- OsmieSage
Pour ma part, je préfère qu'on réfléchisse à la formule "perdre sa vie à la gagner".
Mais je suis d'accord avec toi : quel intérêt à payer Pierre Gattaz du MEDEF pour son travail de parasite (pour une fois qu'un syndicat est bien traité) ?
Mais je suis d'accord avec toi : quel intérêt à payer Pierre Gattaz du MEDEF pour son travail de parasite (pour une fois qu'un syndicat est bien traité) ?
- egometDoyen
Janne a écrit:Ah bon ?egomet a écrit:Pour en revenir au problème du licenciement, la France a une interprétation beaucoup trop restrictive des motifs économiques.
On refuse les gains de productivité.
Il n'y a guère que lorsque l'entreprise est au bord de la faillite qu'on veut bien admettre que certains postes sont inutiles.
Oui, quand le gouvernement refuse qu'Amazon puisse profiter de son savoir-faire logistique et lui interdit de faire profiter les client de ce gain de productivité.
Oui, quand on s'attaque par principe à la ferme des mille vaches.
Oui, quand on force les prix à la hausse, parce que Free va rogner les marges des autres opérateurs.
Oui, quand les taxis manifestent pour protéger leurs privilèges.
Oui quand les pharmaciens font de même.
Oui, quand on a peur de l'automatisation, parce que certains métiers vont devenir inutiles.
Ça ira ou je dois continuer la liste?
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- ElyasEsprit sacré
egomet a écrit:Elyas a écrit:egomet a écrit:
Bah! Ca nous change un peu des suceurs de sang, merci de renouver les métaphores.
Peut-être que j'exagère, mais peux-tu m'expliquer l'intérêt pour une personne qui gagne 25 millions d'euros par an de décider d'un plan social pour voir sa rémunération annuelle monter à 27 millions alors que son entreprise fait des bénéfices ?
On peut retourner la question.
Quel est l'intérêt de payer des gens pour un travail inutile?
Le travail est une ressource que l'on gaspille doublement en France. D'une part, on a un chômage de masse. D'autre part, beaucoup sont maintenus à des postes inutiles. La societe se trouve ainsi amputée de toute la richesse que ces gens auraient pu produire et qu'ils ne produisent pas.
C'est une très grande confusion et une erreur funeste que de mettre sur le même plan la production et la consommation.
La consommation est le but de l'économie, et non un moyen.
Tandis que la production et le travail ne sont que des moyens. On travaille pour se procurer les biens dont on a besoin et non le contraire.
On ne peut consommer que ce qui a été préalablement produit.
Une situation où les uns produisent pour que les autres consomment, à la base, ça s'appelle de l'esclavage, ou de la générosité, selon que le don est contraint ou volontaire.
Fondamentalement, tout ce que les gens reçoivent sans avoir fourni un travail réel est pris sur le travail des autres.
Vous l'affirmez bien volontiers pour les profits du patron (même si l'entrepreneur effectue un vrai travail), mais vous l'oubliez dans les autres cas!
"Celui qui ne travaille pas ne mange pas." Cest la constitution de l'URSS qui le dit.
Pour ma part, je prefere la formule de Saint Paul: "Celui qui peut travailler et ne travaille pas ne mange pas."
Je n'ai jamais parlé de consommation ni du problème des travailleurs inutiles. Je parlais de cette faim gargantuesque du toujours plus. A quoi cela sert-il de payer un salarié 25 millions d'euros et d'en licencier 2000 qui étaient utiles ?
Vous n'êtes pas sans savoir que la campagne de licenciement touchant la France depuis plus de 30 ans a désintégré des sociabilités entières, des savoir-faire d'exception et créé de la pauvreté alors même que la richesse nationale augmentait.
Après, invoquer l'URSS et saint Paul, c'est un peu mesquin. Je pourrais vous citer Jésus "Celui qui rejette un pauvre qui frappe à sa porte, c'est moi qu'il rejette !"
