Elections professionnelles : Quel sera votre vote au Comité Technique Ministériel de l'Education Nationale ?
- User21714Expert spécialisé
Jim Thompson a écrit:le SNES-FSU ne syndique pas dans le 1er degréPabloPE a écrit:Concrètement? rien, comme les autres à l'exception de FO de la cgt et de sud.Gryphe a écrit:
Ben je ne vois pas où sont les masques ?
Par ailleurs, je veux bien que tu nous indiques ce qu'a fait concrètement la FAEN pendant cette période, ce qu'elle a effectivement voté dans les instances où elle est présente (s'il y en a).
Par exemple, très concrètement, qu'a fait la FAEN par rapport aux rythmes scolaires ? Là encore très concrètement, dans des faits tangibles ?
Après Gryphe avec tout le respect que je vous dois au SNALC vous êtes aussi coresponsables du massacre du primaire. D'accord ce n'est pas votrefonds de commerceélectorat mais en laissant le SNUIPP et l'UNSA faire le bidouille avec le MEN, le SNES et vous avez non seulement abandonné le primaire mais aussi bien amoché le secondaire. Oh pas là maintenant de suite hein mais plus tard, le plus tard possible, je l'espère pour vous, mais un jour vous réaliserez le problème.
Vous avez laissé le MEN et la FSU/UNSA "confier" la gestion des modalités de service de plus de la moitié des enseignants aux collectivités territoriales, tout en leur imposant 36 jours supplémentaires de présence dans les établissements sans aucune compensation salariale. Alors certes ce ne sont que des PE, cela n'impactait pas directement les conditions de travail dans les établissements secondaires dont vous vous occupez mais dites vous bien que si un jour le MEN décide de vous confier aux collectivités locales et d'augmenter votre temps de présence nous servirons de jurisprudence (et en plus vous ne serez plus 1 millions de potentiellement "mobilisables" mais 380000). Ca fait moins de poids dans la balance. On nous a essorés et on est fauchés, peu de chance de trouver beaucoup de monde pour faire grève à vos côtés.
Et ce jour arrive vite, tous les profs en charge d'une sixième vont vite découvrir les joies du primaire, en CEC et autres échanges de services, dans les classes sans notes et avec omniprésence parentale, je ne saurais que trop vous conseiller de demander des mutations en lycée, de plus avec les nouveaux cycles ce ne seront plus les instits de CM2 qui valideront le palier 2 du socle
Les troisièmes gardant le palier 3 vraisemblablement peut être que ça va enfin se battre pour avoir les quatrièmes. :lol:
L'eau chauffe doucement sous la marmite, la grenouille a-t-elle encore le temps de sauter ou est-ce trop tard?
Non, pas le snes, mais le syndicat majo est le snuipp FSU!
Il a toujours été nationalement pour la réforme des rythmes. Pire, il a fait semblant de lutter à nos côtés pour récupérer les moutons du Primaire! Et il semble y être parvenu, d'ailleurs...
- PabloPEExpert
C'est exactement ce que j'ai écrit.. mais il me semble qu'en appartenant à la même Fédération que le SNUIPP il devient de facto solidaire de tous ses agissements? Si non alors il est temps de faire sécession et vite. Et puis il a signé Bobigny il me semble de mémoire. Dans ce cas il a appelé de ses vœux cette réforme (entre autres joyeusetés) alors même que cela ne le concernait pas du tout si on te suit bien. Sympa de mettre les autres dans la panade et ensuite se désolidariser en arguant que cela ne les concerne pasJim Thompson a écrit:le SNES-FSU ne syndique pas dans le 1er degréPabloPE a écrit:
Concrètement? rien, comme les autres à l'exception de FO de la cgt et de sud.
Après Gryphe avec tout le respect que je vous dois au SNALC vous êtes aussi coresponsables du massacre du primaire. D'accord ce n'est pas votrefonds de commerceélectorat mais en laissant le SNUIPP et l'UNSA faire le bidouille avec le MEN, le SNES et vous avez non seulement abandonné le primaire mais aussi bien amoché le secondaire. Oh pas là maintenant de suite hein mais plus tard, le plus tard possible, je l'espère pour vous, mais un jour vous réaliserez le problème.
Vous avez laissé le MEN et la FSU/UNSA "confier" la gestion des modalités de service de plus de la moitié des enseignants aux collectivités territoriales, tout en leur imposant 36 jours supplémentaires de présence dans les établissements sans aucune compensation salariale. Alors certes ce ne sont que des PE, cela n'impactait pas directement les conditions de travail dans les établissements secondaires dont vous vous occupez mais dites vous bien que si un jour le MEN décide de vous confier aux collectivités locales et d'augmenter votre temps de présence nous servirons de jurisprudence (et en plus vous ne serez plus 1 millions de potentiellement "mobilisables" mais 380000). Ca fait moins de poids dans la balance. On nous a essorés et on est fauchés, peu de chance de trouver beaucoup de monde pour faire grève à vos côtés.
Et ce jour arrive vite, tous les profs en charge d'une sixième vont vite découvrir les joies du primaire, en CEC et autres échanges de services, dans les classes sans notes et avec omniprésence parentale, je ne saurais que trop vous conseiller de demander des mutations en lycée, de plus avec les nouveaux cycles ce ne seront plus les instits de CM2 qui valideront le palier 2 du socle
Les troisièmes gardant le palier 3 vraisemblablement peut être que ça va enfin se battre pour avoir les quatrièmes. :lol:
L'eau chauffe doucement sous la marmite, la grenouille a-t-elle encore le temps de sauter ou est-ce trop tard?
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Presse-puréeGrand sage
PabloPE a écrit:Concrètement? rien, comme les autres à l'exception de FO de la cgt et de sud.Gryphe a écrit:Ben je ne vois pas où sont les masques ?iceborg a écrit:Depuis 2011 les masques sont tombées lors du vote de la loi sur la refondation
Seul la cgt,la faen, fo et sud ont combattu la loi Peillon et les rythmes scolaires
Par ailleurs, je veux bien que tu nous indiques ce qu'a fait concrètement la FAEN pendant cette période, ce qu'elle a effectivement voté dans les instances où elle est présente (s'il y en a).
