Pré-rentrée le 28 août et rentrée le 31 août

Clodoald a écrit:

Loreleii a écrit:Je reste optimiste (naïve?) ! On arrivera à repousser cette rentrée ! Notre président est au plus bas et il a bien cédé devant les bonnets rouges, les dentistes .... A nous de bouger, et sans scrupules !

Non! Il parait qu'il est monté à 21% de popularité!
Il a gagné trois points ces jours ci.

Clodoald a écrit:

Loreleii a écrit:Je reste optimiste (naïve?) ! On arrivera à repousser cette rentrée ! Notre président est au plus bas et il a bien cédé devant les bonnets rouges, les dentistes .... A nous de bouger, et sans scrupules !

Non! Il parait qu'il est monté à 21% de popularité!
Il a gagné trois points ces jours ci.

coindeparadis a écrit:Et on les formate bien l'année de stage quitte à se séparer des récalcitrants.

Peinard a écrit:A la fin juin la date de pré-entrée sera repoussée au 1 septembre et cela permettra à quelques uns, dont des syndicats, de crier victoire mais surtout d'oublier comme par magie toute revendication sur nos conditions de travail...

The show must go on :chanson:

pmuller a écrit:

Peinard a écrit:A la fin juin la date de pré-entrée sera repoussée au 1 septembre et cela permettra à quelques uns, dont des syndicats, de crier victoire mais surtout d'oublier comme par magie toute revendication sur nos conditions de travail...

The show must go on :chanson:

Je dois te donner tort : si les syndicats ne demandent rien, la rentrée aura lieu en août. Et si tu veux faire grève à la pré-rentrée, il faudra bien qu'il y ait un préavis. On pense toujours que les syndicats ne servent à rien : je pense surtout que leur action n'est pas toujours lisible ou perçue par les professeurs, mais s'il n'y en avait pas, tu aurais de bonnes raisons de t'en mordre les doigts.

pmuller a écrit:

Peinard a écrit:A la fin juin la date de pré-entrée sera repoussée au 1 septembre et cela permettra à quelques uns, dont des syndicats, de crier victoire mais surtout d'oublier comme par magie toute revendication sur nos conditions de travail...

The show must go on :chanson:

Je dois te donner tort : si les syndicats ne demandent rien, la rentrée aura lieu en août. Et si tu veux faire grève à la pré-rentrée, il faudra bien qu'il y ait un préavis. On pense toujours que les syndicats ne servent à rien : je pense surtout que leur action n'est pas toujours lisible ou perçue par les professeurs, mais s'il n'y en avait pas, tu aurais de bonnes raisons de t'en mordre les doigts.

profecoles a écrit:Ce serait pas mal qu'on n'attende pas fin juin pour réagir (Les syndicats et nous aussi) ...

Loreleii a écrit:

profecoles a écrit:Ce serait pas mal qu'on n'attende pas fin juin pour réagir (Les syndicats et nous aussi) ...

++++

profecoles a écrit:

Daphné a écrit:

may68 a écrit:

je sais ce discours émane des PE à qui on a bien lavé le cerveau !  

On a eu des PE mais aussi des collègues du secondaire.
En fait ce qui nous a surpris c'est la revendication - ou plutôt la contestation de la revendication de reporter la rentrée au 1er spetembre :lol: nous pensions naïvement que ça plairait aux collègues - mais surtout l'agressivité et la violence verbale des réactions : hallucinant ce qu'on a pu lire  

Je ne comprends pas cette réaction des collègues 
Ils ne voient pas qu'en laissant passer une petite chose puis une autre on va finir d'abord par perdre nos maigres avantages acquis , ensuite qu'on va finir par renoncer à l'école républicaine gratuite, laïque, ouverte à tous et permettant la réussite ou tout du moins l'accès à la connaissance à tout un chacun sinon à tous. Parmi ce tout un chacun NJB en personne qui poursuit l'oeuvre de destruction de ses prédécesseurs.
C'est triste.  
Ouvrez les yeux et votez bien le 27 novembre.

républicain a écrit:Je vais revenir au cliquet:

Prochaine étape demandée par la FCPE et qui sera, je n'en doute pas un seul instant, acceptée (avec applaudissements) par le SE-UNSA, le SGEN-CFDT et qui sera "améliorée" (comme d'hab ) par le SNUIPP, la réduction des vacances d'été à 6 semaines en lieu et place des 8 semaines actuelles.

