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- JohnMédiateur
http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/21/patron-medef-smic-seuils-sociaux-taxe-75-croissance_n_5604715.htmlSymboliquement, le président du Medef propose que l'on commence par dire 'clairement que l'on va abandonner dès maintenant la taxe à 75 % sur les très hauts revenus." Estimant que "le pacte seul ne suffira pas à redresser la France", Pierre Gattaz annonce qu'une "douzaine de " mesures turbo " pour générer de l'emploi rapidement" seront présentées à l'université d'été du Medef.
"Il faut regarder le sujet des seuils sociaux (obligations sociales liées au nombre de salariés, NDLR), parler de l'interdiction du travail le dimanche et après 21 heures. Le niveau du Smic doit pouvoir être discuté avec les partenaires sociaux, pour que les populations très éloignées de l'emploi - 1 million de chômeurs n'ont pas vu une entreprise depuis deux ans au moins - puissent retrouver un travail", a-t-il ajouté.
Autant de propositions qui devraient achever de consumer le peu de confiance qui demeure entre les partenaires sociaux.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- PseudoDemi-dieu
Je propose le rétablissement de l'esclavage. Le code noir peut être vaguement toiletté pour s'adapter à la modernité, et voilà. Je ne pense pas que ce soit utile de trouver d'autres mesurettes qui ne changeront rien en profondeur. Allons au bout de la logique tout de suite.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- User21714Expert spécialisé
John a écrit:http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/21/patron-medef-smic-seuils-sociaux-taxe-75-croissance_n_5604715.htmlSymboliquement, le président du Medef propose que l'on commence par dire 'clairement que l'on va abandonner dès maintenant la taxe à 75 % sur les très hauts revenus." Estimant que "le pacte seul ne suffira pas à redresser la France", Pierre Gattaz annonce qu'une "douzaine de " mesures turbo " pour générer de l'emploi rapidement" seront présentées à l'université d'été du Medef.
"Il faut regarder le sujet des seuils sociaux (obligations sociales liées au nombre de salariés, NDLR), parler de l'interdiction du travail le dimanche et après 21 heures. Le niveau du Smic doit pouvoir être discuté avec les partenaires sociaux, pour que les populations très éloignées de l'emploi - 1 million de chômeurs n'ont pas vu une entreprise depuis deux ans au moins - puissent retrouver un travail", a-t-il ajouté.
Autant de propositions qui devraient achever de consumer le peu de confiance qui demeure entre les partenaires sociaux.
Voilà!
Maintenant que le PS a mis le doigt dans l'engrenage, ne reste plus qu'à y passer le bras tout entier!
Il va vraiment falloir que les salariés se mettent en colère!
- egometDoyen
Pseudo a écrit:Je propose le rétablissement de l'esclavage. Le code noir peut être vaguement toiletté pour s'adapter à la modernité, et voilà. Je ne pense pas que ce soit utile de trouver d'autres mesurettes qui ne changeront rien en profondeur. Allons au bout de la logique tout de suite.
C'est toujours sympa de caricaturer.
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- PseudoDemi-dieu
egomet a écrit:Pseudo a écrit:Je propose le rétablissement de l'esclavage. Le code noir peut être vaguement toiletté pour s'adapter à la modernité, et voilà. Je ne pense pas que ce soit utile de trouver d'autres mesurettes qui ne changeront rien en profondeur. Allons au bout de la logique tout de suite.
C'est toujours sympa de caricaturer.
Devant tant de perversité, il ne nous reste plus beaucoup de joie.
Le pacte a coûté bonbon à la collectivité, sans aucune contre partie, mais ça ne suffit pas. Comme c'est bizarre ! Et comme ce n'était pas prévisible !
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- linkusNeoprof expérimenté
Pseudo a écrit:egomet a écrit:Pseudo a écrit:Je propose le rétablissement de l'esclavage. Le code noir peut être vaguement toiletté pour s'adapter à la modernité, et voilà. Je ne pense pas que ce soit utile de trouver d'autres mesurettes qui ne changeront rien en profondeur. Allons au bout de la logique tout de suite.
C'est toujours sympa de caricaturer.
Devant tant de perversité, il ne nous reste plus beaucoup de joie.
Le pacte a coûté bonbon à la collectivité, sans aucune contre partie, mais ça ne suffit pas. Comme c'est bizarre ! Et comme ce n'était pas prévisible !