Par exemple, très concrètement, qu'a fait la FAEN par rapport aux rythmes scolaires ? Là encore très concrètement, dans des faits tangibles ?
Après Gryphe avec tout le respect que je vous dois au SNALC vous êtes aussi coresponsables du massacre du primaire. D'accord ce n'est pas votrefonds de commerceélectorat mais en laissant le SNUIPP et l'UNSA faire le bidouille avec le MEN, le SNES et vous avez non seulement abandonné le primaire mais aussi bien amoché le secondaire. Oh pas là maintenant de suite hein mais plus tard, le plus tard possible, je l'espère pour vous, mais un jour vous réaliserez le problème.
Vous avez laissé le MEN et la FSU/UNSA "confier" la gestion des modalités de service de plus de la moitié des enseignants aux collectivités territoriales, tout en leur imposant 36 jours supplémentaires de présence dans les établissements sans aucune compensation salariale. Alors certes ce ne sont que des PE, cela n'impactait pas directement les conditions de travail dans les établissements secondaires dont vous vous occupez mais dites vous bien que si un jour le MEN décide de vous confier aux collectivités locales et d'augmenter votre temps de présence nous servirons de jurisprudence (et en plus vous ne serez plus 1 millions de potentiellement "mobilisables" mais 380000). Ca fait moins de poids dans la balance. On nous a essorés et on est fauchés, peu de chance de trouver beaucoup de monde pour faire grève à vos côtés.
Triste, mais réaliste. Cette réforme des rythmes, telle qu'elle a été faite, est un scandale, tant pour les personnels que pour les élèves. Et le paravent de "4,5 c'est mieux" (ce qui est vrai, mais certainement pas dans ces conditions) ne doit pas masquer le début de transfert aux collectivités. Ceux qui ont voté cela ont permis que cette porte soit ouverte, et de la pire des manière pour nos collègues PE.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- PabloPEExpert
Je ne suis même pas sûre que ce soit vrai en fait, je suis même persuadée du contraire.Presse-purée a écrit:
Triste, mais réaliste. Cette réforme des rythmes, telle qu'elle a été faite, est un scandale, tant pour les personnels que pour les élèves. Et le paravent de "4,5 c'est mieux" (ce qui est vrai, mais certainement pas dans ces conditions) ne doit pas masquer le début de transfert aux collectivités. Ceux qui ont voté cela ont permis que cette porte soit ouverte, et de la pire des manière pour nos collègues PE.
Je fais partie d'un des départements "pilotes" de Jospin pour la semaine de 4 jours. On a ainsi pu constater que non seulement ce rythme n’impactait que peu la réussite scolaire des élèves mais que si il le faisait c'était favorablement puisque nos résultats aux diverses évaluations nationales étaient supérieurs à la moyenne à 4,5 jours.
Ces études chiffrées ont d'ailleurs servi à généraliser ce rythme sous Chatel (mais en faisant perdre des heures aux élèves par contre). En revanche j'attends toujours malgré mes multiples demandes aux syndicats nous vendant cette réforme Peillon les résultats chiffrés démontrant le contraire
J'ai bien eu des études chronobiologistes condamnant la coupure de deux jours le week-end (du coup on est loin du compte :lol:) mais pas vraiment d'études chiffrées nationales (les enfants d'une école test d'un village où les moyens ont été mis par la mairie ne sont pas forcément transposables partout loin de là)
En revanche ce que je constate là maintenant de suite c'est que mes élèves sont hachés dès le jeudi midi, que je ne gagne donc pas une séance de français et de maths mais que au contraire je perds 1 h d'EPS, faute de locaux, 30 minutes d'anglais puisque les échanges de services sont limités et de précieuses minutes hebdomadaires en Histoire, Géo et en Sciences. Je ne vois pas comment dans ce cas améliorer leurs "performances", ils sont petits les nôtres et certains font 7h30/18h30 4 jours par semaine plus le mercredi matin (on est en village, les parents travaillent en ville).
Même au collège le rythme est moins intensif puisqu'ils se gardent tous seuls et rentrent donc plus tôt, avec un ou deux après midis de libre par semaine (voire le mercredi matin pour les sixièmes/cinquièmes chez moi).
Je comprends leur fatigue, je la partage alors que j'ai 4 fois leur âge mais non seulement je ne peux la soulager, mais en plus je me sens responsable de l'aggraver en leur demandant sans arrêt de se dépêcher alors qu'ils ont moins de temps pour "souffler" l'après midi (certaines écoles ont carrément supprimé la récréation de l'après midi, 2h15 sans pause pour des 7/8 ans c'est )
Bref même avec des bonnes conditions, sans ces heures prises aux élèves lors de la précédente réforme et transformées en réunions à rallonge pour les enseignants la réussite scolaire des élèves ne sera jamais eu RDV, quel que soit le rythme, quelles que soient les bonnes volontés.
Mais grâce à cette réforme c'est vraiment la cata
Tu vois pour être honnête je pense que j'aurais même pu avaler cette territorialisation et ces jours en plus si vraiment j'avais su que c'était mieux pour mes élèves, là j'ai juste le sentiment que on a perdu beaucoup, les enfants aussi et que on va encore perdre beaucoup.
Ouais bon t'avais raison je suis triste quand je constate cet immense gâchis.
Et je ne saurais que trop vous recommander de faire les bons choix lors des élections professionnelles, on a fait confiance à l'UNSA et à la FSU (bon pas moi j'avoue mais j'avais déjà vu un peu le coup venir avec eux, certaines orientations ne me plaisaient guère ) et quand on voit ce qu'ils ont fait je ne peux qu'encourager tout le monde à voter
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"Et moi qui
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- RouletabilleNiveau 9
J'ai coché SUD mais vu mon académie, je ne suis pas sur que SUD présente des listes dans les quatre élections auxquelles je participe (de mémoire, aux précédentes j'avais voté pour SUD là où il y avait une liste, SNES ailleurs).
Cette fois ci, il est évident que je ne voterais pas pour le SNES. Non pas a cause de ceux que je connais qui, sur le terrain, joue leur rôle. Mais quand je lis leur publication ou mot d'ordre notamment dernièrement sur le socle, j'en reste baba (style "Il faut jouer le jeu de la consultation" / "Ce n'est pas parfait mais cela va dans le bon sens").
Il va falloir que j'ouvre mon espace électeur (sic), démarche que je n'ai toujours pas fait (quel 'usine a gaz" !) et que je me penche sur les professions de foi. Ceux que je ne veux pas je les identifie (CFDT / UNSA) mais j'ai plus de mal a cerner les nuances de certains (notamment du SNALC).
Cette fois ci, il est évident que je ne voterais pas pour le SNES. Non pas a cause de ceux que je connais qui, sur le terrain, joue leur rôle. Mais quand je lis leur publication ou mot d'ordre notamment dernièrement sur le socle, j'en reste baba (style "Il faut jouer le jeu de la consultation" / "Ce n'est pas parfait mais cela va dans le bon sens").
Il va falloir que j'ouvre mon espace électeur (sic), démarche que je n'ai toujours pas fait (quel 'usine a gaz" !) et que je me penche sur les professions de foi. Ceux que je ne veux pas je les identifie (CFDT / UNSA) mais j'ai plus de mal a cerner les nuances de certains (notamment du SNALC).
- PascalNiveau 9
Rouletabille a écrit:J'ai coché SUD mais vu mon académie, je ne suis pas sur que SUD présente des listes dans les quatre élections auxquelles je participe (de mémoire, aux précédentes j'avais voté pour SUD là où il y avait une liste, SNES ailleurs).
Cette fois ci, il est évident que je ne voterais pas pour le SNES. Non pas a cause de ceux que je connais qui, sur le terrain, joue leur rôle. Mais quand je lis leur publication ou mot d'ordre notamment dernièrement sur le socle, j'en reste baba (style "Il faut jouer le jeu de la consultation" / "Ce n'est pas parfait mais cela va dans le bon sens").
Il va falloir que j'ouvre mon espace électeur (sic), démarche que je n'ai toujours pas fait (quel 'usine a gaz" !) et que je me penche sur les professions de foi. Ceux que je ne veux pas je les identifie (CFDT / UNSA) mais j'ai plus de mal a cerner les nuances de certains (notamment du SNALC).
Si tu es contre le socle commun, contre l'arrêt des notes, contre l'arrêt du redoublement, contre la décentralisation, contre une réforme de l'évaluation des enseignants, tu n'as effectivement aucune raison de voter pour l'UNSA ou le SGEN C.F.D.T.
- GrypheMédiateur
Merci Pascal !Pascal a écrit:Si tu es contre le socle commun, contre l'arrêt des notes, contre l'arrêt du redoublement, contre la décentralisation, contre une réforme de l'évaluation des enseignants, tu n'as effectivement aucune raison de voter pour l'UNSA ou le SGEN C.F.D.T.
- PascalNiveau 9
Gryphe a écrit:Merci Pascal !Pascal a écrit:Si tu es contre le socle commun, contre l'arrêt des notes, contre l'arrêt du redoublement, contre la décentralisation, contre une réforme de l'évaluation des enseignants, tu n'as effectivement aucune raison de voter pour l'UNSA ou le SGEN C.F.D.T.
De rien, il faut bien qu'un vote soit représentatif des idées !!!
- PascalNiveau 9
Instructif:
"Le paysage syndical français est caractérisé par un émiettement qui tient à l'histoire du syndicalisme français. Il est important pour comprendre les stratégies syndicales de connaître quelques éléments sur l'histoire, le poids respectif et la position des principales organisations syndicales.
Les premiers syndicats apparaissent dans les années 1830 et se développent plus ou moins rapidement. Ainsi, la loi Olivier autorise la grève en 1864 et la loi Waldeck Rousseau de 1884 légalise les syndicats. Alors que jusque dans les années 1970, plus d'un quart des salariés français étaient syndiqués, à l'heure actuelle, le taux de syndicalisation atteint seulement 7%. C'est dans le secteur public que le syndicalisme se maintient le mieux puisque avec moins de 30% des salariés, ce secteur réuni plus de 50% des syndiqués.
La Confédération générale du travail (CGT): La CGT est la plus ancienne confédération syndicale française puisqu 'elle a été fondée en 1895. La CGT d'avant 1914 est dominée par le syndicalisme révolutionnaire comme le montre la Charte d'Amiens. Il s'agit d'une conception du syndicalisme qui met en avant la lutte des classes, l’indépendance du syndicalisme par rapport aux partis politiques et qui vise la grève générale expropriatrice insurrectionnelle.
Après la Seconde Guerre mondiale, les militants membres du Parti communiste français (PCF) dominent la confédération. Durant cette période, le nombre des adhérents de la CGT se compte en millions.
Durant les années 1980, le syndicalisme entre dans une période de crise. Après la chute du mur de Berlin en 1989, la CGT gagne en autonomie vis-à-vis du PCF. En 1993, pour la première fois, elle ne donne pas de consigne de vote.
Aujourd'hui la CGT reste semble-t-il la première organisation syndicale française en termes d'effectifs - en 2005, elle compterait 550 000 adhérents (sources: Andalfatto et Labbé, Les syndiqués en France, Liaisons sociales, 2007) - et en terme d’élections professionnelles.
La CGT reste la principale organisation syndicale de lutte en France. Néanmoins, jamais la Confédération CGT n'a appelé à la grève interprofessionnnelle reconductible et mise sur des journées de grève de 24h qui permetteraient selon ses dirigeants de peser sur les négociations avec le gouvernement.
La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC):Cette organisation a été crée en 1919. Le syndicalisme chrétien ne promeut pas la lutte des classes et trouve sa source d'inspiration dans les encycliques sociales du Pape Léon XIII. En 2005, elle compterait environ 109 000 adhérents (sources: Op.cit.).
Force ouvrière (FO): La CGT-FO est née d'une scission d'avec la CGT en 1948. Elle regroupe des militants qui n'acceptent pas l'inféodation de la CGT au PCF. Deux points importants fondent historiquement l'unité de Force ouvrière: l'anti-communisme et l'anti-cléricalisme. Force ouvrière devient par la suite le partenaire privilégié de négociation avec le gouvernement, jusqu'à ce qu'elle se fasse ravire cette place dans les années 1990 par la CFDT. Il semblerait qu'au moment de son congrès de 2004, FO regroupait moins de 300 000 adhérents (sources: Op.cit.).
