[le monde] En 2014, des profs plus jeunes et très connectés

Maryline Baumard a écrit:Le cliché du professeur barbu, client de la Camif, syndiqué et qui vote socialiste les yeux fermés a vécu. Le renouvellement des générations place désormais dans les classes une « relève » dont l’Institut Sociovision vient d’esquisser le portrait. L’enquête quantitative réalisée en mars-avril 2014 pour la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN), auprès d’un échantillon représentatif de 1 409 enseignants de la maternelle au lycée, révèle des mutations très profondes chez les 839 700 enseignants.

D’abord, la population enseignante a pris un coup de jeune. Un sur quatre a désormais moins de 35 ans. La conjugaison du nombre accru de postes au concours depuis 2012 et du départ à la retraite de grosses cohortes d’individus depuis dix ans est désormais tangible ; au point que les 43,5 ans d’âge moyen du professeur-type masquent la vraie jeunesse d’une frange importante d’entre eux.

Lire l'article entier.

Will.T a écrit:

Maryline Baumard a écrit:Le cliché du professeur barbu, client de la Camif, syndiqué et qui vote socialiste les yeux fermés a vécu. Le renouvellement des générations place désormais dans les classes une « relève » dont l’Institut Sociovision vient d’esquisser le portrait. L’enquête quantitative réalisée en mars-avril 2014 pour la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN), auprès d’un échantillon représentatif de 1 409 enseignants de la maternelle au lycée, révèle des mutations très profondes chez les 839 700 enseignants.

D’abord, la population enseignante a pris un coup de jeune. Un sur quatre a désormais moins de 35 ans. La conjugaison du nombre accru de postes au concours depuis 2012 et du départ à la retraite de grosses cohortes d’individus depuis dix ans est désormais tangible ; au point que les 43,5 ans d’âge moyen du professeur-type masquent la vraie jeunesse d’une frange importante d’entre eux.

Lire l'article entier.

C'est clair! mon dieu, je suis d'accord avec Maryline, au moins sur cette phrase

Article très intéressant qui correspond à une certaine réalité.

Quitte à véhiculer des clichés, en plus de la barbe (qui a rarement été aussi présente, surtout chez les hommes, rha lovely, fin du HS), Le Monde aurait pu mentionner aussi quelque chose qui semble en voie de disparition à vitesse V, à savoir la maîtrise d'un champ disciplinaire, remplacée justement par l'illusion qu'être connecté suffira comme palliatif permanent. Les discussions entre collègues d'une même discipline au fil des ans peut créer de belles surprises tant les disparités sont fortes entre les nouveaux arrivants, de l'ancien étudiant incollable, impressionnant d'érudition maîtrisée, au cancre qu'on aurait, il y a 40 ans, envoyé en CPPN après trois redoublements du CM2, mais qui se retrouve aujourd'hui certifié...

QUI est une grosse cohorte ?

Elle n'est pas grosse, cette cohorte, elle est juste un peu enveloppée

Je résume:" fin du prof barbu", arrivée de" la jeune frange":
un article d'investigation capillaire, donc.

Eh bien moi qui suis et crâne rasé et barbu...
Il est temps que je laisse la place

Moi ça va c'est bon: j'ai rasé la barbe pour être dans le vent. :lol:

Iphigénie a écrit:Moi ça va c'est bon: j'ai rasé la barbe pour être dans le vent. :lol:

Qui vit par la mode meurt avec elle

C'est la foire aux clichés cet article! je n'en reviens pas, on dirait un article de Télé Z..J'ai honte pour le Monde. Même Télérama à côté est plus subtil: c'est dire...

Hey ! What did you expect ?

Iphigénie a écrit:Je résume:" fin du prof barbu",  arrivée de" la jeune frange":
un article d'investigation capillaire, donc.

Départ des édentés et des ménopausées, arrivée des jeunes loups aux dents longues, ou, au choix, des gentils moutons prêts à se faire saigner ! De réforme en réforme, l'ensaignement progresse !

Ah on sent que vous êtes connecté au "monde comme il va", cher Cripure! Je vous imagine bien en Pénélope Cruz suscitant l'admiration de vos ouailles devant vos exégèses de Marc Lévy que vous vénérez!

J'en saigne, car je le vaux veux bien!

Iphigénie a écrit:Moi ça va c'est bon: j'ai rasé la barbe pour être dans le vent. :lol:

Au poil !
Tu étais donc barbante ? LOL

thrasybule a écrit:Ah on sent que vous êtes connecté au "monde comme il va", cher Cripure! Je vous imagine bien en Pénélope Cruz suscitant l'admiration de vos ouailles devant vos exégèses de Marc Lévy que vous vénérez!

Je le fais croire, mais en vrai, c'est trop difficile, je n'arrive jamais au bout. D'où mes fameuses séquences sur les incipit lévyiens

Autrefois, il y’a bien longtemps
Le métier d’enseignant
N’était vraiment pas compliqué
On n’était pas stressé.
Les élèves avaient leurs affaires
Et acceptaient d’se taire
Des profs déjantés, il n’y’en avait guère
Pour aller à Verrières ;
Ce temps est
Révolu
Il faut bien qu’on évolue !

CHERS COLLÈGUES, CHERS COLLÈGUES VRAIMENT
ON A CONNU L’BON TEMPS
DE L’ÉCOLE D’ANTAN
AH
DU BON TEMPS DES PROFESSEURS FLINGUEURS
L’ÉLÈVE HYPERACTIF
Y S’PRENAIT UN BOURRE-PIF.