Parisot tacle Gattaz : le smic intermédiaire «s'apparente à une logique esclavagiste»
http://www.lefigaro.fr/social/2014/04/15/09010-20140415ARTFIG00400-parisot-tacle-gattaz-le-smic-intermediaire-s-apparente-a-une-logique-esclavagiste.php
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- CeladonDemi-dieu
Quelle caricaturiste de talent, cette Parisot !
- ElyasEsprit sacré
Gattaz propose un salaire transitoire inférieur au SMIC pour les "jeunes". Si ce salaire était voté, il aurait une limite d'âge, ce qui créerait un effet d'opportunité pour les entreprises et ne résoudrait pas le chômage mais changerait simplement les catégories d'âge au chômage (déplaçant les chômeurs vers les tranches d'âge de gens pouvant acheté ou voulant/ayant des enfants, ce qui accroitraient l'acceptation de ces populations à la baisse des salaires plutôt qu'à ne pas pouvoir se loger/élever leurs enfants). Surtout que le MEDEF s'insurgerait contre des obligations allant avec ce salaire transitoire, on devrait leur faire confiance.
Ensuite, il demande en même temps le travail le dimanche et après 21h... Euh... Oui, il y a une logique d'assujétion des populations aux désirs des grandes sociétés.
Pourtant, il est reconnu que l'investissement des entreprises dans le champ social est bénéfique pour les sociétés. Il est reconnu que l'épanouissement des travailleurs est un plus pour les entreprises.
Bref, on est dans une logique d'assujetissement des populations et des Etats aux entreprises.
Il faut dès lors écouter la leçon inaugurale de Picketty aux rencontres de Pétrarque pour comprendre ce qui se joue là : http://www.franceculture.fr/emission-les-rencontres-de-petrarque-de-beaux-lendemains-ensemble-repensons-le-progres-lecon-inaugur
Maintenant, ne soyons pas naïfs. Parisot tacle aussi Gattaz à cause des circonstances de sa défaite aux élections du MEDEF. SOn esprit critique s'est réveillé avec la rage d'avoir été évincée.
Ensuite, il demande en même temps le travail le dimanche et après 21h... Euh... Oui, il y a une logique d'assujétion des populations aux désirs des grandes sociétés.
Pourtant, il est reconnu que l'investissement des entreprises dans le champ social est bénéfique pour les sociétés. Il est reconnu que l'épanouissement des travailleurs est un plus pour les entreprises.
Bref, on est dans une logique d'assujetissement des populations et des Etats aux entreprises.
Il faut dès lors écouter la leçon inaugurale de Picketty aux rencontres de Pétrarque pour comprendre ce qui se joue là : http://www.franceculture.fr/emission-les-rencontres-de-petrarque-de-beaux-lendemains-ensemble-repensons-le-progres-lecon-inaugur
Maintenant, ne soyons pas naïfs. Parisot tacle aussi Gattaz à cause des circonstances de sa défaite aux élections du MEDEF. SOn esprit critique s'est réveillé avec la rage d'avoir été évincée.
- User5899Demi-dieu
Ce n'est certes pas Pseudo qui a commencéegomet a écrit:Pseudo a écrit:Je propose le rétablissement de l'esclavage. Le code noir peut être vaguement toiletté pour s'adapter à la modernité, et voilà. Je ne pense pas que ce soit utile de trouver d'autres mesurettes qui ne changeront rien en profondeur. Allons au bout de la logique tout de suite.
C'est toujours sympa de caricaturer.
Moi, je propose que chaque Français soit ou bien fauché ou bien au boulot la nuit et dimanche.
Ca va bien aider le commerce ça
- egometDoyen
La perversion n'est peut-être pas là où on le croit. Quand l'Etat s'abstient de prendre des impôts, on appelle ça un "cadeau fiscal"! Que l'impôt soit une nécessité, j'en conviens volontiers. Mais de là à oublier sa nature, il ne faudrait pas exagérer. L'impôt consiste fondamentalement à prendre aux gens le fruit de leur travail, sans leur consentement. C'est légitime quand c'est un État qui l'ordonne, tout comme le meurtre devient légitime quand on est en guerre. Mais il s'agit toujours d'actes graves.Pseudo a écrit:egomet a écrit:Pseudo a écrit:Je propose le rétablissement de l'esclavage. Le code noir peut être vaguement toiletté pour s'adapter à la modernité, et voilà. Je ne pense pas que ce soit utile de trouver d'autres mesurettes qui ne changeront rien en profondeur. Allons au bout de la logique tout de suite.
