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- seila69Niveau 3
Bonjour,
En France dans l'Education Nationale, le concours étant sur valorisé et apprécié...il vaut mieux être agrégé à mon sens.
Ensuite, l'inscription n'est pas gratuite partout...certaines académies demandent un chèque de 5 euros pour frais de correspondance.
En France dans l'Education Nationale, le concours étant sur valorisé et apprécié...il vaut mieux être agrégé à mon sens.
Ensuite, l'inscription n'est pas gratuite partout...certaines académies demandent un chèque de 5 euros pour frais de correspondance.
- _Nijinsky_Je viens de m'inscrire !
Bonjour !
Dans quelques semaines, je dois choisir, avec la réforme des lycées, trois enseignements de spécialités. Mais je ne sais pas ce que dois prendre.
J’aimerais devenir professeur de français, lettres anciennes et allemand pour pouvoir travailler à l’international. Cependant, je ne sais pas si cela est possible.
Je me demande aussi si l’agreg peut me permettre cela ou s´il y a d’autres concours à passer.
De plus, j’aimerais travailler avec une grande variété de niveau (de la faculté jusqu’au collège par exemple) mais je ne sais pas si le fait d’être agrégée peut me laisser ce choix.
Le problème, c’est que je n’ai pas envie de m’ennuyer durant ma carrière, ni de regretter mes choix plus tard...alors je me pose beaucoup de questions !
Merci beaucoup de vos réponses, Romane.
Dans quelques semaines, je dois choisir, avec la réforme des lycées, trois enseignements de spécialités. Mais je ne sais pas ce que dois prendre.
J’aimerais devenir professeur de français, lettres anciennes et allemand pour pouvoir travailler à l’international. Cependant, je ne sais pas si cela est possible.
Je me demande aussi si l’agreg peut me permettre cela ou s´il y a d’autres concours à passer.
De plus, j’aimerais travailler avec une grande variété de niveau (de la faculté jusqu’au collège par exemple) mais je ne sais pas si le fait d’être agrégée peut me laisser ce choix.
Le problème, c’est que je n’ai pas envie de m’ennuyer durant ma carrière, ni de regretter mes choix plus tard...alors je me pose beaucoup de questions !
Merci beaucoup de vos réponses, Romane.
- MathadorEmpereur
Bonsoir,
Pour la 3ème spécialité, si tu veux garder le maximum de portes ouvertes et que ton niveau (et tes goûts ) le permet les maths me semblent être un choix pertinent; on peut ensuite les continuer en Terminale en dehors des spécialités (« maths complémentaires »).
En France, on peut enseigner soit le français et les langues anciennes (ce que l'on appelle les lettres classiques) soit l'allemand, mais en principe pas les deux en même temps._Nijinsky_ a écrit:J’aimerais devenir professeur de français, lettres anciennes et allemand pour pouvoir travailler à l’international. Cependant, je ne sais pas si cela est possible.
L'agrégation de lettres classiques et l'agrégation de grammaire permettent d'enseigner les lettres classiques. Il y a également une agrégation d'allemand._Nijinsky_ a écrit:Je me demande aussi si l’agreg peut me permettre cela ou s´il y a d’autres concours à passer.
L'agrégation permet d'enseigner dans le secondaire (collège inclus) et dans le supérieur (BTS, CPGE, université, mais il faut obtenir un poste et c'est difficile) mais rarement les deux en même temps._Nijinsky_ a écrit:De plus, j’aimerais travailler avec une grande variété de niveaux (de la faculté jusqu’au collège par exemple) mais je ne sais pas si le fait d’être agrégée peut me laisser ce choix.
Logiquement le mieux serait de prendre Littérature et langues et cultures de l'antiquité ainsi que Langues et littératures étrangères allemand. Mais ces spécialités ne sont pas proposées par tous les lycées, et je laisse les collègues du terrain répondre de façon plus précise sur ce point._Nijinsky_ a écrit:Dans quelques semaines, je dois choisir, avec la réforme des lycées, trois enseignements de spécialités. Mais je ne sais pas ce que dois prendre.
Pour la 3ème spécialité, si tu veux garder le maximum de portes ouvertes et que ton niveau (et tes goûts ) le permet les maths me semblent être un choix pertinent; on peut ensuite les continuer en Terminale en dehors des spécialités (« maths complémentaires »).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- _Nijinsky_Je viens de m'inscrire !