Les nouveaux accords sur la représentativité dans le privé fixent le seuil à 10% des voix. Cette limite risque d'être problématique pour Force ouvrière qui pourrait perdre la représentativité dans de nombreux secteurs.
La Confédération française démocratique du travail (CFDT): La CFDT est née en 1964 d'une sission avec la CFTC. Elle regroupe des militants laïcs qui ne se retrouvent pas dans le syndicalisme chrétien de la CFTC. Les membres de la CFDT à cette époque se reconnaissent dans un syndicalisme de lutte, mais ne veulent pas être inféodés au PCF.
Dans les années 1970, la CFDT porte en partie les aspirations de Mai 68 en reprenant à son actif la revendication d'un idéal autogestionnaire. Ce sont ainsi des militants de la CFDT qui promeuvent l'autogestion de l'entreprise Lip.
Mais dès la fin des années 1970, les dirigeants de la CFDT proclament une stratégie de recentrage qui conduit progressivement la CFDT à devenir le partenaire privilégié du gouvernement: acceptation en 1995 du Plan Juppé sur la sécurité sociale, signature de la réforme du système d'indéminisation des intermittents, signature de la reforme du système de retraite public en 2003. De manière générale, les dirigeants de la CFDT considèrent la grève comme un moyen d'action archaïque et privilégient la co-gestion.
Aujourd'hui la CFDT serait la seconde organisation syndicale nationale, avec 493000 adhérents (sources: Op. Cit.).
La Confédération générale des cadres (CGC): La CGC est une organisation interprofessionnelle, mais corporatiste, dans la mesure où elle ne syndique qu'une catégorie de salarié, les cadres (catégorie salariale qui émerge dans l'entre deux guerre). En 1981, elle a décidé d’ouvrir son champ de syndicalisation à d’autres catégories telles que les techniciens ou les agents de maîtrise. Créée en 1944, elle regrouperait sans doute un peu moins de 10000 adhérents (sources:Op.cit.).
La Fédération syndicale unitaire (FSU): La FSU, issu d’une scission de la Fédération de l’Education Nationale (qui était elle-même devenue autonome lors de la scission de la CGT en 1948) est un syndicat qui est principalement implanté dans une catégorie professionnelle: les enseignants. La FSU s'est aussi implantée dans des champs syndicaux considérés comme proches de l'enseignement tels que la culture.
L'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA): L'UNSA est une union syndicale qui regroupe, depuis 1993, des syndicats qui étaient jusque là autonomes, et donc attachés à une vision catégorielle. Par exemple l'UNSA Police, majoritaire dans ce secteur aux élections de 2006, est membre de ce syndicat, ainsi que l’ex-FEN. Cette union syndicale regroupe des syndicats réformistes moins radicaux que les syndicats de l'Union syndicale Solidaires. D'ailleurs une grande partie des anciens syndicats du Groupe des 10, qui ne se sont pas engagés dans Solidaires, ont rejoint l'UNSA. L'UNSA est considérée comme étant proche du Parti Socialiste. Elle regroupe environ 120000 adhérents (Source: Op.cit.).
L'Union syndicale Solidaires: L'ancêtre de l'Union syndicale Solidaires est le Groupe des 10 qui regroupait dix syndicats autonomes en 1981. Il s'agit généralement d'organisations qui, au moment de la scission entre la CGT et FO, avaient refusé de choisir. En 1989, le premier syndicat SUD est fondé: c'est SUD PTT, dont les militants sont issus de la CFDT. Il devient observateur au sein du Groupe des 10. En 1992, la fédération SUD PTT devient membre du Groupe des 10. La période qui correspond à l'arrivée de SUD PTT en tant qu'observateur et qui suit son adhésion correspond à une profonde mutation du Groupe des 10. Sous l'impulsion principalement de SUD PTT et du SNUI (Syndicat national unifié des Impôts), le G10 se radicalise, ce qui conduit au départ de plusieurs syndicats autonomes. Mais parallèlement, après les grèves de décembre 1995, un certain nombre de syndicats SUD se créent à partir de scission de la CFDT et adhèrent au G10. C'est le cas par exemple de SUD Rail ou de SUD Culture. En 1998, le G10 devient l'Union syndicale G10 Solidaires.
En 2006, l'Union syndicale Solidaires est devenue représentative sur l'ensemble de la fonction publique. Mais elle n'a pas encore conquis la représentativité au niveau des élections prudhommales, c'est à dire dans l'ensemble du secteur privé.
L'Union syndicale Solidaires se caractérise par rapport aux autres organisations syndicales par une stratégie qui vise à privilégier les journées de grève reconductibles, les actions interprofessionnelles et la convergence des luttes de salariés et les luttes citoyennes pour construire une autre société.
L'Union syndicale Solidaires regroupe actuellement environ 90000 adhérents.
La Confédération nationale du travail française (CNT-F): La CNT est une confédération qui se revendique du syndicalisme révolutionnaire et de l'anarcho-syndicalisme. Elle se place dans la continuité de la CGT française d’avant 1914 et de la CNT espagnole qui, à la veille de la guerre et de la révolution en Espagne en 1936, revendiquait 1,2 million d'adhérents. De ce fait, même si elle a assoupli ses positions, ses militants refusent bien souvent de se présenter aux élections syndicales et d'avoir des permanents syndicaux. La CNT après avoir progressé numériquement dans les années 1990, connaît depuis le milieu des années 2000 une certaine crise. Elle regrouperait 2000 membres(sources: Xavier Crettiez et Isabelle Sommier, La France rebelle,Michalon, 2006 )."
"Le paysage syndical français est caractérisé par un émiettement qui tient à l'histoire du syndicalisme français. Il est important pour comprendre les stratégies syndicales de connaître quelques éléments sur l'histoire, le poids respectif et la position des principales organisations syndicales.
Les premiers syndicats apparaissent dans les années 1830 et se développent plus ou moins rapidement. Ainsi, la loi Olivier autorise la grève en 1864 et la loi Waldeck Rousseau de 1884 légalise les syndicats. Alors que jusque dans les années 1970, plus d'un quart des salariés français étaient syndiqués, à l'heure actuelle, le taux de syndicalisation atteint seulement 7%. C'est dans le secteur public que le syndicalisme se maintient le mieux puisque avec moins de 30% des salariés, ce secteur réuni plus de 50% des syndiqués.