Maintenant qu’les pédagogols
Ont investi l’école
Nous voilà tous bien formatés
Et culpabilisés.
Si dans ta classe, c’est l’enfer
C’est qu’tu sais pas y faire ;
Lors des inspections, ton compte sera bon
Si t’es en rébellion.
Tu seras
Mal noté,
Tu pass’ras à l’ancienneté.

LES BONS MAÎTRES LES BONS MAÎTRES MAINT’NANT
N’DOIVENT PAS TRAUMATISER
LES ENFANTS TROP GÂTÉS
AH
TU VOUDRAIS LES INSTRUIRE ? C’EST RINGARD !
TU ES UN VIEUX RÉAC
DOMMAGE QU’Y AIT PLUS D’GOULAG.

Il a fallu mettre au panier
Ces méthodes éculées
La grammaire, la conjugaison
Tous ces trucs à la con ;
Pourquoi savoir la forme en –ing
Vive le happy-slapping ;
A quoi bon , vraiment, se prendre la tête
Tout est sur Internet.
Aujourd’hui,
mon coco
Il faut être démago.

Couplet censuré

Les élèves, en vocabulaire,
Connaissent leur affaire.
Si tu leur ordonnes : « Obtempère ! »
Ils répondent : « Nique ta mère ! »
Si tu exiges qu’ils s’exécutent
Ils te disent « Fils de *** »
( Si tu exiges qu’ils potassent
Tu n’es qu’une sal’ *** ) variante à moduler pour les "professeures"
Les réprimander, c’est manquer d’respect
Fais gaffe aux ITT !
Relis donc, ça s’rait mieux
L’Évangile selon Mérieu !

DANS L’PAQUETAGE DES FUTURS PROFESSEURS
Y’A DES HYPOTENSEURS,
DES ANTI-DÉPRESSEURS,
AH !
POUR ALLER AU CHARBON LE MATIN,
TU DOIS T’NOIRCIR À POINT,
OU FUMER QUELQUES JOINTS.

"Du côté de la barbe et la toute-puissance", ne l'oubliez pas et tant pis pour tous les petits chats...

thrasybule a écrit:"Du côté de la barbe et la toute-puissance", ne l'oubliez pas et tant pis pour tous les petits chats...

EST !

Pourtant, si on recule encore l'âge de la retraite, il y aura de plus en plus de vieux croûtons !

Sur l’air “A Paris, y’a une vieille”

Au bahut, y’a un’ pauv’vieille, ouais (bis)
Qui a bien quatre-vingts ans
On la fait chier, la vieille
Qui a bien quatre-vingts ans
C’est amusant.

Elle fait cours en charentaises, ouais (bis)
Sur son petit fauteuil roulant
On la fait chier, la vieille
Sur son p’tit fauteuil roulant
C’est amusant.

Elle est très dure de la feuille, ouais (bis)
Et son dentier tombe tout l’ temps
Ell’ en bav’ la pauv’ vieille
Et son dentier tombe tout l’ temps
C’est répugnant.

A tout bout d’ champ elle somnole, ouais (bis)
On respecte ses ronflements
Faut qu’elle dorme, la pauv’vieille
On respecte ses ronflements
Bien qu’ce soit chiant.

Elle bafouille et perd la boule, ouais (bis)
Ses cours sont incohérents
Elle n’en peut plus, la vieille
On dirait Françoise Sagan
C’est désolant.

Va falloir qu’on se cotise, ouais (bis)
Pour payer son enterrement
Elle va clamser la vieille
Pour payer son enterrement
Dans peu de temps.

On inscrira sur sa tombe, ouais (bis)
« Victime de l’enseignement,
Ici gît une pauv’ vieille,
Vctime de l’enseignement,
Plus d’quarante ans. »

Le "s" de mon clavier est faiblard mais merci pour cette majuscule correction.

thrasybule a écrit:Le "s" de mon clavier est faiblard mais merci pour cette majuscule correction.

Collier de barbe devrait aimer !

Question existentielle : les barbus font-ils des cours rasoir ?

Qui du vieux barbon ou du glabre godelureau fait des cours au poil?

Maryline Baumard a écrit:Le cliché du professeur barbu, client de la Camif, syndiqué et qui vote socialiste les yeux fermés a vécu. Le renouvellement des générations place désormais dans les classes une « relève » dont l’Institut Sociovision vient d’esquisser le portrait. L’enquête quantitative réalisée en mars-avril 2014 pour la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN), auprès d’un échantillon représentatif de 1 409 enseignants de la maternelle au lycée, révèle des mutations très profondes chez les 839 700 enseignants.

D’abord, la population enseignante a pris un coup de jeune. Un sur quatre a désormais moins de 35 ans. La conjugaison du nombre accru de postes au concours depuis 2012 et du départ à la retraite de grosses cohortes d’individus depuis dix ans est désormais tangible ; au point que les 43,5 ans d’âge moyen du professeur-type masquent la vraie jeunesse d’une frange importante d’entre eux.

1/4 a moins de 35 ans :shock:
Diable, cela signifie que 3/4 ont 35 ans ou plus. :lol:
D'après l'article, les professeurs de moins de 35 ans ne sont pas barbus, ne sont clients pas de la Camif, ne sont pas syndiqués et ne votent pas socialiste les yeux fermés (j'ai jamais essayé de voter les yeux fermés, ce ne doit pas être facile).

Bon, faut dire qu'à la Camif, les prix correspondent assez peu aux traitements des enseignants.



Mais lol. A ce prix là, je préfèrerais encore acheter chez Bô Design ! :lol: :lol: :lol: