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- JohnMédiateur
Catherine Da Silva, directrice de l'école primaire Louis Blériot à Saint-Denis, remet sérieusement en question les critères de recrutement de l’Education nationale.
"Elle s'alarme du choix des profs que lui envoie l'académie pour combler le manque des enseignants" :
http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-interview-verite-thomas-sotto/videos/recrutement-a-l-education-nationale-le-grand-n-importe-quoi-2273737
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- HestiaNiveau 10
On peut être surpris du recrutement avec un BTS mais bon, avec une licence, c'est bien hypocrite. De nombreux certifiés n'ont qu'une licence. Ca va être dur pour le jeune homme de revenir après les vacances...
Pour le reste, c'est bien de révéler au grand public des choses bien connues des enseignants.
Pour le reste, c'est bien de révéler au grand public des choses bien connues des enseignants.
- FraserHabitué du forum
Crise de recrutement? Et ce n'est surtout pas la cause à la faible rémunération, aux conditions de travail que le SNUipp n'a pas su défendre....
Je ne dis pas que ce que dit cette collègue est faux, mais cette propension qu'à le SNUipp de se poser en chevalier blanc sans se poser les vraies questions ni se remettre en question, m’énerve au plus au point.
Je ne dis pas que ce que dit cette collègue est faux, mais cette propension qu'à le SNUipp de se poser en chevalier blanc sans se poser les vraies questions ni se remettre en question, m’énerve au plus au point.
- keroGrand sage
Hestia a écrit:On peut être surpris du recrutement avec un BTS mais bon, avec une licence, c'est bien hypocrite. De nombreux certifiés n'ont qu'une licence. Ca va être dur pour le jeune homme de revenir après les vacances...
Sauf qu'ils ont, en plus, préparé un concours et en prime, ont été sélectionnés parmi les candidats audit concours. Qu'ils doivent en plus faire la preuve de leur capacité (au moins minimale) à enseigner pendant l'année de stage (quel que soit le niveau concret de la formation et de l'évaluation des stagiaires). Pas exactement pareil qu'un gars qui sort de licence et qu'on met devant une classe.
- keroGrand sage
Très bien, le témoignage.
Un p'tit blâme, pour la forme ? Aller, Créteil. On se bouge !
Un p'tit blâme, pour la forme ? Aller, Créteil. On se bouge !
- AudreyOracle
Ce qui me gêne c'est l'accent mis sur le fait que ce serait propre au 93, ou du moins, plus fréquent dans ce département... nous vivons la même chose partout, et à tous les niveaux d'enseignement.
Ce qui me gêne aussi, c'est le fait de voir qu'on s'interroge sur la "formation" à apporter à ces contractuels, qui forcément leur permettrait d'être de bons profs face à leurs classes, alors que la formation est proposée à ceux qui s'engagent dans ce métier et qu'elle dure plusieurs années... au lieu de s'interroger sur les raisons du manque de profs, de candidats aux concours, on s'interroge sur la formation de ceux qui ne veulent même pas vraiment faire ce métier. Comment peut-on sans broncher envisager de former en quelques mois des gens pour enseigner quand les enseignants titulaires passent un concours et se forment plusieurs années? Cohn Bendit a-t-il seulement conscience de l'aberration de son propos? Il me semblerait plus judicieux de mettre l'argent de cette formation des contractuels appelée par les voeux de certains dans le traitement des enseignants...
Mais bon, c'est moins usant et complexe de masquer les symptômes que de soigner le mal à la racine.
Ce qui me gêne aussi, c'est le fait de voir qu'on s'interroge sur la "formation" à apporter à ces contractuels, qui forcément leur permettrait d'être de bons profs face à leurs classes, alors que la formation est proposée à ceux qui s'engagent dans ce métier et qu'elle dure plusieurs années... au lieu de s'interroger sur les raisons du manque de profs, de candidats aux concours, on s'interroge sur la formation de ceux qui ne veulent même pas vraiment faire ce métier. Comment peut-on sans broncher envisager de former en quelques mois des gens pour enseigner quand les enseignants titulaires passent un concours et se forment plusieurs années? Cohn Bendit a-t-il seulement conscience de l'aberration de son propos? Il me semblerait plus judicieux de mettre l'argent de cette formation des contractuels appelée par les voeux de certains dans le traitement des enseignants...
