- JohnMédiateur
http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/10/31/ouvrons-les-bibliotheques-le-dimanche_4515856_3232.htmlPour satisfaire les touristes et soutenir la consommation, le gouvernement veut ouvrir les magasins le dimanche. Il signale le retard français et la nécessaire modernité. Il passe pourtant à côté de l’essentiel. Si exception française il y a, c’est celle de la fermeture, le dimanche, de nombreux établissements publics culturels, comme les bibliothèques.
En Europe, les bibliothèques des grandes villes ouvrent le dimanche et tous les jours de la semaine jusqu’à 22 heures. A Copenhague, elles ouvrent cent heures par semaine contre trente en moyenne en France, quarante heures dans nos plus grandes villes.
D’ailleurs, quand, par exception, les bibliothèques municipales de Montpellier, Nancy ou Boulogne ouvrent le dimanche, leurs maires (gauche ou droite) peuvent en témoigner c’est ce jour-là que la fréquentation est la plus élevée, plébiscitée par les jeunes et les familles
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ycombeMonarque
Quand il dit «Ouvrons», ça veut dire qu'il est volontaire pour venir travailler comme bibliothécaire le dimanche ?
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- RendashBon génie
Quand on voit les horaires d'ouverture des BU en semaine, déjà, espérer qu'elles soient ouvertes le dimanche est gentiment utopique.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
ycombe a écrit:Quand il dit «Ouvrons», ça veut dire qu'il est volontaire pour venir travailler comme bibliothécaire le dimanche ?
Beaucoup d'étudiants ne cracheraient pas sur des heures le dimanche. Certains agents non plus, vu leur salaire =/
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JPhMMDemi-dieu
À condition de majorer le paiement du travail dominical et que les agents soient volontaires, ce serait une excellente idée je trouve.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- dandelionVénérable
Je suis volontaire, je suis volontaire! Même pas besoin de trouver quelqu'un pour garder mes enfants, les livres s'en chargeront
- olocNiveau 6
JPhMM a écrit:À condition de majorer le paiement du travail dominical et que les agents soient volontaires, ce serait une excellente idée je trouve.
Je suis bien d'accord. Sur le principe. Mais ça pose quand même des difficultés. Déjà, il y a le travail ordinaire du samedi, de l'agent C au cadre A : dans beaucoup de bibliothèques, on travaille du mardi au samedi soir, toute l'année, moins les 5 ou 6 semaines de congés annuels. C'est un rythme assez pénible et relativement désocialisant. Honnêtement, qui d'entre vous accepterait ça avec le sourire ? C'est ainsi, on le sait quand on veut travailler dans ce secteur. Mais pas plus que les enseignants, les bibliothécaires qui sont ni plus ni moins que fonctionnaires n'ont vocation au sacerdoce.
Alors rajouter le dimanche ? Je travaille dans une grosse bib qui ouvre dix dimanches par an. J'en fais un à deux. C'est supportable. S'il fallait multiplier la chose par 5, je ne suis pas sûr que je le vivrais aussi bien. Ajouter à cela que lorsque on dépasse la catégorie C, on ne peut pas se faire payer d'heure supplémentaire, il faut récupérer (double certes), ce n'est quand même pas très intéressant.
On peut évidemment fonctionner avec des vacataires étudiants et des automates de prêt/retour, j'y suis franchement favorable (c'est ce qu'on fait d'ailleurs le dimanche chez nous) ; il y a quand même un niveau incompressible de professionnels qui connaissent les lieux à maintenir.
Rien d'impossible hein, avec une autre/bonne organisation du travail, c'est jouable, et ça devrait être fait. Mais je crains que ce ne soit pas à l'ordre du jour : les baisses de budget de fonctionnement dans les collectivités sont terribles, on est quasiment dans un scénario à la grecque, du fait des baisses de dotation de l'Etat. La lutte aujourd'hui consiste à maintenir les heures d'ouverture actuelles (nombreuses supressions de postes) ; l'élargissement n'est plus trop d'actualité, malheureusement.
