[Élections professionnelles 2014] Quel sera votre vote au Comité Technique Ministériel de l'Education Nationale ?

Pascal a écrit:

Ingeborg B. a écrit:

Pascal a écrit:

J'ai déjà cité les trois points que j'ai lu sur les professions de foi qui me paraissent risibles. J'ai exprimé mon point de vue là-dessus.

le terme risible signifie donc que tu trouves injustifiées les difficultés de tes collègues qui doivent faire cours à 35 élèves en lycée ZEP ? Cela sous-tend aussi un certains mépris pour les élèves qui subissent les conséquences d'un enseignement dans des classes surchargées. Et là, inutile de me sortir l'argument des cours à effectifs réduits car ces derniers n'existent pas dans de nombreuses matières. Cela signifie en outre que tu méprises complétement la souffrance de collègues éloignés de leur famille pendnat plusieurs années à cause du système de mutations à l'aveugle.

Risible dans le sens où c'est irréaliste de proposer ça maintenant... Pourquoi pas faire cours à des groupes de 8 élèves au pied d'un arbre? Mais bon ce syndicat que je ne veux pas nommer, car je ne cherche pas à nuire aux autres comme l'affirment certains, proposait également en 2011 de "travailler moins et gagner plus", vous imaginez un peu la violence du message pour les autres professions?

Certains diront, il fait de la propagande SGEN ... Je réponds juste que je ne veux pas d'une profession coupée du monde réel. Nous sommes des privilégiés que nous le voulions ou non, cessons de geindre à tout va. Je parle en mon nom, c'est tout.  

Ouah! Flaubert aurait fait son miel de ce message. Merci pour la synthèse!

Bouboule a écrit:

Pascal a écrit:

Isis39 a écrit:Pascal, je veux bien que tu nous explique en quoi le nouveau système de mutations est meilleur que l'ancien.

Je suis pour la décentralisation en tous points et il me semble que nous devons aller en ce sens. Avant les mutations, il me semble, étaient décidées au titre national et maintenant c'est chaque académie qui fait (plus ou moins bien) le boulot. Je préfère être géré par Toulouse que par Paris.

Tiens, le sud-ouest, c'est un bon exemple.
Si on souhaite habiter à Toulouse, il vaut mieux obtenir un poste à Rodez (ac-Toulouse) ou Castelnaudary (ac-Montpellier) ? Si on souhaite habiter à Pau (ac-Bordeaux), il vaut mieux obtenir Périgueux (ac-Bordeaux) ou Tarbes (ac-Toulouse) ?

On peut bien avoir un mouvement national, et être géré au quotidien par Toulouse.

Je ne comprends pas très bien la question... Si tu souhaites habiter à Toulouse, tu demandes un poste vers Toulouse... Et puis en attendant, tu peux habiter vers les petites villes charmantes que tu cites, je ne vois pas où est le problème.

Bientôtlesud a écrit:

ben2510 a écrit:

Gryphe a écrit:

Ben stench et Guillaume, qu'est-ce qui vous arrive ? :lol!:

CNT ?

Oui pour Stench qui l'a souvent affirmé ici. Pour Guillaume le Grand, je ne sais pas.

Avec le camarade Kropotkine en avatar, ça me semble crédible

Pascal a écrit:

Bouboule a écrit:

Pascal a écrit:

Je suis pour la décentralisation en tous points et il me semble que nous devons aller en ce sens. Avant les mutations, il me semble, étaient décidées au titre national et maintenant c'est chaque académie qui fait (plus ou moins bien) le boulot. Je préfère être géré par Toulouse que par Paris.

Tiens, le sud-ouest, c'est un bon exemple.
Si on souhaite habiter à Toulouse, il vaut mieux obtenir un poste à Rodez (ac-Toulouse) ou Castelnaudary (ac-Montpellier) ? Si on souhaite habiter à Pau (ac-Bordeaux), il vaut mieux obtenir Périgueux (ac-Bordeaux) ou Tarbes (ac-Toulouse) ?

On peut bien avoir un mouvement national, et être géré au quotidien par Toulouse.

Je ne comprends pas très bien la question... Si tu souhaites habiter à Toulouse, tu demandes un poste vers Toulouse... Et puis en attendant, tu peux habiter vers les petites villes charmantes que tu cites, je ne vois pas où est le problème.

Pangloss, sors de ce corps!

Je commence à vous apprécier sur ce forum !!!

c'est l'amour vache!

