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- NormandyxNeoprof expérimenté
+1 au moinsDaphné a écrit:e-Wanderer a écrit:Peillon nous avait déjà fait le coup : nous sommes du côté des enseignants, dès que nous aurons des marges budgétaires nous les augmenterons, et patati et patata… Et puis on apprenait juste après que les salaires resteront bloqués jusqu'en 2017. Et pour enfoncer le clou, le même Peillon lançait innocemment l'idée de bloquer non seulement le point d'indice, mais aussi les avancements d'échelons. NVB nous chante visiblement la même musique.
C'est tout aussi malhonnête que Woerth qui prétendait que nos salaires augmentaient parce nous changions d'échelon régulièrement (logique valable individuellement, naturellement, mais pas du tout globalement, puisqu'avec le blocage du point d'indice l'ensemble de la profession s'appauvrit).
UNE POLITIQUE, ÇA S'ASSUME ! Si on n'a pas de sous pour les enseignants mais qu'on en trouve pour calmer les bonnets rouges, pour effacer les dettes de la Côte d'Ivoire ou pour aller faire la guerre à l'étranger, on le dit et on l'assume. Si on préfère acheter des milliers de tablettes numériques plutôt que d'augmenter les personnels, on le dit et on l'assume. Si on préfère verser 300 millions de subventions à la presse libérale (y compris Télé 7 jours, Télé Star, Télé Z etc.) plutôt que d'augmenter les enseignants, on le dit et on l'assume. Si on préfère gaspiller 340 millions d'euros par an pour entretenir une institution inutile comme le Sénat ou qu'on se contente d'une simple réformette des régions qui coûte plus qu'elle ne rapporte, on le dit et on l'assume…
Le gouvernement peut faire les choix qu'il veut, mais il doit les assumer, et surtout arrêter de prendre les gens pour les imbéciles. C'est encore plus insultant.
+1
Ce qui m'agace c'est que jamais un journaliste ne fait ce genre d'objection et quand c'est une émission avec appels téléphoniques, on peut toujours s'accrocher pour passer.
- DaphnéDemi-dieu
Normandyx a écrit:+1 au moinsDaphné a écrit:e-Wanderer a écrit:Peillon nous avait déjà fait le coup : nous sommes du côté des enseignants, dès que nous aurons des marges budgétaires nous les augmenterons, et patati et patata… Et puis on apprenait juste après que les salaires resteront bloqués jusqu'en 2017. Et pour enfoncer le clou, le même Peillon lançait innocemment l'idée de bloquer non seulement le point d'indice, mais aussi les avancements d'échelons. NVB nous chante visiblement la même musique.
C'est tout aussi malhonnête que Woerth qui prétendait que nos salaires augmentaient parce nous changions d'échelon régulièrement (logique valable individuellement, naturellement, mais pas du tout globalement, puisqu'avec le blocage du point d'indice l'ensemble de la profession s'appauvrit).
UNE POLITIQUE, ÇA S'ASSUME ! Si on n'a pas de sous pour les enseignants mais qu'on en trouve pour calmer les bonnets rouges, pour effacer les dettes de la Côte d'Ivoire ou pour aller faire la guerre à l'étranger, on le dit et on l'assume. Si on préfère acheter des milliers de tablettes numériques plutôt que d'augmenter les personnels, on le dit et on l'assume. Si on préfère verser 300 millions de subventions à la presse libérale (y compris Télé 7 jours, Télé Star, Télé Z etc.) plutôt que d'augmenter les enseignants, on le dit et on l'assume. Si on préfère gaspiller 340 millions d'euros par an pour entretenir une institution inutile comme le Sénat ou qu'on se contente d'une simple réformette des régions qui coûte plus qu'elle ne rapporte, on le dit et on l'assume…
Le gouvernement peut faire les choix qu'il veut, mais il doit les assumer, et surtout arrêter de prendre les gens pour les imbéciles. C'est encore plus insultant.
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Ce qui m'agace c'est que jamais un journaliste ne fait ce genre d'objection et quand c'est une émission avec appels téléphoniques, on peut toujours s'accrocher pour passer.
Mais ce sont des vendus qui vont dans le sens du vent !