C'est toujours sympa de caricaturer.
Devant tant de perversité, il ne nous reste plus beaucoup de joie.
Le pacte a coûté bonbon à la collectivité, sans aucune contre partie, mais ça ne suffit pas. Comme c'est bizarre ! Et comme ce n'était pas prévisible !
Les réductions de charges ne sont pas là pour faire plaisir aux riches, mais parce que c'est devenu une nécessité. On a largement explosé la courbe de Laffer. La pression fiscale est beaucoup trop lourde. Et le taux officiel de 56 ou 58% du PIB ne doit pas nous tromper. Les dépenses publiques sont ré intégrées au calcul du PIB. En réalité, c'est une proportion beaucoup plus grandes du produit du travail qui passe sous contrôle public. Il y a bien un moment où il faut reconnaître que trop c'est trop.
Alors assortir les rares réductions d'impôts de conditions invraisemblables, c'est de l'inconscience.
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- Marie LaetitiaBon génie
Ce qui m'étonne dans cette histoire c'est que Gataz n'aborde pas la question de la gestion des charges par les organismes tels que l'Urssaf, le RSI et la CIPAV. Ce b****l sans nom serait assaini, la question des charges ne se poserait déjà pas de la même manière pour nombre de PME...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- egometDoyen
En effet. Rien que le fait de laisser les gens choisir leur assurance santé permettrait de donner un sérieux bol d'air, et sans renoncer à trop de prestations.
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- Marie LaetitiaBon génie
egomet a écrit:En effet. Rien que le fait de laisser les gens choisir leur assurance santé permettrait de donner un sérieux bol d'air, et sans renoncer à trop de prestations.
Avant même d'en arriver là (même si je n'ai rien contre), que les gens des trois organismes pré-cités soient soumis aux mêmes obligations que n'importe qui: ne pouvoir saisir qu'après jugement d'un vrai juge (pas un jugement du TAS), que les cotisations mensuelles soient proportionnées aux revenus mensuels...
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User17706Bon génie
Tu définis ici le vol au lieu de l'impôt. Je me doute bien que cette façon d'assimiler l'un à l'autre est intentionnelle, mais cela revient à déguiser en définition ce qui est en réalité une thèse (et des plus contestables).egomet a écrit: L'impôt consiste fondamentalement à prendre aux gens le fruit de leur travail, sans leur consentement. C'est légitime quand c'est un État qui l'ordonne, tout comme le meurtre devient légitime quand on est en guerre. Mais il s'agit toujours d'actes graves.
- skindiverÉrudit
On est dans un pays ou le chômage n'a jamais été aussi important, je ne comprend pas qu'on puisse empêcher les enseignes d'ouvrir le soir ou le dimanche.
A un moment il faut aussi que les gens se bougent le cul et acceptent aussi de travailler.
A un moment il faut aussi que les gens se bougent le cul et acceptent aussi de travailler.
- egometDoyen
Marie Laetitia a écrit:egomet a écrit:En effet. Rien que le fait de laisser les gens choisir leur assurance santé permettrait de donner un sérieux bol d'air, et sans renoncer à trop de prestations.
Avant même d'en arriver là (même si je n'ai rien contre), que les gens des trois organismes pré-cités soient soumis aux mêmes obligations que n'importe qui: ne pouvoir saisir qu'après jugement d'un vrai juge (pas un jugement du TAS), que les cotisations mensuelles soient proportionnées aux revenus mensuels...
Effectivement, les procédures actuelles sont proprement scandaleuse. Cette inversion de la charge de la preuve produit beaucoup de dégâts.
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- CeladonDemi-dieu
Et celle de la formation professionnelle... !!!Marie Laetitia a écrit:Ce qui m'étonne dans cette histoire c'est que Gataz n'aborde pas la question de la gestion des charges par les organismes tels que l'Urssaf, le RSI et la CIPAV. Ce b****l sans nom serait assaini, la question des charges ne se poserait déjà pas de la même manière pour nombre de PME...