Mais bon, c'est moins usant et complexe de masquer les symptômes que de soigner le mal à la racine.
- skindiverÉrudit
On en revient au début contractuel/certifié.
Ce qui n'est pas normal c'est que l'on puisse être contractuel sans avoir le niveau universitaire requis pour présenter les concours.
(Enfin bon on a bien le droit de présenter les concours sans diplômes à condition d'avoir 3 enfants....)
Ce qui me dérange par contre c'est son discours vis à vis de ces deux contractuels qui vont retourner dans cette école, c'est grave. Elle n'est pas inspectrice et n'a pas a juger des compétences de ces professeurs.
Et aussi juger le type à cause de son blouson en cuir et de son sweat à capuche.....C'est vraiment réducteur. J'ai des potes qui sont très lookés (grosses crêtes, tatouages et piercing) et qui sont tout autant compétents que ceux en costume cravate.
Au lycée on avait eu un contractuel de Français qui venait en blouson en cuir, qui nous faisait réciter en punition des chansons de noir désir. Ce fut le meilleur prof de français que j'ai eu de ma scolarité.
Ce qui n'est pas normal c'est que l'on puisse être contractuel sans avoir le niveau universitaire requis pour présenter les concours.
(Enfin bon on a bien le droit de présenter les concours sans diplômes à condition d'avoir 3 enfants....)
Ce qui me dérange par contre c'est son discours vis à vis de ces deux contractuels qui vont retourner dans cette école, c'est grave. Elle n'est pas inspectrice et n'a pas a juger des compétences de ces professeurs.
Et aussi juger le type à cause de son blouson en cuir et de son sweat à capuche.....C'est vraiment réducteur. J'ai des potes qui sont très lookés (grosses crêtes, tatouages et piercing) et qui sont tout autant compétents que ceux en costume cravate.
Au lycée on avait eu un contractuel de Français qui venait en blouson en cuir, qui nous faisait réciter en punition des chansons de noir désir. Ce fut le meilleur prof de français que j'ai eu de ma scolarité.
- OsmieSage
Il montre en toute simplicité le mépris avec lequel est traité le métier : "Et votre chef de rayon avec son BTS, là, une ptit' formation de 5 mois pour faire un bon instit', ça irait pas ? Comment, deux jours ? Ah oui c'est pas beaucoup. Mais 3-4 mois, ça irait ?"Audrey a écrit:Ce qui me gêne c'est l'accent mis sur le fait que ce serait propre au 93, ou du moins, plus fréquent dans ce département... nous vivons la même chose partout, et à tous les niveaux d'enseignement.
Ce qui me gêne aussi, c'est le fait de voir qu'on s'interroge sur la "formation" à apporter à ces contractuels, qui forcément leur permettrait d'être de bons profs face à leurs classes, alors que la formation est proposée à ceux qui s'engagent dans ce métier et qu'elle dure plusieurs années... au lieu de s'interroger sur les raisons du manque de profs, de candidats aux concours, on s'interroge sur la formation de ceux qui ne veulent même pas vraiment faire ce métier. Comment peut-on sans broncher envisager de former en quelques mois des gens pour enseigner quand les enseignants titulaires passent un concours et se forment plusieurs années? Cohn Bendit a-t-il seulement conscience de l'aberration de son propos? Il me semblerait plus judicieux de mettre l'argent de cette formation des contractuels appelée par les voeux de certains dans le traitement des enseignants...
Mais bon, c'est moins usant et complexe de masquer les symptômes que de soigner le mal à la racine.
Message : n'importe quelle brêle (sans chewing-gum et sans accent wesch-wesch) peut faire le métier.