- RendashBon génie
oloc a écrit:JPhMM a écrit:À condition de majorer le paiement du travail dominical et que les agents soient volontaires, ce serait une excellente idée je trouve.
Je suis bien d'accord. Sur le principe. Mais ça pose quand même des difficultés. Déjà, il y a le travail ordinaire du samedi, de l'agent C au cadre A : dans beaucoup de bibliothèques, on travaille du mardi au samedi soir, toute l'année, moins les 5 ou 6 semaines de congés annuels. C'est un rythme assez pénible et relativement désocialisant. Honnêtement, qui d'entre vous accepterait ça avec le sourire ? C'est ainsi, on le sait quand on veut travailler dans ce secteur. Mais pas plus que les enseignants, les bibliothécaires qui sont ni plus ni moins que fonctionnaires n'ont vocation au sacerdoce.
Alors rajouter le dimanche ? Je travaille dans une grosse bib qui ouvre dix dimanches par an. J'en fais un à deux. C'est supportable. S'il fallait multiplier la chose par 5, je ne suis pas sûr que je le vivrais aussi bien. Ajouter à cela que lorsque on dépasse la catégorie C, on ne peut pas se faire payer d'heure supplémentaire, il faut récupérer (double certes), ce n'est quand même pas très intéressant.
On peut évidemment fonctionner avec des vacataires étudiants et des automates de prêt/retour, j'y suis franchement favorable (c'est ce qu'on fait d'ailleurs le dimanche chez nous) ; il y a quand même un niveau incompressible de professionnels qui connaissent les lieux à maintenir.
Rien d'impossible hein, avec une autre/bonne organisation du travail, c'est jouable, et ça devrait être fait. Mais je crains que ce ne soit pas à l'ordre du jour : les baisses de budget de fonctionnement dans les collectivités sont terribles, on est quasiment dans un scénario à la grecque, du fait des baisses de dotation de l'Etat. La lutte aujourd'hui consiste à maintenir les heures d'ouverture actuelles (nombreuses supressions de postes) ; l'élargissement n'est plus trop d'actualité, malheureusement.
D'accord avec toi, surtout pour la phrase que j'ai mise en gras. (:p)
Mais du coup, pour les BU, on arrive à une situation aberrante dans laquelle les BU sont ouvertes uniquement lorsque les étudiants sont en cours. C'est jouable quand on tire vingt heures de cours par semaine, comme c'était mon cas en licence, et qu'on peut passer le temps restant en BU ; mais quand on se fait ses quarante heures de cours, ça devient compliqué d'aller bosser en BU après.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17706Bon génie
En fait, la question, c'est : pourquoi les fermer ?
(Non rien.)
(Non rien.)
- ErgoDevin
J'ai été ravie quand la BU a étendu ses horaires d'ouverture le soir et je serais ravie que les bibliothèques ouvrent le dimanche...à condition que les salariés soient vraiment volontaires. Et ça, c'est toujours difficile à estimer.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ZakalweNiveau 9
PauvreYorick a écrit:En fait, la question, c'est : pourquoi les fermer ?
(Non rien.)
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INJUSTE Terme utilisé pour désigner les avantages dont on a essayé de spolier d'autres gens, mais sans y arriver. Voir aussi MALHONNETETE, DISSIMULATION, et TIENS J'AI DU POT
- SaphyrNiveau 9
Dans la commune où j'ai passé mon enfance, la bibliothèque est ouverte le dimanche. C'est un plaisir de pouvoir s'y rendre.
Cependant, je comprends qu'un professionnel ne souhaite pas travailler le dimanche.
Cependant, je comprends qu'un professionnel ne souhaite pas travailler le dimanche.
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"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
“I'm right and you're wrong, I'm big and you're small, and there's nothing you can do about it.”, Matilda, Roald Dahl
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