Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Normandyx a écrit:Et encore au boulot  

ça s'est arrêté après 68 non?

Oui, cela s'est arrêté après mai 68.
Nous étions dubitatifs parce que ce samedi après midi était réservé au dessin, à la peinture et autres bricolages !
Quand trouverions-nous le temps pour ces activités, dans la semaine ?
Mais nous nous sommes très vite habitués à ce nouveau rythme !

républicain a écrit:

Je confirme: c'était le début de la m... pagaille!
Heureux temps où les instits enseignaient... épicétou!

Et nous avions de bons livres scolaires qui posaient les bonnes bases ...

D'ailleurs, l'équivalent, en plus moderne, existe depuis peu, grâce au GRIP ...

Je ne regrette ni le samedi matin, ni le samedi après midi, en tant qu'élève c'était une tannée, à l'époque on restait tranquilles pour éviter une paire de baffes mais on s'enquiquinaient grave à faire la queue au bureau pour corriger les cahiers et après la récréation se coltiner l'appel pour les vignettes de la caisse d'épargne écureuil et la bibliothèque.

Sapotille a écrit:

Normandyx a écrit:Et encore au boulot  

ça s'est arrêté après 68 non?

Oui, cela s'est arrêté après mai 68.

Je crois en 1972. Ce n'est pas 68 qui a provoqué le changement, c'est l'introduction des maths modernes. On a libéré une demi-journée aux instits pour qu'ils puissent s'y former. On n'a jamais remis cette demi-journée devant les élèves, elle s'est transformée en diminution pure et simple du temps de travail. Par rapport à 1950, les instituteurs sont les seuls enseignants à avoir vu leur temps de travail présence diminué. Les certifiés et les agrégés attendent encore.

Oui, mais le temps de présence des PE est supérieur à celui des PLC.

coindeparadis a écrit:Oui, mais le temps de présence des PE est supérieur à celui des PLC.

+1

Normandyx a écrit:

Et encore au boulot  

Je ne cherche pas le boulot : il vient à moi grâce (ou à cause ?) d'une orthophoniste du secteur qui donne mon numéro de téléphone à des mamans, disant " J'ai fait mon travail, maintenant il lui faut du scolaire."
Et à cause d'une personne que je n'ai jamais vue, je continue à bosser, surtout pendant "vos" vacances !

coindeparadis a écrit:Oui, mais le temps de présence des PE est supérieur à celui des PLC.

Et celui des PLC supérieur à celui des PRAG.

Oui mais l'écart n'est pas le même !

1/3 de moins pour les PLC certifiés face aux PE
1/3 de moins pour les PRAG/PRCE face aux PLC certifiés.

On retrouve le prof de maths . Moi je comptais :
PE : 27
Certifiés , PLP : 18 (-9)
Agrégés : 15 ( - 12)

coindeparadis a écrit:On retrouve le prof de maths . Moi je comptais :
PE : 27
Certifiés , PLP : 18 (-9)
Agrégés : 15 ( - 12)

On ne compte pas la même chose. Je parlais des PRAG/PRCE, c'est comme ça qu'on appelle les enseignants du secondaire en poste dans le supérieur. Ils doivent 12h/sem (annualisées en 384 h/an).

Désolée, je sais ce que sont les PRAG mais j'ai mal lu.

Sapotille a écrit:

Normandyx a écrit:

Et encore au boulot  

Je ne cherche pas le boulot : il vient à moi grâce (ou à cause ?) d'une orthophoniste du secteur qui donne mon numéro de téléphone à des mamans, disant " J'ai fait mon travail, maintenant il lui faut du scolaire."
Et à cause d'une personne que je n'ai jamais vue, je continue à bosser, surtout pendant "vos" vacances !

J'ai l'impression que c'est en passe de devenir un emploi d'avenir, je n'ai pas encore arrêté que j'ai déjà des propositions, mais je ne sais pas si en ayant envie de faire autre chose, je n'aurais pas ma dose du scolaire et des enfants, des envies de grands espaces et de balades avec mon chien...

Normandyx a écrit:

Sapotille a écrit:

Normandyx a écrit:

Et encore au boulot  

Je ne cherche pas le boulot : il vient à moi grâce (ou à cause ?) d'une orthophoniste du secteur qui donne mon numéro de téléphone à des mamans, disant " J'ai fait mon travail, maintenant il lui faut du scolaire."
Et à cause d'une personne que je n'ai jamais vue, je continue à bosser, surtout pendant "vos" vacances !

