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- NoukaExpert
Gurdulù a écrit:Je suis en train de changer d'avis sur les notes depuis que j'enseigne dans un collège dans lequel il y a beaucoup de compétition entre les élèves. Le fait qu'il n'y ait pas de notes en 6ème (mais seulement des appréciations) permet aux élèves de travailler pour le plaisir d'apprendre (du moins c'est ce que je constate) au lieu de penser toujours à ce que font les autres... Mais je suis conscient que dans d'autres établissements les choses peuvent être très différentes et que les notes sont le système le plus clair pour les parents et par conséquent peuvent aider à motiver et à "tenir" certaines classes...
Pensez-vous vraiment que les élèves, à cet âge-là sont capables d'appendre pour le plaisir d'apprendre ?
J'ai plutôt l'impression que des élèves qui sont là pour l'amour de l'apprentissage, la volonté de surmonter ses difficultés, appartiennent au monde des Bisounours, mais je me trompe peut-être...
- User4312Niveau 10
Bon, c'est un cas perso, donc il vaut ce qu'il vaut, mais j'ai parmi mes élèves un frère et une sœur. Le frère est le plus jeune et veut une note mais est toujours démoralisé en conséquence paske:
- Même s'il a une bonne note (14 ou 16/20), sa sœur a toujours 20/20 (elle est très scolaire, lui carrément pas). Et comme ils ne sont pas au même niveau, ce n'est pas le même exo (elle a forcément plus difficile), donc c'est encore pire pour lui.
- il ne regarde que la note et se juge personnellement (s'il a une bonne note, il est génial, s'il a une mauvaise note, il est nul), la note reflète sa valeur personnelle. C'est même assez dramatique des fois (pleurs, refus de travailler).
- il se concentre sur la note et ne s'intéresse pas aux explications de la correction, comme si savoir une réponse ou non était inné et pas acquis. Du coup, il a du mal à progresser alors que sa sœur se concentre sur les explications données et les intègre pour ne pas refaire les même erreurs.
Du coup, avoir une note est plutôt négatif pour lui car ça l'empêche de progresser vu qu'il refuse de travailler s'il a eu une mauvaise note (le temps de digérer le coup a son ego). Si je ne lui donne pas de note, il arrive à se focaliser sur les connaissances seulement et le plaisir de savoir des choses. Du coup, j'ai arrêté de les noter et ça va mieux.
- Même s'il a une bonne note (14 ou 16/20), sa sœur a toujours 20/20 (elle est très scolaire, lui carrément pas). Et comme ils ne sont pas au même niveau, ce n'est pas le même exo (elle a forcément plus difficile), donc c'est encore pire pour lui.
- il ne regarde que la note et se juge personnellement (s'il a une bonne note, il est génial, s'il a une mauvaise note, il est nul), la note reflète sa valeur personnelle. C'est même assez dramatique des fois (pleurs, refus de travailler).
- il se concentre sur la note et ne s'intéresse pas aux explications de la correction, comme si savoir une réponse ou non était inné et pas acquis. Du coup, il a du mal à progresser alors que sa sœur se concentre sur les explications données et les intègre pour ne pas refaire les même erreurs.
Du coup, avoir une note est plutôt négatif pour lui car ça l'empêche de progresser vu qu'il refuse de travailler s'il a eu une mauvaise note (le temps de digérer le coup a son ego). Si je ne lui donne pas de note, il arrive à se focaliser sur les connaissances seulement et le plaisir de savoir des choses. Du coup, j'ai arrêté de les noter et ça va mieux.
- ProvenceEnchanteur
Gurdulù a écrit:Je suis en train de changer d'avis sur les notes depuis que j'enseigne dans un collège dans lequel il y a beaucoup de compétition entre les élèves. Le fait qu'il n'y ait pas de notes en 6ème (mais seulement des appréciations) permet aux élèves de travailler pour le plaisir d'apprendre (du moins c'est ce que je constate) au lieu de penser toujours à ce que font les autres... Mais je suis conscient que dans d'autres établissements les choses peuvent être très différentes et que les notes sont le système le plus clair pour les parents et par conséquent peuvent aider à motiver et à "tenir" certaines classes...
Ce qui me paraît flippant, dans la plupart des discours sur la suppression de la note, c'est justement leur caractère souvent idéologique: on ne parle pas de supprimer la note dans un souci d'efficacité pédagogique, mais de changer l'élève. L'élève DOIT prendre du plaisir à apprendre, par exemple.