Le problème fondamental est cette croyance que des gens sont meilleurs/supérieurs à d'autres et donc, cela légitime qu'ils puissent gagner plus que d'autres quitte à mettre la subsistance de ces autres en danger.
L'économie devrait être un outil au service du contrat social qui permette à tous de subsister et de s'épanouir. Si l'appareil productif permet de nourrir et de produire les biens nécessaires au développement technique, sanitaire et intellectuel de la société mais que cet appareil n'a besoin que de 10% de la société, où est le problème que 90% ne soit pas utile à l'appareil productif ? Sauf que dans notre réflexion actuelle, les gens qui ne servent pas l'appareil productif de façon visible sont considérés comme des gens qui ne doivent pas manger. Or, l'appareil productif n'a plus besoin d'eux. En conséquence, le contrat social est rompu car toute possibilité de subsistance et d'épanouissement est lié à l'appareil productif dans nos sociétés. Or, cet appareil productif devient le maître et non plus le serviteur du contrat social. C'est donc un outil qui est devenu un ogre. Cet ogre a des serviteurs qui demandent à rompre encore plus le contrat social, quitte à mettre en danger la subsistance et la vie de millions de membres de la société.
Cela est révoltant. Point.
- OsmieSage
Tu travaillerais chez Amazon, tu serais une de ces mille vaches, etc., tu ne tiendrais pas le même discours. Et ne me dis pas le contraire ; nous sommes en vacances, d'autres crèvent physiquement de leur travail. Il y avait un bon article du Mondi diplomatique sur le travail chez Amazon ; je me souviens entre autres que les salariés portaient les mêmes badges que les biquettes qui broutaient l'herbe autour de l’entrepôt (un boulot de moins + greenwashing pour Amazon)...egomet a écrit:Janne a écrit:Ah bon ?egomet a écrit:Pour en revenir au problème du licenciement, la France a une interprétation beaucoup trop restrictive des motifs économiques.
On refuse les gains de productivité.
Il n'y a guère que lorsque l'entreprise est au bord de la faillite qu'on veut bien admettre que certains postes sont inutiles.
Oui, quand le gouvernement refuse qu'Amazon puisse profiter de son savoir-faire logistique et lui interdit de faire profiter les client de ce gain de productivité.
Oui, quand on s'attaque par principe à la ferme des mille vaches.
Oui, quand on force les prix à la hausse, parce que Free va rogner les marges des autres opérateurs.
Oui, quand les taxis manifestent pour protéger leurs privilèges.
Oui quand les pharmaciens font de même.
Oui, quand on a peur de l'automatisation, parce que certains métiers vont devenir inutiles.
Ça ira ou je dois continuer la liste?
C'est vraiment des discussions de salon.
- coindeparadisGuide spirituel
Au moins cela éviterait un licenciement immédiat (faute grave) pour "incompatibilité d'humeur et insubordination" comme écrit par mon dernier employeur.
Le MEDEF comme d'habitude ne doute de rien, le problème est que Hollande écoute beaucoup les groupes patronaux...
Le MEDEF comme d'habitude ne doute de rien, le problème est que Hollande écoute beaucoup les groupes patronaux...
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- OsmieSage
L'essence du capitalisme est d’être insatiable.
- Reine MargotDemi-dieu
- Les petites librairies meurent de la concurrence d'Amazon, dont les vendeurs ne connaissent rien à la littérature et sont littéralement exploités (à peine le droit à une pause pipi, qui est impossible à prendre car le hangar de dépôt prend autant de temps à traverser que la pause, je connais ce n'est pas loind e chez moi)
- Pour la ferme des mille vaches, encore un exemple de la recherche du profit, sans aucun respect de l'animal (qui ne verra jamais le jour, restant enfermé toute sa vie), ni de l'environnement, ni de l'humain (bonjour la qualité des produits en batterie)
- Pour la ferme des mille vaches, encore un exemple de la recherche du profit, sans aucun respect de l'animal (qui ne verra jamais le jour, restant enfermé toute sa vie), ni de l'environnement, ni de l'humain (bonjour la qualité des produits en batterie)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- OsmieSage
Tu pourras continuer la liste quand toi-même tu vivras dans ta chair les ravages du capitalisme.egomet a écrit:Janne a écrit:Ah bon ?egomet a écrit:Pour en revenir au problème du licenciement, la France a une interprétation beaucoup trop restrictive des motifs économiques.