La Confédération générale du travail (CGT): La CGT est la plus ancienne confédération syndicale française puisqu 'elle a été fondée en 1895. La CGT d'avant 1914 est dominée par le syndicalisme révolutionnaire comme le montre la Charte d'Amiens. Il s'agit d'une conception du syndicalisme qui met en avant la lutte des classes, l’indépendance du syndicalisme par rapport aux partis politiques et qui vise la grève générale expropriatrice insurrectionnelle.
Après la Seconde Guerre mondiale, les militants membres du Parti communiste français (PCF) dominent la confédération. Durant cette période, le nombre des adhérents de la CGT se compte en millions.
Durant les années 1980, le syndicalisme entre dans une période de crise. Après la chute du mur de Berlin en 1989, la CGT gagne en autonomie vis-à-vis du PCF. En 1993, pour la première fois, elle ne donne pas de consigne de vote.
Aujourd'hui la CGT reste semble-t-il la première organisation syndicale française en termes d'effectifs - en 2005, elle compterait 550 000 adhérents (sources: Andalfatto et Labbé, Les syndiqués en France, Liaisons sociales, 2007) - et en terme d’élections professionnelles.
La CGT reste la principale organisation syndicale de lutte en France. Néanmoins, jamais la Confédération CGT n'a appelé à la grève interprofessionnnelle reconductible et mise sur des journées de grève de 24h qui permetteraient selon ses dirigeants de peser sur les négociations avec le gouvernement.
La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC):Cette organisation a été crée en 1919. Le syndicalisme chrétien ne promeut pas la lutte des classes et trouve sa source d'inspiration dans les encycliques sociales du Pape Léon XIII. En 2005, elle compterait environ 109 000 adhérents (sources: Op.cit.).
Force ouvrière (FO): La CGT-FO est née d'une scission d'avec la CGT en 1948. Elle regroupe des militants qui n'acceptent pas l'inféodation de la CGT au PCF. Deux points importants fondent historiquement l'unité de Force ouvrière: l'anti-communisme et l'anti-cléricalisme. Force ouvrière devient par la suite le partenaire privilégié de négociation avec le gouvernement, jusqu'à ce qu'elle se fasse ravire cette place dans les années 1990 par la CFDT. Il semblerait qu'au moment de son congrès de 2004, FO regroupait moins de 300 000 adhérents (sources: Op.cit.).
Les nouveaux accords sur la représentativité dans le privé fixent le seuil à 10% des voix. Cette limite risque d'être problématique pour Force ouvrière qui pourrait perdre la représentativité dans de nombreux secteurs.
La Confédération française démocratique du travail (CFDT): La CFDT est née en 1964 d'une sission avec la CFTC. Elle regroupe des militants laïcs qui ne se retrouvent pas dans le syndicalisme chrétien de la CFTC. Les membres de la CFDT à cette époque se reconnaissent dans un syndicalisme de lutte, mais ne veulent pas être inféodés au PCF.
Dans les années 1970, la CFDT porte en partie les aspirations de Mai 68 en reprenant à son actif la revendication d'un idéal autogestionnaire. Ce sont ainsi des militants de la CFDT qui promeuvent l'autogestion de l'entreprise Lip.
Mais dès la fin des années 1970, les dirigeants de la CFDT proclament une stratégie de recentrage qui conduit progressivement la CFDT à devenir le partenaire privilégié du gouvernement: acceptation en 1995 du Plan Juppé sur la sécurité sociale, signature de la réforme du système d'indéminisation des intermittents, signature de la reforme du système de retraite public en 2003. De manière générale, les dirigeants de la CFDT considèrent la grève comme un moyen d'action archaïque et privilégient la co-gestion.
Aujourd'hui la CFDT serait la seconde organisation syndicale nationale, avec 493000 adhérents (sources: Op. Cit.).
La Confédération générale des cadres (CGC): La CGC est une organisation interprofessionnelle, mais corporatiste, dans la mesure où elle ne syndique qu'une catégorie de salarié, les cadres (catégorie salariale qui émerge dans l'entre deux guerre). En 1981, elle a décidé d’ouvrir son champ de syndicalisation à d’autres catégories telles que les techniciens ou les agents de maîtrise. Créée en 1944, elle regrouperait sans doute un peu moins de 10000 adhérents (sources:Op.cit.).
La Fédération syndicale unitaire (FSU): La FSU, issu d’une scission de la Fédération de l’Education Nationale (qui était elle-même devenue autonome lors de la scission de la CGT en 1948) est un syndicat qui est principalement implanté dans une catégorie professionnelle: les enseignants. La FSU s'est aussi implantée dans des champs syndicaux considérés comme proches de l'enseignement tels que la culture.
L'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA): L'UNSA est une union syndicale qui regroupe, depuis 1993, des syndicats qui étaient jusque là autonomes, et donc attachés à une vision catégorielle. Par exemple l'UNSA Police, majoritaire dans ce secteur aux élections de 2006, est membre de ce syndicat, ainsi que l’ex-FEN. Cette union syndicale regroupe des syndicats réformistes moins radicaux que les syndicats de l'Union syndicale Solidaires. D'ailleurs une grande partie des anciens syndicats du Groupe des 10, qui ne se sont pas engagés dans Solidaires, ont rejoint l'UNSA. L'UNSA est considérée comme étant proche du Parti Socialiste. Elle regroupe environ 120000 adhérents (Source: Op.cit.).
L'Union syndicale Solidaires: L'ancêtre de l'Union syndicale Solidaires est le Groupe des 10 qui regroupait dix syndicats autonomes en 1981. Il s'agit généralement d'organisations qui, au moment de la scission entre la CGT et FO, avaient refusé de choisir. En 1989, le premier syndicat SUD est fondé: c'est SUD PTT, dont les militants sont issus de la CFDT. Il devient observateur au sein du Groupe des 10. En 1992, la fédération SUD PTT devient membre du Groupe des 10. La période qui correspond à l'arrivée de SUD PTT en tant qu'observateur et qui suit son adhésion correspond à une profonde mutation du Groupe des 10. Sous l'impulsion principalement de SUD PTT et du SNUI (Syndicat national unifié des Impôts), le G10 se radicalise, ce qui conduit au départ de plusieurs syndicats autonomes. Mais parallèlement, après les grèves de décembre 1995, un certain nombre de syndicats SUD se créent à partir de scission de la CFDT et adhèrent au G10. C'est le cas par exemple de SUD Rail ou de SUD Culture. En 1998, le G10 devient l'Union syndicale G10 Solidaires.