Pascal a écrit:
Certains diront, il fait de la propagande SGEN ... Je réponds juste que je ne veux pas d'une profession coupée du monde réel. Nous sommes des privilégiés que nous le voulions ou non, cessons de geindre à tout va. Je parle en mon nom, c'est tout.

thrasybule a écrit:Deuxième étape: culpabiliser.

si peu, si peu.

Moi, Pascal, je veux bien la moitié de ton salaire, puisque tu parais en avoir un peu de trop. ça permettra à mes gosses de partir en vacances. Parce que je ne suis pas moine, du coup j'ai des gosses.

trève d'ironie: balayer comme cela la question des conditions de travail et de la rémunération pour faire genre on est des rebelles, je trouve cela triste. Surtout au vu du contexte actuel de jet d'argent par les fenêtres à coup de crédits d'impôts mal ciblés, de projets industriels bancals, de financement de société pratiquant le dumping social et fiscal, ou faisant tout simplement de la merde (on a eu un bel exemple levé par une syndiquée UNSA).

C'est ce discours que tu tiens qui légitime auprès de l'institution le décrochage salarial de la FP en général et des profs en particulier (par exemple, au MEF, ils ont moins de scrupules...).

Le syndrome de Stockholm plutôt...

De suite les grands mots...

Pascal a écrit:
Certains diront, il fait de la propagande SGEN ... Je réponds juste que je ne veux pas d'une profession coupée du monde réel. Nous sommes des privilégiés que nous le voulions ou non, cessons de geindre à tout va. Je parle en mon nom, c'est tout.  

C'est si honteux que cela?
Sinon, à côté de privilégiés, tu as oublié :
- sadiques
- rétrogrades
- fainéants
...

Et puis si tu prenais le temps de lire toutes les professions de foi, dont celles de ton syndicat refoulé, tu verrais qu'elles mettent d'une manière ou d'une autre toutes l'accent sur la dégradation des conditions de travail et sur la dégradation des conditions morales et matérielles des collègues. Pour des privilégiés, on repassera.
Après, les solutions proposées, je considère par exemple que celle de supprimer les notes pour faire disparaître l'échec scolaire est effectivement risible.
Dos-je en conclure que, quand je ne suis pas en train de me plaindre; nous nous rejoignons sur l'humour, mais que nous n'avons pas le même?

Pascal a écrit:

Je ne comprends pas très bien la question... Si tu souhaites habiter à Toulouse, tu demandes un poste vers Toulouse... Et puis en attendant, tu peux habiter vers les petites villes charmantes que tu cites, je ne vois pas où est le problème.

Mais, l'académie de Toulouse, c'est grand. D'abord on ne demande pas Toulouse mais l'académie.

On pourrait aussi citer, comme contre-exemple à ce merveilleux système, le cas des conjoints dont l'un n'est pas prof et mute souvent. Au bout d'un moment, le système à deux tours et à roulette russe fait que le conjoint prof a dépensé tous ses points et le couple se sépare géographiquement. J'ai vu trois cas comme cela en peu de temps, qui se sont soldés de la même manière: démission du prof, cad argent de la formation de ce cadre de la FP foutu par les fenêtres. C'est un peu dommage, non?

Pascal a écrit:

Ingeborg B. a écrit:

Pascal a écrit:

J'ai déjà cité les trois points que j'ai lu sur les professions de foi qui me paraissent risibles. J'ai exprimé mon point de vue là-dessus.

le terme risible signifie donc que tu trouves injustifiées les difficultés de tes collègues qui doivent faire cours à 35 élèves en lycée ZEP ? Cela sous-tend aussi un certains mépris pour les élèves qui subissent les conséquences d'un enseignement dans des classes surchargées. Et là, inutile de me sortir l'argument des cours à effectifs réduits car ces derniers n'existent pas dans de nombreuses matières. Cela signifie en outre que tu méprises complétement la souffrance de collègues éloignés de leur famille pendnat plusieurs années à cause du système de mutations à l'aveugle.

Risible dans le sens où c'est irréaliste de proposer ça maintenant... Pourquoi pas faire cours à des groupes de 8 élèves au pied d'un arbre? Mais bon ce syndicat que je ne veux pas nommer, car je ne cherche pas à nuire aux autres comme l'affirment certains, proposait également en 2011 de "travailler moins et gagner plus", vous imaginez un peu la violence du message pour les autres professions?

Certains diront, il fait de la propagande SGEN ... Je réponds juste que je ne veux pas d'une profession coupée du monde réel. Nous sommes des privilégiés que nous le voulions ou non, cessons de geindre à tout va. Je parle en mon nom, c'est tout.  