J'ai l'impression que c'est en passe de devenir un emploi d'avenir, je n'ai pas encore arrêté que j'ai déjà des propositions, mais je ne sais pas si en ayant envie de faire autre chose, je n'aurais pas ma dose du scolaire et des enfants, des envies de grands espaces et de balades avec mon chien...

Pour les balades et les grands espaces, nous partons en voyage presque 3 mois chaque année !

Vu les destinations citées, j’espère, financièrement, à la retraite, pouvoir faire de même.

Rythmes scolaires : déclaration intersyndicale SUD/CGT/FO

La réforme des rythmes scolaires, expérimentée dès la rentrée 2013 par Vincent Peillon, présentée comme une nécessité pour alléger la charge de travail des enfants, a été un échec.

Dès la rentrée 2013, la mise en place de la phase expérimentale nous a permis de dresser un constat négatif des premières applications de cette réforme.
La généralisation à la rentrée 2014 s’est faite sans qu’un bilan ministériel sur les effets de la réforme ne soit fait.

Malgré de larges mobilisations des enseignants, personnels des collectivités, salariés du secteur associatif et parents d’élèves, dénonçant la dégradation de leurs conditions de travail et les inégalités territoriales créées pour les enfants, les gouvernements successifs se sont entêtés à poursuivre une réforme emblématique de la politique d’austérité.

Les modifications apportées par le décret Hamon n’améliorent en rien les conditions d’apprentissage des élèves et compliquent davantage les conditions de travail de l’ensemble des personnels. Elles mettent en place un nouveau transfert de compétences de l’État vers les collectivités,

Tout ceci confirme nos craintes, notamment sur :

- le manque de clarté des missions de chacun et la problématique de l’utilisation des locaux faute de moyens et d’espaces supplémentaires nécessaires,

- l’instauration de tâches supplémentaires pour les personnels enseignants et territoriaux,

- l’allongement des temps de travail engendrant de la fatigue pour les enfants ainsi que pour les personnels concernés,

- le manque de lisibilité du temps contraint et du périscolaire pour les enfants et les parents,

- l’insécurité des conditions d’accueil des enfants,

- la captation de compétences éducatives relevant de l’École par les collectivités.

Nos organisations réitèrent leur opposition à la généralisation de la réforme des rythmes scolaires et demandent à la ministre de suspendre son application et d’abroger les décrets correspondants.

L’intersyndicale CGT Éduc’action, CGT Services publics, FNEC FP FO, FO Services publics et de Santé, Sud Éducation, Sud Collectivités territoriales entend poursuivre la lutte contre les nouveaux rythmes scolaires et, dès à présent, appelle tous les personnels à se mobiliser pour construire, du local au national, la mobilisation qui s’impose !

Le 31 octobre 2014

Un premier bilan sur les rythmes scolaires

D'abord, tous les enfants sont inscrits aux Tap, sauf démarche de désinscription volontaire des parents, informés au préalable par un livret explicatif. Ensuite, les Tap sont gratuits pour les familles, encadrés par 22 intervenants professionnels de l'animation ou de l'enfance, et répartis en 15 et 9 groupes (deux écoles). Enfin, l'enfant suit un parcours découverte de trois activités différentes par semaine, selon des thématiques telles que « Je bouge, je me relâche, je joue, je crée, j'observe ». L'objectif c'est d'abord l'intérêt de l'enfant.

Inscription d'office, c'est pas contraire au texte ça ?

Quelles sont les demandes des parents ?

S. G. : Des activités extra-ordinaires, comme le cirque, qui entraîneraient une autre organisation et un financement parental, plus de sport... Une demande d'information sur les ateliers que l'on peut trouver en affichage ou auprès de Julie.

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C'est sur que les demandes des parents semblent extraordinaires par rapport à ce qui est demandé : "je me relâche vs cirque" !
Et ce qui m'amuse le plus, c'est que la mairie colle d'office les élèves aux TAP mais trouve limite gonflés les parents qui demandent un meilleur accès aux infos. :lol:

Je bouge, je me relâche, je joue, j'observe : un bon résumé des compétences nécessaires pour les chaises musicales !