- egometDoyen
PauvreYorick a écrit:Tu définis ici le vol au lieu de l'impôt. Je me doute bien que cette façon d'assimiler l'un à l'autre est intentionnelle, mais cela revient à déguiser en définition ce qui est en réalité une thèse (et des plus contestables).egomet a écrit: L'impôt consiste fondamentalement à prendre aux gens le fruit de leur travail, sans leur consentement. C'est légitime quand c'est un État qui l'ordonne, tout comme le meurtre devient légitime quand on est en guerre. Mais il s'agit toujours d'actes graves.
C'est toi qui as employé le mot de vol.
Reprenons.
La richesse qui fait l'objet d'une taxe est produite par le travail du payeur. Vrai ou faux?
On peut dire que le fruit du travail appartient légitimement au travailleur. Vrai ou faux?
Les contribuables paient-ils volontairement?
Peuvent-ils se soustraire à l'impôt?
S'ils se soustraient malgré la loi, n'enverra-t-on pas des policiers avec les huissiers pour récupérer l'argent?
Alors je conviens avec toi qu'il y a une légitimité de l'impôt, puisqu'il y a des biens publics que l'on ne peut créer autrement, mais tu ne peux nier que l'impôt contienne une part de violence, et que, pour cette raison, il convient d'en user avec modération.
Maintenant, si mon propos est contestable, conteste, mais pas par allusions.
Je suis sûr que les autres te seront reconnaissants de leur fournir des raisons de payer dans la joie et l'allégresse.
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- User5899Demi-dieu
Les "rares réductions d'impôts" pour les entreprises ? Mais ça fait 30 ans cette année que les entreprises sont gavées de cadeaux fiscaux ! D'ailleurs, ils sont faciles à voir, chaque fois qu'on leur fait un cadeau, le chômage progresse d'un petit palier !egomet a écrit:assortir les rares réductions d'impôts de conditions invraisemblables, c'est de l'inconscience.
- User5899Demi-dieu
Ben voyons. C'est vrai que le modèle américain fait rêver, sur ce plan. Puis c'est vrai que les pauvres sont en général plus robustes que ces chochottes de riches et ne tombent jamais malades, donc ils pourraient au fond se priver d'assurance sociale.egomet a écrit:En effet. Rien que le fait de laisser les gens choisir leur assurance santé permettrait de donner un sérieux bol d'air, et sans renoncer à trop de prestations.
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Les "rares réductions d'impôts" pour les entreprises ? Mais ça fait 30 ans cette année que les entreprises sont gavées de cadeaux fiscaux ! D'ailleurs, ils sont faciles à voir, chaque fois qu'on leur fait un cadeau, le chômage progresse d'un petit palier !egomet a écrit:assortir les rares réductions d'impôts de conditions invraisemblables, c'est de l'inconscience.
Les entreprises (toutes des sangsues), les fonctionnaires (tous des fainéants), les juges (tous pourris)... Les généralisations...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Ben voyons. C'est vrai que le modèle américain fait rêver, sur ce plan. Puis c'est vrai que les pauvres sont en général plus robustes que ces chochottes de riches et ne tombent jamais malades, donc ils pourraient au fond se priver d'assurance sociale.egomet a écrit:En effet. Rien que le fait de laisser les gens choisir leur assurance santé permettrait de donner un sérieux bol d'air, et sans renoncer à trop de prestations.
Choisir son assurance santé ce n'est pas adopter le modèle américain pour autant...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5899Demi-dieu
Le voleur ne rend rien.egomet a écrit:PauvreYorick a écrit:Tu définis ici le vol au lieu de l'impôt. Je me doute bien que cette façon d'assimiler l'un à l'autre est intentionnelle, mais cela revient à déguiser en définition ce qui est en réalité une thèse (et des plus contestables).egomet a écrit: L'impôt consiste fondamentalement à prendre aux gens le fruit de leur travail, sans leur consentement. C'est légitime quand c'est un État qui l'ordonne, tout comme le meurtre devient légitime quand on est en guerre. Mais il s'agit toujours d'actes graves.
C'est toi qui as employé le mot de vol.
Reprenons.
La richesse qui fait l'objet d'une taxe est produite par le travail du payeur. Vrai ou faux?
On peut dire que le fruit du travail appartient légitimement au travailleur. Vrai ou faux?
