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- Enzo17Niveau 6
Voilà, depuis hier, un mois et demi après la rentrée, j'accueille au sein de ma classe une élève autiste.
Quelqu'un a déjà accueilli ce type d'élève dans sa classe en lycée?
Moi qui pensait que des élèves autistes en lycée, bah ça n'existe pas...
Quelqu'un a déjà accueilli ce type d'élève dans sa classe en lycée?
Moi qui pensait que des élèves autistes en lycée, bah ça n'existe pas...
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"*Non jamais, plutôt crever, que laisser la vie me descendre...*"
- stenchMonarque
Enzo17 a écrit:
Moi qui pensait que des élèves autistes en lycée, bah ça n'existe pas...
je pense qu'il y a sur le forum des gens très impliqués dans le sujet qui t'en parleront mieux que moi. Juste un truc : il y a différents autismes et différentes gravités. Oui, il y a des autistes au lycée, même parmi les professeurs. J'ai appris il y a peu que moi-même j'entre dans la sphère autistique et pourtant j'ai passé le lycée et j'y enseigne maintenant. Pas de préjugés, donc
- Thalia de GMédiateur
J'ai eu en 3e une élève qui présentait un syndrome autistique. Elle est allée au lycée.
Comme le dit stench, pas d'affolement a priori.
Comme le dit stench, pas d'affolement a priori.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- pmullerHabitué du forum
J'en ai un - légèrement autiste - en bts. Ses problèmes sont consécutifs à une opération à la tête. Pas de soucis particuliers, sauf que les travaux de groupe, il les fait toujours tout seul (ou pas du tout, parfois).
- NormandyxNeoprof expérimenté
"autiste" cela ne veut rien dire et tout dire.
J'ai eu un élève diagnostiqué autiste qui était particulièrement brillant en matière de nombres et de mémoire mais qui communiquait difficilement avec les autres, qui ne communiquait avec moi que pendant les récréations à voix basse et à condition que personne ne soit là, il a suivi une scolarité presque normale, mais a du passer par l'enseignement à distance car il ne supportait pas les changements.
En revanche, j'ai connu un gamin qui a été scolarisé en maternelle, diagnostiqué autiste en cours de maternelle, il n'a jamais parlé, à plus de 20 ans, il ne s'exprime toujours que par des cris et a un comportement parfois problématique à gérer pour les parents.
J'ai eu un élève diagnostiqué autiste qui était particulièrement brillant en matière de nombres et de mémoire mais qui communiquait difficilement avec les autres, qui ne communiquait avec moi que pendant les récréations à voix basse et à condition que personne ne soit là, il a suivi une scolarité presque normale, mais a du passer par l'enseignement à distance car il ne supportait pas les changements.
En revanche, j'ai connu un gamin qui a été scolarisé en maternelle, diagnostiqué autiste en cours de maternelle, il n'a jamais parlé, à plus de 20 ans, il ne s'exprime toujours que par des cris et a un comportement parfois problématique à gérer pour les parents.
- PseudoDemi-dieu
Oui, faut voir.
J'ai connu un élève autiste en collège, il est allé en seconde ensuite. Il était surprenant, mais une fois tout le monde habitué (les adultes, les élèves et lui), ma foi, c'était un élève comme un autre, avec juste ses particularités un peu particulières mais rien de bien gênant. Il a d’ailleurs très bien évolué entre la sixième (ou il pouvait être inquiétant, très enfermé sur lui-même, se cachant sous les tables parfois durant tout le cour) et la troisième où il communiquait et participait, à sa mesure.
J'ai connu un élève autiste en collège, il est allé en seconde ensuite. Il était surprenant, mais une fois tout le monde habitué (les adultes, les élèves et lui), ma foi, c'était un élève comme un autre, avec juste ses particularités un peu particulières mais rien de bien gênant. Il a d’ailleurs très bien évolué entre la sixième (ou il pouvait être inquiétant, très enfermé sur lui-même, se cachant sous les tables parfois durant tout le cour) et la troisième où il communiquait et participait, à sa mesure.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Mila Saint AnneNiveau 9
Enzo17 a écrit:Voilà, depuis hier, un mois et demi après la rentrée, j'accueille au sein de ma classe une élève autiste.
