Préavis si démission d'un poste de contractuel

Je sors rarement de ma réserve mais quand même... Quand quelqu'un prend la peine et le temps de répondre de façon détaillée (16 ou 49 lignes...) et qu'on lui répond que bon son message est trop long et bien ça fait pas envie. Je me demande chaque jour davantage où on va...

En fait, il est probable que le collègue connaisse bien mieux les codes d'interaction sur internet qu'il ne l'avour. Cela fait longtemps que "trop long -- pas lu" (souvent lu "TL;DR", d'après l'anglais "too long, didn't read") est une --méprisante-- réponse habituelle dans certains forums.

Quelle misère... N'est-il pas vain d'argumenter face à des postures consistant à se plaindre et à tout rabaisser au plus petit dénominateur commun ?

Ne vous en déplaise, un enseignant est un cadre (concours à bac + 5, professions intellectuelles, catégorie A). À partir de là, parler de formation intellectuelle tout au long de la vie, ça coule de source, non ? Imagine-t-on un professeur qui cesserait de se documenter, de lire, d'échanger, une fois ses études terminées ? Eh bien les outils technologiques (dont on peut débattre de la pertinence, c'est sûr) font partie de cette "mise à jour permanente". Si vous êtes trop enfermés, et aveuglés, par l'enfer quotidien de vos conditions d'exercice, n'en déduisez pas pour autant que je raconte n'importe quoi...

À considérer le métier ainsi, il est évident qu'il ne sera jamais rien d'autre qu'une corvée alimentaire, oui c'est sûr.

J'entends bien que notre collègue exercerait dans des conditions difficiles. Je m'étonne juste du rapport à certains choses et des propos tenus. J'ai répondu "longuement" (...) car j'estimais que le propos tenu relevait un peu du cliché, du préjugé. Un téléphone n'est pas un outil adéquat pour consulter — encore moins participer — un forum. De même, se limiter à de (très) courts supports parce que nous lisons sur un téléphone, cela révèle tout de même un étrange rapport à la lecture et aux contenus.

Et j'en rajoute une couche : "Ton poste n'est pas vacant parce que personne n'en veut. Cette façon de s'exprimer révèle une profonde méconnaissance de l'EN" (je fais grâce du reste, soit).

Solovieï a écrit:Quelle misère... N'est-il pas vain d'argumenter face à des postures consistant à se plaindre et à tout rabaisser au plus petit dénominateur commun ?

Ne vous en déplaise, un enseignant est un cadre (concours à bac + 5, professions intellectuelles, catégorie A). À partir de là, parler de formation intellectuelle tout au long de la vie, ça coule de source, non ? Imagine-t-on un professeur qui cesserait de se documenter, de lire, d'échanger, une fois ses études terminées ? Eh bien les outils technologiques (dont on peut débattre de la pertinence, c'est sûr) font partie de cette "mise à jour permanente". Si vous êtes trop enfermés, et aveuglés, par l'enfer quotidien de vos conditions d'exercice, n'en déduisez pas pour autant que je raconte n'importe quoi...

À considérer le métier ainsi, il est évident qu'il ne sera jamais rien d'autre qu'une corvée alimentaire, oui c'est sûr.

J'entends bien que notre collègue exercerait dans des conditions difficiles. Je m'étonne juste du rapport à certains choses et des propos tenus. J'ai répondu "longuement" (...) car j'estimais que le propos tenu relevait un peu du cliché, du préjugé. Un téléphone n'est pas un outil adéquat pour consulter — encore moins participer — un forum. De même, se limiter à de (très) courts supports parce que nous lisons sur un téléphone, cela révèle tout de même un étrange rapport à la lecture et aux contenus.

Et j'en rajoute une couche : "Ton poste n'est pas vacant parce que personne n'en veut. Cette façon de s'exprimer révèle une profonde méconnaissance de l'EN" (je fais grâce du reste, soit).

Mais là, à qui réponds-tu ?
Ce que j'ai supposé n'est pas ce que je pense en ce qui me concerne (et en tant que "prof de techno", le sujet ou ce que tu as precisément exprimé dans ton post "trop long à lire"  m'intéressent).
Le rapport aux choses du collègue est je suppose celui de quelqu'un qui pensait que ce "job" était plutôt facile et c'est tout.
La crise du recrutement etc, on en est là (ce qu'a exprimé M le maudit me semble-t-il...)

Il m'a toujours semblé, en tout cas c'est la conception que j'en ai, qu'un boulot alimentaire est par nature provisoire et que donc c'est un emploi pas trop prenant pour qu'on puisse faire des études ou monter une entreprise en même temps. Étant donné que prof, au moins au début, on y passe ses soirées, weekends et vacances à préparer les cours, ça paraît être le pire choix possible pour un job alimentaire.

Sinon je compte démissionner de mon rectorat (qui m'a fait un contrat à l'année alors que je voulais juste faire un remplacement de deux mois et rentrer chez moi), parce que je suppose que tant que je suis sous contrat avec ce rectorat je ne peux pas prendre d'autre emploi (idéalement toujours dans l'enseignement, mais dans ma région).

Question légèrement HS mais pas complètement : vous pensez qu'un conseiller pôle emploi peut me conseiller utilement pour trouver un poste dans ma région ou vous diriez qu'ils ne s'y connaissent pas particulièrement ? Je me dis que l'éducation c'est quand-même un gros secteur, et que peut-être les conseillers s'y connaissent à force.

L'immense majorité de postes "dans l'enseignement", tous âges / publics / objectifs / statuts confondus, sont des postes qui dépendent des rectorats d'académie (notamment, des postes dans le 1er ou 2nd degré d'établissements publics ou privés sous contrat), ou alors des vacations dans une université.
À quoi penses-tu quand tu parles de postes dans l'enseignement mais hors ÉN ?

valle a écrit:L'immense majorité de postes "dans l'enseignement", tous âges / publics / objectifs / statuts confondus, sont des postes qui dépendent des rectorats d'académie (notamment, des postes dans le 1er ou 2nd degré d'établissements publics ou privés sous contrat), ou alors des vacations dans une université.
À quoi penses-tu quand tu parles de postes dans l'enseignement mais hors ÉN ?

Pas forcément hors EN mais comme je suis dans le privé il faut bien que je change de rectorat je suppose, le rectorat où je suis pour l'instant ne me proposera que des postes dans sa région. Après oui les établissements type MFR ou centres de formation m'intéressent aussi (je ne sais pas exactement si c'est dans l'EN ou hors EN). Parce que en SES je pense que je risque d'attendre longtemps dans ma région.

J'ai dit que je trouvais le message du collègue trop long, car je n'ai pas le temps de tout lire, c'est tout.
Et oui, prof est un métier alimentaire comme un autre...