Et puis pour savoir il faut se renseigner, ce que beaucoup ne font pas.
- CathEnchanteur
e-Wanderer a écrit:
UNE POLITIQUE, ÇA S'ASSUME ! Si on n'a pas de sous pour les enseignants mais qu'on en trouve pour calmer les bonnets rouges, pour effacer les dettes de la Côte d'Ivoire ou pour aller faire la guerre à l'étranger, on le dit et on l'assume. Si on préfère acheter des milliers de tablettes numériques plutôt que d'augmenter les personnels, on le dit et on l'assume. Si on préfère verser 300 millions de subventions à la presse libérale (y compris Télé 7 jours, Télé Star, Télé Z etc.) plutôt que d'augmenter les enseignants, on le dit et on l'assume. Si on préfère gaspiller 340 millions d'euros par an pour entretenir une institution inutile comme le Sénat ou qu'on se contente d'une simple réformette des régions qui coûte plus qu'elle ne rapporte, on le dit et on l'assume…
Le gouvernement peut faire les choix qu'il veut, mais il doit les assumer, et surtout arrêter de prendre les gens pour les imbéciles. C'est encore plus insultant.
- FraserHabitué du forum
e-Wanderer a écrit:Peillon nous avait déjà fait le coup : nous sommes du côté des enseignants, dès que nous aurons des marges budgétaires nous les augmenterons, et patati et patata… Et puis on apprenait juste après que les salaires resteront bloqués jusqu'en 2017. Et pour enfoncer le clou, le même Peillon lançait innocemment l'idée de bloquer non seulement le point d'indice, mais aussi les avancements d'échelons. NVB nous chante visiblement la même musique.
C'est tout aussi malhonnête que Woerth qui prétendait que nos salaires augmentaient parce nous changions d'échelon régulièrement (logique valable individuellement, naturellement, mais pas du tout globalement, puisqu'avec le blocage du point d'indice l'ensemble de la profession s'appauvrit).
UNE POLITIQUE, ÇA S'ASSUME ! Si on n'a pas de sous pour les enseignants mais qu'on en trouve pour calmer les bonnets rouges, pour effacer les dettes de la Côte d'Ivoire ou pour aller faire la guerre à l'étranger, on le dit et on l'assume. Si on préfère acheter des milliers de tablettes numériques plutôt que d'augmenter les personnels, on le dit et on l'assume. Si on préfère verser 300 millions de subventions à la presse libérale (y compris Télé 7 jours, Télé Star, Télé Z etc.) plutôt que d'augmenter les enseignants, on le dit et on l'assume. Si on préfère gaspiller 340 millions d'euros par an pour entretenir une institution inutile comme le Sénat ou qu'on se contente d'une simple réformette des régions qui coûte plus qu'elle ne rapporte, on le dit et on l'assume…
Le gouvernement peut faire les choix qu'il veut, mais il doit les assumer, et surtout arrêter de prendre les gens pour les imbéciles. C'est encore plus insultant.
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- LilypimsGrand sage
Je n'ai pas pu aller plus loin que le "Les enseignants sont [...] très dévoués" moqueur (ou peu s'en faut) de Mme le ministre.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User17706Bon génie
Daphné a écrit:e-Wanderer a écrit:Peillon nous avait déjà fait le coup : nous sommes du côté des enseignants, dès que nous aurons des marges budgétaires nous les augmenterons, et patati et patata… Et puis on apprenait juste après que les salaires resteront bloqués jusqu'en 2017. Et pour enfoncer le clou, le même Peillon lançait innocemment l'idée de bloquer non seulement le point d'indice, mais aussi les avancements d'échelons. NVB nous chante visiblement la même musique.
C'est tout aussi malhonnête que Woerth qui prétendait que nos salaires augmentaient parce nous changions d'échelon régulièrement (logique valable individuellement, naturellement, mais pas du tout globalement, puisqu'avec le blocage du point d'indice l'ensemble de la profession s'appauvrit).
