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Ashtrak
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Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Ashtrak Sam 18 Avr 2015 - 18:50
Courage ! Il en faudra quelle que soit la décision : partir, c'est remettre en cause un choix de vie qui semblait évident (si on pensait avoir la "vocation") ; rester, c'est savoir que ce que l'on vit aujourd'hui ne disparaîtra pas magiquement demain et qu'il faudra trouver le moyen de l'apprivoiser.

Reste à savoir quel courage te semble le plus naturel !
Reine Margot
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Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Reine Margot Sam 18 Avr 2015 - 18:51
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
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Bottom-of-my-heart
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Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Bottom-of-my-heart Sam 18 Avr 2015 - 19:04
Lefteris a écrit:
Lyssya Gory a écrit:Lefteris a tout dit.
Je comprends très bien votre ligne de conduite, et je vous envie de pouvoir la tenir,
Un raro vantaggio  di invecchiare  Rolling Eyes
mais je crois sincèrement qu'en effet elle n'est plus vraiment praticable par de jeunes enseignants. C'est bien pour cela que je parlais dans ma première intervention de la nécessité d'une sorte de "foi" et d'enthousiasme particuliers pour pouvoir exercer ce métier à l'heure actuelle. Sans cela il me semble que l'on ne peut verser que dans l'aigreur ou le cynisme.

On peut aussi relativiser. Ca me débecte aussi , et je préfèrerais qu'il en soit autrement mais je sais couper. Il faut dire que j'ai vu l'absurde ailleurs que dans l'EN, ça aide à supporter.
incapacité à se concentrer sur une même activité plus de quelques minutes, raisonnement anarchique, orthographe misérable, syntaxe chaotique et j'en passe ... un mois n'était même pas nécessaire, une semaine a suffi.
Un collègue africain d'une autre discipline, stagiaire dans le même établissement que moi était anéanti et révolté par ce qu'il voyait; lui qui a grandi, et enseigné plus tard,  dans un environnement infiniment plus défavorisé, dans des écoles sans aucuns moyens matériels ou financiers, sans TBI ou salle multimedia etc ... il  se retrouve ici face à des élèves au niveau bien plus faible que la plupart de ceux qu'il a connus là-bas. Et je ne vous dis même pas ce qu'il pense de leur "savoir-être" pour employer le jargon qu'on aime bien ...
Là , tu touches au point le plus sensible. Nous avons  désormais en masse des ados qui sont  autocentrés à un degré qu'on ne mesure même plus (qu'on ne vienne pas dire que ca a toujours été comme ça, c'est faux, c'est un mensonge qui sert de prétexte à la capitulation)  ce qui entraîne leur incapacité d'écoute, de concentration , d'intérêt même sur tout ce qui n'est pas eux ou leur plaisir immédiat. Un élève dit "défavorisé" demeure un élève qui baigne quand même dans un confort relatif que n'a pas un pays du Tiers-Monde, et dans une dispersion liée aux objets matériels que n'avait pas un élève aisé il y a vingt ou trente ans (téléphone érigé au rang de divinité,   médias nombreux et  agressifs qui leur donnent de manière surdimensionnée  le coût du show-biz et du people,  habitude de jacasser sur tout -ce qui est lié à leur autocentrage, ils croient que tout ce qui sort d'eux est intéressant...). Bref, la société  forme des décérébrés, qui formeront soit les consommateurs de demain, soit les nervis de systèmes oppressifs où ils trouveront leur avantage, et la grande faute de l'E.N.  (la machine, pas les individus qui résistent) est de ne plus essayer de lutter , de fermer la porte à tout ça, mais d’accompagner le mouvement, de faire du suivisme à haute dose (le reproche  principal qui est fait au pédagogisme).