Quel humour ! Je ne m'appelle pas Saint Louis non plus....

Presse-purée a écrit:

Pascal a écrit:
Certains diront, il fait de la propagande SGEN ... Je réponds juste que je ne veux pas d'une profession coupée du monde réel. Nous sommes des privilégiés que nous le voulions ou non, cessons de geindre à tout va. Je parle en mon nom, c'est tout.  

thrasybule a écrit:Deuxième étape: culpabiliser.

si peu, si peu.

Moi, Pascal, je veux bien la moitié de ton salaire, puisque tu parais en avoir un peu de trop. ça permettra à mes gosses de partir en vacances. Parce que je ne suis pas moine, du coup j'ai des gosses.

trève d'ironie: balayer comme cela la question des conditions de travail et de la rémunération pour faire genre on est des rebelles, je trouve cela triste. Surtout au vu du contexte actuel de jet d'argent par les fenêtres à coup de crédits d'impôts mal ciblés, de projets industriels bancals, de financement de société pratiquant le dumping social et fiscal, ou faisant tout simplement de la merde (on a eu un bel exemple levé par une syndiquée UNSA).

C'est ce discours que tu tiens qui légitime auprès de l'institution le décrochage salarial de la FP en général et des profs en particulier (par exemple, au MEF, ils ont moins de scrupules...).

Je sais pas mais un salaire entre 1800 euros et 2500 euros (avec les primes, les I.S.S.R.), sans parler des agrégés, n'est-ce pas ce qu'on appelle un salaire moyen? Bien sûr, on peut en demander plus, je me souviens qu'en début de carrière j'ai même fait appel à une assistante sociale pour les frais engendrés par mes mutations, mais je me souviens aussi que je voyais nettement la différence entre mon salaire de grande surface (j'y ai travaillé pendant six ans) et ma première paye de l'éducation nationale.

Ça donne quand même envie de chercher « privilège » dans un dico. M'enfin bon.

Mais par rapport à la grande surface... On est censé avoir fait quelques années d'études avant de pouvoir bosser  non? Pourquoi comparer deux choses incomparables?

J'aimerais seulement qu'un non prof puisse lire ce fil de discussion et qu'il donne son avis...

PauvreYorick a écrit:Ça donne quand même envie de chercher « privilège » dans un dico. M'enfin bon.

C'est une privation légère. On commence par geler le point d'indice.

Quel intérêt? Nous parlons d'élections qui ne concernent que les personnels de l'EN.

Franchement, je n'aurais pas imaginé qu'on puisse sortir un argument si faible. C'est si risible qu'on arrive à se demander si ce n'est pas du trollage.

Pascal a écrit:

Bouboule a écrit:

Pascal a écrit:

Je suis pour la décentralisation en tous points et il me semble que nous devons aller en ce sens. Avant les mutations, il me semble, étaient décidées au titre national et maintenant c'est chaque académie qui fait (plus ou moins bien) le boulot. Je préfère être géré par Toulouse que par Paris.

Tiens, le sud-ouest, c'est un bon exemple.
Si on souhaite habiter à Toulouse, il vaut mieux obtenir un poste à Rodez (ac-Toulouse) ou Castelnaudary (ac-Montpellier) ? Si on souhaite habiter à Pau (ac-Bordeaux), il vaut mieux obtenir Périgueux (ac-Bordeaux) ou Tarbes (ac-Toulouse) ?

On peut bien avoir un mouvement national, et être géré au quotidien par Toulouse.

Je ne comprends pas très bien la question... Si tu souhaites habiter à Toulouse, tu demandes un poste vers Toulouse... Et puis en attendant, tu peux habiter vers les petites villes charmantes que tu cites, je ne vois pas où est le problème.

Clodoald a écrit:Mais par rapport à la grande surface... On est censé avoir fait quelques années d'études avant de pouvoir bosser  non? Pourquoi comparer deux choses incomparables.

Pour illustrer ma situation, le 30 août j'étais magasinier en grande surface et le 1 er septembre devant mes élèves. Tu vois quand même une sacrée différence en ce qui concerne les conditions de travail. Ca ne m'a pas empêché de faire hypokhâgne et des études jusqu'en D.E.A. et d'obtenir le CAPES du premier coup, si tu insinues que je n'ai pas fait d'études.

Pascal a écrit:J'aimerais seulement qu'un non prof puisse lire ce fil de discussion et qu'il donne son avis...

