Re: Paces - La sélection aux concours de médecine sera "plus douce".

PabloPE a écrit:

JEMS a écrit:

benjy_star a écrit:Salut !

Bon, en médecine aussi on va niveler par le bas...

Tu n'as jamais fait medecine on dirait...

Pour rester dans le 1er tiers, c'est une vie de dingue...

Etre médecin c'est une vie de dingue.... la pseudo pression d'un concours est risible à côté de celle de devoir poser le bon diagnostique. Alors franchement si ils ne réussissent pas à gérer ce genre de stress autant de suite changer de métier.

Ce sont des gamins de 18ans qui passent le concours de 1ère année... Pour information car je crois que tu l'as légèrement oublié...

On ne peut vraiment pas comparer les concours en PACES et ceux en CPGE scientifique, sauf pour les opposer.
En PACES, on élimine, parce qu'il y a beaucoup plus de candidats que de places. D'ailleurs, existe-t-il une documentation sur ce que deviennent les collés ?
En CPGE scientifique, le nombre de places offertes est comparable au nombre de candidats, et donc on répartit les étudiants entre les différentes écoles. Quand un étudiant se retrouve sans rien, c'est presque toujours parce que ses choix d'inscription étaient trop restreints.

FD a écrit:

Marphise a écrit:C'est un peu comme aux concours des plus grandes écoles d'ingénieurs, où la sélection s'opère, in fine, sur ceux qui réussissent les matières "littéraires", dans la mesure où il y a plus d'étudiants qui ont le niveau en sciences que de places à distribuer.

Je me souviens qu’on disait ça quand j’étais en prépa mais en réalité c’est plutôt faux, car il n’y a pas non plus des centaines de candidats capables d’avoir de très bonnes notes à toutes les épreuves scientifiques, le poids des sciences est beaucoup plus important que celui des lettres dans le total des coefficients, et certains concours limitent la compensation de notes scientifiques moyennes par de bonnes notes en matières littéraires à l’admissibilité : à Mines-Ponts il y a une barre d’admissibilité générale plus une barre ne tenant compte que des écrits de mathématiques et de physique, à Polytechnique l’écrit de langue ne compte que pour l’admission, idem aux ENS pour les écrits de langue et de français.
Évidemment, à niveau égal en sciences, il vaut mieux être meilleur que les autres en lettres, mais ce qui distingue les meilleurs des autres aux concours post-CPGE scientifiques, c’est avant tout le niveau en sciences.

Heu...en médecine, tu n'as pas de compensation, ni d'admissibilité. Tu fais le total de tes notes, tu classes, tu passes. Ou pas.
Donc, quand l'épreuve de SHS est notée sur 30, alors que l'anat' ou la physio le sont sur 18, évidemment, cartonner en SHS t'assure déjà des points d'avance. Et comme dans les épreuves type bioh'/biomol/anat/physio/...quasi tout, en fait, c'est du bête par cœur de chez par cœur, forcément, la différence est minime entre deux gros bosseurs, et elle se fait donc en SHS.

Filnydar a écrit: D'ailleurs, existe-t-il une documentation sur ce que deviennent les collés ?
.

Les collés deviennent profs d'histoire :lol!:
Plus généralement, ils vont en L2 quelque chose, le choix est extrêmement vaste et les équivalences nombreuses.
Je pouvais aller en L2 AES, par exemple :')
Voire demander une équivalence en droit, mais je n'ai jamais pris la peine de chercher si c'était sérieux ou si ça relevait de la légende urbaine.

kiwi a écrit:

PabloPE a écrit:

JEMS a écrit:

Tu n'as jamais fait medecine on dirait...

Pour rester dans le 1er tiers, c'est une vie de dingue...

Etre médecin c'est une vie de dingue.... la pseudo pression d'un concours est risible à côté de celle de devoir poser le bon diagnostique. Alors franchement si ils ne réussissent pas à gérer ce genre de stress autant de suite changer de métier.

Ce sont des gamins de 18ans qui passent le concours de 1ère année... Pour information car je crois que tu l'as légèrement oublié...

Et donc ?

benjy_star a écrit:

kiwi a écrit:

PabloPE a écrit:
Etre médecin c'est une vie de dingue.... la pseudo pression d'un concours est risible à côté de celle de devoir poser le bon diagnostique. Alors franchement si ils ne réussissent pas à gérer ce genre de stress autant de suite changer de métier.