On refuse les gains de productivité.
Il n'y a guère que lorsque l'entreprise est au bord de la faillite qu'on veut bien admettre que certains postes sont inutiles.
Oui, quand le gouvernement refuse qu'Amazon puisse profiter de son savoir-faire logistique et lui interdit de faire profiter les client de ce gain de productivité.
Oui, quand on s'attaque par principe à la ferme des mille vaches.
Oui, quand on force les prix à la hausse, parce que Free va rogner les marges des autres opérateurs.
Oui, quand les taxis manifestent pour protéger leurs privilèges.
Oui quand les pharmaciens font de même.
Oui, quand on a peur de l'automatisation, parce que certains métiers vont devenir inutiles.
Ça ira ou je dois continuer la liste?
- User5899Demi-dieu
Votre discours fabrique la barbarie moderne, pour moi. Que ce soit votre défense de l'esclavagisme d'Amazon (avec ses drones qui livreront sans employés mes bouquins à une centrale nucléaire), d'une ferme de fabrication de merde qui affaiblira les bons paysans, ou de la vente de médicaments dans des supermarchés, qui nous ont déjà volé, avec leurs saloperies, je ne sais combien de mois de vie. Que reste-t-il pour l'homme, quand on vous lit ? Juste le droit de prendre sa fourche et d'entrer en jaquerie.egomet a écrit:Janne a écrit:Ah bon ?egomet a écrit:Pour en revenir au problème du licenciement, la France a une interprétation beaucoup trop restrictive des motifs économiques.
On refuse les gains de productivité.
Il n'y a guère que lorsque l'entreprise est au bord de la faillite qu'on veut bien admettre que certains postes sont inutiles.
Oui, quand le gouvernement refuse qu'Amazon puisse profiter de son savoir-faire logistique et lui interdit de faire profiter les client de ce gain de productivité.
Oui, quand on s'attaque par principe à la ferme des mille vaches.
Oui, quand on force les prix à la hausse, parce que Free va rogner les marges des autres opérateurs.
Oui, quand les taxis manifestent pour protéger leurs privilèges.
Oui quand les pharmaciens font de même.
Oui, quand on a peur de l'automatisation, parce que certains métiers vont devenir inutiles.
Ça ira ou je dois continuer la liste?
- CeladonDemi-dieu
"Oui, quand les taxis manifestent pour protéger leurs privilèges. " Egomet
En route pour l'aéroport, j'ai discuté avec le chauffeur de taxi. Il m'expliquait qu'il payait 240 000 E de licence + le prix de sa voiture convenable et confortable pour avoir le droit d'exercer ce métier. Il est endetté à vie.
De quels privilèges parles-tu, quand les voitures avec chauffeur viendront souffler les clients à son nez et à sa barbe peut-être pour moins cher dans un premier temps, mais en le laissant sans boulot, sans ressources et sans possibilité de rembourser son prêt ? Hum ???
En route pour l'aéroport, j'ai discuté avec le chauffeur de taxi. Il m'expliquait qu'il payait 240 000 E de licence + le prix de sa voiture convenable et confortable pour avoir le droit d'exercer ce métier. Il est endetté à vie.
De quels privilèges parles-tu, quand les voitures avec chauffeur viendront souffler les clients à son nez et à sa barbe peut-être pour moins cher dans un premier temps, mais en le laissant sans boulot, sans ressources et sans possibilité de rembourser son prêt ? Hum ???
- User5899Demi-dieu
Eh oui...Elyas a écrit:L'économie devrait être un outil au service du contrat social qui permette à tous de subsister et de s'épanouir.
- JPhMMDemi-dieu
Pas mal de gens ont peur qu'Amazon ne s'effondre d'elle-même dans un avenir pas si éloigné...