Mais pour cela, il faut faire avancer le cliquet d'un cran et parvenir à enfoncer un premier coin dans les 2 mois de vacances pour pouvoir taper dessus.

Cela n'a pas été possible en 2014, année d'élections pros, mais on remet le couvert pour 2015 en espérant trouver, cette fois- ci, des oreilles attentives au biendesenfants.

Et si ce n'est pas cette année, peu importe, on finira bien par passer ce cran, à l'usure, en utilisant le poujadisme anti-profs latent de la population.

Une fois ce cran franchi, ne restera plus qu'à taper tranquillement sur le coin pour faire avancer le cliquet d'un cran de plus, jusqu'à obtenir le résultat voulu (Ce sera un coin qui fera avancer un cliquet, ce qui n'est pas commun!).

Voilà... Certains vont m'accuser de toujours croire au "complot", je maintiens pour ma part qu'il y a effectivement complot et que tout a débuté sous le ministère de Jospin en 1989 avec la mise en place, dans le Primaire, de la 27ème heure annualisée hors présence des élèves. Depuis, on avance tranquillement, mais toujours vers le résultat escompté: parvenir à occuper les profs 35 heures dans les établissements, réduire les vacances d'été, tout en zonant, et surtout, individualiser les horaires par établissement afin de pouvoir plus facilement nous transformer en fonctionnaires territoriaux (dans un premier temps).

A mes jeunes collègues: vous allez devoir vous battre si vous voulez garder les quelques avantages qui vous restent, et ce ne sera pas derrière un clavier d'ordi... Il va vraiment falloir aller manifester!

PabloPE a écrit:
Moi j'ai râlé et j'assume, et oui je fais partie de ceux qui disaient qu'il y avait d'autres priorités, parce que nous faire tout un sketch pour ne pas reprendre le 31 Août après avoir tout fait pour  nous faire bosser gratuitement (Bobigny et tout et tout) 36 jours de plus dans l'année oui ça m'a fait halluciner, j'ai trouvé ça très très cynique de la part des syndicats, d'autant que le SNES nous a ensuite enfoncés devant l'opinion publique en disant que les profs étaient incapables psychologiquement de bosser en Août (ces faignasses?)
Alors oui nous filer sous la direction des maires, nous faire travailler plus pour gagner moins, continuer de charger la mule au niveau des programmes ça ça ne choque pas les syndicats majoritaires dans l'enseignement MAIS travailler un jour en août ça c'était le mal absolu pour eux, ils étaient tous vent debout.
Ce n'est parce que on m'a lavé le cerveau, ça ne m'a jamais enchanté de bosser en août même si je l'ai toujours fait MAIS non désolée ce n'était pas la priorité et je ne comprends toujours pas pourquoi ça a créé un tel tollé syndical sachant tout ce qui a été provoqué avant par les mêmes syndicats.
L'école gratuite laïque et obligatoire ne repose pas sur une rentrée en septembre, nous avons pendant des années fait une rentrée scolaire décalée et l'école allait pourtant bien mieux à l'époque. Par contre pour tout ce que nous abandonnons au fur et à mesure dans l'indifférence générale quand réagirons-nous?

PabloPE a écrit:

profecoles a écrit:

Daphné a écrit:

On a eu des PE mais aussi des collègues du secondaire.
En fait ce qui nous a surpris c'est la revendication - ou plutôt la contestation de la revendication de reporter la rentrée au 1er spetembre :lol: nous pensions naïvement que ça plairait aux collègues - mais surtout l'agressivité et la violence verbale des réactions : hallucinant ce qu'on a pu lire  

Je ne comprends pas cette réaction des collègues 
Ils ne voient pas qu'en laissant passer une petite chose puis une autre on va finir d'abord par perdre nos maigres avantages acquis , ensuite qu'on va finir par renoncer à l'école républicaine gratuite, laïque, ouverte à tous et permettant la réussite ou tout du moins l'accès à la connaissance à tout un chacun sinon à tous. Parmi ce tout un chacun NJB en personne qui poursuit l'oeuvre de destruction de ses prédécesseurs.
C'est triste.  
Ouvrez les yeux et votez bien le 27 novembre.