Quelqu'un a déjà accueilli ce type d'élève dans sa classe en lycée?
Moi qui pensait que des élèves autistes en lycée, bah ça n'existe pas...
Rappel :
"La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées renforce les actions en faveur de la scolarisation des élèves handicapés. Elle affirme le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile, à un parcours scolaire continu et adapté."
Pour le reste, voir http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-handicapes.html
ou bien : http://www.autisme-espoir.org/integration-ecole.html
- Spoiler:
- Parler d'une être humain, fût-il autiste, en utilisant le pronom "ça" me choque un peu (euphémisme)
- labarolineNiveau 10
En effet, il faut voir quel autisme et quel degré il a, il peut très bien suivre une scolarité ordinaire sans que personne ne se rende compte de rien si ce n'est une difficulté à entrer en relation avec les autres, à supporter le collectif et les travaux de groupe, il peut avoir appris à "prendre sur lui" ou pas. Renseigne-toi auprès de l'infirmière pour savoir
1/ s'il a un PPS (donc une reconnaissance de handicap), dans ce cas tu profiteras de la réunion d'ESS pour avoir des infos quant aux adaptations à prévoir.
2/s'il a des suivis/soins à l'exterieur
3/ si tu peux entrer en relation avec lui, tu peux lui demander ce que lui souhaite comme aménagements (dans l'espace de la classe, etc)
Ne t'affole pas, il y a autant de figures de l'autisme qu'il y a d'individus et se peut qu'il pas n'ait besoin d'aménagements lourds mais juste d'attentions particulières.
1/ s'il a un PPS (donc une reconnaissance de handicap), dans ce cas tu profiteras de la réunion d'ESS pour avoir des infos quant aux adaptations à prévoir.
2/s'il a des suivis/soins à l'exterieur
3/ si tu peux entrer en relation avec lui, tu peux lui demander ce que lui souhaite comme aménagements (dans l'espace de la classe, etc)
Ne t'affole pas, il y a autant de figures de l'autisme qu'il y a d'individus et se peut qu'il pas n'ait besoin d'aménagements lourds mais juste d'attentions particulières.
- palomitaNeoprof expérimenté
Labaroline te donne d'excellents conseils.
Un élève autiste " de haut niveau de fonctionnement" ou atteint du Syndrome d'Asperger peut tout à fait suivre une scolarité classique et réussir brillamment dans certains domaines car dans ce type d'autisme, il n'y a pas de déficience intellectuelle.
Je pense que nous en avons tous eu dans nos classes sans le savoir soit parce que l'élève n'avait pas été diagnostiqué, soit parce que l'information n'a pas été donnée ( choix des parents ou de l'élève lui-même).
Le problème se situe souvent au niveau du groupe et de la communication avec les autres car c'est avant tout un handicap social .
Voir aussi comment s'est passée la scolarité de l'élève au collège et quels aménagements ont été mis en place .
Un élève autiste " de haut niveau de fonctionnement" ou atteint du Syndrome d'Asperger peut tout à fait suivre une scolarité classique et réussir brillamment dans certains domaines car dans ce type d'autisme, il n'y a pas de déficience intellectuelle.
Je pense que nous en avons tous eu dans nos classes sans le savoir soit parce que l'élève n'avait pas été diagnostiqué, soit parce que l'information n'a pas été donnée ( choix des parents ou de l'élève lui-même).
Le problème se situe souvent au niveau du groupe et de la communication avec les autres car c'est avant tout un handicap social .
Voir aussi comment s'est passée la scolarité de l'élève au collège et quels aménagements ont été mis en place .