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Je n'aurais pas utilisé ce terme, que je ressens très péjoratif.Marie Laetitia a écrit:Celeborn, j'admire ta placidité
Vous pouvez le ressentir ainsi, même si cela ne correspond pas à la réalité.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- barègesÉrudit
Ergo a écrit:Marie Laetitia a écrit:Celeborn, j'admire ta placidité, à certains moments, j'aurais furieusement secoué de la tête en écoutant ta voisine...
Je n'évalue pas les élèves les uns par rapport aux autres, quand je note! J'évalue le travail fourni par rapport aux attendus, eux-mêmes fixés à partir des programmes et de la préparation faite en classe et à la maison! Rhaaaa...
Et merci pour la précision sur les conséquences de la suppression de la note pour les parents qui lisent mal ou pas du tout le français!
Bentolila me plaît, vraiment!
Je propose que les membres du CSP exercent 6 mois par an en REP. On rigolerait, tiens...
La remarque de Bentolila sur la cruauté du système actuel me plaît beaucoup.
"De complaisance en complaisance, on devient cruel..."
Effectivement.
- doctor whoDoyen
yoaken a écrit:Bon, c'est un cas perso, donc il vaut ce qu'il vaut, mais j'ai parmi mes élèves un frère et une sœur. Le frère est le plus jeune et veut une note mais est toujours démoralisé en conséquence paske:
- Même s'il a une bonne note (14 ou 16/20), sa sœur a toujours 20/20 (elle est très scolaire, lui carrément pas). Et comme ils ne sont pas au même niveau, ce n'est pas le même exo (elle a forcément plus difficile), donc c'est encore pire pour lui.
- il ne regarde que la note et se juge personnellement (s'il a une bonne note, il est génial, s'il a une mauvaise note, il est nul), la note reflète sa valeur personnelle. C'est même assez dramatique des fois (pleurs, refus de travailler).
- il se concentre sur la note et ne s'intéresse pas aux explications de la correction, comme si savoir une réponse ou non était inné et pas acquis. Du coup, il a du mal à progresser alors que sa sœur se concentre sur les explications données et les intègre pour ne pas refaire les même erreurs.
Du coup, avoir une note est plutôt négatif pour lui car ça l'empêche de progresser vu qu'il refuse de travailler s'il a eu une mauvaise note (le temps de digérer le coup a son ego). Si je ne lui donne pas de note, il arrive à se focaliser sur les connaissances seulement et le plaisir de savoir des choses. Du coup, j'ai arrêté de les noter et ça va mieux.
Quoi que les partisans des notes en disent, les élèves s'identifient à la note. Et il ne suffira pas de leur dire qu'une note évalue un devoir et non un être. De fait, les élèves n'ont pas la maturité pour faire la différence. Je crois que l'argumentaire pro-notes (ou anti-anti-notes) n'est pas bon sur ce point. On n'est bien souvent pas loin du vœu pieu.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- IphigénieProphète
S'ils ne se différencient plus par la note, ils trouveront d'autres façons de se différencier: parce que pour s'identifier, il faut se différencier. On risque d'avoir de curieuses retombées.
Par ailleurs, on mise toute la réflexion sur les traumatisés de la note, les phobiques de l'école, les décrocheurs : vous en avez tant que ça dans vos classes? Ils constituent vraiment la majorité des élèves? Je m'interroge.
Par ailleurs "non acquis" est-ce vraiment plus rassurant ? ou juste une question d'habitude?
T'as eu combien à l'école? zero/ non acquis/ E/ du goudron et des plumes.... Dans tous les cas, on aura in fine celui qui creuse.
Même sans les notes, quand un élève ouvre la bouche, les autres savent si c'est un savant ou un boulet. Et ça....
La France a fait le choix d'un discours qui se veut généreux sur l'égalité de tous à l'école: c'est finalement moins coûteux, puisqu'il ne s'agit que de ralentir et ratiboiser ce qui dépasse ou va trop vite- que de penser des filières professionnelles pertinentes et pour le coup vraiment valorisantes pour les élèves qui n'ont pas le goût de l'abstraction, mais de véritables talents manuels ou pratiques. Pour le dire autrement notre radotage égalitaire qui nous enfonce dans les abysses depuis 40 ans, cache un vrai mépris pour tout ce qui n'est pas formation générale.