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- keroGrand sage
Celadon a écrit:"Oui, quand les taxis manifestent pour protéger leurs privilèges. " Egomet
En route pour l'aéroport, j'ai discuté avec le chauffeur de taxi. Il m'expliquait qu'il payait 240 000 E + le prix de sa voiture convenable et confortable pour avoir le droit d'exercer ce métier. Il est endetté à vie.
De quels privilèges parles-tu, quand les voitures avec chauffeur viendront souffler les clients à son nez et à sa barbe peut-être pour moins cher dans un premier temps, mais en le laissant sans boulot, sans ressources et sans possibilité de rembourser son prêt ? Hum ???
S'il n'y avait pas un système de licences il n'aurait pas eu à payer 240.000€ pour sa licence. Justement, ce que tu pointes là va dans le sens de l'argument d'egomet.
Il faut savoir que les licences sont attribuées gratuitement mais elles existent en nombre limité. Il y a un énorme marché sur ces licences, car elles sont revendues (très cher).
Supprimer cette nécessité de licence, c'est supprimer la nécessité de débourser 240.000 et donc le monopole de ceux qui ont pu obtenir la licence.
- JPhMMDemi-dieu
Sous le contrôle et la direction de qui?Cripure a écrit:Eh oui...Elyas a écrit:L'économie devrait être un outil au service du contrat social qui permette à tous de subsister et de s'épanouir.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- OsmieSage
Pas grave car "les premiers seront les derniers" ! Ces ogres auront l'air malins quand ils seront devant Saint-Pierre qui les regardera en fronçant les sourcils, ahah ! Je suis sûre que cela doit les faire trembler au MEDEF !Elyas a écrit:egomet a écrit:Elyas a écrit:
Peut-être que j'exagère, mais peux-tu m'expliquer l'intérêt pour une personne qui gagne 25 millions d'euros par an de décider d'un plan social pour voir sa rémunération annuelle monter à 27 millions alors que son entreprise fait des bénéfices ?
On peut retourner la question.
Quel est l'intérêt de payer des gens pour un travail inutile?
Le travail est une ressource que l'on gaspille doublement en France. D'une part, on a un chômage de masse. D'autre part, beaucoup sont maintenus à des postes inutiles. La societe se trouve ainsi amputée de toute la richesse que ces gens auraient pu produire et qu'ils ne produisent pas.
C'est une très grande confusion et une erreur funeste que de mettre sur le même plan la production et la consommation.
La consommation est le but de l'économie, et non un moyen.
Tandis que la production et le travail ne sont que des moyens. On travaille pour se procurer les biens dont on a besoin et non le contraire.
On ne peut consommer que ce qui a été préalablement produit.
Une situation où les uns produisent pour que les autres consomment, à la base, ça s'appelle de l'esclavage, ou de la générosité, selon que le don est contraint ou volontaire.
Fondamentalement, tout ce que les gens reçoivent sans avoir fourni un travail réel est pris sur le travail des autres.
Vous l'affirmez bien volontiers pour les profits du patron (même si l'entrepreneur effectue un vrai travail), mais vous l'oubliez dans les autres cas!
"Celui qui ne travaille pas ne mange pas." Cest la constitution de l'URSS qui le dit.
Pour ma part, je prefere la formule de Saint Paul: "Celui qui peut travailler et ne travaille pas ne mange pas."
Je n'ai jamais parlé de consommation ni du problème des travailleurs inutiles. Je parlais de cette faim gargantuesque du toujours plus. A quoi cela sert-il de payer un salarié 25 millions d'euros et d'en licencier 2000 qui étaient utiles ?
Vous n'êtes pas sans savoir que la campagne de licenciement touchant la France depuis plus de 30 ans a désintégré des sociabilités entières, des savoir-faire d'exception et créé de la pauvreté alors même que la richesse nationale augmentait.
Après, invoquer l'URSS et saint Paul, c'est un peu mesquin. Je pourrais vous citer Jésus "Celui qui rejette un pauvre qui frappe à sa porte, c'est moi qu'il rejette !"