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- User5899Demi-dieu
On a un jeune autiste en T ES. Il a une AVS, il adore l'école, il aime saluer tous les profs qu'il rencontre, tailler le bout de gras dans les couloirs. Je l'ai eu il y a deux ans en AP en seconde, il me rappelait le matin qu'on avait cours ensemble le soir Et c'était celui du groupe qui réussissait le mieux les exercices. Il a d’ailleurs eu de bonnes notes à l'EAF. Il est très différent d'un autiste de ma famille qui, lui, est dans une bulle complètement hermétique. La maladie a des formes très diverses.Enzo17 a écrit:Voilà, depuis hier, un mois et demi après la rentrée, j'accueille au sein de ma classe une élève autiste.
Quelqu'un a déjà accueilli ce type d'élève dans sa classe en lycée?
Moi qui pensait que des élèves autistes en lycée, bah ça n'existe pas...
- User5899Demi-dieu
Vous avez raison de rappeler ce texte, modèle d'hypocrisie de la droite fillonniste, qui proclame un objectif louable sans se préoccuper aucunement des moyens de la réussite.Mila Saint Anne a écrit:Enzo17 a écrit:Voilà, depuis hier, un mois et demi après la rentrée, j'accueille au sein de ma classe une élève autiste.
Quelqu'un a déjà accueilli ce type d'élève dans sa classe en lycée?
Moi qui pensait que des élèves autistes en lycée, bah ça n'existe pas...
Rappel :
"La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées renforce les actions en faveur de la scolarisation des élèves handicapés. Elle affirme le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile, à un parcours scolaire continu et adapté."
Pour le reste, voir http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-handicapes.html
ou bien : http://www.autisme-espoir.org/integration-ecole.html
- Spoiler:
Parler d'une être humain, fût-il autiste, en utilisant le pronom "ça" me choque un peu (euphémisme)
- ElyasEsprit sacré
J'ai déjà eu des élèves autistes. S'ils sont au collège et non en hôpital de jour, c'est qu'ils sont gérables (sauf crise, mais les familles sont dans leur immense majorité au taquet par rapport à ça.
Ce sont souvent des élèves très agréables et qui bossent dur. Le principal souci est la relation aux autres. Ils aiment travailler en solo. C'est très difficile de les faire coopérer avec d'autres. Donc, on les laisse seul et on vient en appui.
Par contre, je trouve ta formulation très irrespectueuse voire discriminante. Tu ne l'as sans doute pas fait exprès mais, sincèrement, attention aux maladresses de langage par rapport à ces situations. Ton élève est un être humain qui a le droit au même respect que toi. Il n'a pas demandé à être différent.
Ce sont souvent des élèves très agréables et qui bossent dur. Le principal souci est la relation aux autres. Ils aiment travailler en solo. C'est très difficile de les faire coopérer avec d'autres. Donc, on les laisse seul et on vient en appui.
Par contre, je trouve ta formulation très irrespectueuse voire discriminante. Tu ne l'as sans doute pas fait exprès mais, sincèrement, attention aux maladresses de langage par rapport à ces situations. Ton élève est un être humain qui a le droit au même respect que toi. Il n'a pas demandé à être différent.
- Enzo17Niveau 6
Cripure a écrit:On a un jeune autiste en T ES. Il a une AVS, il adore l'école, il aime saluer tous les profs qu'il rencontre, tailler le bout de gras dans les couloirs. Je l'ai eu il y a deux ans en AP en seconde, il me rappelait le matin qu'on avait cours ensemble le soir Et c'était celui du groupe qui réussissait le mieux les exercices. Il a d’ailleurs eu de bonnes notes à l'EAF. Il est très différent d'un autiste de ma famille qui, lui, est dans une bulle complètement hermétique. La maladie a des formes très diverses.Enzo17 a écrit:Voilà, depuis hier, un mois et demi après la rentrée, j'accueille au sein de ma classe une élève autiste.
Quelqu'un a déjà accueilli ce type d'élève dans sa classe en lycée?
Moi qui pensait que des élèves autistes en lycée, bah ça n'existe pas...