Par ailleurs, on mise toute la réflexion sur les traumatisés de la note, les phobiques de l'école, les décrocheurs : vous en avez tant que ça dans vos classes? Ils constituent vraiment la majorité des élèves? Je m'interroge.
Par ailleurs "non acquis" est-ce vraiment plus rassurant ? ou juste une question d'habitude?
T'as eu combien à l'école? zero/ non acquis/ E/ du goudron et des plumes.... Dans tous les cas, on aura in fine celui qui creuse.
Même sans les notes, quand un élève ouvre la bouche, les autres savent si c'est un savant ou un boulet. Et ça....
La France a fait le choix d'un discours qui se veut généreux sur l'égalité de tous à l'école: c'est finalement moins coûteux, puisqu'il ne s'agit que de ralentir et ratiboiser ce qui dépasse ou va trop vite- que de penser des filières professionnelles pertinentes et pour le coup vraiment valorisantes pour les élèves qui n'ont pas le goût de l'abstraction, mais de véritables talents manuels ou pratiques. Pour le dire autrement notre radotage égalitaire qui nous enfonce dans les abysses depuis 40 ans, cache un vrai mépris pour tout ce qui n'est pas formation générale.
- CathEnchanteur
Entièrement d'accord.
J'ajoute que durant ma scolarité au collège il y a 35 ans, nous étions évalués avec A.B.C.D et n'étions pas moins ni plus "traumatisés" par ces lettres que par les notes chiffrées. Même que les profs affinaient avec par des + et des -...Ce n'est pas le nombre de barreaux de l'échelle, pour parler comme Celeborn, qui rend la chose différente.
D'autre part, à mes débuts en LP il y a 25 ans (pfff), nous fonctionnions avec un système de contrôle continu qui évaluait les élèves (quand j'y repense) par compétences (mais strictement disciplinaires). Je regrette de ne pas avoir gardé de grille de cette époque épique, car nous devions nous creuser la tête pour évaluer avec les compétences A.B.C.D.Alpha.Beta.Gamma.Delta (je ne sais pas faire les lettres grecques sur neo) elles mêmes subdivisées en A.1/2/3/4...
Pour en fin de trimestre additionner les + et les _ et transformer en acquis/Non-acquis/encours d'acquisition...
Bonjour la nouveauté..
J'ajoute que durant ma scolarité au collège il y a 35 ans, nous étions évalués avec A.B.C.D et n'étions pas moins ni plus "traumatisés" par ces lettres que par les notes chiffrées. Même que les profs affinaient avec par des + et des -...Ce n'est pas le nombre de barreaux de l'échelle, pour parler comme Celeborn, qui rend la chose différente.
D'autre part, à mes débuts en LP il y a 25 ans (pfff), nous fonctionnions avec un système de contrôle continu qui évaluait les élèves (quand j'y repense) par compétences (mais strictement disciplinaires). Je regrette de ne pas avoir gardé de grille de cette époque épique, car nous devions nous creuser la tête pour évaluer avec les compétences A.B.C.D.Alpha.Beta.Gamma.Delta (je ne sais pas faire les lettres grecques sur neo) elles mêmes subdivisées en A.1/2/3/4...
Pour en fin de trimestre additionner les + et les _ et transformer en acquis/Non-acquis/encours d'acquisition...
Bonjour la nouveauté..
- InvitéInvité
fracflo a écrit:On oublie les élèves : c'est la note et leur classement qui les motivent! Pourquoi voulez-vous qu'ils travaillent s'il n'y a pas de récompense au bout?
- InvitéInvité
Pour les notes, ça dépend des classes.
J'avais une 4e très faible l'an dernier, mais les élèves étaient plutôt gentils. Ils avaient 4,5 de moyenne générale en hist/géo, 8 en français et en mathématiques...Avec cette classe, travailler sans notes et avec des compétences aurait sans doute fonctionné, histoire de les remotiver.
J'avais aussi une 5e européenne. Ils étaient persuadés d'être les meilleurs et de tout savoir. Dans cette classe, la moyenne générale était supérieure à 14 dans toutes les matières. Ce qui les motivait, c'était les notes : avoir 18 plutôt que 15...et l'évaluation par compétences aurait été un fiasco. Qu'est-ce qui les aurait motivés ?
