeter sur plusieurs années pour voir les résultats de ce qu'il a semé) tout en leur disant que ce n'est peut-être pas du goût des idéologies du moment.
Il faut être bien prétentieux pour penser détenir une vérité universelle, surtout quand d'uen classe à l'autre, tout change.
Je confirme ! J'ai subi ce type d'individu, il y a longtemps...
La seule solution (à mon avis) : s'écraser (malheureusement) parce qu'ils disposent d'un pouvoir de nuisances considérables et, être titularisé et bye, bye...
- InvitéInvité
Parfois, s'écraser ne suffit même pas. Je me rerépète: il faut demander conseil à un syndicat, lister tout ce qui paraît anormal dans son attitude, pour être conseillé à temps.
- LefterisEsprit sacré
J'ai eu comme stagiaire tardif une tutrice locale plus jeune que moi (très bien d'ailleurs) puisque c'est une seconde carrière pour moi. Mais j'ai observé des cas où il y avait carrément des conflits de personne, et même parfois , j'ai bien l'impression -je vais me faire lyncher- des rivalités de femmes. Et dans les IUFM, les tuteurs institutionnels pouvaient (pas tous) être très hautains , directifs et méprisants. Tout en ayant en permanence à la bouche la panoplie des bons sentiments dégoulinants concernant les élèves.eleonore69 a écrit:Lefteris a écrit:Je n'ai jamais eu de stagiaires en stage de titularisation (ni demandé) mais on m'a collé des masters, et j'ai fini par accepter justement parce que je suis sûr de moi sur une chose : je leur fous la paix. Mais j'ai appris par la bande, à cette occasion, que certains collègues se révèlent être de petits contremaîtres qui s'ignorent.ecogest a écrit:Oui c'est vrai mais ce que je pensais c'est qu'une personne sûre d'elle peut vite apparaître comme peu sympathique.
Je suis sur un téléphone et j'ai du mal à écrire.
Je leur montre ce qui marche avec moi (sur le moment, car personne ne peut se projeter sur plusieurs années pour voir les résultats de ce qu'il a semé) tout en leur disant que ce n'est peut-être pas du goût des idéologies du moment.
Il faut être bien prétentieux pour penser détenir une vérité universelle, surtout quand d'uen classe à l'autre, tout change.
Je confirme ! J'ai subi ce type d'individu, il y a longtemps...
La seule solution (à mon avis) : s'écraser (malheureusement) parce qu'ils disposent d'un pouvoir de nuisances considérables et, être titularisé et bye, bye...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- InvitéInvité
Guidoluigi a écrit:
Oui oui, on se vouvoie, elle m'appelle par mon prénom mais moi je l'appelle Mme Tutrice.
Je viens de prendre le fil en route. C'est une plaisanterie ?
- eleonore69Érudit
Lefteris a écrit:J'ai eu comme stagiaire tardif une tutrice locale plus jeune que moi (très bien d'ailleurs) puisque c'est une seconde carrière pour moi. Mais j'ai observé des cas où il y avait carrément des conflits de personne, et même parfois , j'ai bien l'impression -je vais me faire lyncher- des rivalités de femmes. Et dans les IUFM, les tuteurs institutionnels pouvaient (pas tous) être très hautains , directifs et méprisants. Tout en ayant en permanence à la bouche la panoplie des bons sentiments dégoulinants concernant les élèves.eleonore69 a écrit:Lefteris a écrit:
Je n'ai jamais eu de stagiaires en stage de titularisation (ni demandé) mais on m'a collé des masters, et j'ai fini par accepter justement parce que je suis sûr de moi sur une chose : je leur fous la paix. Mais j'ai appris par la bande, à cette occasion, que certains collègues se révèlent être de petits contremaîtres qui s'ignorent.
Je leur montre ce qui marche avec moi (sur le moment, car personne ne peut se projeter sur plusieurs années pour voir les résultats de ce qu'il a semé) tout en leur disant que ce n'est peut-être pas du goût des idéologies du moment.