C'est ce que j'ai remarqué avec cette élève. Du coup, sur quoi se base t-on pour qualifier un élève d'autiste? vu que les critères sont tellement différents d'un sujet à un autre.
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"*Non jamais, plutôt crever, que laisser la vie me descendre...*"
- Enzo17Niveau 6
Elyas a écrit:J'ai déjà eu des élèves autistes. S'ils sont au collège et non en hôpital de jour, c'est qu'ils sont gérables (sauf crise, mais les familles sont dans leur immense majorité au taquet par rapport à ça.
Ce sont souvent des élèves très agréables et qui bossent dur. Le principal souci est la relation aux autres. Ils aiment travailler en solo. C'est très difficile de les faire coopérer avec d'autres. Donc, on les laisse seul et on vient en appui.
Par contre, je trouve ta formulation très irrespectueuse voire discriminante. Tu ne l'as sans doute pas fait exprès mais, sincèrement, attention aux maladresses de langage par rapport à ces situations. Ton élève est un être humain qui a le droit au même respect que toi. Il n'a pas demandé à être différent.
Je plussoie. Quand je me relis, j'ai l'impression que c'est choquant de voir des élèves de ce profil à être scolarisé dans un lycée. Or, ils méritent tous de continuer leur parcours scolaire.
Elyas, pour te montrer "ma bonne foi" : hier après-midi, j'étais chez moi, j'ai contacté mon lycée pour avoir le numéro de téléphone de la maman pour lui demander si sa fille avait passé auparavant une année scolaire convenable dans son ancien lycée. La mère était choquée voire secouée qu'un prof a eu la délicatesse de l'appeler avec son numéro personnel et de s'informer du cas de sa fille; elle a même précisé que c'est bien la première fois, surtout de la part d'un jeune prof... En tout cas, elle était ravie vu qu'elle avait des appréhensions.
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- ElyasEsprit sacré
Enzo, pas de souci. Je me doutais que c'était de la maladresse. Comme le sous-entend Cripue (mais avec une élégance d'éléphant), la loi de 2005 a été faite sans réel financement. Une amie handicapée râle car le Parlement repousse indéfiniment son application réelle (elle a été repoussée à 2017, je crois, soit 12 après son vote, c'est scandaleux) On t'a averti entre deux portes à tous les coups sans te dire quoi que ce soit pour gérer ou te rassurer. Par contre, attention, si tu dis ça franco à l'oral, tu auras des gens pour te moucher et se mettre en valeur. Autant éviter ça
- Enzo17Niveau 6
Elyas a écrit:Enzo, pas de souci. Je me doutais que c'était de la maladresse. Comme le sous-entend Cripue (mais avec une élégance d'éléphant), la loi de 2005 a été faite sans réel financement. Une amie handicapée râle car le Parlement repousse indéfiniment son application réelle (elle a été repoussée à 2017, je crois, soit 12 après son vote, c'est scandaleux) On t'a averti entre deux portes à tous les coups sans te dire quoi que ce soit pour gérer ou te rassurer. Par contre, attention, si tu dis ça franco à l'oral, tu auras des gens pour te moucher et se mettre en valeur. Autant éviter ça
Même pas peur !
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- palomitaNeoprof expérimenté
On se base sur des tests psychologiques spécifiques, en général, l'ADI et l'ADOS , parfois la CARS qui montrent si l'enfant est dans le spectre de l'autisme ou pas .
Ces tests sont souvent complétés par le Vineland et le PEP-r ( qui permettent de voir quels sont les points forts ou les faiblesses de l'enfant) , des tests de QI ( le WISC ou le K-ABC et/ou test des matrices de Raven) . On y ajoute des tests orthophoniques pour voir à quel degré le langage est touché et des tests de psychomotricité .
Pour le syndrome d'Asperger, il y a un test spécifique ( l'échelle d'Attwood).