UNE POLITIQUE, ÇA S'ASSUME ! Si on n'a pas de sous pour les enseignants mais qu'on en trouve pour calmer les bonnets rouges, pour effacer les dettes de la Côte d'Ivoire ou pour aller faire la guerre à l'étranger, on le dit et on l'assume. Si on préfère acheter des milliers de tablettes numériques plutôt que d'augmenter les personnels, on le dit et on l'assume. Si on préfère verser 300 millions de subventions à la presse libérale (y compris Télé 7 jours, Télé Star, Télé Z etc.) plutôt que d'augmenter les enseignants, on le dit et on l'assume. Si on préfère gaspiller 340 millions d'euros par an pour entretenir une institution inutile comme le Sénat ou qu'on se contente d'une simple réformette des régions qui coûte plus qu'elle ne rapporte, on le dit et on l'assume…
Le gouvernement peut faire les choix qu'il veut, mais il doit les assumer, et surtout arrêter de prendre les gens pour les imbéciles. C'est encore plus insultant.
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À mon tour de +1er et de
- retraitéeDoyen
Cela date, mais c'est toujours d'actualité ! Merci à un vieux collègue de prépa, ô combien talentueux !
STOCKBAR, FEN, TOTUS KHOKUS
Supplément inédit à FICTIONS de Jorge-Luis Borgès
Stock : Quantité d’une marchandise quelconque qui se trouve en magasin dans les entrepôts (Littré)
anglais Live-stock :troupeau,bétail.
Exemple : « Nous disposons d’un stock d’enseignants »(M.Rocard, Premier ministre)
Il fallait de longues années de démocratie, de pédagogie par objectifs et de cotisations syndicales pour atteindre la salle d’Eprof, au cœur du fantasmagorique Palais de la Revalorizacion, à Fën ; nul ne savait plus pourquoi on avait ainsi baptisé cette bâtisse en stuc, bien que le « Dictionnaire des Langues Indiennes « du père Jospino del P.S. permît aisément d’en retrouver l’étymologie. Contrairement aux explications ingénieuses mais comprouvées qui y distinguent du « rêve » et de l’ « or » , il s’agit bien évidemment de l’hispanisation sud-américaine des mots indiens « Revaltcl »qui signifie « prendre au piège » et « Horiz », c’est-à-dire « testicule de bœuf ». Ce qu’on peut traduire vulgairement par « attrape-couillon ».
Ce jour-là le professeur Stockphen mastiquait plus consciencieusement que d’habitude les images agressivement et cycliquement colorées qui inondaient la salle d’Eprof, sorties silencieuses et criardes de Télé-Nouill’s, dernier (last but not least) perfectionnement des sciences de la Manducation et de l’Éducation réunies.
- Tu mastiques d’une drôle de façon ce matin, fit son collègue Profenstock, ancien élève de l’Université de la Maffpehn. En Zarathoustra il est écrit, selon l’historiographe Al’Ali :
« On dit de l’âne à Trois Pattes que trois est le nombre de ses sabots et six celui de ses oreilles et neuf celui de ses bouches et deux celui de ses oreilles et un celui de sa corne ». Ne crains-tu pas de lui ressembler ?
- Je panse, donc je suis, répondit Stockphen, et la faute d’orthographe n’échappa nullement à l‘oreille exercée de Profenstock. Mais Stockphen mentait : il ruminait d’amour pour la princesse Sny, qu’il courtisait en vain depuis cent trente sept ans.
Or le Télé-Nouill’s annonçait en lettres couleur de feu :
CE SOIR GRANDE COURSE DE STOCK-CARS.
On appelait ainsi un jeu cruel qui consistait à faire marcher les profs, et cela jusqu’à épuisement, cependant que le public poussait le cri rituel : « Travaillez AU TRE MENT, travaillez AU TRE MENT, bande de veaux ! ». Et les concurrents répondaient ; « On fait ce qu’on peut, on n’est pas des bœufs ! ». En quoi ils se trompaient , bien entendu . Les mourants étaient sacrifiés à une sorte de divinité, le Héros-Car. D’où le nom de ce jeu extrêmement populaire, STOCK-CAR. Le vainqueur recevait une prime de 16 roupies 66 ou de 13 roupies 33 selon son âge et son grade. Mais ce jour-là on annonçait que la prime, (qui ne serait pas augmentée), serait remise au vainqueur par la princesse SNY en personne !