- NormandyxNeoprof expérimenté
Une représentante du SNUIPP qui se permet de citer un exemple dans son école, quel dommage qu'on ne la sanctionne pas!
Chapeau pour le savonnage de planche pour ces remplaçants quand ils vont revenir et quand les prochains arriveront les parents prompts à remettre en cause la nouveauté commenceront par leur demander quels sont leurs diplômes.
Elle a quelle âge cette dame? on n'arrête pas de regretter ce qui se faisait avant avec des instits recrutés au BAC avec une seule année de formation, il faut croire que cela ne marchait pas si mal, les élèves ne parlaient pas de structure des contes, mais ils en avaient lu un paquet et écrit quelques uns...
En tout cas, si j'habitais la Seine saint denis, je ferais comme j'ai fait ici, je choisirais l'école dans laquelle iraient mes enfants, au besoin en ayant recours au privé, et en tout état de cause, certainement pas chez mme da silva à l'école berlioz.
Chapeau pour le savonnage de planche pour ces remplaçants quand ils vont revenir et quand les prochains arriveront les parents prompts à remettre en cause la nouveauté commenceront par leur demander quels sont leurs diplômes.
Elle a quelle âge cette dame? on n'arrête pas de regretter ce qui se faisait avant avec des instits recrutés au BAC avec une seule année de formation, il faut croire que cela ne marchait pas si mal, les élèves ne parlaient pas de structure des contes, mais ils en avaient lu un paquet et écrit quelques uns...
En tout cas, si j'habitais la Seine saint denis, je ferais comme j'ai fait ici, je choisirais l'école dans laquelle iraient mes enfants, au besoin en ayant recours au privé, et en tout état de cause, certainement pas chez mme da silva à l'école berlioz.
- keroGrand sage
Comprends pas très bien certaines réactions.
Elle dénonce un problème qui est un vrai problème, je ne vois pas comment on peut dire le contraire.
Elle dénonce un problème qui est un vrai problème, je ne vois pas comment on peut dire le contraire.
- Pierre-HenriHabitué du forum
kero a écrit:
Elle dénonce un problème qui est un vrai problème, je ne vois pas comment on peut dire le contraire.
Ben non, justement : elle ne dénonce pas le "vrai problème", qui est le manque d'attractivité du métier pour causes de salaires trop bas et de conditions de travail trop difficiles. Elle dénonce un faux problème, le niveau trop faible des candidats, qui est une conséquence et non une cause. En outre, se moquer des gens qui lui parviennent manque d'élégance, quand on sait dans quelles circonstances et à quels tarifs on recrute les contractuels.
- wanaxFidèle du forum
Il me paraît difficile de comparer un baccalauréat des années 80 avec un baccalauréat de ces vingt dernières années.Normandyx a écrit:(...)
Elle a quelle âge cette dame? on n'arrête pas de regretter ce qui se faisait avant avec des instits recrutés au BAC avec une seule année de formation, il faut croire que cela ne marchait pas si mal, les élèves ne parlaient pas de structure des contes, mais ils en avaient lu un paquet et écrit quelques uns...
(...)
- NormandyxNeoprof expérimenté
Si c'est à moi que cela s'adresse je peux expliquer :
jusqu'à la réforme Jospin de 89 je crois, les enseignants du primaire étaient recrutés au niveau bac et suivaient un puis 2 puis 3 années de formation au gré des diverses réformes.
Est-ce que l'école primaire marchait moins bien? je n'arrête pas de lire des gens qui regrettent l'ancienne époque, et les compétences des élèves sortant de primaire.
Se fonder sur le seul niveau de diplome correspond bien à la mentalité recrutement fonction publique grille des salaires, mais pas forcément à l'efficacité sur le terrain.