Oups, j’aurais dû donner plus de détails sur mon profil...
Je suis en Abibac ce qui me donne l’aspect allemand voir plus : littérature allemande. Cela dit, mon lycée a une coloration plutôt scientifique et les spécialités proposées sont : maths, physique chimie, svt, géo politique, littérature etc : anglais, art : musique, ses et icn. Le tout n’étant pas dans mes centres d’intérêts. Il me faudrait une LCA dans en spécialité mais elles ne sont pas proposées ici.
Le problème majeure c’est que si je quitte mon établissement (pour lequel je subis déjà une dérogation) pour me concentrer plus sur les lettres classiques, je perds mon Abi...et ce n’est pas non plus l’objectif.
Question qui, de cause, s’ajoute : que faire pendant les 5 années post bac ? Est-ce possible de rattraper ce que les spécialités ne m’apportent pas ?
Je suis en Abibac ce qui me donne l’aspect allemand voir plus : littérature allemande. Cela dit, mon lycée a une coloration plutôt scientifique et les spécialités proposées sont : maths, physique chimie, svt, géo politique, littérature etc : anglais, art : musique, ses et icn. Le tout n’étant pas dans mes centres d’intérêts. Il me faudrait une LCA dans en spécialité mais elles ne sont pas proposées ici.
Le problème majeure c’est que si je quitte mon établissement (pour lequel je subis déjà une dérogation) pour me concentrer plus sur les lettres classiques, je perds mon Abi...et ce n’est pas non plus l’objectif.
Question qui, de cause, s’ajoute : que faire pendant les 5 années post bac ? Est-ce possible de rattraper ce que les spécialités ne m’apportent pas ?
- AustrucheerranteHabitué du forum
J'ajoute quelques précisions aux informations que t'a donné Mathador :
- Si tu veux travailler à l'international, tu peux postuler dans les établissements français à l'étranger : les places sont chères (surtout pour l'Europe et l'Amérique du Nord), mais (d'après ce que j'ai entendu, je ne suis pas un expert) on y est plus souple en ce qui concerne les statuts et notamment l'attribution des cours et des responsabilités.
- Pour l'an prochain, si ton établissement continue effectivement de proposer Latin (et/ou grec ?) en option (et non en spécialité), je ne suis pas du tout convaincu que tu gagnes à partir ailleurs : personnellement (mais le conseilleur n'est pas payeur, d'autant plus qu'on n'a aucune visibilité actuellement sur les attendus du supérieur, c'est bien le problème), je te conseillerais de garder cela en option et de prendre deux spécialité complémentaire (du style Littérature-Humanité et Histoire-Géo, notamment la première). Mais vérifie bien que ce cumul sera possible.
(Par curiosité, tu es dans quel lycée pour pouvoir faire ce genre de chose ? réponds en mp si tu veux)
- Pour tes études, au vu de ce qui t'intéresse, pour les deux ou trois premières années il n'y a pas à tergiverser sur ce qui serait le mieux : prépa littéraire, avec les matières citées (LCA et Allemand), plus ou moins prestigieuse en fonction du niveau que tu estimes avoir. Cela te permettra de bosser lesdites matières à un haut niveau (et d'autres), et, accessoirement, t'apprendra ou finira de t'apprendre à bosser sérieusement, ce que la fac ne fera pas.
Ensuite, master recherche et agrégation dans le domaine qui sera devenu ton préféré (tu auras peut-être changé entre temps)
- Enfin, je trouve très beau que tu aspires à te consacrer aux langues anciennes et à l'allemand, mais il est de notre devoir de te prévenir que, au vu des évolutions actuelles de l'éducation nationale, ce sont parmi les disciplines les plus menacées (cela signifie, entre autres, de grandes difficultés à obtenir la région qu'on convoite si elle est un tant soit peu plus attractive que le Nord ou la région parisienne, et souvent la nécessité d'être sur plusieurs établissement, ce qui est très fatiguant).
En tant que professeur de lettres classiques, si aujourd'hui un élève venait me voir pour me dire qu'il souhaiterait faire des études de lettres classiques (pures), j'estime que mon devoir serait de lui dire de choisir une autre voie (et ça me fend le coeur) : je conseillerais, notamment, de faire plutôt des études qui permettent de faire accessoirement du latin et du grec : Histoire (pour l'histoire ancienne, et médiévale dans une moindre mesure), philosophie (pour la philosophie antique, et médiévale et moderne dans une moindre mesure), voire même lettres modernes (pour la littérature comparée, dont le principe est de mettre en relation des oeuvres issues de différentes ères linguistiques - ça te permettrait de faire de l'allemand aussi, au passage, si tu te débrouilles bien).
En espérant avoir pu un peu t'aider.
- Si tu veux travailler à l'international, tu peux postuler dans les établissements français à l'étranger : les places sont chères (surtout pour l'Europe et l'Amérique du Nord), mais (d'après ce que j'ai entendu, je ne suis pas un expert) on y est plus souple en ce qui concerne les statuts et notamment l'attribution des cours et des responsabilités.
- Pour l'an prochain, si ton établissement continue effectivement de proposer Latin (et/ou grec ?) en option (et non en spécialité), je ne suis pas du tout convaincu que tu gagnes à partir ailleurs : personnellement (mais le conseilleur n'est pas payeur, d'autant plus qu'on n'a aucune visibilité actuellement sur les attendus du supérieur, c'est bien le problème), je te conseillerais de garder cela en option et de prendre deux spécialité complémentaire (du style Littérature-Humanité et Histoire-Géo, notamment la première). Mais vérifie bien que ce cumul sera possible.
(Par curiosité, tu es dans quel lycée pour pouvoir faire ce genre de chose ? réponds en mp si tu veux)
- Pour tes études, au vu de ce qui t'intéresse, pour les deux ou trois premières années il n'y a pas à tergiverser sur ce qui serait le mieux : prépa littéraire, avec les matières citées (LCA et Allemand), plus ou moins prestigieuse en fonction du niveau que tu estimes avoir. Cela te permettra de bosser lesdites matières à un haut niveau (et d'autres), et, accessoirement, t'apprendra ou finira de t'apprendre à bosser sérieusement, ce que la fac ne fera pas.
Ensuite, master recherche et agrégation dans le domaine qui sera devenu ton préféré (tu auras peut-être changé entre temps)
- Enfin, je trouve très beau que tu aspires à te consacrer aux langues anciennes et à l'allemand, mais il est de notre devoir de te prévenir que, au vu des évolutions actuelles de l'éducation nationale, ce sont parmi les disciplines les plus menacées (cela signifie, entre autres, de grandes difficultés à obtenir la région qu'on convoite si elle est un tant soit peu plus attractive que le Nord ou la région parisienne, et souvent la nécessité d'être sur plusieurs établissement, ce qui est très fatiguant).
En tant que professeur de lettres classiques, si aujourd'hui un élève venait me voir pour me dire qu'il souhaiterait faire des études de lettres classiques (pures), j'estime que mon devoir serait de lui dire de choisir une autre voie (et ça me fend le coeur) : je conseillerais, notamment, de faire plutôt des études qui permettent de faire accessoirement du latin et du grec : Histoire (pour l'histoire ancienne, et médiévale dans une moindre mesure), philosophie (pour la philosophie antique, et médiévale et moderne dans une moindre mesure), voire même lettres modernes (pour la littérature comparée, dont le principe est de mettre en relation des oeuvres issues de différentes ères linguistiques - ça te permettrait de faire de l'allemand aussi, au passage, si tu te débrouilles bien).
En espérant avoir pu un peu t'aider.
- RuthvenGuide spirituel
Abandonner l'abibac pour une hypothétique spé me semble aussi risqué ; mieux vaut garder une (ou deux) langues anciennes en option (à moins qu'un établissement proche de ton lycée propose la spé LCA et que tu puisses la suivre dans cet établissement tout en restant en section internationale dans ton lycée pour le reste de la formation). Dans la spécialité Humanités, Littérature et Philosophie, un quart du programme est consacré à l'Antiquité (un semestre en Première) ; certes, tu n'y étudieras pas la langue mais cela permettra de renforcer la connaissance des littératures et philosophies anciennes.
- klaus2Habitué du forum
Oui, il faut garder l'abibac.