Spoiler:

Le sport pénalisé par les rythmes scolaires

Séverine, qui est professeur de sports au collège, est fondamentalement contre cette réforme des rythmes scolaires. « Au niveau de l’AGT, les répercussions de cette réforme ne se font pas encore sentir, précise-t-elle. Mais c’est une certitude, elle n’a pas été bien pensée. Si l’Etat avait les moyens de ses ambitions, ce pourrait être sympa… Mais là, les communes cherchent des intervenants mais n’ont pas les moyens de les payer. Cette réforme, à mon avis, ne tiendra pas… »

Les jeunes du privé sont favorisés

À Troyes, dans sa salle d’armes, la baisse d’activité « n’est pas visible ». « J’ai pas mal de jeunes qui sont scolarisés dans le privé », nuance-t-il. À Aix-en-Othe, en milieu rural, « c’est une autre affaire ». « Certaines communes proposent des activités sportives lors des Nouvelles activités périscolaires (NAP), poursuit Dominique Declaude. Les parents jugent que ces activités sont suffisantes… et ne poussent plus les portes des clubs. »

Un constat s’impose. Les clubs subissent cette réforme, y trouvent rarement leur compte

Georges Ville, président du Comité départemental olympique et sportif de l’Aube (CDOSA) a rencontré durant le mois d’octobre de nombreux présidents de comité. « Ils sont tous catastrophés, clame-t-il. Et, surtout, unanimes contre ce dispositif. Ils me disent, tous, que cette réforme leur fait perdre des licenciés et qu’elle a été mise en place n’importe comment. » Pour Georges Ville, les NAP (Nouvelles activités périscolaires) « sont comme les passeports loisirs », « ils ne favorisent pas le sport et les associations sportives ». « C’est plus de la garderie que du sport...

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The Goon a écrit:Le sport pénalisé par les rythmes scolaires

Un constat s’impose. Les clubs subissent cette réforme, y trouvent rarement leur compte

Georges Ville, président du Comité départemental olympique et sportif de l’Aube (CDOSA) a rencontré durant le mois d’octobre de nombreux présidents de comité. « Ils sont tous catastrophés, clame-t-il. Et, surtout, unanimes contre ce dispositif. Ils me disent, tous, que cette réforme leur fait perdre des licenciés et qu’elle a été mise en place n’importe comment. » Pour Georges Ville, les NAP (Nouvelles activités périscolaires) « sont comme les passeports loisirs », « ils ne favorisent pas le sport et les associations sportives ». « C’est plus de la garderie que du sport...

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Mais c'est la même chose pour d'autres activités non sportives, j'ai le même écho d'une prof de musique et d'une animatrice de théâtre qui tourne dans plusieurs communes.

Cela veut donc dire que tous les 5 ans maintenant, on expérimentera de nouveaux programmes ET de nouveaux rythmes...

Pourquoi pas, et dans 15 ans on fera le bilan...

Ce qui me tue c'est qu'il n'y avait pas besoin  d'être très futé pour deviner que cette réforme allait nuire aux clubs de sport et aux conservatoires, je l'avais dit tout de suite. Et maintenant on s'étonne. Heureusement que mes fils sont grands, quand on essaie de regarder ça de loin on peut presque voir le côté comique mais bon c'est surtout triste et absurde.

Réforme des rythmes scolaires à Calais : vers la mise en place d’animations

Seconde décision prise par la municipalité, la création d’animations lors des garderies. « Nous ne les mettrons en place uniquement si nous arrivons à le faire dans toutes les écoles. En fait, nous attendons de recevoir le fonds d’amorçage de l’État pour créer des animations. C’est grâce à ce fonds aussi que nous pouvons baisser le coût de la garderie. La mise en place d’animations pourrait intervenir rapidement », enchaîne Bernard Lelièvre.

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Rythmes scolaires: Nice veut aller au conseil d'Etat

Deux mois après sa généralisation dans les écoles publiques, la réforme des nouveaux rythmes n'est toujours pas digérée. Car la contestation est toujours là, avec manifs enseignantes annoncées sur le pavé.

Au SNUIpp-FSU, ce sera un rassemblement, prévu le 22 novembre à Paris, pour réclamer, entre autres, le retrait de la réforme. À FO, SUD et à la CGT Educ'action, c'est l'entente syndicale pour orchestrer des actions de concert. Dont la signature actée d'une protestation commune qui pourrait déboucher sur une manifestation interprofessionnelle pour fédérer tous les mécontents. Des enseignants aux personnels des écoles, parents, responsables associatifs, dirigeants sportifs, etc.

Cette contestation dans la rue s'invite aussi sur le terrain juridique. Farouche opposant à cette réforme, Christian Estrosi, député-maire de Nice et président de la Métropole, avait annoncé, dès juin dernier, son intention d'y faire barrage.

Y compris en déposant un recours devant le Conseil d'État pour demander l'annulation des deux décrets d'application (ceux de Vincent Peillon et de Benoît Hamon).

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Je n'aime pas Estrosi mais je lui souhaite d'en sortir victorieux !