Quand j'étais directeur, j'ai vu arriver dans mon école des remplaçants dont certains qui étaient des recalés au concours et qui étant jugés incapables de suivre une formation de 3 ans se retrouvaient directement sur le terrain avec 2 après midi de formation, j'ai eu droit aussi à des sortants d'IUFM, je ne peux pas dire que les bons étaient d'un côté et les mauvais de l'autre, j'ai vu des gens qui se retrouvaient dans une situation pas évidente sans formation, qui mouillaient la chemise, et finalement avaient des classes qui tournaient au moins aussi bien et souvent mieux que des bardés de diplomes certifiés IUFM qui arrivaient avec leurs "pédagogies avancées" (texto ce que m'a sorti une de ces abruties qui se faisait bordéliser par des CE1), hélas pas adaptées au terrain ces fameuses "pédagogie".
Elle dénonce un problème mais le prend du mauvais bout, ne serait ce que si ce jeune chef de rayon doit revenir dans son école après les vacances, quant à son couplet sur sarkozy, même pour moi qui le déteste, c'est tout bonnement ridicule de faire remonter le problèmes aux suppressions de postes, cela fait des années que des zones deviennent des points noirs dont personne ne veut, même quand on y ajoute une prime/carotte, cela fait des années que le nombre des candidats aux concours PE baisse, coller ça sur 2008, c'est se moquer du monde.
jusqu'à la réforme Jospin de 89 je crois, les enseignants du primaire étaient recrutés au niveau bac et suivaient un puis 2 puis 3 années de formation au gré des diverses réformes.
Est-ce que l'école primaire marchait moins bien? je n'arrête pas de lire des gens qui regrettent l'ancienne époque, et les compétences des élèves sortant de primaire.
Se fonder sur le seul niveau de diplome correspond bien à la mentalité recrutement fonction publique grille des salaires, mais pas forcément à l'efficacité sur le terrain.
Quand j'étais directeur, j'ai vu arriver dans mon école des remplaçants dont certains qui étaient des recalés au concours et qui étant jugés incapables de suivre une formation de 3 ans se retrouvaient directement sur le terrain avec 2 après midi de formation, j'ai eu droit aussi à des sortants d'IUFM, je ne peux pas dire que les bons étaient d'un côté et les mauvais de l'autre, j'ai vu des gens qui se retrouvaient dans une situation pas évidente sans formation, qui mouillaient la chemise, et finalement avaient des classes qui tournaient au moins aussi bien et souvent mieux que des bardés de diplomes certifiés IUFM qui arrivaient avec leurs "pédagogies avancées" (texto ce que m'a sorti une de ces abruties qui se faisait bordéliser par des CE1), hélas pas adaptées au terrain ces fameuses "pédagogie".
Elle dénonce un problème mais le prend du mauvais bout, ne serait ce que si ce jeune chef de rayon doit revenir dans son école après les vacances, quant à son couplet sur sarkozy, même pour moi qui le déteste, c'est tout bonnement ridicule de faire remonter le problèmes aux suppressions de postes, cela fait des années que des zones deviennent des points noirs dont personne ne veut, même quand on y ajoute une prime/carotte, cela fait des années que le nombre des candidats aux concours PE baisse, coller ça sur 2008, c'est se moquer du monde.
- NormandyxNeoprof expérimenté
wanax a écrit:Il me paraît difficile de comparer un baccalauréat des années 80 avec un baccalauréat de ces vingt dernières années.Normandyx a écrit:(...)
Elle a quelle âge cette dame? on n'arrête pas de regretter ce qui se faisait avant avec des instits recrutés au BAC avec une seule année de formation, il faut croire que cela ne marchait pas si mal, les élèves ne parlaient pas de structure des contes, mais ils en avaient lu un paquet et écrit quelques uns...
(...)
Autant dire qu'un bac obtenu avant les années 80 vaut de l'or, ça m'arrange :lol: j'ai fait mon secondaire sous Fontanet et sa réforme, et bas sou Haby, celui qui a pondu ce collège Unique...
en son genre sans doute...