Moi j'ai râlé et j'assume, et oui je fais partie de ceux qui disaient qu'il y avait d'autres priorités, parce que nous faire tout un sketch pour ne pas reprendre le 31 Août après avoir tout fait pour  nous faire bosser gratuitement (Bobigny et tout et tout) 36 jours de plus dans l'année oui ça m'a fait halluciner, j'ai trouvé ça très très cynique de la part des syndicats, d'autant que le SNES nous a ensuite enfoncés devant l'opinion publique en disant que les profs étaient incapables psychologiquement de bosser en Août (ces faignasses?)
Alors oui nous filer sous la direction des maires, nous faire travailler plus pour gagner moins, continuer de charger la mule au niveau des programmes ça ça ne choque pas les syndicats majoritaires dans l'enseignement MAIS travailler un jour en août ça c'était le mal absolu pour eux, ils étaient tous vent debout.
Ce n'est parce que on m'a lavé le cerveau, ça ne m'a jamais enchanté de bosser en août même si je l'ai toujours fait MAIS non désolée ce n'était pas la priorité et je ne comprends toujours pas pourquoi ça a créé un tel tollé syndical sachant tout ce qui a été provoqué avant par les mêmes syndicats.
L'école gratuite laïque et obligatoire ne repose pas sur une rentrée en septembre, nous avons pendant des années fait une rentrée scolaire décalée et l'école allait pourtant bien mieux à l'époque. Par contre pour tout ce que nous abandonnons au fur et à mesure dans l'indifférence générale quand réagirons-nous?

Cath a écrit:

PabloPE a écrit:
Moi j'ai râlé et j'assume, et oui je fais partie de ceux qui disaient qu'il y avait d'autres priorités, parce que nous faire tout un sketch pour ne pas reprendre le 31 Août après avoir tout fait pour  nous faire bosser gratuitement (Bobigny et tout et tout) 36 jours de plus dans l'année oui ça m'a fait halluciner, j'ai trouvé ça très très cynique de la part des syndicats, d'autant que le SNES nous a ensuite enfoncés devant l'opinion publique en disant que les profs étaient incapables psychologiquement de bosser en Août (ces faignasses?)
Alors oui nous filer sous la direction des maires, nous faire travailler plus pour gagner moins, continuer de charger la mule au niveau des programmes ça ça ne choque pas les syndicats majoritaires dans l'enseignement MAIS travailler un jour en août ça c'était le mal absolu pour eux, ils étaient tous vent debout.
Ce n'est parce que on m'a lavé le cerveau, ça ne m'a jamais enchanté de bosser en août même si je l'ai toujours fait MAIS non désolée ce n'était pas la priorité et je ne comprends toujours pas pourquoi ça a créé un tel tollé syndical sachant tout ce qui a été provoqué avant par les mêmes syndicats.
L'école gratuite laïque et obligatoire ne repose pas sur une rentrée en septembre, nous avons pendant des années fait une rentrée scolaire décalée et l'école allait pourtant bien mieux à l'époque. Par contre pour tout ce que nous abandonnons au fur et à mesure dans l'indifférence générale quand réagirons-nous?

Je ne vois pas comment c'est possible...Le calendrier national n'a jamais commencé avant le mois de septembre.
Et pour tous ceux qui ne sont pas PE, c'était symbolique et important.

coindeparadis a écrit:C'est différent. A Mayotte j'ai commencé le 20 août mais les vacances de Noël étaient plus longues. Et de toute manière comme Profecole je pense qu'il ne faut pas organiser les griefs sur une échelle avec l'optique de ne s'atteler qu'aux plus graves. Je crois, au contraire, que c'est en ne lâchant rien, en martelant constamment le MEN, les syndicats, l'opinion publique , pour qu'à un moment -j'espère - on comprenne qu'on ne peut plus casser du prof à tout va.

Daphné a écrit:Laisser commencer à amputer le mois d'août c'était mettre le doigt dans l'engrenage : on commence par le 31, puis le 28, ensuite ça sera le 25 et on rentrerait vite le 16

maîtresse a écrit:J'ai toujours fait ma deuxième journée de pré-rentrée le dernier vendredi d'août. C'est ça ou on se farcit 2 demi-journées avant la Toussaint, à un moment où on croule sous le boulot.

Donc on demande une dérogation tous les ans et on ne s'ennuie pas : on monte des cartons, on déballe les commandes, on installe les tables et les chaises. On prend connaissance des dernières marottes de l'inspectrice. Bref, on bosse quoi ! Après, je trouve ça très bien que ça soit dérogatoire et pas imposé.

maîtresse a écrit:J'ai toujours fait ma deuxième journée de pré-rentrée le dernier vendredi d'août. C'est ça ou on se farcit 2 demi-journées avant la Toussaint, à un moment où on croule sous le boulot.

Donc on demande une dérogation tous les ans et on ne s'ennuie pas : on monte des cartons, on déballe les commandes, on installe les tables et les chaises. On prend connaissance des dernières marottes de l'inspectrice. Bref, on bosse quoi ! Après, je trouve ça très bien que ça soit dérogatoire et pas imposé.

profecoles a écrit:Toujours dans le même ordre d'idées, depuis octobre, je refuse de passer 15 minutes à faire les inscriptions aux services  de : cantine, étude, récréation surveillée, activités TAP et garderie d'après activité TAP (Eh, oui, tout ça, avec les nouveaux rythmes c'est devenu infernal) et de vérifier les 5 à 8 changements "exceptionnels " signalés par les parents sur le carnet de correspondance chaque jour.
Ce n'est pas mon boulot ça ! Et en aucun cas, je ne veux être tenue pour responsable de ce dont ....je ne suis pas responsable (selon le décret http://eduscol.education.fr/cid48592/surveillance-des-eleves.html)
Ce n'est pas parce que ça s'est toujours fait (comme m'a rétorqué l 'adjointe au maire) que nous devons continuer.
Là, j'ai été suivie par une majorité de mes collègues (surtout ceux du cycle 2 qui y passaient ...30 minutes) . Même l'IEN venu faire les gros yeux à la demande du directeur n'a rien pu faire une fois le texte mis sous son nez.
Et désormais deux animateurs viennent dans la classe relever les carnets et faire les inscriptions ....Alors, certes, oui, il y a plus grave. Mais ce n'est pas une raison pour laisser passer.
Et si on se battait tous à chaque fois sur chaque non-respect de la loi par l'EN (comme la médecine du travail par exemple ...), et ça ne veut pas dire forcément en faisant  grève (la preuve pour les appels de cantine), on aurait gain de cause, d'abord sur les petites choses ...puis sur les grandes parce qu'ils réfléchiraient à deux fois ...
Alors que là, le champ est libre !

profecoles a écrit:Toujours dans le même ordre d'idées, depuis octobre, je refuse de passer 15 minutes à faire les inscriptions aux services  de : cantine, étude, récréation surveillée, activités TAP et garderie d'après activité TAP (Eh, oui, tout ça, avec les nouveaux rythmes c'est devenu infernal) et de vérifier les 5 à 8 changements "exceptionnels " signalés par les parents sur le carnet de correspondance chaque jour.
Ce n'est pas mon boulot ça ! Et en aucun cas, je ne veux être tenue pour responsable de ce dont ....je ne suis pas responsable (selon le décret http://eduscol.education.fr/cid48592/surveillance-des-eleves.html)
Ce n'est pas parce que ça s'est toujours fait (comme m'a rétorqué l 'adjointe au maire) que nous devons continuer.
Là, j'ai été suivie par une majorité de mes collègues (surtout ceux du cycle 2 qui y passaient ...30 minutes) . Même l'IEN venu faire les gros yeux à la demande du directeur n'a rien pu faire une fois le texte mis sous son nez.



Et désormais deux animateurs viennent dans la classe relever les carnets et faire les inscriptions ....Alors, certes, oui, il y a plus grave. Mais ce n'est pas une raison pour laisser passer.
Et si on se battait tous à chaque fois sur chaque non-respect de la loi par l'EN (comme la médecine du travail par exemple ...), et ça ne veut pas dire forcément en faisant  grève (la preuve pour les appels de cantine), on aurait gain de cause, d'abord sur les petites choses ...puis sur les grandes parce qu'ils réfléchiraient à deux fois ...
Alors que là, le champ est libre !