Mais il faut m.M.n. se poser 2 questions : 1) est-ce que j'aime vraiment la matière que je vais enseigner, au point d'y consacrer des heures et des jours sans problème ? est-ce un vrai plaisir d'en apprendre toujours plus ? 2) est-ce que j'en sais assez sur le métier d'enseignant pour choisir cette voie ?
L'agreg est l'idéal, c'est évident; cela ouvre aussi les portes des prépas, des grandes écoles privées, des participations aux jurys, des articles dans les revues spécialisées, de la rédaction ou participation à la rédaction de manuels... c'est une belle carte de visite. Si le niveau de départ est un peu juste, il faut la préparer en deux étapes : première année : travailler essentiellement la langue et les traductions ; deuxième année : surtout le programme. On peut estimer être du niveau requis en possédant 15 à 16 000 mots et expressions dans la LV. S'estimer (Wissensniveau abschätzen) : prendre un petit dico bilingue comportant 60 ou 70 000 mots, voir les mots que l'on sait sur 10% des pages prises au hasard et multiplier par 10.
Mais il faut m.M.n. se poser 2 questions : 1) est-ce que j'aime vraiment la matière que je vais enseigner, au point d'y consacrer des heures et des jours sans problème ? est-ce un vrai plaisir d'en apprendre toujours plus ? 2) est-ce que j'en sais assez sur le métier d'enseignant pour choisir cette voie ?
L'agreg est l'idéal, c'est évident; cela ouvre aussi les portes des prépas, des grandes écoles privées, des participations aux jurys, des articles dans les revues spécialisées, de la rédaction ou participation à la rédaction de manuels... c'est une belle carte de visite. Si le niveau de départ est un peu juste, il faut la préparer en deux étapes : première année : travailler essentiellement la langue et les traductions ; deuxième année : surtout le programme. On peut estimer être du niveau requis en possédant 15 à 16 000 mots et expressions dans la LV. S'estimer (Wissensniveau abschätzen) : prendre un petit dico bilingue comportant 60 ou 70 000 mots, voir les mots que l'on sait sur 10% des pages prises au hasard et multiplier par 10.
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- HélipsProphète
pardon, c'est nerveux. Non, l'agreg, ça ouvre de pouvoir bosser pour un salaire décent, un nombre d'heures décent, c'est tout.klaus2 a écrit:
L'agreg est l'idéal, c'est évident; cela ouvre aussi les portes des prépas, des grandes écoles privées, des participations aux jurys, des articles dans les revues spécialisées, de la rédaction ou participation à la rédaction de manuels...
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- klaus2Habitué du forum
Alors j'ai eu beaucoup de chance ! mais, c'est vrai, j'ai beaucoup, beaucoup travaillé !Hélips a écrit:pardon, c'est nerveux. Non, l'agreg, ça ouvre de pouvoir bosser pour un salaire décent, un nombre d'heures décent, c'est tout.klaus2 a écrit:
L'agreg est l'idéal, c'est évident; cela ouvre aussi les portes des prépas, des grandes écoles privées, des participations aux jurys, des articles dans les revues spécialisées, de la rédaction ou participation à la rédaction de manuels...
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- HélipsProphète
Mais avec de la chance, on peut écrire des manuels, participer à des jurys, écrire des articles avec le CAPES. Et oui, pour avoir un poste en prépa, il faut de la chance, en plus d'avoir le niveau requis.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- klaus2Habitué du forum
C'est exactement ce que je disais : la chance joue beaucoup. par exemple, si on ouvre une prépa dans votre lycée, l'emploi du temps compliqué à cheval sur secondaire et prépa peut faire préférer un agrégé déjà dans le lycée.
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- LefterisEsprit sacré
Un salaire, euhhh traitement, moins indécent par rapport à la catégorie. Je ne rattraperai jamais le niveau de revenus d'un fonctionnaire de catégorie A, comme je le fus. Pour le reste, on subit le naufrage comme tout le monde, avec juste le nez un peu plus hors de l'eau. En LC, bien loin de penser à l'international, on n'enseigne même plus ses disciplines dans son établissement... en collège, les suppressions de DHG et la réforme ont tout saccagé : passage à 5 heures de LA maximum ( 6h l'an dernier), une seule classe par niveau,le tout remis en cause chaque année (jusqu'en 2012, 18 heures de LA, avec du grec, étaient à répartir, nous avions un poste 1/2). En lycée, ça va être pareil voir pire, des disparitions totales sont à envisager. Je suis très clair sur ce point : faire du latin et du grec pour sa culture, je le conseille ; emprunter cette filière sinistrée, surtout pas.Hélips a écrit:
pardon, c'est nerveux. Non, l'agreg, ça ouvre de pouvoir bosser pour un salaire décent, un nombre d'heures décent, c'est tout.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- _Nijinsky_Je viens de m'inscrire !
Merci à tous pour vos réponses
Il me semble que pour mon lycée il n’est pas possible de prendre une spécialité dans un autre établissement. Mais ce serait le mieux à faire pour moi, bien entendu...
mon établissement ne propose ni LCA, ni humanité-littérature et philosophie, ni culture d’une langue étrangère (hormis anglais -> pas très intéressant pour moi). C’est à cet endroit que je suis bloquée...
Par conséquent, et ne sachant pas ce que l’on prépare les 5 années suivant le bac, je ne sais pas si je suis en mesure de me concentrer pour l’instant sur l’Abi et ensuite sur les lettres classiques et modernes ou si la coloration doit figurer sur mon bac ; au quel cas, cela devient suffisamment compliqué.
Après un bref calcul, cela ferait : 16hres de tronc commun + 12hres de spécialités + 5hres d’Abi (en plus de celles qui faisant réparties dans le TC) + 3hres d’option grec + 3hres d’option latin ; ce qui serait égal à 39hres/semaine (environ...parce que les profs d’abi ne se gênent pas pour rajouter des heures là où ils peuvent...). Ça ma paraît tout de même beaucoup... Notamment aux vues de la masse de travail donnée en littérature allemande et Geschichte-Erdkunde.
Pensez-vous qu’il est possible de varier les plaisirs en fonction des années ? Par exemple, en début de carrière faire une année dans un tel pays puis la suivante dans un autre ? Et ensuite, se stabiliser quelque part ? Pensez-vous aussi, que de la même manière, en fonction des années, il est possible de varier les niveaux ? Histoire de toucher un peu à tout...
Il me semble que pour mon lycée il n’est pas possible de prendre une spécialité dans un autre établissement. Mais ce serait le mieux à faire pour moi, bien entendu...
mon établissement ne propose ni LCA, ni humanité-littérature et philosophie, ni culture d’une langue étrangère (hormis anglais -> pas très intéressant pour moi). C’est à cet endroit que je suis bloquée...
Par conséquent, et ne sachant pas ce que l’on prépare les 5 années suivant le bac, je ne sais pas si je suis en mesure de me concentrer pour l’instant sur l’Abi et ensuite sur les lettres classiques et modernes ou si la coloration doit figurer sur mon bac ; au quel cas, cela devient suffisamment compliqué.
Après un bref calcul, cela ferait : 16hres de tronc commun + 12hres de spécialités + 5hres d’Abi (en plus de celles qui faisant réparties dans le TC) + 3hres d’option grec + 3hres d’option latin ; ce qui serait égal à 39hres/semaine (environ...parce que les profs d’abi ne se gênent pas pour rajouter des heures là où ils peuvent...). Ça ma paraît tout de même beaucoup... Notamment aux vues de la masse de travail donnée en littérature allemande et Geschichte-Erdkunde.
Pensez-vous qu’il est possible de varier les plaisirs en fonction des années ? Par exemple, en début de carrière faire une année dans un tel pays puis la suivante dans un autre ? Et ensuite, se stabiliser quelque part ? Pensez-vous aussi, que de la même manière, en fonction des années, il est possible de varier les niveaux ? Histoire de toucher un peu à tout...
- Theriakos96Habitué du forum
Je déterre ce topic puisque j'ai une question sur le sens du CAPES de philosophie et sur les disciplines dans lesquelles l'agrégation n'existe pas. Le CAPES a été créé pour l'enseignement en collège, donc pourquoi y a-t-il un CAPES de philosophie? Pourquoi faire cela plutôt qu'ouvrir plus de postes à l'agrégation? D'autre part, il me semble qu'il existe des disciplines sans agrégation (documentation notamment) ; le sens de ma question est, pourquoi? Y a-t-il une raison historique ou est-ce que cela dépend d'une volonté politique? Il me semble que la situation actuelle demande une réforme du mode de recrutement des professeurs (à aligner sur les agrégés en termes d'exigence et de rémunération, à mon sens et évidemment sans baisser le nombre de postes, concrètement fermer le CAPES et ouvrir autant de postes dans les concours d'agrégation) ou alors rétablir CAPES = collège et Agrégation = lycée, prépa, Université, IUT et que sais-je encore. J'aimerais avoir des avis sur la question, mais ne me lynchez pas!
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- BoubouleDoyen
Theriakos96 a écrit:Je déterre ce topic puisque j'ai une question sur le sens du CAPES de philosophie et sur les disciplines dans lesquelles l'agrégation n'existe pas. Le CAPES a été créé pour l'enseignement en collège, donc pourquoi y a-t-il un CAPES de philosophie? Pourquoi faire cela plutôt qu'ouvrir plus de postes à l'agrégation? D'autre part, il me semble qu'il existe des disciplines sans agrégation (documentation notamment) ; le sens de ma question est, pourquoi? Y a-t-il une raison historique ou est-ce que cela dépend d'une volonté politique? Il me semble que la situation actuelle demande une réforme du mode de recrutement des professeurs (à aligner sur les agrégés en termes d'exigence et de rémunération, à mon sens et évidemment sans baisser le nombre de postes, concrètement fermer le CAPES et ouvrir autant de postes dans les concours d'agrégation) ou alors rétablir CAPES = collège et Agrégation = lycée, prépa, Université, IUT et que sais-je encore. J'aimerais avoir des avis sur la question, mais ne me lynchez pas!
Dans certaines disciplines dont la philosophie, le MEN arrive à recruter (et même avec liste complémentaire tellement il y a de gens forts) pour un peu plus du smic et 18h, alors pourquoi proposer 20% de plus pour 20% d'heures de moins ?
Il y a d'autres disciplines où les étudiants ont compris l'arnaque (LC, Allemand, PC, Maths) et ne se présentent plus et où on racle pourtant le fond avec une admissibilité en dessous du niveau L1 (en maths et PC au moins).
Donc passer tout le monde à l'agrégation, oui mais avec quelle chance de succès ? (Si on maintient le niveau.)
Et pourquoi n'y a-t-il pas plus de candidats à l'agreg interne ?
- Theriakos96Habitué du forum
Je posais la questions parce que cela m'étonne que pour la philo il existe un CAPES, étant donné que la matière n'est enseignée qu'en terminale (ou en option en première si je ne m'abuse). Pour le reste, en LC, par exemple, je pense que c'est moins que les candidats qui ont compris, mais plutôt le fait que le vivier soit tellement bas que même ceux qui se seraient présentés au CAPES il y a 10 ans tentent l'agrégation puisqu'ils pensent (et non pas toujours à tort!) qu'elle est plus abordable. Il suffit de penser au fait que chaque année 15-20 postes ne sont pas pourvus par le jury.
En tout cas l'idée serait oui de passer tout sur l'agrégation en gardant le niveau actuel : si l'on ouvrait plus de postes (ceux qui sont ouverts aujourd'hui au CAPES) le concours serait plus attractif et attirerait davantage de monde, même dans les filières, ce qui remonterait le niveau! Ou alors rétablir la différenciation des concours : l'un pour le collège, l'autre pour le lycée et le reste, mais je pense que ce serait une politique un peu myope de la part du ministère...
En tout cas l'idée serait oui de passer tout sur l'agrégation en gardant le niveau actuel : si l'on ouvrait plus de postes (ceux qui sont ouverts aujourd'hui au CAPES) le concours serait plus attractif et attirerait davantage de monde, même dans les filières, ce qui remonterait le niveau! Ou alors rétablir la différenciation des concours : l'un pour le collège, l'autre pour le lycée et le reste, mais je pense que ce serait une politique un peu myope de la part du ministère...