Stockphen s’inscrivit immédiatement. Il n’avait bien sûr aucune chance de gagner, mais il était prêt à mourir pour les beaux yeux de la princese.
Avant la course, les concurrents étaient rassemblés dans une gigantesque prairie, et les grands prêtres psalmodiaient l’hymne célèbre, traduit presque intégralement de la Bible (Job, 40, 10-19) :
Tu vois maintenant le Bestiok ; il mange de l’herbe comme le bœuf.
Vois : sa force en ses épaules, et sa puissance au nombril de son ventre.
Il agite sa queue comme le cèdre.
Sous les ombrages, il paît, caché dans les roseaux…
Maintenant vient l’oiseau Rock,
Par les yeux il prendra le Bestiok dans les pièges ; avec des bâtons aigus il lui percera les narines.
Les concurrents,enfermés dans l’enclos fermé par une grille dite « La Grille Indiciaire », étaient classés par catégories.Les plus gras formaient un troupeau spécial,dont le nom était d’ailleurs prédestiné puisqu’il venait tout droit du latin « grex, gregis » = le troupeau. C’étaient les agrégés. Quand Stockphen demanda pourquoi les concurrents marqués d’un K ne couraient pas avec eux, on lui répondit : « Pas encore, pour le moment les K paissent. Leur tour viendra quand ils auront un peu engraissé ».
La course fut rapide et impitoyable. Plus les bestiaux couraient, plus leurs cornes poussaient, et ils en vinrent à crier : « Nous sommes Khôkus, nous sommes Khôkus !
Épuisé, Stockphen vint s’abattre aux pieds de Sny, qui enlaçait tendrement le Héros –Car, sans un regard pour le bovin, qui brouta sa dernière botte de foin et tendit lui-même sa tête au couteau du sacrificateur.
Au moment où la boîte cylindrique de fer-blanc se referma sur lui, Stockphen eut à peine le temps de lire l’inscription qui la décorait :
REVALORIZACION
Fabrique de corned-beef
Note :
Télé-Nouill’s : L’administration du lycée avait un jour jugé bon d’installer dans la salle des professeurs un téléviseur fonctionnant en circuit interne, qui devait donner les nouvelles de l’Académie. On avait donc droit à des news aussi passionnantes que fondamentales, telles que ;
Les conseils de classe du collège du Haut-Regard auront lieu salle 45, et non salle 44 comme indiqué précédemment.
Ou bien : Le lycée Jeanne Papillon a publié son nouveau règlement intérieur, qui prévoit des sanctions pour mauvaise tenue au réfectoire.
Le professeur Pon-Tchéou (à qui nous devons le récit de la Revalorizacion), alla menacer le proviseur de casser sa canne sur l’ordinateur s’il persistait à nous infliger ce supplice. Sa menace fut efficace, car l’engin disparut dès le lendemain.
STOCKBAR, FEN, TOTUS KHOKUS
Supplément inédit à FICTIONS de Jorge-Luis Borgès
Stock : Quantité d’une marchandise quelconque qui se trouve en magasin dans les entrepôts (Littré)
anglais Live-stock :troupeau,bétail.
Exemple : « Nous disposons d’un stock d’enseignants »(M.Rocard, Premier ministre)
Il fallait de longues années de démocratie, de pédagogie par objectifs et de cotisations syndicales pour atteindre la salle d’Eprof, au cœur du fantasmagorique Palais de la Revalorizacion, à Fën ; nul ne savait plus pourquoi on avait ainsi baptisé cette bâtisse en stuc, bien que le « Dictionnaire des Langues Indiennes « du père Jospino del P.S. permît aisément d’en retrouver l’étymologie. Contrairement aux explications ingénieuses mais comprouvées qui y distinguent du « rêve » et de l’ « or » , il s’agit bien évidemment de l’hispanisation sud-américaine des mots indiens « Revaltcl »qui signifie « prendre au piège » et « Horiz », c’est-à-dire « testicule de bœuf ». Ce qu’on peut traduire vulgairement par « attrape-couillon ».