En 2006, l'Union syndicale Solidaires est devenue représentative sur l'ensemble de la fonction publique. Mais elle n'a pas encore conquis la représentativité au niveau des élections prudhommales, c'est à dire dans l'ensemble du secteur privé.
L'Union syndicale Solidaires se caractérise par rapport aux autres organisations syndicales par une stratégie qui vise à privilégier les journées de grève reconductibles, les actions interprofessionnelles et la convergence des luttes de salariés et les luttes citoyennes pour construire une autre société.
L'Union syndicale Solidaires regroupe actuellement environ 90000 adhérents.
La Confédération nationale du travail française (CNT-F): La CNT est une confédération qui se revendique du syndicalisme révolutionnaire et de l'anarcho-syndicalisme. Elle se place dans la continuité de la CGT française d’avant 1914 et de la CNT espagnole qui, à la veille de la guerre et de la révolution en Espagne en 1936, revendiquait 1,2 million d'adhérents. De ce fait, même si elle a assoupli ses positions, ses militants refusent bien souvent de se présenter aux élections syndicales et d'avoir des permanents syndicaux. La CNT après avoir progressé numériquement dans les années 1990, connaît depuis le milieu des années 2000 une certaine crise. Elle regrouperait 2000 membres(sources: Xavier Crettiez et Isabelle Sommier, La France rebelle,Michalon, 2006 )."
- ZapponsNiveau 7
Fafnir a écrit:Je voulais voter pour un syndicat qui, tout à la fois
- dénonce le terrible problème de mobilité
- dénonce le manque de remplaçants
- dénonce les effectifs pléthoriques
- dénonce le caporalisme à l'oeuvre dans de plus en plus d'établissements/zones, de la part des personnels de direction (certains, du moins), des inspecteurs (certains, du moins), des tuteurs (certains, du moins)
- dénonce clairement l'externalisation de nos missions et ce en ayant adopté par le passé une attitude cohérente (c.a.d. ne pas avoir, par exemple, ratifié la proposition de B. Hamon de l'été dernier)
- dénonce la réforme du lycée et les épreuves locales de langues vivantes en cours d'année, les CCF en voie pro... et exige le maintien d'examens nationaux, anonymés
- dénonce la fermeture des sections et dispositifs indispensables aux élèves les plus démunis (SEGPA notamment)
- s'oppose à la réforme des rythmes scolaires
- réclame le retour immédiat à un mouvement de mutations à un tour
- réclame le dégel du point d'indice et la revalorisation salariale, à commencer par les professeurs des écoles
- réclame des programmes dignes de ce nom, de vraies ambitions pour nos élèves, que les termes "exigence", "rigueur", "apprentissage par coeur", "grammaire", "devoirs à la maison" ne soient plus synonymes d'atteinte à l'intérêt des enfants
mais bien entendu, impossible de retrouver ces points essentiels chez un seul et même syndicat.
Je suis dépitée. Je voterai quand même, pour le moins pire. Reste à définir ce qui est le moins pire.
Ben justement, je ne crois pas me tromper en disant que la FAEN défend l'ensemble de ces points (à vérifier…). Mais comme de toute façon cette fédération n'a manifestement aucune chance…
- pmullerHabitué du forum
Zappons a écrit:Fafnir a écrit:Je voulais voter pour un syndicat qui, tout à la fois
- dénonce le terrible problème de mobilité
- dénonce le manque de remplaçants
- dénonce les effectifs pléthoriques
- dénonce le caporalisme à l'oeuvre dans de plus en plus d'établissements/zones, de la part des personnels de direction (certains, du moins), des inspecteurs (certains, du moins), des tuteurs (certains, du moins)
- dénonce clairement l'externalisation de nos missions et ce en ayant adopté par le passé une attitude cohérente (c.a.d. ne pas avoir, par exemple, ratifié la proposition de B. Hamon de l'été dernier)
- dénonce la réforme du lycée et les épreuves locales de langues vivantes en cours d'année, les CCF en voie pro... et exige le maintien d'examens nationaux, anonymés
- dénonce la fermeture des sections et dispositifs indispensables aux élèves les plus démunis (SEGPA notamment)
- s'oppose à la réforme des rythmes scolaires
- réclame le retour immédiat à un mouvement de mutations à un tour
- réclame le dégel du point d'indice et la revalorisation salariale, à commencer par les professeurs des écoles
- réclame des programmes dignes de ce nom, de vraies ambitions pour nos élèves, que les termes "exigence", "rigueur", "apprentissage par coeur", "grammaire", "devoirs à la maison" ne soient plus synonymes d'atteinte à l'intérêt des enfants
mais bien entendu, impossible de retrouver ces points essentiels chez un seul et même syndicat.
Je suis dépitée. Je voterai quand même, pour le moins pire. Reste à définir ce qui est le moins pire.
Ben justement, je ne crois pas me tromper en disant que la FAEN défend l'ensemble de ces points (à vérifier…). Mais comme de toute façon cette fédération n'a manifestement aucune chance…
On trouve tout cela à la FAEN, oui. Egalement à FO. En partie je pense à Sud et à la CGT.
Mais pas au Snalc : voir
, puisqu'il a soutenu la réforme des statuts publiée cet été par Hamon.ayant adopté par le passé une attitude cohérente
- IphigénieProphète
question bête pour m'éviter de lire : c'est quand qu'on vote finalement?
- Spoiler:
- et qu'on arrêtera de bombarder nos boîtes aux lettres de pub pour des syndicats probables ou improbables....?
- pmullerHabitué du forum
J'ai cru comprendre que c'était à partir du 27.
Mais les envois académiques sont prévus prochainement (tu n'as eu droit qu'aux envois nationaux jusqu'à présent) : donc tu n'es pas sortie d'affaire...
Perso, je suis passionné par la question, mais je ne lis plus, c'est dire les dérives du numérique.