- CathEnchanteur
Normandyx a écrit:Si c'est à moi que cela s'adresse je peux expliquer :
jusqu'à la réforme Jospin de 89 je crois, les enseignants du primaire étaient recrutés au niveau bac et suivaient un puis 2 puis 3 années de formation au gré des diverses réformes.
Non, c'est plus vieux, quand j'ai passé le bac (85) ça venait juste de changer je crois.
- ChocolatGuide spirituel
John a écrit:Catherine Da Silva, directrice de l'école primaire Louis Blériot à Saint-Denis, remet sérieusement en question les critères de recrutement de l’Education nationale.
"Elle s'alarme du choix des profs que lui envoie l'académie pour combler le manque des enseignants" :
http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-interview-verite-thomas-sotto/videos/recrutement-a-l-education-nationale-le-grand-n-importe-quoi-2273737
Que l'on déplore un recrutement avec des compétences niveau 0, c'est très bien.
Que l'on généralise un discours décrédibilisant à l'égard des contractuels, c'est très injuste, d'autant plus que le niveau master est requis depuis peu, donc des tas de titulaires exercent avec un niveau licence.
Quelle hypocrisie !
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- OsmieSage
Des tas de contractuels aussi.
- NormandyxNeoprof expérimenté
et dans le corps des PE ou de ceux qui sont encore intits il y a des gens qui n'ont été recruté qu'avec le BAC,Chocolat a écrit:John a écrit:Catherine Da Silva, directrice de l'école primaire Louis Blériot à Saint-Denis, remet sérieusement en question les critères de recrutement de l’Education nationale.
"Elle s'alarme du choix des profs que lui envoie l'académie pour combler le manque des enseignants" :
http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-interview-verite-thomas-sotto/videos/recrutement-a-l-education-nationale-le-grand-n-importe-quoi-2273737
Que l'on déplore un recrutement avec des compétences niveau 0, c'est très bien.
Que l'on généralise un discours décrédibilisant à l'égard des contractuels, c'est très injuste, d'autant plus que le niveau master est requis depuis peu, donc des tas de titulaires exercent avec un niveau licence.
Quelle hypocrisie !
- ChocolatGuide spirituel
Normandyx a écrit:et dans le corps des PE ou de ceux qui sont encore intits il y a des gens qui n'ont été recruté qu'avec le BAC,Chocolat a écrit:John a écrit:
"Elle s'alarme du choix des profs que lui envoie l'académie pour combler le manque des enseignants" :
http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-interview-verite-thomas-sotto/videos/recrutement-a-l-education-nationale-le-grand-n-importe-quoi-2273737
Que l'on déplore un recrutement avec des compétences niveau 0, c'est très bien.
Que l'on généralise un discours décrédibilisant à l'égard des contractuels, c'est très injuste, d'autant plus que le niveau master est requis depuis peu, donc des tas de titulaires exercent avec un niveau licence.
Quelle hypocrisie !
Aussi !
Donc le problème n'a pas à être posé en termes de diplômes, mais de compétences requises.
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- NormandyxNeoprof expérimenté
Cath a écrit:Normandyx a écrit:Si c'est à moi que cela s'adresse je peux expliquer :
jusqu'à la réforme Jospin de 89 je crois, les enseignants du primaire étaient recrutés au niveau bac et suivaient un puis 2 puis 3 années de formation au gré des diverses réformes.
Non, c'est plus vieux, quand j'ai passé le bac (85) ça venait juste de changer je crois.
la création du corps des écoles date de 1989, avant, il me semble que les instits étaient recrutés au niveau Bac, faisaient une année d'école normale et signait leur contrat à l'issue de cette année si leur première année avait été concluante, ils en prenaient ensuite pour 2 ans de formation. Cette réforme avait été mise en place au début des années 80 par rené Haby.
- retraitéeDoyen
De mon temps, on passait le concours d'entrée à l'école normale d'instituteurs à l'issue de la 3e !