Il faut être bien prétentieux pour penser détenir une vérité universelle, surtout quand d'uen classe à l'autre, tout change.
Je confirme ! J'ai subi ce type d'individu, il y a longtemps...
La seule solution (à mon avis) : s'écraser (malheureusement) parce qu'ils disposent d'un pouvoir de nuisances considérables et, être titularisé et bye, bye...
c'est certain !!
- sookieGrand sage
Lorsque j'étais à l'IUFM, on avait le tuteur de l'IUFM et un conseiller pédagogique qui etait un prof de notre établissement. J'étais dans un cas particulier ma conseillère pedago etait aussi prof de l'IUFM.
Le premier jour, elle m'a dit :
au collège, on est collègue on se se tutoie
à l'IUFM, je suis ton prof, on se vouvoie
!!!!!!
"Si on se croise sur la route entre les deux, on fait comment ?" (Je n'ai pas osé lui demander)
Le premier jour, elle m'a dit :
au collège, on est collègue on se se tutoie
à l'IUFM, je suis ton prof, on se vouvoie
!!!!!!
"Si on se croise sur la route entre les deux, on fait comment ?" (Je n'ai pas osé lui demander)
- pmullerHabitué du forum
La question que je me pose, vu le nombre de fils de ce genre sur Néo, c'est si les tuteurs sont vraiment aussi mauvais que cela... ???
La mienne était déjà assez spéciale, il y a de cela 20 ans (plus, oh, zut ! on vieillit), du style pédago branchée. Mais comme j'étais un ancien PE (enfin un instit, quoi !), elle m'a dit très vite : on voit que vous avez déjà enseigné - c'est peut-être un peu exigeant pour les élèves (sic !), mais ça tourne. Et elle n'est plus venue.
De toute manière, en tant que fonctionnaire titulaire, la titularisation comme prof était une formalité. Elle s'est sentie bien inutile.
La mienne était déjà assez spéciale, il y a de cela 20 ans (plus, oh, zut ! on vieillit), du style pédago branchée. Mais comme j'étais un ancien PE (enfin un instit, quoi !), elle m'a dit très vite : on voit que vous avez déjà enseigné - c'est peut-être un peu exigeant pour les élèves (sic !), mais ça tourne. Et elle n'est plus venue.
De toute manière, en tant que fonctionnaire titulaire, la titularisation comme prof était une formalité. Elle s'est sentie bien inutile.
- JézabelNiveau 10
sookie a écrit:Lorsque j'étais à l'IUFM, on avait le tuteur de l'IUFM et un conseiller pédagogique qui etait un prof de notre établissement. J'étais dans un cas particulier ma conseillère pedago etait aussi prof de l'IUFM.
Le premier jour, elle m'a dit :
au collège, on est collègue on se se tutoie
à l'IUFM, je suis ton prof, on se vouvoie
!!!!!!
"Si on se croise sur la route entre les deux, on fait comment ?" (Je n'ai pas osé lui demander)
Un peu spécial, comme relation...
- JézabelNiveau 10
Tamerlan a écrit:Guidoluigi a écrit:
Oui oui, on se vouvoie, elle m'appelle par mon prénom mais moi je l'appelle Mme Tutrice.
Je viens de prendre le fil en route. C'est une plaisanterie ?
Ca n'en a pas l'air. Moi aussi je trouve cela choquant, surtout si Guidoluigi est le seul collègue que sa tutrice vouvoie. Comme cela a été dit, ça donne un peu un sentiment de supérieur/subordonné (surtout s'il n'y a pas de réciprocité dans le fait de s'appeler par le prénom).
- keroGrand sage
ecogest a écrit:Après des tuteurs pas sympas, c'est malheureusement fréquent et c'est un peu logique car je trouve qu'il faut avoir une estime de soi assez forte pour accepter d'être tuteur.
Depuis quand, avoir de l'estime de soi implique d'être antipathique ?