J'avais une 4e très faible l'an dernier, mais les élèves étaient plutôt gentils. Ils avaient 4,5 de moyenne générale en hist/géo, 8 en français et en mathématiques...Avec cette classe, travailler sans notes et avec des compétences aurait sans doute fonctionné, histoire de les remotiver.
J'avais aussi une 5e européenne. Ils étaient persuadés d'être les meilleurs et de tout savoir. Dans cette classe, la moyenne générale était supérieure à 14 dans toutes les matières. Ce qui les motivait, c'était les notes : avoir 18 plutôt que 15...et l'évaluation par compétences aurait été un fiasco. Qu'est-ce qui les aurait motivés ?
- doctor whoDoyen
Le nombre de barreau de l'échelle a un sens, bien sûr que si.
Si je note sur 5, sans demi ou quarts de points, ou en lettres, sans - ni +, la note devient le signe d'un niveau à atteindre, un palier, et non la représentation supposée exacte du niveau de la copie.
Des notes sur un moins nombre de points sont bien plus pertinentes, pour des exercices complexes.
Mais c'est vrai qu'elles permettent moins la comparaison et la différenciation des individus... (ce qui n'est pas un mal).
Si je note sur 5, sans demi ou quarts de points, ou en lettres, sans - ni +, la note devient le signe d'un niveau à atteindre, un palier, et non la représentation supposée exacte du niveau de la copie.
Des notes sur un moins nombre de points sont bien plus pertinentes, pour des exercices complexes.
Mais c'est vrai qu'elles permettent moins la comparaison et la différenciation des individus... (ce qui n'est pas un mal).
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- CathEnchanteur
Ah ? Et pourquoi ?doctor who a écrit:
Si je note sur 5, sans demi ou quarts de points, ou en lettres, sans - ni +, la note devient le signe d'un niveau à atteindre, un palier, et non la représentation supposée exacte du niveau de la copie.
- frdmNiveau 10
doctor who a écrit:Le nombre de barreau de l'échelle a un sens, bien sûr que si.
Si je note sur 5, sans demi ou quarts de points, ou en lettres, sans - ni +, la note devient le signe d'un niveau à atteindre, un palier, et non la représentation supposée exacte du niveau de la copie.
Des notes sur un moins nombre de points sont bien plus pertinentes, pour des exercices complexes.
Mais c'est vrai qu'elles permettent moins la comparaison et la différenciation des individus... (ce qui n'est pas un mal).
Très cryptique et non argumenté, je ne comprends rien, pourrais-tu expliquer ?
- InvitéInvité
C'est comme si à la fin d'un 1000 m, il n'y avait plus de podium. Il faudrait que les coureurs courent pour le seul plaisir de la course.
Bien sûr, ceux qui ont du mal à parcourir cette distance, qui doivent déjà se donner à fond pour aller jusqu'à la ligne d'arrivée, seront contents d'atteindre ce palier.
Mais ceux qui d'ordinaire finissent toujours dans les premiers, qu'est-ce qui les stimulera ? Le plaisir de la course ? Une course sans podium et sans coupe, pourquoi dans ce cas courir sur le stade avec les autres ?
Bien sûr, ceux qui ont du mal à parcourir cette distance, qui doivent déjà se donner à fond pour aller jusqu'à la ligne d'arrivée, seront contents d'atteindre ce palier.
Mais ceux qui d'ordinaire finissent toujours dans les premiers, qu'est-ce qui les stimulera ? Le plaisir de la course ? Une course sans podium et sans coupe, pourquoi dans ce cas courir sur le stade avec les autres ?
- ElyasEsprit sacré
Au début, on n'honorait et ne récompensait que le premier. Le podium est déjà une baisse des exigences au nom de la bienveillance
- JPhMMDemi-dieu
Toute l'intervention de Bentolila relative au principe du (faire) plaisir était superbe.Ergo a écrit:La remarque de Bentolila sur la cruauté du système actuel me plaît beaucoup.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AncolieExpert spécialisé
JPhMM a écrit:Toute l'intervention de Bentolila relative au principe du (faire) plaisir était superbe.Ergo a écrit:La remarque de Bentolila sur la cruauté du système actuel me plaît beaucoup.
Effectivement!
- SaloumHabitué du forum
Je trouve ce débat un peu vain. Évaluation chiffrée, par compétences, avec des lettres, pour moi c'est du pareil au même. Comme le dit Bentolila, l'important serait de pouvoir adapter notre enseignement aux besoins et au niveau des élèves. Et pour cela, pouvoir fonctionner en petits groupes, à plusieurs vitesses. Son idée d'avoir plusieurs intervenants dans une même classe est la bonne.