Ce jour-là le professeur Stockphen mastiquait plus consciencieusement que d’habitude les images agressivement et cycliquement colorées qui inondaient la salle d’Eprof, sorties silencieuses et criardes de Télé-Nouill’s, dernier (last but not least) perfectionnement des sciences de la Manducation et de l’Éducation réunies.
- Tu mastiques d’une drôle de façon ce matin, fit son collègue Profenstock, ancien élève de l’Université de la Maffpehn. En Zarathoustra il est écrit, selon l’historiographe Al’Ali :
« On dit de l’âne à Trois Pattes que trois est le nombre de ses sabots et six celui de ses oreilles et neuf celui de ses bouches et deux celui de ses oreilles et un celui de sa corne ». Ne crains-tu pas de lui ressembler ?
- Je panse, donc je suis, répondit Stockphen, et la faute d’orthographe n’échappa nullement à l‘oreille exercée de Profenstock. Mais Stockphen mentait : il ruminait d’amour pour la princesse Sny, qu’il courtisait en vain depuis cent trente sept ans.
Or le Télé-Nouill’s annonçait en lettres couleur de feu :
CE SOIR GRANDE COURSE DE STOCK-CARS.
On appelait ainsi un jeu cruel qui consistait à faire marcher les profs, et cela jusqu’à épuisement, cependant que le public poussait le cri rituel : « Travaillez AU TRE MENT, travaillez AU TRE MENT, bande de veaux ! ». Et les concurrents répondaient ; « On fait ce qu’on peut, on n’est pas des bœufs ! ». En quoi ils se trompaient , bien entendu . Les mourants étaient sacrifiés à une sorte de divinité, le Héros-Car. D’où le nom de ce jeu extrêmement populaire, STOCK-CAR. Le vainqueur recevait une prime de 16 roupies 66 ou de 13 roupies 33 selon son âge et son grade. Mais ce jour-là on annonçait que la prime, (qui ne serait pas augmentée), serait remise au vainqueur par la princesse SNY en personne !
Stockphen s’inscrivit immédiatement. Il n’avait bien sûr aucune chance de gagner, mais il était prêt à mourir pour les beaux yeux de la princese.
Avant la course, les concurrents étaient rassemblés dans une gigantesque prairie, et les grands prêtres psalmodiaient l’hymne célèbre, traduit presque intégralement de la Bible (Job, 40, 10-19) :
Tu vois maintenant le Bestiok ; il mange de l’herbe comme le bœuf.
Vois : sa force en ses épaules, et sa puissance au nombril de son ventre.
Il agite sa queue comme le cèdre.
Sous les ombrages, il paît, caché dans les roseaux…
Maintenant vient l’oiseau Rock,
Par les yeux il prendra le Bestiok dans les pièges ; avec des bâtons aigus il lui percera les narines.
Les concurrents,enfermés dans l’enclos fermé par une grille dite « La Grille Indiciaire », étaient classés par catégories.Les plus gras formaient un troupeau spécial,dont le nom était d’ailleurs prédestiné puisqu’il venait tout droit du latin « grex, gregis » = le troupeau. C’étaient les agrégés. Quand Stockphen demanda pourquoi les concurrents marqués d’un K ne couraient pas avec eux, on lui répondit : « Pas encore, pour le moment les K paissent. Leur tour viendra quand ils auront un peu engraissé ».
La course fut rapide et impitoyable. Plus les bestiaux couraient, plus leurs cornes poussaient, et ils en vinrent à crier : « Nous sommes Khôkus, nous sommes Khôkus !
Épuisé, Stockphen vint s’abattre aux pieds de Sny, qui enlaçait tendrement le Héros –Car, sans un regard pour le bovin, qui brouta sa dernière botte de foin et tendit lui-même sa tête au couteau du sacrificateur.
Au moment où la boîte cylindrique de fer-blanc se referma sur lui, Stockphen eut à peine le temps de lire l’inscription qui la décorait :
REVALORIZACION
Fabrique de corned-beef
Note :
Télé-Nouill’s : L’administration du lycée avait un jour jugé bon d’installer dans la salle des professeurs un téléviseur fonctionnant en circuit interne, qui devait donner les nouvelles de l’Académie. On avait donc droit à des news aussi passionnantes que fondamentales, telles que ;
Les conseils de classe du collège du Haut-Regard auront lieu salle 45, et non salle 44 comme indiqué précédemment.