Ensuite, on a , me semble-t-il (à vérifier) recruté à l'issue de la classe de première. Je me souviens que, certifiée depuis peu, j'ai fait passer une épreuve orale d'explication de textes (c'est moi qui choisissais les textes ), et j'ai entendu des explications excellentes, que ne renieraient pas les actuels titulaires du CAPES !
Je rappelle qu'en 1971( ou 72/73) il y avait un oral de contrôle au BEPC, pour les élèves ayant entre 7 et 10 à l'écrit. Une des épreuves était une explication de texte littéraire, sur une liste de textes vus dans l'année (comme au bac, quoi) !
Ensuite, on a , me semble-t-il (à vérifier) recruté à l'issue de la classe de première. Je me souviens que, certifiée depuis peu, j'ai fait passer une épreuve orale d'explication de textes (c'est moi qui choisissais les textes ), et j'ai entendu des explications excellentes, que ne renieraient pas les actuels titulaires du CAPES !
Je rappelle qu'en 1971( ou 72/73) il y avait un oral de contrôle au BEPC, pour les élèves ayant entre 7 et 10 à l'écrit. Une des épreuves était une explication de texte littéraire, sur une liste de textes vus dans l'année (comme au bac, quoi) !
- NormandyxNeoprof expérimenté
Chocolat a écrit:Normandyx a écrit:et dans le corps des PE ou de ceux qui sont encore intits il y a des gens qui n'ont été recruté qu'avec le BAC,Chocolat a écrit:
Que l'on déplore un recrutement avec des compétences niveau 0, c'est très bien.
Que l'on généralise un discours décrédibilisant à l'égard des contractuels, c'est très injuste, d'autant plus que le niveau master est requis depuis peu, donc des tas de titulaires exercent avec un niveau licence.
Quelle hypocrisie !
Aussi !
Donc le problème n'a pas à être posé en termes de diplômes, mais de compétences requises.
Oui, plutôt et en terme d'encadrement et de formation de ces contractuels, il me semble qu'ils pourraient être moyennant finances tutorés par un enseignant référent de l'école où ils exercent pour éviter le n'importe quoi comme dessiner pendant 3 heures le matin comme le raconte mme da silva. En tant que directeur dans une zone sensible, j'ai toujours donné la classe à ceux qui arrivaient en remplacement avec un minimum d'exercices en cours, des opérations au tableau etc... mais c'était du temps où les instits n'étaient recrutés qu'avec un bac et utilisaient livres et fichiers, ils ne tricotaient pas eux mêmes de magnifiques montages photocopiés qui finissent au fond des cartables et des casiers...
- CatalunyaExpert spécialisé
Sur le même sujet. Essayez de ne pas casser votre ordi à chaque intervention de Brunet qui a bossé son sujet
http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/audio/rmc-0310-carrement-brunet-13h-14h-103396.html
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- CathEnchanteur
Normandyx a écrit:Cath a écrit:Normandyx a écrit:Si c'est à moi que cela s'adresse je peux expliquer :
jusqu'à la réforme Jospin de 89 je crois, les enseignants du primaire étaient recrutés au niveau bac et suivaient un puis 2 puis 3 années de formation au gré des diverses réformes.
Non, c'est plus vieux, quand j'ai passé le bac (85) ça venait juste de changer je crois.
la création du corps des écoles date de 1989, avant, il me semble que les instits étaient recrutés au niveau Bac, faisaient une année d'école normale et signait leur contrat à l'issue de cette année si leur première année avait été concluante, ils en prenaient ensuite pour 2 ans de formation. Cette réforme avait été mise en place au début des années 80 par rené Haby.
Je suis sûre de ce que j'avance: j'étais potentiellement concernée, je vais chercher une source et je reviens.
- CathEnchanteur
Voilà :
"En 1985 naîtra le recrutement post-DEUG avec une formation professionnelle en deux ans, toujours dispensés dans les Écoles normales"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Concours_de_recrutement_de_professeur_des_%C3%A9coles
"En 1985 naîtra le recrutement post-DEUG avec une formation professionnelle en deux ans, toujours dispensés dans les Écoles normales"
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