Ce sont des gamins de 18ans qui passent le concours de 1ère année... Pour information car je crois que tu l'as légèrement oublié...

Et donc ?

Ils ont ensuite 8 ans minimum pour gagner en confiancé et maturité....

Rendash a écrit:
Voire demander une équivalence en droit, mais je n'ai jamais pris la peine de chercher si c'était sérieux ou si ça relevait de la légende urbaine.

Ah si, c'est très sérieux, ça existe vraiment. D'ailleurs, il paraît que beaucoup de collés se réorientent comme ça, par chez nous.

Sinon, il y en a beaucoup qui passent les concours paramédicaux (infirmiers, kiné, orthophonie et compagnie). J'en avais un peu discuté avec la personne chargée de l'orientation des étudiants dans ma fac, qui est très sympathique... Chaque année, ils organisent un grand forum sur l'orientation, histoire que les étudiants sachent à quelles portes ils peuvent frapper après leur première année (voire en cours d'année pour ceux qui abandonnent en cours de route).

Oeuf corse, effectivement, les concours paramed. Je les avais oubliés, ceux-là. D'autant que les collés sont généralement dispensés des écrits, en tout cas pour ASD et me semble-t-il pour les IFSI.

chartoine a écrit:

benjy_star a écrit:

kiwi a écrit:

Ce sont des gamins de 18ans qui passent le concours de 1ère année... Pour information car je crois que tu l'as légèrement oublié...

Et donc ?

Ils ont ensuite 8 ans minimum pour gagner en confiancé et maturité....

Merci.

Moonchild a écrit:

FD a écrit:Si le principe du concours de fin de première année disparaît complètement, il y aura une sélection tout aussi sévère en termes de pourcentage de reçus, mais avec des critères différents et sans doute plus flous (admission sur dossier), on ne peut vraiment pas parler de sélection « plus douce » comme ils le font dans l’article…

Allons, allons, tout le monde sait bien que quand c'est flou, c'est doux.

Cela va entrainer une sélection « encore plus injuste » car l'on va amener une quantité fôle de docteur Knock en troisième ou quatrième année, et a qui on dira : C'est par ici la sortie...

Mais on peut penser ce que l'on veut de cette mesure, de jour nos jours le principe d'égalité face au concours, c'est pipo... vu que tu es quasi obligé de passer en plus des cours par des boites à concours. Tout le monde ne pas se permettre de payer en plus quelques centaines d'euros par mois pour faire réviser la fifille. Dans certaines académies la kiné ou l'ostéo, c'est 5000 euros l'année, autant dire l'on s'achète le diplôme.

college.inique a écrit:Mais on peut penser ce que l'on veut de cette mesure, de nos jours le principe d'égalité face au concours, c'est pipo... vu que tu es quasi obligé de passer en plus des cours par des boites à concours. Tout le monde ne pas se permettre de payer en plus quelques centaines d'euros par mois pour faire réviser la fifille. Dans certaines académies la kiné ou l'ostéo, c'est 5000 euros l'année, autant dire l'on s'achète le diplôme.[/size]

Aujourd'hui la fac de médecine, c'est la preuve "vivante" de l'augmentation des inégalités de notre système universitaire. Les prépas à 5 ou 12 000 euros fleurissent et préparent les étudiants dès le mois d'Août ; au programme : bachotage maximum afin d'avoir le maximum de reçus pour faire la pub l'année prochaine. Bien sûr, certains y arrivent sans passer par cette case, mais l'existence même de ces prépas est contestable.

Ashtrak a écrit:

college.inique a écrit:Mais on peut penser ce que l'on veut de cette mesure, de nos jours le principe d'égalité face au concours, c'est pipo... vu que tu es quasi obligé de passer en plus des cours par des boites à concours. Tout le monde ne pas se permettre de payer en plus quelques centaines d'euros par mois pour faire réviser la fifille. Dans certaines académies la kiné ou l'ostéo, c'est 5000 euros l'année, autant dire l'on s'achète le diplôme.[/size]

Aujourd'hui la fac de médecine, c'est la preuve "vivante" de l'augmentation des inégalités de notre système universitaire. Les prépas à 5 ou 12 000 euros fleurissent et préparent les étudiants dès le mois d'Août ; au programme : bachotage maximum afin d'avoir le maximum de reçus pour faire la pub l'année prochaine. Bien sûr, certains y arrivent sans passer par cette case, mais l'existence même de ces prépas est contestable.