Le problème fondamental est cette croyance que des gens sont meilleurs/supérieurs à d'autres et donc, cela légitime qu'ils puissent gagner plus que d'autres quitte à mettre la subsistance de ces autres en danger.
L'économie devrait être un outil au service du contrat social qui permette à tous de subsister et de s'épanouir. Si l'appareil productif permet de nourrir et de produire les biens nécessaires au développement technique, sanitaire et intellectuel de la société mais que cet appareil n'a besoin que de 10% de la société, où est le problème que 90% ne soit pas utile à l'appareil productif ? Sauf que dans notre réflexion actuelle, les gens qui ne servent pas l'appareil productif de façon visible sont considérés comme des gens qui ne doivent pas manger. Or, l'appareil productif n'a plus besoin d'eux. En conséquence, le contrat social est rompu car toute possibilité de subsistance et d'épanouissement est lié à l'appareil productif dans nos sociétés. Or, cet appareil productif devient le maître et non plus le serviteur du contrat social. C'est donc un outil qui est devenu un ogre. Cet ogre a des serviteurs qui demandent à rompre encore plus le contrat social, quitte à mettre en danger la subsistance et la vie de millions de membres de la société.
Cela est révoltant. Point.
Egomet, pour rire, j'aimerais que ton travail de professeur soit jugé inutile, qu'on te propose à la place de bosser comme un animal chez Amazon (comme tu publies, c'est dans tes cordes) pour un salaire de misère et que l'on voie combien de temps tu résistes à cette vie. Tu devras tenir car attention : "Celui qui peut travailler et ne travaille pas ne mange pas." On partirait du principe évidemment que tu n'as pas de rentes, que tu vis seul, que tu n'as aucun réseau, pas de famille (ou une femme pauvre), personne pour te donner un coup de main.
Parce que pour l'instant, on est dans la posture, c'est tout.
- keroGrand sage
Sinon il y a aussi ...
Mais bon. Pas sûr que ça fasse avancer le schmilblick.
- Spoiler:
- « il est plus facile pour un chameau de passer par le trou d'une aiguille que pour un riche d'entrer au royaume des cieux » (Matthieu 19,24).
Mais bon. Pas sûr que ça fasse avancer le schmilblick.
- OsmieSage
Pas mal de gens la nourrissent en attendant et lui passent des commandes, alors qu'il est si simple de passer par une librairie (un paquet de libraires postent les livres). On est toujours avec la Boétie :« Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres »JPhMM a écrit:Pas mal de gens ont peur qu'Amazon ne s'effondre d'elle-même dans un avenir pas si éloigné...
- CeladonDemi-dieu
Il n'empêche que ce chauffeur de taxi et nombre de ses collègues sont dans ce cas. Alors la solution c'est de leur envoyer des voitures avec chauffeurs, non soumises à ce diktat ??? J'ai du mal à suivre.
- ElyasEsprit sacré
kero a écrit:Sinon il y a aussi ...
- Spoiler:
« il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au royaume des cieux » (Évangile de Marc, 10,25, Évangile de Matthieu 19,24, Évangile de Luc 18,25).
Mais bon.
Il y a aussi Zachée dans Luc 19, 1-10 :
- Spoiler:
- « Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Mais là, on devient des Théologiens de la Libération
- OsmieSage
Vivement qu'on supprime les concours de la FB, véritables entraves à la liberté. :|kero a écrit:Celadon a écrit:"Oui, quand les taxis manifestent pour protéger leurs privilèges. " Egomet
En route pour l'aéroport, j'ai discuté avec le chauffeur de taxi. Il m'expliquait qu'il payait 240 000 E + le prix de sa voiture convenable et confortable pour avoir le droit d'exercer ce métier. Il est endetté à vie.
De quels privilèges parles-tu, quand les voitures avec chauffeur viendront souffler les clients à son nez et à sa barbe peut-être pour moins cher dans un premier temps, mais en le laissant sans boulot, sans ressources et sans possibilité de rembourser son prêt ? Hum ???