+1 Et on en voit les effets tous les jours dans nos classes, on essaye de se rattacher à ces petits sursauts intellectuels de réflexion et de curiosité qui peuvent se produire néanmoins.

mémé49 a écrit:
Lyssya Gory a écrit:Bonjour à tous
Je vous lis depuis des mois en "sous-marin" et je poste aujourd'hui pour la première fois. Si j'interviens aujourd'hui c'est pour témoigner du fait que démissionner de l'EN est faisable, souhaitable dans certains cas et peut même être, c'est mon cas, une véritable délivrance. J'ai fait mes études avec passion, j'adore ma discipline et j'ai eu la joie de réussir facilement un capes peu ouvert. Malheureusement j'ai pris en pleine figure la réalité de ce monde de fous qu'est l'EN en commençant mon stage en septembre: obligation ubuesque de se réinscrire en master, de devoir valider des UE, d'avoir à réécrire un mémoire, formation à l'ESPE oscillant en permanence entre néant et débilité profonde, mais chronophage dans les deux cas, négation programmatique de la part des "formateurs" de la notion de liberté pédagogique, élèves pas antipathiques mais nullissimes pour lesquels on nous demande de déployer des trésors d'imagination et de créativité pour un résultat au mieux médiocre, et tout cela en ayant comme seule perspective d'être TZR sur 2 ou 3 établissements  pendant au moins une bonne dizaine d'années ...
Un mois m'a suffi pour savoir que je ne voulais pas de cette vie là et j'ai démissionné. Tranquillement, facilement, sans aucun stress tant j'étais convaincue du bien-fondé de ma décision. Depuis je "bricole", vacations, cours particuliers, traductions ...   Evidemment c'est moins confortable du point de vue du salaire mais au moins, je vis, je me sens libre, je ne suis plus soumise aux oukases de quelques pédagos cinglés et je sais que j'ai fait le bon choix. La décision n'est pas facile à prendre mais j'ai la chance d'avoir un instinct de survie assez développé, ce qui m'a grandement aidée Smile Avec un peu de recul maintenant, je trouve le système tellement fou que je me demande comment l'édifice tient encore debout. Quand j'ai annoncé ma démission à mes collègues l'un deux m'a dit: "Vas-y, pars vite, tu prends l'une des dernières chaloupes avant le naufrage du Titanic" ...
Voilà. Bien sûr, je ne témoigne ici que de ce que j'ai vécu et je peux tout à fait comprendre que d'autres puissent s'épanouir dans ce métier qui reste, je le pense vraiment, beau et noble, mais qui demande à l'heure actuelle, si l'on veut l'exercer sans cynisme et sans aigreur, une forme bien particulière d'enthousiasme et de "foi" dont tout le monde n'est pas capable. Je lis bien souvent ici l'expression de beaucoup d'angoisse et de stress, je voulais juste dire à ceux qui en souffrent, que ce n'est pas une fatalité, il y a une vie hors de l'EN.
Bon courage à tous

Merci pour ton post Lyssya : j'ai relu cette conversation que j'avais lancée il y a quelques semaines auparavant, et cela me tente de plus en plus de partir. J'ai repris le boulot après avoir été arrêtée deux semaines, et là, qu'est-ce que ça a été dur de se remettre dedans, de recommencer les cours dans le brouhaha, l'impression de ne servir à rien devant les lacunes énormes des élèves, les réunions qui n'en finissent pas, la route etc... J'ai rencontré le médecin prévention qui m'avait proposé un allégement de service que j'attends toujours (mais au vu du nombre de remplaçants dans l'académie, je risque d'attendre longtemps) donc, je vais demander un mi-temps pour l'année prochaine (car j'aime malgré tout ma matière et de plus je n'ai pas envie de me dire que mon CAPES est bon à mettre à la poubelle..) et je pense que si je ne l'obtiens pas je partirai.

Je compatis, et suis de tout coeur avec toi...C'est vrai que se sentir seul(e) est presque propre à la configuration du métier quand on fait classe pour commencer...Tu sembles entrevoir des solutions, ce qui semble être une bonne chose. Prends le temps de bien voir comment organiser la suite avant de prendre une décision car si tu es actuellement en poste c'est que tu es passée par de multiples étapes et que tu as fait des sacrifices. Si tu te dis que tu pourrais être plus sereine, heureuse et épanouie vers autre chose, dans ce cas, il n'y a pas à hésiter (c'est un peu rapide comme conclusion surtout si on fait entrer en considération des enjeux économiques...).
Tu me diras avec ce qui se passe en ce moment avec les réformes et la considération des paris quels qu'ils soient (hiérarchie, élèves, parents...), je me pose aussi parfois la question en essayant de faire la part des choses...