Les contribuables paient-ils volontairement?
Peuvent-ils se soustraire à l'impôt?
S'ils se soustraient malgré la loi, n'enverra-t-on pas des policiers avec les huissiers pour récupérer l'argent?
Alors je conviens avec toi qu'il y a une légitimité de l'impôt, puisqu'il y a des biens publics que l'on ne peut créer autrement, mais tu ne peux nier que l'impôt contienne une part de violence, et que, pour cette raison, il convient d'en user avec modération.
Maintenant, si mon propos est contestable, conteste, mais pas par allusions.
Je suis sûr que les autres te seront reconnaissants de leur fournir des raisons de payer dans la joie et l'allégresse.
Faut-il vraiment écrire cela ?
@ML Je choisis mon assurance en fonction de ma situation, que je connais le jour de la signature du contrat. Et je puis faire un pari. Pour la santé aussi, je puis agir ainsi. Sauf que se retrouver accidenté, par exemple, et avec une assurance qui ne couvre pas l'accident n'a pas les mêmes conséquences que plier son auto avec une simple assurance au tiers.
Faut-il vraiment écrire cela ?
Personne ne semble évoquer, en revanche, le scandale de l'Etat ne payant pas ses cotisations comme employeur, notamment à l'armée. Chaque fois, c'est la même chanson : c'est au citoyen de base de se priver ou de prendre des risques.
- User5899Demi-dieu
Ah non, pas des sangsues, puisqu'elles prennent ce qu'on leur donne (elles seraient bien bêtes) sans rien rendre en échange (elles seraient bien bêtes).Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:Les "rares réductions d'impôts" pour les entreprises ? Mais ça fait 30 ans cette année que les entreprises sont gavées de cadeaux fiscaux ! D'ailleurs, ils sont faciles à voir, chaque fois qu'on leur fait un cadeau, le chômage progresse d'un petit palier !egomet a écrit:assortir les rares réductions d'impôts de conditions invraisemblables, c'est de l'inconscience.
Les entreprises (toutes des sangsues), les fonctionnaires (tous des fainéants), les juges (tous pourris)... Les généralisations...
- User21714Expert spécialisé
Pour ma part, je paie mes impôts dans la joie et l'allégresse car:
- Mes enfants vont à l'école.
- Lorsque je suis malade, la sécu me prend en charge.
- J'utilise les réseaux routiers communaux, départementaux et nationaux.
- Si je suis victime d'un délit, je peux demander l'aide des forces de l'ordre.
- Si ma maison prend feu, si j'ai un accident, les pompiers peuvent venir m'aider.
- Si un peuple mal intentionné veut s'emparer de mon pays, je peux compter sur l'armée pour me défendre.
Ce qui est violent, c'est la volonté du MEDEF de revenir au 19ème siècle.
Ce qui est violent, c'est la coopération du PS censé défendre les salariés.
Ce qui est violent, c'est l'acceptation et l'utilisation du chômage de masse pour avancer vers la réduction systématique des acquis sociaux.
- Mes enfants vont à l'école.
- Lorsque je suis malade, la sécu me prend en charge.
- J'utilise les réseaux routiers communaux, départementaux et nationaux.
- Si je suis victime d'un délit, je peux demander l'aide des forces de l'ordre.
- Si ma maison prend feu, si j'ai un accident, les pompiers peuvent venir m'aider.
- Si un peuple mal intentionné veut s'emparer de mon pays, je peux compter sur l'armée pour me défendre.
Ce qui est violent, c'est la volonté du MEDEF de revenir au 19ème siècle.
Ce qui est violent, c'est la coopération du PS censé défendre les salariés.
Ce qui est violent, c'est l'acceptation et l'utilisation du chômage de masse pour avancer vers la réduction systématique des acquis sociaux.
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- Pour Pierre Gattaz (Medef), les employeurs ne devraient plus être obligés de "justifier les motifs de licenciement".
- La Cfdt et l'UNSA lancent ensemble cinq propositions détonnantes "pour une École plus juste et plus efficace".
- Propositions de travail théâtral et de travail sur l'oral en classe entière
- Economie : Hollande a basé toutes ses promesses sur la baisse du chômage en fin d'année. Le Medef le contredit.
- Suppression du droit à une bourse d'Etat sur critères sociaux pour les agrégatifs
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