- VoltaireNiveau 10
Pour ma part, je tutoie un de mes inspecteurs en privé (on a été binôme de correction de concours, donc on a passé pas mal de temps à bosser ensemble) mais je le vouvoie en public. Et réciproquement.
Le problème est posé aussi avec les enfants de profs : quand j'ai eu un de mes enfants comme élève, on a fini par revenir à "maman" même pour poser une question en cours, le "madame" faisait éclater de rire toute la classe (qu'en plus j'avais, pour une grande partie, reçue pour des goûters à la maison les années précédentes !).
La relation tuteur/stagiaire est entre pairs, ce n'est pas une relation maitre/élève : vouvoiement (ou tutoiement) réciproque, il me semble.
Après, une de mes collègues a répondu à une stagiaire de mon établissement qui tentait d'entamer une conversation "je te parlerai quand tu seras titularisée". C'est moi qui ai consolé la pauvre stagiaire ensuite, en lui expliquant que parmi les profs, il y a la même proportion de sans coeur que dans le reste de la population.
Courage, Guidoluigi, continue à faire de ton mieux, et, si le métier te plait, tu le feras de mieux en mieux avec l'expérience. Ta tutrice ne sera qu'une collègue parmi d'autres. Tu prends ce qui t'aide dans ses conseils (ou devrais je dire critiques ?) et pour le reste ... les chiens aboient, la caravane passe !
Le problème est posé aussi avec les enfants de profs : quand j'ai eu un de mes enfants comme élève, on a fini par revenir à "maman" même pour poser une question en cours, le "madame" faisait éclater de rire toute la classe (qu'en plus j'avais, pour une grande partie, reçue pour des goûters à la maison les années précédentes !).
La relation tuteur/stagiaire est entre pairs, ce n'est pas une relation maitre/élève : vouvoiement (ou tutoiement) réciproque, il me semble.
Après, une de mes collègues a répondu à une stagiaire de mon établissement qui tentait d'entamer une conversation "je te parlerai quand tu seras titularisée". C'est moi qui ai consolé la pauvre stagiaire ensuite, en lui expliquant que parmi les profs, il y a la même proportion de sans coeur que dans le reste de la population.
Courage, Guidoluigi, continue à faire de ton mieux, et, si le métier te plait, tu le feras de mieux en mieux avec l'expérience. Ta tutrice ne sera qu'une collègue parmi d'autres. Tu prends ce qui t'aide dans ses conseils (ou devrais je dire critiques ?) et pour le reste ... les chiens aboient, la caravane passe !
- keroGrand sage
Voltaire a écrit:"je te parlerai quand tu seras titularisée"
:shock:
Il y en a, on se demande ce qui passe dans leur tête, pour qu'ils ne se rendent pas compte de l'immensité de leur connerie...
- IgniatiusGuide spirituel
Voltaire a écrit:
Après, une de mes collègues a répondu à une stagiaire de mon établissement qui tentait d'entamer une conversation "je te parlerai quand tu seras titularisée". C'est moi qui ai consolé la pauvre stagiaire ensuite, en lui expliquant que parmi les profs, il y a la même proportion de sans coeur que dans le reste de la population.
"Sans coeur", c'est pour respecter la charte c'est ça ?
Parce que là, comme ça, j'ai des qualificatifs plus explicites qui me viennent à l'esprit.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- NormandyxNeoprof expérimenté
Peut être que ce n'est pas par méchanceté, mais qu'au contraire, en voyant les perspectives qui s'ouvrent pour le métier de prof, cette formatrice veut éviter à son stagiaire de s'enfermer dans cette filière.
Elle devrait le faire directement, la dernière fois que j'ai accepté des stagiaires faute de MAT dans le coin, j'ai toujours pris la peine de dire à ceux qui avaient un diplôme facilement monnayable sur le marché du travail qu'ils avaient tort de s'enfermer dans cette voie.