S'il n'y avait pas un système de licences il n'aurait pas eu à payer 240.000€ pour sa licence. Justement, ce que tu pointes là va dans le sens de l'argument d'egomet.
Il faut savoir que les licences sont attribuées gratuitement mais elles existent en nombre limité. Il y a un énorme marché sur ces licences, car elles sont revendues (très cher).
Supprimer cette nécessité de licence, c'est supprimer la nécessité de débourser 240.000 et donc le monopole de ceux qui ont pu obtenir la licence.
- keroGrand sage
Janne a écrit:Vivement qu'on supprime les concours de la FB, véritables entraves à la liberté. :|
FB ?
- OsmieSage
Cripure a écrit:Votre discours fabrique la barbarie moderne, pour moi. Que ce soit votre défense de l'esclavagisme d'Amazon (avec ses drones qui livreront sans employés mes bouquins à une centrale nucléaire), d'une ferme de fabrication de merde qui affaiblira les bons paysans, ou de la vente de médicaments dans des supermarchés, qui nous ont déjà volé, avec leurs saloperies, je ne sais combien de mois de vie. Que reste-t-il pour l'homme, quand on vous lit ? Juste le droit de prendre sa fourche et d'entrer en jaquerie.egomet a écrit:Janne a écrit:
Ah bon ?
Oui, quand le gouvernement refuse qu'Amazon puisse profiter de son savoir-faire logistique et lui interdit de faire profiter les client de ce gain de productivité.
Oui, quand on s'attaque par principe à la ferme des mille vaches.
Oui, quand on force les prix à la hausse, parce que Free va rogner les marges des autres opérateurs.
Oui, quand les taxis manifestent pour protéger leurs privilèges.
Oui quand les pharmaciens font de même.
Oui, quand on a peur de l'automatisation, parce que certains métiers vont devenir inutiles.
Ça ira ou je dois continuer la liste?
- OsmieSage
Hum hum...la FP !kero a écrit:Janne a écrit:Vivement qu'on supprime les concours de la FB, véritables entraves à la liberté. :|
FB ?
- keroGrand sage
Janne a écrit:Hum hum...la FP !kero a écrit:Janne a écrit:Vivement qu'on supprime les concours de la FB, véritables entraves à la liberté. :|
FB ?
Voilà, c'est ce que j'attendais.
Pourrait-on éviter de caricaturer les propos des uns et des autres ?
J'ai dit qu'une situation dans laquelle un taxiste doit débourser 240.000€ pour exercer n'est pas satisfaisante et que oui, il conviendrait de mettre un terme à cela.
Je n'ai jamais dit qu'il fallait supprimer les concours de la FP... Ce que je ne crois pas, d'ailleurs. Et au fait, je ne vois pas très bien le rapport.
- JPhMMDemi-dieu
Précisément non. À chaque livre vendu, Amazon perd de l'argent. Les marchés sont tendus. Ça sent le devisage imminent.Janne a écrit:Pas mal de gens la nourrissent en attendant et lui passent des commandes, alors qu'il est si simple de passer par une librairie (un paquet de libraires postent les livres). On est toujours avec la Boétie :« Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres »JPhMM a écrit:Pas mal de gens ont peur qu'Amazon ne s'effondre d'elle-même dans un avenir pas si éloigné...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CeladonDemi-dieu
Mettre un terme à ça, on est sûrement tous d'accord. Le pb c'est comment éviter que les chauffeurs de taxi endettés ne se retrouvent à la rue. Do you understand ?
- Baisse du Smic, travail le dimanche et la nuit, suppression des seuils sociaux... : les détonnantes propositions de Pierre Gattaz (Medef).
- selon les Français, les profs devraient être moins payés.
- Les écoles anglaises devraient toutes, à terme, être privatisées.
- Retraites des fonctionnaires : les règles actuelles de calcul devraient être maintenues
- Toutes les réserves du Louvre devraient être à terme entreposées dans le Nord-Pas-de-Calais.
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