Ces tests sont souvent complétés par le Vineland et le PEP-r ( qui permettent de voir quels sont les points forts ou les faiblesses de l'enfant) , des tests de QI ( le WISC ou le K-ABC et/ou test des matrices de Raven) . On y ajoute des tests orthophoniques pour voir à quel degré le langage est touché et des tests de psychomotricité .
Pour le syndrome d'Asperger, il y a un test spécifique ( l'échelle d'Attwood).
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- ElyasEsprit sacré
palomita a écrit:On se base sur des tests psychologiques spécifiques, en général, l'ADI et l'ADOS , parfois la CARS qui montrent si l'enfant est dans le spectre de l'autisme ou pas .
Ces tests sont souvent complétés par le Vineland et le PEP-r ( qui permettent de voir quels sont les points forts ou les faiblesses de l'enfant) , des tests de QI ( le WISC ou le K-ABC et/ou test des matrices de Raven) . On y ajoute des tests orthophoniques pour voir à quel degré le langage est touché et des tests de psychomotricité .
Pour le syndrome d'Asperger, il y a un test spécifique ( l'échelle d'Attwood).
En te lisant, je me demandais si tu avais passé la formation ASH pour en savoir autant. J'hésite depuis des années pour l'ASH concernant les malvoyants et les malentendants mais la durée de formation me fait reculer ainsi que les suites de carrières qu'on ne m'a pas bien présentées (resterai-je enseignant d'HG ou responsable d'un ULIS ?).
- Enzo17Niveau 6
Je me suis fait la même remarque qu'Elyas.
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"*Non jamais, plutôt crever, que laisser la vie me descendre...*"
- OlympiasProphète
Enzo17 a écrit:Voilà, depuis hier, un mois et demi après la rentrée, j'accueille au sein de ma classe une élève autiste.
Quelqu'un a déjà accueilli ce type d'élève dans sa classe en lycée?
Moi qui pensait que des élèves autistes en lycée, bah ça n'existe pas...
Sauf que tu vois, "ça" existe et je pense comme Elyas, que tu es maladroit...
J'en ai un chez moi, il est en 4è et il ira peut-être au lycée parce que s'il a un fonctionnement cérébral différent du tien et du mien, son intelligence est complète.
Par contre, il aurait un retard mental, je ne ferais pas en sorte qu'il aille dans un milieu scolaire classique où il souffrirait et où mes collègues auraient du mal à travailler avec lui. On s'adapte un peu à lui et je fais en sorte qu'il s'adapte aux autres. Par contre, avoir un fils comme lui m'a rendu un peu plus patiente avec mes élèves (pas moins exigeante). Si tu as des questions, n'hésite pas.
- NormandyxNeoprof expérimenté
je n'ai vu dans l'utilisation de "ça" que le remplacement de "cela" désignant non pas un individu mais la situation "présence d'autiste dans le supérieur".
- palomitaNeoprof expérimenté
Je suis maman de deux enfants autistes et ce sont les tests que mes enfants ont passé au Centre de Ressources Autisme .
Les parents d'enfant autistes sont en général des parents qui se forment beaucoup par le biais de stages organisés au sein des associations.
Les parents d'enfant autistes sont en général des parents qui se forment beaucoup par le biais de stages organisés au sein des associations.
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- Enzo17Niveau 6
Normandyx a écrit:je n'ai vu dans l'utilisation de "ça" que le remplacement de "cela" désignant non pas un individu mais la situation "présence d'autiste dans le supérieur".
Voilà, je parlais de la situation.
Olympias, je ne reviendrai plus sur ce que j'ai dit
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- Simone BouéNiveau 9
[quote="Elyas"][quote="palomita"]On se base sur des tests psychologiques spécifiques, en général, l'ADI et l'ADOS , parfois la CARS qui montrent si l'enfant est dans le spectre de l'autisme ou pas .
Ces tests sont souvent complétés par le Vineland et le PEP-r ( qui permettent de voir quels sont les points forts ou les faiblesses de l'enfant) , des tests de QI ( le WISC ou le K-ABC et/ou test des matrices de Raven) . On y ajoute des tests orthophoniques pour voir à quel degré le langage est touché et des tests de psychomotricité .