- User5899Demi-dieu
La réalité, c'est quand même un mot fréquemment utilisé pour le calme du bétail dans le pré, que vous le vouliez ou non.Marie Laetitia a écrit:Vous pouvez le ressentir ainsi, même si cela ne correspond pas à la réalité.Cripure a écrit:Je n'aurais pas utilisé ce terme, que je ressens très péjoratif.Marie Laetitia a écrit:Celeborn, j'admire ta placidité
On devrait aussi se préoccuper de savoir ce que signifient "acquérir" et "réussir".Saloum a écrit:Je trouve ce débat un peu vain. Évaluation chiffrée, par compétences, avec des lettres, pour moi c'est du pareil au même. Comme le dit Bentolila, l'important serait de pouvoir adapter notre enseignement aux besoins et au niveau des élèves. Et pour cela, pouvoir fonctionner en petits groupes, à plusieurs vitesses. Son idée d'avoir plusieurs intervenants dans une même classe est la bonne.
- JPhMMDemi-dieu
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ProvenceEnchanteur
Toujours les grands mots... "Stigmatisant"... C'est sûr qu'un gommette rouge ou un smiley qui fait la tronche, ça change tout.
- Roumégueur IerÉrudit
JPhMM a écrit:
L'édito de Joffrin, 'extraits' à méditer...
"La vraie question c'est l'humiliation. Question simple et fort peu idéologique : un enfant mal noté dès le plus jeune âge s'enferme dans le rôle du mauvais élève, prend l'école en grippe, se dévalorise à ses propres yeux et perd pied dans la compétition qu'on lui impose. Tourné vers la sanction plus que vers la récompense, le système français aide ceux qui n'en ont pas besoin et néglige les autres.[...] Or la France note, classe, sanctionne toujours. Il faut donc réformer, ce qu'envisage NVB. Aussitôt les conservateurs se gendarment : on casse le 'thermomètre', on veut une école aveugle, on prêche l'égalitarisme là où il faut du mérite. Pure rhétorique. Personne ne propose de supprimer les notes purement et simplement. Il s'agit de substituer une méthode d'évaluation à une autre, de juger de manière moins fruste que par une moyenne globale dont la signification est confuse."
- pmullerHabitué du forum
Je suis pour les notes par pure pragmatisme : c'est pratique.
J'ai proposé aux élèves de les noter selon les lettres de l'alphabet, en soulignant qu'on pourrait enfin faire plus de distinctions, d'A à Z, que de 0 à 20.
Mais comme ils ne connaissent plus l'ordre alphabétique, je crains que cela ne pose de sérieux problèmes.
C'est la raison pour laquelle, il n'y aura plus que 2 notes dans l'évaluation alphabétique, comme le nom l'indique : alpha/bêta.
J'ai proposé aux élèves de les noter selon les lettres de l'alphabet, en soulignant qu'on pourrait enfin faire plus de distinctions, d'A à Z, que de 0 à 20.
Mais comme ils ne connaissent plus l'ordre alphabétique, je crains que cela ne pose de sérieux problèmes.
C'est la raison pour laquelle, il n'y aura plus que 2 notes dans l'évaluation alphabétique, comme le nom l'indique : alpha/bêta.
- InvitéInvité
Oui, parce qu'à l'école,on nous a bien dit que notre fille se moque de ses camarades qui ont un smiley rouge qui fait la tronche...Bon, elle a 4 ans, on lui a expliqué que ce n'est pas beau de se moquer et elle a arrêté. Mais je ne vois pas trop ce que ça change au problème.
- InvitéInvité
pmuller a écrit:
Mais comme ils ne connaissent plus l'ordre alphabétique, je crains que cela ne pose de sérieux problèmes.
Sérieusement ?
Il faut que ma fille passe dans tes classes et se moque d'eux aussi.
:Descartes:
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- Pour ou contre la suppression des notes ?
- Les parents sont en majorité contre la suppression des notes.
- Retour d'expériences sur la suppression des notes pour les compétences en collège...
- Appel de 20 personnalités (Pennac, Rufo, Rocard...) pour la suppression des notes en primaire
- Le blog d'un "odieux connard" : Billet sur "L’appel pour la suppression des notes à l’école élémentaire"
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