Autre façon de faire : la boîte qui coûte trois fois rien, offre des conditions de préparation optimales (bien supérieures aux boîtes à fric style Galien ou Objectif Concours, si elles existent toujours)...mais qui recrute sur dossier. Autrement dit, elle recrute les bons, donc s'assure un taux de réussite maximal. Type le Cha' à Lyon, par exemple. Mais les jésuites, c'est du solide, c'est pas nouveau Razz

Ashtrak a écrit:

college.inique a écrit:Mais on peut penser ce que l'on veut de cette mesure, de nos jours le principe d'égalité face au concours, c'est pipo... vu que tu es quasi obligé de passer en plus des cours par des boites à concours. Tout le monde ne pas se permettre de payer en plus quelques centaines d'euros par mois pour faire réviser la fifille. Dans certaines académies la kiné ou l'ostéo, c'est 5000 euros l'année, autant dire l'on s'achète le diplôme.[/size]

Aujourd'hui la fac de médecine, c'est la preuve "vivante" de l'augmentation des inégalités de notre système universitaire. Les prépas à 5 ou 12 000 euros fleurissent et préparent les étudiants dès le mois d'Août ; au programme : bachotage maximum afin d'avoir le maximum de reçus pour faire la pub l'année prochaine. Bien sûr, certains y arrivent sans passer par cette case, mais l'existence même de ces prépas est contestable.

Bof pas si vrai.

Par exple à Grenoble la corpo depuis 2 ans s'est arrangée pour "gratter" les CD de cours (travail très ingrat : transformer les CD en un poly qui est beaucoup plus favorable à l'apprentissage, vu qu'on lit beaucoup + vite un texte qu'on ne l'écoute) puis les faire imprimer en grande série (et donc pas cher) pour les proposer aux P1.
Ce sont des étudiants de P2 et D1 qui s'y collent par gratos par solidarité (c'est assez rare et remarquable pour être signalé).
Or c'est surtout la question de "gratter" les CD qui rendait indispensable les prépas privées avant ce dispositif.

De plus les D1 (ou D2 ?) organisent gratos des séances de "tuto" pour les P1 ie des simulations de QCM suivies de réponses expliquées et des séances de questions réponses préparées.

La seule vertu des prépas dans le système de Grenoble (pas de cours, que des CD) est de permettre de vagues relations sociales à des mômes qui bossent 12 h par jour 7/7.

La vraie clé du succès en P1 c'est une famille qui sait être à la fois présente et discrète,
+ une alimentation saine et appétissante (barquettes congelées de bouffe familiale livrées à domicile et en silence ...)
Dosage bien compliqué vue l'humeur massacrante de nos têtes blondes (nous y avons survécu et nos relations ne sont que plus étroites ... mais on a pris cher)

rebof,

Ce qui est vrai à Grenoble ne l'est pas forcément ailleurs Smile

Félicitations aux étudiants de 2ème et de 3ème année. Malheureusement, ce n'est pas le cas partout (Paris, Strasbourg, Marseille, Nantes). Et si ce sont les jésuites qui doivent sauver une forme de méritocratie, on marche sur la tête Smile

Merci Zorglub pour ces infos rassurantes. Je me demandais ce qui était arrivé à ma fille cette année de Paces , elle qui était normale jusqu'à présent passe maintenant par des états assez étranges. Je n'avais pas prévu que ce serait autant de stress (et de patience !) pour les parents.

Il n'y a pas qu'à Grenoble C'est pareil à Paris - Sud XI
Des p2 ou plus proposent après le 15 aout et ensuite chaque semaine un entrainement sous forme de tutorat. Les fiches de cours proposées aux élèves sont aussi bien voire meilleures que celles des prépas privées et surtout elles sont faites en coordination avec les profs contrairement aux prépas privées qui annoncent la coopération avec les profs mais c'est du pipeau... C'est presque gratuit (20€/an) et les étudiants qui le font sont notés pour cette matière (tutorat) considérée comme une petite option (petit coef).

Il y a un système du même genre à Marseille. La différence avec les écuries, c'est que ce sont des étudiants aussi qui les animent, mais ils sont payés... Le vrai plus pour ceux qui payent, ce sont les salles de travail à disposition (la BU est saturée quasiment en permanence, et la fac ne laisse pas de salles de cours à disposition).