C'est un privilège que de souhaiter ou changer précisément de lieu d'affectation ou demeurer où l'on est, sans risquer de changer pour n'importe quoi ?
Pour la comparaison avec les autres emplois, je vous fais observer
-qu'un emploi se décrit avec son salaire et ses avantages, qui forment un tout
-que les postes existent et que c'est ouvert.

Pascal a écrit:

Je sais pas mais un salaire entre 1800 euros et 2500 euros (avec les primes, les I.S.S.R.), sans parler des agrégés, n'est-ce pas ce qu'on appelle un salaire moyen? Bien sûr, on peut en demander plus, je me souviens qu'en début de carrière j'ai même fait appel à une assistante sociale pour les frais engendrés par mes mutations, mais je me souviens aussi que je voyais nettement la différence entre mon salaire de grande surface (j'y ai travaillé pendant six ans) et ma première paye de l'éducation nationale.

Moi je dépasse de peu les 1800 après plus de dix ans de boîte et de bonnes notes. Je suis bac +5. Tu veux comparer avec les salaires de catégorie A dans d'autres branches de la FP ou alors dans le privé? Nous avons au bas mot 35% de moins que quelqu'un qui a nos qualifications. Tu ne peux pas à la fois réclamer la hausse du niveau de formation des enseignants ET te satisfaire d'un salaire amputé d'1/3 par rapport à un métier comparable.

Pascal a écrit:

Presse-purée a écrit:

Pascal a écrit:
Certains diront, il fait de la propagande SGEN ... Je réponds juste que je ne veux pas d'une profession coupée du monde réel. Nous sommes des privilégiés que nous le voulions ou non, cessons de geindre à tout va. Je parle en mon nom, c'est tout.  

thrasybule a écrit:Deuxième étape: culpabiliser.

si peu, si peu.

Moi, Pascal, je veux bien la moitié de ton salaire, puisque tu parais en avoir un peu de trop. ça permettra à mes gosses de partir en vacances. Parce que je ne suis pas moine, du coup j'ai des gosses.

trève d'ironie: balayer comme cela la question des conditions de travail et de la rémunération pour faire genre on est des rebelles, je trouve cela triste. Surtout au vu du contexte actuel de jet d'argent par les fenêtres à coup de crédits d'impôts mal ciblés, de projets industriels bancals, de financement de société pratiquant le dumping social et fiscal, ou faisant tout simplement de la merde (on a eu un bel exemple levé par une syndiquée UNSA).

C'est ce discours que tu tiens qui légitime auprès de l'institution le décrochage salarial de la FP en général et des profs en particulier (par exemple, au MEF, ils ont moins de scrupules...).

Je sais pas mais un salaire entre 1800 euros et 2500 euros (avec les primes, les I.S.S.R.), sans parler des agrégés, n'est-ce pas ce qu'on appelle un salaire moyen? Bien sûr, on peut en demander plus, je me souviens qu'en début de carrière j'ai même fait appel à une assistante sociale pour les frais engendrés par mes mutations, mais je me souviens aussi que je voyais nettement la différence entre mon salaire de grande surface (j'y ai travaillé pendant six ans) et ma première paye de l'éducation nationale.

1800€? En tant que stagiaire, j'en suis loin.
C'est vrai qu'en demandant toujours moins, on obtient toujours plus. Ou alors non... vous demandez moins pour avoir moins.
Les conditions de travail se détériorent, le code de travail est attaqué dans les autres professions... donc il doit en être de même dans la nôtre? J'avoue ne pas comprendre où vous voulez en venir.

thrasybule a écrit:Franchement, je n'aurais pas imaginé qu'on puisse sortir un argument si faible. C'est si risible qu'on arrive à se demander si ce n'est pas du trollage.

Oui, c'est vrai qu'il ne se démarque pas par sa finesse d'exécution. Si tu vas faire un tour sur son historique de messages, tu verras que cela frise la caricature.

Cripure a écrit:

Pascal a écrit:J'aimerais seulement qu'un non prof puisse lire ce fil de discussion et qu'il donne son avis...

C'est un privilège que de souhaiter ou changer précisément de lieu d'affectation ou demeurer où l'on est, sans risquer de changer pour n'importe quoi ?
Pour la comparaison avec les autres emplois, je vous fais observer
-qu'un emploi se décrit avec son salaire et ses avantages, qui forment un tout
-que les postes existent et que c'est ouvert.

C'est un privilège de pouvoir changer d'établissement en cas de fermeture de poste ! Tout le monde n'a pas cette chance dans le privé.