Je fais avec ma boîte professionnelle comme avec ma boîte ENT : un grand coup de balai à 8h le matin, et tant pis si les messages des IPR passent à la poubelle. Ils n'ont qu'à écrire sur du papier.
Mais les envois académiques sont prévus prochainement (tu n'as eu droit qu'aux envois nationaux jusqu'à présent) : donc tu n'es pas sortie d'affaire...
Perso, je suis passionné par la question, mais je ne lis plus, c'est dire les dérives du numérique.
Je fais avec ma boîte professionnelle comme avec ma boîte ENT : un grand coup de balai à 8h le matin, et tant pis si les messages des IPR passent à la poubelle. Ils n'ont qu'à écrire sur du papier.
- IphigénieProphète
MErci de la réponse et du conseil de méthode :lol:
- InviteeFVénérable
Oui, ma sensibilité perso (et pro) me pousse le plus vers FO, de toutes façons, où j'ai d'ailleurs eu ma carte à une époque. Je regrette de ne pas avoir vu de professions de foi plus combatives, mais j'ai conscience d'avoir un positionnement idéologique très fort qui ne reflète probablement pas la sensibilité moyenne... Ce n'est pas moi qu'on cherche à convaincre, je suis trop à gauche (la vraie gauche hein, pas les faussaires au pouvoir actuellement).pmuller a écrit:Zappons a écrit:Fafnir a écrit:Je voulais voter pour un syndicat qui, tout à la fois
- dénonce le terrible problème de mobilité
- dénonce le manque de remplaçants
- dénonce les effectifs pléthoriques
- dénonce le caporalisme à l'oeuvre dans de plus en plus d'établissements/zones, de la part des personnels de direction (certains, du moins), des inspecteurs (certains, du moins), des tuteurs (certains, du moins)
- dénonce clairement l'externalisation de nos missions et ce en ayant adopté par le passé une attitude cohérente (c.a.d. ne pas avoir, par exemple, ratifié la proposition de B. Hamon de l'été dernier)
- dénonce la réforme du lycée et les épreuves locales de langues vivantes en cours d'année, les CCF en voie pro... et exige le maintien d'examens nationaux, anonymés
- dénonce la fermeture des sections et dispositifs indispensables aux élèves les plus démunis (SEGPA notamment)
- s'oppose à la réforme des rythmes scolaires
- réclame le retour immédiat à un mouvement de mutations à un tour
- réclame le dégel du point d'indice et la revalorisation salariale, à commencer par les professeurs des écoles
- réclame des programmes dignes de ce nom, de vraies ambitions pour nos élèves, que les termes "exigence", "rigueur", "apprentissage par coeur", "grammaire", "devoirs à la maison" ne soient plus synonymes d'atteinte à l'intérêt des enfants
mais bien entendu, impossible de retrouver ces points essentiels chez un seul et même syndicat.
Je suis dépitée. Je voterai quand même, pour le moins pire. Reste à définir ce qui est le moins pire.
Ben justement, je ne crois pas me tromper en disant que la FAEN défend l'ensemble de ces points (à vérifier…). Mais comme de toute façon cette fédération n'a manifestement aucune chance…
On trouve tout cela à la FAEN, oui. Egalement à FO. En partie je pense à Sud et à la CGT.
Mais pas au Snalc : voir
, puisqu'il a soutenu la réforme des statuts publiée cet été par Hamon.ayant adopté par le passé une attitude cohérente
- pmullerHabitué du forum
"les faussaires du pouvoir" : c'est bien comme expression
- ZapponsNiveau 7
Bon, finalement j'ai changé mon vote au sondage : après avoir lu la profession de foi de FO, je vote pour eux.
- BoubouleDoyen
Gryphe a écrit:Désolée si mon post précédent n'était pas clair. Comme tu l'indiquais plus haut, je crois, c'est un dilemme fréquent en politique : voter pour un "petit" candidat qui n'a aucune chance, et voir son vote perdu, ou voter pour un plus gros parti, avec lequel on se sent quand même en accord, mais pas tout à fait.Zappons a écrit:je dis que je me sens proche des idées du SNALC (mais encore plus de celles de la FAEN, c'est pourquoi j'hésitais entre les deux). Et je demandais aux autres profs qui ont plus de bouteille que moi, comment fonctionnent ces élections, pour orienter mon choix.
C'est une hésitation qui m'arrive souvent au moment des élections "politiques".
Lorsque j'ai choisi un syndicat, et plus encore, lorsque j'ai choisi d'y militer, je me suis évidemment posé ces mêmes questions. J'ai choisi le SNALC et je sais que j'ai fait le bon choix, je ne l'ai pas regretté une seconde depuis deux ans.
Je peux comprendre les hésitations avec la FAEN car ils font plutôt une bonne campagne, mais le fait est que leur équipe n'est pas très étoffée, à l'exception de celle de l'académie d'Aix-Marseille.
Bon, après, tu fais comme tu veux.
De façon générale, je fais partie de ceux qui ne considèrent pas qu'un vote pour une liste qui n'a aucune chance est un vote perdu.
On décide d'une stratégie individuelle, elle peut être "court-termiste" ("vote utile") ou "long-termiste" voire pour un terme qui n'arrivera jamais.
Le résultat c'est l'ensemble des choix individuels.
Quand personne ne plaît, il est logique de voter pour le moins pire ou le plus utile. Mais si on adhère particulièrement à une position, ne pas l'exprimer c'est risquer de la voir disparaître ou la laisser dans une position marginale (ce qui revient quasiment au même).
Bref, juste mon opinion à l'instant t.
- ZapponsNiveau 7
Bouboule a écrit:Gryphe a écrit:Désolée si mon post précédent n'était pas clair. Comme tu l'indiquais plus haut, je crois, c'est un dilemme fréquent en politique : voter pour un "petit" candidat qui n'a aucune chance, et voir son vote perdu, ou voter pour un plus gros parti, avec lequel on se sent quand même en accord, mais pas tout à fait.Zappons a écrit:je dis que je me sens proche des idées du SNALC (mais encore plus de celles de la FAEN, c'est pourquoi j'hésitais entre les deux). Et je demandais aux autres profs qui ont plus de bouteille que moi, comment fonctionnent ces élections, pour orienter mon choix.