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– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- MathadorEmpereur
Sauf qu'à l'époque de la création du CAPES, le collège et le lycée allaient tous les deux de la 6e à la Terminale, en parallèle plutôt qu'en série.Theriakos96 a écrit:Le CAPES a été créé pour l'enseignement en collège
En maths et en LC, les listes principales ne sont pas complètes; autrement dit, tout candidat qui a le niveau requis par le jury obtiendra le concours. Et pourtant, on ne fait pas le plein. Le problème principal reste celui de la paye: un agrégé débutant est à peine mieux payé qu'un policier débutant, sauf que le policier est de catégorie B et recruté au niveau du bac.Theriakos96 a écrit:En tout cas l'idée serait oui de passer tout sur l'agrégation en gardant le niveau actuel : si l'on ouvrait plus de postes (ceux qui sont ouverts aujourd'hui au CAPES) le concours serait plus attractif et attirerait davantage de monde, même dans les filières, ce qui remonterait le niveau!
Le SNES serait contre, car on profiterait sans doute de cela pour demander deux matières pour le concours collège, comme à l'époque des PEGC. J'y serais favorable [aux deux matières] si des contreparties fortes sont apportées: poste fixe garanti, pas d'heure sup imposable et pas de complément de service imposable.Theriakos96 a écrit:Ou alors rétablir la différenciation des concours : l'un pour le collège, l'autre pour le lycée et le reste, mais je pense que ce serait une politique un peu myope de la part du ministère...
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LefterisEsprit sacré
Le capes a été créé au début de la massification du lycée, qui allait de la 6e à la terminale, pour pouvoir recruter plus de professeurs. Pas pour le collège (ça, c'était le corps des PEGC, issu au départ des instituteurs, puis faisant l'objet d'un concours distinct après le collège unique). Même chose pour les lettres modernes apparues en 1950. Le statut de référence auparavant était l'agrégation , et il y avait des professeurs non agrégés avec un statut nébuleux. En échange d'un statut, d'une progression de carrière, a été créé un concours calqué sur l'agrégation, national, essentiellement disciplinaire, mais moins difficile accessible après la licence et, mais avec obligations de services supérieures. La distinction collège lycée n'existant pas , les agrégés n'avaient pas vocation à enseigner en lycée, mais en priorité dans les classes d'examen. C'est à peu près ainsi que c'était formulé.
Pour attirer du monde, il faudrait effectivement aligner tout le monde sur le niveau de l'agrégation, et même une agrégation revalorisée, pour que devenir enseignant soit aussi attrayant que les corps d'ingénieurs. Mais on n'en prend pas le chemin, la tendance est plutôt à dévaluer le capes (réforme de 2013) pour tenter de recruter plus , ou à contractualiser sans doute en spéculant sur le chômage, tout en dénigrant l'agrégation.
Pour attirer du monde, il faudrait effectivement aligner tout le monde sur le niveau de l'agrégation, et même une agrégation revalorisée, pour que devenir enseignant soit aussi attrayant que les corps d'ingénieurs. Mais on n'en prend pas le chemin, la tendance est plutôt à dévaluer le capes (réforme de 2013) pour tenter de recruter plus , ou à contractualiser sans doute en spéculant sur le chômage, tout en dénigrant l'agrégation.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- MathadorEmpereur
Pas nécessairement un alignement: une revalorisation indemnitaire suffirait. Il ne me semble pas que dans la police, le corps des officiers (analogue à celui des certifiés) ait la moindre difficulté à recruter, malgré des indices plus faibles que ceux des agrégés. De même à Bercy.Lefteris a écrit:Pour attirer du monde, il faudrait effectivement aligner tout le monde sur le niveau de l'agrégation, et même une agrégation revalorisée, pour que devenir enseignant soit aussi attrayant que les corps d'ingénieurs.
Et un alignement sur d'autres ministères conduirait au contraire à la démasterisation du CAPES: les inspecteurs des finances, des douanes, tout comme les officiers de police sont tous recrutés au niveau licence. Cela se produirait naturellement si l'institution avait confiance en l'attractivité des concours et s'appuyait moins sur les coquecigrues des
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LefterisEsprit sacré
Et cela relèverait sans doute le niveau disciplinaire du capes, car outre une concurrence accrue, on ne viserait plus les fameuses coquecigrues des Espé et du MEEF, et les épreuves "professionnaliantes" au lieu d'épreuves disciplinaires.Mathador a écrit:Pas nécessairement un alignement: une revalorisation indemnitaire suffirait. Il ne me semble pas que dans la police, le corps des officiers (analogue à celui des certifiés) ait la moindre difficulté à recruter, malgré des indices plus faibles que ceux des agrégés. De même à Bercy.Lefteris a écrit:Pour attirer du monde, il faudrait effectivement aligner tout le monde sur le niveau de l'agrégation, et même une agrégation revalorisée, pour que devenir enseignant soit aussi attrayant que les corps d'ingénieurs.