Elle devrait le faire directement, la dernière fois que j'ai accepté des stagiaires faute de MAT dans le coin, j'ai toujours pris la peine de dire à ceux qui avaient un diplôme facilement monnayable sur le marché du travail qu'ils avaient tort de s'enfermer dans cette voie.
- InviteeFVénérable
Je vais essayer de faire une synthèse :
- tu ne rencontres pas de difficultés particulières qui te donnent l'impression de ne pas être à la hauteur ou d'avoir du mal avec le métier.
- tes cours ne sont pas parfaits mais tu parviens à faire classe convenablement, tes élèves progressent et cela se passe de mieux en mieux.
- la CDE n'a pas de reproche particulier à te faire.
- une bonne relation s' est tissée avec tes élèves, et une bonne relation s' est tissée avec tes collègues.
- ce qui te pourrit l'année, c'est la relation avec ta tutrice.
J'ai bon, jusqu'ici ?
- Ladite tutrice ne mâche pas ses mots et n'est tendre ni à l'oral ni à l'écrit, notamment en donnant une ampleur surprenante à des détails pour lesquels une brève remarque orale aurait été suffisante ("attention au vocabulaire. Si nous attendons des élèves qu ' ils emploient les termes adéquats il faut en faire autant, donc "au sud". Pense - y la prochaine fois !")
- Elle marque volontairement une distance, en ne "copinant" pas (traitement différent de celui qu'elle réserve à ceux qu'elle estime être ses collègues, froideur, aucun encouragement quand tu livres tes craintes...), en utilisant le vouvoiement et avec l'usage du nom de famille.
- Elle agite le spectre de menaces comme la procédure d'alerte, des mauvais rapports, etc. sans que des événements graves se soient produits.
- Elle te demande de lui fournir à l'avance quantité de documents et préparations qu'elle valide puis elle les critique une fois observés in situ sans te donner les clés pour comprendre.
- Elle mine ta confiance en toi au quotidien, tu le vis mal et n'as aucune ouverture pour en parler avec elle car elle ne semble pas se remettre en question en tant que tutrice. Tu en viens à appréhender les rencontres, les visites....
Me trompe - je ?
- tu ne rencontres pas de difficultés particulières qui te donnent l'impression de ne pas être à la hauteur ou d'avoir du mal avec le métier.
- tes cours ne sont pas parfaits mais tu parviens à faire classe convenablement, tes élèves progressent et cela se passe de mieux en mieux.
- la CDE n'a pas de reproche particulier à te faire.
- une bonne relation s' est tissée avec tes élèves, et une bonne relation s' est tissée avec tes collègues.
- ce qui te pourrit l'année, c'est la relation avec ta tutrice.
J'ai bon, jusqu'ici ?
- Ladite tutrice ne mâche pas ses mots et n'est tendre ni à l'oral ni à l'écrit, notamment en donnant une ampleur surprenante à des détails pour lesquels une brève remarque orale aurait été suffisante ("attention au vocabulaire. Si nous attendons des élèves qu ' ils emploient les termes adéquats il faut en faire autant, donc "au sud". Pense - y la prochaine fois !")
- Elle marque volontairement une distance, en ne "copinant" pas (traitement différent de celui qu'elle réserve à ceux qu'elle estime être ses collègues, froideur, aucun encouragement quand tu livres tes craintes...), en utilisant le vouvoiement et avec l'usage du nom de famille.
- Elle agite le spectre de menaces comme la procédure d'alerte, des mauvais rapports, etc. sans que des événements graves se soient produits.
- Elle te demande de lui fournir à l'avance quantité de documents et préparations qu'elle valide puis elle les critique une fois observés in situ sans te donner les clés pour comprendre.
- Elle mine ta confiance en toi au quotidien, tu le vis mal et n'as aucune ouverture pour en parler avec elle car elle ne semble pas se remettre en question en tant que tutrice. Tu en viens à appréhender les rencontres, les visites....
Me trompe - je ?
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