C'est une hésitation qui m'arrive souvent au moment des élections "politiques".
Lorsque j'ai choisi un syndicat, et plus encore, lorsque j'ai choisi d'y militer, je me suis évidemment posé ces mêmes questions. J'ai choisi le SNALC et je sais que j'ai fait le bon choix, je ne l'ai pas regretté une seconde depuis deux ans.
Je peux comprendre les hésitations avec la FAEN car ils font plutôt une bonne campagne, mais le fait est que leur équipe n'est pas très étoffée, à l'exception de celle de l'académie d'Aix-Marseille.
Bon, après, tu fais comme tu veux.
De façon générale, je fais partie de ceux qui ne considèrent pas qu'un vote pour une liste qui n'a aucune chance est un vote perdu.
On décide d'une stratégie individuelle, elle peut être "court-termiste" ("vote utile") ou "long-termiste" voire pour un terme qui n'arrivera jamais.
Le résultat c'est l'ensemble des choix individuels.
Quand personne ne plaît, il est logique de voter pour le moins pire ou le plus utile. Mais si on adhère particulièrement à une position, ne pas l'exprimer c'est risquer de la voir disparaître ou la laisser dans une position marginale (ce qui revient quasiment au même).
Bref, juste mon opinion à l'instant t.
Oui, c'est vrai que d'un autre côté je me dis ça aussi... Je suis un peu perdu.
- stenchMonarque
Gryphe a écrit:stench a écrit:Je crois que pour la première fois de ma vie je vais laisser de côté certains principes qui me sont chers et je vais voter.Ben stench et Guillaume, qu'est-ce qui vous arrive ? :lol!:Guillaume le Grand a écrit:Même situation chez moi
C'est bon, les différentes discussions m'ont bien aidé. Merci à tous. Mon choix est fait
- GrypheMédiateur
Et alors ? Raconte !stench a écrit:C'est bon, les différentes discussions m'ont bien aidé. Merci à tous. Mon choix est fait
Sud ?
- stenchMonarque
Gryphe a écrit:Et alors ? Raconte !stench a écrit:C'est bon, les différentes discussions m'ont bien aidé. Merci à tous. Mon choix est fait
Sud ?
Quand je vois à quelles extrémités certains sont amenés pour cracher sur les autres, je me dis que je vais rester fidèle à mes opinions, à mon syndicat qui n'est pas présent dans cette liste et pour lequel je ne peux pas voter. Je vais rester loin de toute cette agitation stérile et continuer à marcher du côté des poseurs de bombes.
Une autre fois peut-être, ou pour d'autres échéances, je ne sais pas.
- GrypheMédiateur
Ah ben voilà. On fait rien qu'à se disputer, et du coup, Stench il ne veut plus voter. C'est pô juste.
- Spoiler:
- On le sait bien, nous, que tu ne poses pas de bombes.
- SakeiNiveau 10
Zappons a écrit:Bouboule a écrit:Gryphe a écrit:
Désolée si mon post précédent n'était pas clair. Comme tu l'indiquais plus haut, je crois, c'est un dilemme fréquent en politique : voter pour un "petit" candidat qui n'a aucune chance, et voir son vote perdu, ou voter pour un plus gros parti, avec lequel on se sent quand même en accord, mais pas tout à fait.
C'est une hésitation qui m'arrive souvent au moment des élections "politiques".
Lorsque j'ai choisi un syndicat, et plus encore, lorsque j'ai choisi d'y militer, je me suis évidemment posé ces mêmes questions. J'ai choisi le SNALC et je sais que j'ai fait le bon choix, je ne l'ai pas regretté une seconde depuis deux ans.
Je peux comprendre les hésitations avec la FAEN car ils font plutôt une bonne campagne, mais le fait est que leur équipe n'est pas très étoffée, à l'exception de celle de l'académie d'Aix-Marseille.
Bon, après, tu fais comme tu veux.
De façon générale, je fais partie de ceux qui ne considèrent pas qu'un vote pour une liste qui n'a aucune chance est un vote perdu.
On décide d'une stratégie individuelle, elle peut être "court-termiste" ("vote utile") ou "long-termiste" voire pour un terme qui n'arrivera jamais.
Le résultat c'est l'ensemble des choix individuels.
Quand personne ne plaît, il est logique de voter pour le moins pire ou le plus utile. Mais si on adhère particulièrement à une position, ne pas l'exprimer c'est risquer de la voir disparaître ou la laisser dans une position marginale (ce qui revient quasiment au même).
Bref, juste mon opinion à l'instant t.
Oui, c'est vrai que d'un autre côté je me dis ça aussi... Je suis un peu perdu.
Mais oui allez votons FAEN, même si on nous dit que ça ne sert à rien
- User5899Demi-dieu
Ben ouiBientôtlesud a écrit:pmuller a écrit:
Car non seulement le Snalc n'est le deuxième syndicat de rien du tout (c'est leur slogan, en fait, il n'y a qu'eux qui y croient), mais eux non plus n'auront aucun élu au CTM. Donc voter Snalc, c'est tout sauf "utile".
Moi aussi je n'y croyais pas.
Donc j'ai compté l'ensemble des élus de toutes les académies lors des dernières élections (cela m'a pris bien 2 heures).
Et effectivement, le SNALC est bien le deuxième syndicat en terme d'élus en CAPA chez les enseignants du seconde degré (la précision est importante).
Par contre, en nombre d'adhérents, de militants, et sur d'autres points, c'est loin d'être le cas.
Gryphe a écrit:
- Spoiler:
Voter SNALC, c'est voter pour Celeborn, Daphné, Cripure, Audrey et moi.
- Spoiler:
- Et Anne-Marie Craquette
- GrypheMédiateur
Sakei, je suis en train de regarder mais je ne comprends rien. Pourquoi avez-vous autant de petits syndicats à l'intérieur de la FAEN et quelles sont les différences entre eux ?Sakei a écrit:Mais oui allez votons FAEN, même si on nous dit que ça ne sert à rien
Entre le SNCL, le SPIEN et le SIES, par exemple, je ne comprends pas vraiment les différences.
- Spoiler:
- Je croyais qu'Anne-Marie Craquette était au SGEN, on m'aurait menti ?
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