Et un alignement sur d'autres ministères conduirait au contraire à la démasterisation du CAPES: les inspecteurs des finances, des douanes, tout comme les officiers de police sont tous recrutés au niveau licence. Cela se produirait naturellement si l'institution avait confiance en l'attractivité des concours et s'appuyait moins sur les coquecigrues desIUFMESPE.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Theriakos96Habitué du forum
Oui effectivement je me suis trompé, j'ai rédigé trop rapidement mes deux messages : les certifiés n'avaient tout de même pas vocation à enseigner dans les classes à examen, comme il a été dit. Quoi qu'il en soit je pense que par rapport aux différents métiers cités par @Mathador (notamment officier de police), professeur certifié présente deux désavantages : pas de possibilités d'avancement de carrière (un officier peut devenir commandant et commandant de division, voire commissaire) et donc voir son salaire augmenter sans passer de concours, ainsi que les responsabilités dans le métier. Le professeur certifié en revanche pour voir évoluer son salaire doit passer un concours (certes, il y a la HC et la CE, mais il n'y a aucune évolution dans les responsabilités, aucune évolution concrète dans la carrière) ou alors se reconvertir. Ce que je veux dire c'est que hors de l'agrégation il n'y a point de salut pour être prof : mal payé, trop de travail, pourquoi une personne ayant un bac+5 devrait-elle faire ce travail? Ce n'est pas attrayant du tout.
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- LefterisEsprit sacré
Les certifiés avaient et ont toujours vocation à toutes les classes, y compris d'examen. Les agrégés devaient y être affectés prioritairement, mais pas exclusivement (il n'y aurait pas eu assez de monde). C'était de toute manière facile quand les établissements n'étaient pas partitionnés. Mais l'idée que les agrégés sont indignes du 1er cycle ou l'inverse est erronée. L'agrégation de grammaire a même été créée, historiquement, pour les classes de premier cycle. A l'époque, on jugeait important l'enseignement des humanités au petites classes, et donc la qualification des enseignants.Theriakos96 a écrit:Oui effectivement je me suis trompé, j'ai rédigé trop rapidement mes deux messages : les certifiés n'avaient tout de même pas vocation à enseigner dans les classes à examen, comme il a été dit. Quoi qu'il en soit je pense que par rapport aux différents métiers cités par @Mathador (notamment officier de police), professeur certifié présente deux désavantages : pas de possibilités d'avancement de carrière (un officier peut devenir commandant et commandant de division, voire commissaire) et donc voir son salaire augmenter sans passer de concours, ainsi que les responsabilités dans le métier. Le professeur certifié en revanche pour voir évoluer son salaire doit passer un concours (certes, il y a la HC et la CE, mais il n'y a aucune évolution dans les responsabilités, aucune évolution concrète dans la carrière) ou alors se reconvertir. Ce que je veux dire c'est que hors de l'agrégation il n'y a point de salut pour être prof : mal payé, trop de travail, pourquoi une personne ayant un bac+5 devrait-elle faire ce travail? Ce n'est pas attrayant du tout.
Un agrégé gagne moins de toute manière qu'un officier de police, qui a une indemnité de sujétion spéciale intégrée dans le traitement et la retraite, représentant 20 % du traitement. Un officier à l'indice majoré 500 a donc dans les faits un indice de traitement de 600. Au grade de commandant, il est donc au- delà d' un agrégé HC minimum. S'il obtient l'indice 821, c'est l'indice 1010.
https://www.synergie-officiers.com/documentation/traitements-et-pensions/
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- Theriakos96Habitué du forum
Je suis très étonné : j'ai du coup jeté un coup d'œil aux salaires de la police nationale, et c'est très différents de ceux des agrégés. Je comprends mieux pourquoi un ami agrégé d'histoire a passé le concours de commissaire...3150€ nets en sortie d'école, logement et voiture de fonction gratuits, c'est une autre planète. Est-ce que tous les traitements de la FP A+ sont-ils alignés sur cesux-là? Je veux dire, conservateurs, préfets etc. Je suis choqués que les professeurs soient si mal payés.
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– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
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