Ou bien : Le lycée Jeanne Papillon a publié son nouveau règlement intérieur, qui prévoit des sanctions pour mauvaise tenue au réfectoire.
Le professeur Pon-Tchéou (à qui nous devons le récit de la Revalorizacion), alla menacer le proviseur de casser sa canne sur l’ordinateur s’il persistait à nous infliger ce supplice. Sa menace fut efficace, car l’engin disparut dès le lendemain.
- MoonchildSage
La liste des nouveaux membres du cabinet de NVB publiée sur ce forum est incomplète ; ils ont aussi recruté le coiffeur de Big Jim...Ali Devine a écrit:Principal enseignement de cette vidéo : la coiffure contestable de Mme lae Ministre.
En tout cas le stratagème a bien marché : j'étais tellement concentré à essayer de décrypter cette coiffure que je n'ai pas réussi à retenir ce que NVB a raconté d'autre ; m'enfin bon, ça devait pas être très important.
- trompettemarineMonarque
Cripure a écrit:Ouste ! Raus ! Dehors !
"En prison ! En prison, pour médiocrité !"
Ah ! La reine morte sera son nom !
- BoubouleDoyen
Moonchild a écrit:La liste des nouveaux membres du cabinet de NVB publiée sur ce forum est incomplète ; ils ont aussi recruté le coiffeur de Big Jim...Ali Devine a écrit:Principal enseignement de cette vidéo : la coiffure contestable de Mme lae Ministre.
En tout cas le stratagème a bien marché : j'étais tellement concentré à essayer de décrypter cette coiffure que je n'ai pas réussi à retenir ce que NVB a raconté d'autre ; m'enfin bon, ça devait pas être très important.
J'adore la référence !
- MorgaredNiveau 9
Ali Devine a écrit:Principal enseignement de cette vidéo : la coiffure contestable de Mme lae Ministre.
Exactement ma pensée. Je m'en tiens d'ailleurs désormais majoritairement à ce genre de considération quand je regarde les interventions de notre personnel politique.
- Invité-BHabitué du forum
Les ministres changent, la langue de bois et le mépris restent.
- arcencielGrand Maître
+1Bel-Ami a écrit:Les ministres changent, la langue de bois et le mépris restent.
- User21714Expert spécialisé
Lefteris a écrit:Revalorisé par la réunionnite, les projets le travail d'équipe, heuuuu... . Non, finalement je ne veux pas être revalorisé...
+1
- retraitéeDoyen
revalau(d)risation, piège à cons !
- Thalia de GMédiateur
retraitée, ce texte est drôle (?). Merci de l'avoir posté.
e-Wanderer,
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- retraitéeDoyen
Il a été écrit sous Jospin et Rocard, ce n'est pas récent. Il me semble que Fictions était au programme des prépas, et notre brillant collègue nous avait régalés !
- JPhMMDemi-dieu
Ça c'est fait.Comme avec sans doute tous les MEN avant moi (depuis Fillon ?) moi, MEN n+1 je vous apprends que le salaire des enseignants est indigne, que le gouvernement en a conscience et qu'il a décidé de le revaloriser, mais que les enseignants comprennent que ce n'est pas possible pour l'heure, donc ce sera pour plus tard, beaucouuuuup plus tard, mais que les enseignants ne demandent pas que ça, mais aussi des heures pour se concerter, se réunir, se reréunir, mutualiser, œuvrer en continuité, transdisciplinarité, se réunir, évaluer collégialement au cours de réunion, travailler en groupe, etc, et que donc des heures seront dégagées dans les emplois du temps pour que ce soit possible., sauf que les enseignants comprennent que les finances publiques *larme à l’œil* elles sont ce qu'elles sont, et qu'on ne peut pas se permettre de laisser une dette à nos enfants, petits enfants *chiale* que les enseignants aussi ils ont des enfants, ils comprennent les enseignants, et que donc on ne peut pas embaucher d'avantage, et donc on ne peut pas dégager des heures de cours pour ses réunions. Donc, à leurs heures de cours, les enseignants auront 3 heures de réunite supplémentaires par semaine, ce qu'ils demandent, parce qu'ils ont le sans des responsabilités, qu'ils sont beaux, dignes, mais leur salaire non.