MahPauline a écrit:
PauvreYorick a écrit:
Modulo a écrit: j'ai quand même une furieuse impression que ce type de message se développe fortement
+1. Je trouve ça inquiétant.

Je suis dans le même cas...
1ère année en tant que titulaire en lettres modernes... 3 pétages de plombs et 2 arrets de travail...Beaucoup de doutes quand à la suite de ma carrière...

MahPauline, lis le commentaire que j'ai écrit pour mémé49, il est aussi pour toi Smile...Cela m'est arrivé aussi d'avoir des pétages de plomb à cause des élèves, de faire face à des incohérences immenses entre la hiérarchie et les collèges, d'assister à des petites guéguerres qui datent d'avant mon arrivée cette année dans mon collège alors que je n'y suis pour rien, d'offrir des chocolats en salle des profs accompagnés d'un petit mot qui disait "bonne journée" et de ne pas avoir eu un seul mot de la journée à cet égard.....MAIS JE ME BATS parce que j'ai fait tellement d'efforts pour être là où je suis que j'ai besoin d'être serein et confiant pour aborder la suite, même sur du moyen-long terme !
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yves76
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Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Rester et rester soi-même, le plus beau cadeau que l'on puisse faire.....L

par yves76 Sam 18 Avr 2015 - 19:40
On a tous connu cela un jour. C'est le plus dur quand on est
convaincu n'y être pour rien. C'est peut-être dur, mais surtout il ne faut pas le prendre pour soi.
C'est à l'autre qu'il faut penser et le plaindre pour son handicap de
coeur.
Par contre, il y a parfois de très grandes solidarités mais cachées,
car l'institution ne les favorise guère. Prenons-les pour ce qu'elles
sont: des raretés. Or, comme le dit Albert dans le film "la part des
anges": s'il y en a deux fois moins, alors cela vaut deux fois plus.

Ne pas fuir;

Rester et rester soi-même, je pense, c'est le plus beau cadeau
que l'on puisse faire
à ses élèves, à soi, et à ses proches.
Al
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Expert spécialisé

Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Al Sam 18 Avr 2015 - 19:49
Je n'ai pas tout lu mais à ton stade, tu n'es pas "prise au piège" au sens où tu es coincée depuis de longues années dans l'EN. Vraisemblablement tu n'as jamais pu faire vraiment cours, tu mentionnes une année de stage difficile, et la suite "logique", un naufrage cette année. En fait tu n'as pas encore trouvé un fonctionnement professionnel viable pour toi. Ce qui ne veut pas dire que ça n'arrivera jamais. Pour l'instant :
-Fais-toi arrêter immédiatement pour reprendre des forces. Au pire l'arrêt sera prolongé si tu es trop fragile psychologiquement jusqu'à la fin de l'année
-Demande au rectorat un changement d'affectation. Ca arrive pour certains collègues, il faut tenter ta chance. Un seul établissement, de bonne réputation, si possible. Beaucoup de collègues en poste fixe qui "craquent" sont alors remplacés par des TZR, et comme pour les TZR le système est encore plus souple...
-Etudie les possibilités de temps partiel pour l'an prochain (TZR, tu peux prévenir en juin le rectorat du moins dans mon acad).
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Bottom-of-my-heart
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Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Bottom-of-my-heart Sam 18 Avr 2015 - 19:53
yves76 a écrit:On a tous connu cela un jour. C'est le plus dur quand on est
convaincu n'y être pour rien. C'est peut-être dur, mais surtout il ne faut pas le prendre pour soi.
C'est à l'autre qu'il faut penser et le plaindre pour son handicap de
coeur.
Par contre, il y a parfois de très grandes solidarités mais cachées,
car l'institution ne les favorise guère. Prenons-les pour ce qu'elles
sont: des raretés. Or, comme le dit Albert dans le film "la part des
anges": s'il y en a deux fois moins, alors cela vaut deux fois plus.