Pour le syndrome d'Asperger, il y a un test spécifique ( l'échelle d'Attwood).
[/quote]
En te lisant, je me demandais si tu avais passé la formation ASH pour en savoir autant. J'hésite depuis des années pour l'ASH concernant les malvoyants et les malentendants mais la durée de formation me fait reculer ainsi que les suites de carrières qu'on ne m'a pas bien présentées (resterai-je enseignant d'HG ou responsable d'un ULIS ?).[/quote]
Pour les formations ASH, avant de se lancer dans le 2cash, tu peux aussi faire des formations ponctuelles pour mieux appréhender les problématiques, notamment les stages MIN au niveau national. Dans mon académie et dans bien d'autres, les responsables ULIS ou plutôt les coordonnateurs ULIS sont des professeurs des écoles avec le CAPASH. Les débouchés sont donc plutôt en établissement de soins de suite (soit en détachement, soit en heures supplémentaires, soit en établissement conventionné EN) ou parfois en institutions ou en EREA mais vraiment c'est incertain.
Autre chose : accueillir un enfant autiste dans une classe c'est mettre en place des stratégies qui sont AUSSI utiles pour les autres, notamment ceux en difficulté. Je sais, par expérience, qu'on a parfois l'impression de perdre son temps, que l'élève handicapé ne progresse pas. Mais si ça ne se voit pas tout de suite, les parents sont tellement reconnaissants d'avoir un regard attentif et bienveillant alors qu'ils ont souvent eu à faire à des situations douloureuses.
Ces tests sont souvent complétés par le Vineland et le PEP-r ( qui permettent de voir quels sont les points forts ou les faiblesses de l'enfant) , des tests de QI ( le WISC ou le K-ABC et/ou test des matrices de Raven) . On y ajoute des tests orthophoniques pour voir à quel degré le langage est touché et des tests de psychomotricité .
Pour le syndrome d'Asperger, il y a un test spécifique ( l'échelle d'Attwood).
[/quote]
En te lisant, je me demandais si tu avais passé la formation ASH pour en savoir autant. J'hésite depuis des années pour l'ASH concernant les malvoyants et les malentendants mais la durée de formation me fait reculer ainsi que les suites de carrières qu'on ne m'a pas bien présentées (resterai-je enseignant d'HG ou responsable d'un ULIS ?).[/quote]
Pour les formations ASH, avant de se lancer dans le 2cash, tu peux aussi faire des formations ponctuelles pour mieux appréhender les problématiques, notamment les stages MIN au niveau national. Dans mon académie et dans bien d'autres, les responsables ULIS ou plutôt les coordonnateurs ULIS sont des professeurs des écoles avec le CAPASH. Les débouchés sont donc plutôt en établissement de soins de suite (soit en détachement, soit en heures supplémentaires, soit en établissement conventionné EN) ou parfois en institutions ou en EREA mais vraiment c'est incertain.
Autre chose : accueillir un enfant autiste dans une classe c'est mettre en place des stratégies qui sont AUSSI utiles pour les autres, notamment ceux en difficulté. Je sais, par expérience, qu'on a parfois l'impression de perdre son temps, que l'élève handicapé ne progresse pas. Mais si ça ne se voit pas tout de suite, les parents sont tellement reconnaissants d'avoir un regard attentif et bienveillant alors qu'ils ont souvent eu à faire à des situations douloureuses.
- PseudoDemi-dieu
Enzo17 a écrit:Normandyx a écrit:je n'ai vu dans l'utilisation de "ça" que le remplacement de "cela" désignant non pas un individu mais la situation "présence d'autiste dans le supérieur".
Voilà, je parlais de la situation.
Olympias, je ne reviendrai plus sur ce que j'ai dit
J'avais lu ça comme ça aussi.
Les susceptibilités sont exacerbées on dirait...
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
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