En conclusion, puisque le salaire des enseignants est indigne, nous avons décidé de les faire travailler 3 heures de plus, au même tarif.
Demain, les notes qu'elles font peur aux petits nenfants.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- g.t.oNiveau 4
Les professeurs veulent tellement être revalorisés en ayant des heures de décharge pour faire des réunions d'équipes inutiles, que les salles des profs sont bourrées de professeurs prêts à faire un nombre incalculable d'HSA et HSE pour gagner leurs vies correctement.
Mais bon avant de penser à revaloriser un métier, il faut déjà penser à arrêter de le dévaloriser.
Mais bon avant de penser à revaloriser un métier, il faut déjà penser à arrêter de le dévaloriser.
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« L’enseignement est le labourage des intelligences, mais toute terre ne donne pas une riche végétation. » de Ja’far ibn Charaf
- JPhMMDemi-dieu
C'est beau comme peu à peu on est passé de "revaloriser le salaire des enseignants" à "revaloriser le métier d'enseignant". Ils ne font même plus semblant d'y croire.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Marie LaetitiaBon génie
Revaloriser le métier... C'est ça. Après nous avoir balancé dans l'intro du projet sur le nouveau socle:
Parce que si, ça, ce n'était pas cracher à la gue***le des enseignants, je ne sais pas ce que c'est! Après on peut faire des poses pour dire que l'on va revaloriser le bousin...
1. Donner l'évaluation un statut clair et éviter qu'elle ne connaisse une expansion abusive aux dépens des enseignements eux-mêmes (...)
2. Mettre en place une évaluation positive permettant de valoriser différents niveaux de réussite en établissant un bilan plus riche qu'une réponse binaire en termes de succès et d'échec.
Parce que si, ça, ce n'était pas cracher à la gue***le des enseignants, je ne sais pas ce que c'est! Après on peut faire des poses pour dire que l'on va revaloriser le bousin...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- OlympiasProphète
Marie Laetitia a écrit:Revaloriser le métier... C'est ça. Après nous avoir balancé dans l'intro du projet sur le nouveau socle:
1. Donner l'évaluation un statut clair et éviter qu'elle ne connaisse une expansion abusive aux dépens des enseignements eux-mêmes (...)
2. Mettre en place une évaluation positive permettant de valoriser différents niveaux de réussite en établissant un bilan plus riche qu'une réponse binaire en termes de succès et d'échec.
Parce que si, ça, ce n'était pas cracher à la gue***le des enseignants, je ne sais pas ce que c'est! Après on peut faire des poses pour dire que l'on va revaloriser le bousin...
RAS LE BOL
- JPhMMDemi-dieu
Et oui.
(Et où nous apprenons en plus, en substance (voire plus loin dans le document), que noter de 0 à 20 (avec les demi-points, cela fait 41 possibilités différentes), c'est noter de façon binaire. On doit pas avoir la même notion du binaire...)
(Et où nous apprenons en plus, en substance (voire plus loin dans le document), que noter de 0 à 20 (avec les demi-points, cela fait 41 possibilités différentes), c'est noter de façon binaire. On doit pas avoir la même notion du binaire...)
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- e-WandererGrand sage
C'est parce que tu t'embêtes encore à mettre des notes entre 0 et 20. :lol:
- Annabel LeeNiveau 9
Moi, pesro, j'veux bien du fric en plus.
Si je veux monter qqch avec mes collègues, je le fais volontiers sur mon temps.
Mais je veux bien du pognon en plus.
Si je veux monter qqch avec mes collègues, je le fais volontiers sur mon temps.
Mais je veux bien du pognon en plus.
- ZenxyaGrand sage
JPhMM a écrit:Et oui.
(Et où nous apprenons en plus, en substance (voire plus loin dans le document), que noter de 0 à 20 (avec les demi-points, cela fait 41 possibilités différentes), c'est noter de façon binaire. On doit pas avoir la même notion du binaire...)
De quel document parles-tu ?
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