Ne pas fuir;

Rester et rester soi-même, je pense, c'est le plus beau cadeau
que l'on puisse faire
à ses élèves, à soi, et à ses proches.

En total accord et même touché par ce que tu dis, yves76 Smile
Digilovely
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Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Digilovely Lun 20 Avr 2015 - 15:48
Bottom-of-my-heart: merci.
Je me pose toujours la question de ma carrière... mais ca me semble presque insensé voire impossible de reprendre des études... Surtout point de vue financier... Et partir sur Paris pour suivre des cours alors que mon mari est dans le Nord et que l'on vient d'acheter une maison... Ridicule... J'ai l'impression d'être "une enfant gâtée" qui n'est pas contente de tout ce qu'elle a! =( C'est sûr, on a un boulot à vie, bien payé, des "vacances"... que demander de plus? hein? Des élèves qui nous respectent?! Faut pas exagérer!! ^^"
Lefteris
Lefteris
Esprit sacré

Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Lefteris Lun 20 Avr 2015 - 17:23
MahPauline a écrit:Bottom-of-my-heart: merci.
Je me pose toujours la question de ma carrière... mais ca me semble presque insensé voire impossible de reprendre des études... Surtout point de vue financier... Et partir sur Paris pour suivre des cours alors que mon mari est dans le Nord et que l'on vient d'acheter une maison... Ridicule... J'ai l'impression d'être "une enfant gâtée" qui n'est pas contente de tout ce qu'elle a! =( C'est sûr, on a un boulot à vie, bien payé, des "vacances"... que demander de plus? hein? Des élèves qui nous respectent?! Faut pas exagérer!! ^^"
Reprendre des études est possible, par correspondance, et dans la durée, sans être trop pressé, pour préparer des concours administratifs, tout autant qu'on peut passer l'agreg, ou étudier en faisant autre chose.
Sinon, pour le métier, il faut effectivement prendre du recul, beaucoup de recul, ne pas en attendre trop de satisfactions (mais les accueillir lorsqu'elles se présentent) sous peine de lourde déception. Et surtout vivre en dehors Primum vivere, deinde philosophari professeur

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
Digilovely
Digilovely
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Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Digilovely Lun 20 Avr 2015 - 20:16
C'est très difficile de couper la vie professionnelle de la vie privé! Et c'est souvent la première qui empiète sur la seconde...

En fait, j'aimerais faire des études d'art et d'infographie... voire de bandes-dessinées! ^^" Mais les cours par correspondance ne me paraissent pas possible! Et puis j'ai tant aimé les bancs de la fac!! (à 25 ans ça ne serait pas déplacé d'y retourner... mais bon il y a d'autres priorités depuis que je ne suis plus étudiante :/)
Lefteris
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Esprit sacré

Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Lefteris Lun 20 Avr 2015 - 21:53
MahPauline a écrit:C'est très difficile de couper la vie professionnelle de la vie privé! Et c'est souvent la première qui empiète sur la seconde...

En fait, j'aimerais faire des études d'art et d'infographie... voire de bandes-dessinées! ^^" Mais les cours par correspondance ne me paraissent pas possible! Et puis j'ai tant aimé les bancs de la fac!! (à 25 ans ça ne serait pas déplacé d'y retourner... mais bon il y a d'autres priorités depuis que je ne suis plus étudiante :/)
Je sais , j'ai déjà donné, dans une autre vie, ça m'a pourri la vie à un degré inimaginable. Mais justement, ça s'apprend, de couper, ça demande des habitudes, la volonté de le faire, pas mal de réflexion. Dans la mesure où tu n'es pas certaine de partir, il vaut mieux commencer. Sinon, tu mets le paquet sur un nouveau départ ...

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Bourriquet
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Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Bourriquet Mer 27 Mai 2015 - 17:36
Oui, c'est un piège, l'EN... Wink
http://clairedebulle.blogspot.fr/2015/05/mercredi-apres-midi.html

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Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN - Page 4 Empty Re: Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN

par Invité Mer 27 Mai 2015 - 22:59
Bourriquet a écrit:Oui, c'est un piège, l'EN... Wink
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