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- LeclochardEmpereur
Guillaume le Grand a écrit:Quelle idée quand même de vouloir devenir chef!
Quand on ne peut pas devenir IPR, c'est une manière de quitter l'enseignement par le haut.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:Guillaume le Grand a écrit:Quelle idée quand même de vouloir devenir chef!
Quand on ne peut pas devenir IPR, c'est une manière de quitter l'enseignement par le haut.
C'est à dire?
- LeclochardEmpereur
Cripure a écrit:1re classe : ex professeurs agrégés. Échelle de rémunération plus élevée.Ronin a écrit:Quelle différence entre 1ère et 2ème classe ? l'accès à ces postes ne devraient ils pas être réservés à des professeurs du secondaire ?
Les salauds. Même à ce niveau, on fait des distinctions.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:Guillaume le Grand a écrit:Quelle idée quand même de vouloir devenir chef!
Quand on ne peut pas devenir IPR, c'est une manière de quitter l'enseignement par le haut.
Quel drame! Quel échec personnel...
- LeclochardEmpereur
Clodoald a écrit:Leclochard a écrit:Guillaume le Grand a écrit:Quelle idée quand même de vouloir devenir chef!
Quand on ne peut pas devenir IPR, c'est une manière de quitter l'enseignement par le haut.
C'est à dire?
Bah... c'est une promotion. Si tu deviens documentaliste ou CPE, pas vraiment. L'une des motivations est l'ambition.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Clodoald a écrit:Leclochard a écrit:Guillaume le Grand a écrit:Quelle idée quand même de vouloir devenir chef!
Quand on ne peut pas devenir IPR, c'est une manière de quitter l'enseignement par le haut.
Quel drame! Quel échec personnel...
Avec tout le respect qu'on peut avoir pour la fonction, ce n'est pas exagéré de dire qu'il est plus difficile de devenir IPR qu'adjoint ou principal de collège. Mais je doute que les postulants soient les mêmes.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Clodoald a écrit:L'argent quoi?
L'argent, l'avantage du logement de fonction, les responsabilités, la reconnaissance sociale quand on devient proviseur. Mon ancienne principale a eu les palmes académiques. Même en étant resté vingt ans en ZEP, je ne les aurais pas eues. Comme j'aime le dire, l'Education Nationale, c'est les Sentiers de la gloire. C'est pas au front qu'on recueille les honneurs et quand on se bat, c'est pour servir la carrière de ceux qui restent en arrière.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:Cripure a écrit:1re classe : ex professeurs agrégés. Échelle de rémunération plus élevée.Ronin a écrit:Quelle différence entre 1ère et 2ème classe ? l'accès à ces postes ne devraient ils pas être réservés à des professeurs du secondaire ?
Les salauds. Même à ce niveau, on fait des distinctions.
Lequel?
Ces gens de l'administration sont des salariés comme les autres.
On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Il faut opérer un tri social.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:Clodoald a écrit:Leclochard a écrit:
Quand on ne peut pas devenir IPR, c'est une manière de quitter l'enseignement par le haut.
Quel drame! Quel échec personnel...
Avec tout le respect qu'on peut avoir pour la fonction, ce n'est pas exagéré de dire qu'il est plus difficile de devenir IPR qu'adjoint ou principal de collège. Mais je doute que les postulants soient les mêmes.
Les IPR sont comme tous les autres salariés de France.
Y en a des appréciés, d'autres qui sont vilipendés.
Franchement vu ce que j'entends sur certains IPR, je ne voudrai pas faire ce métier. Susciter tant de haine, ça me ferait peur. Bon, ils n'en ont pas toujours conscience et heureusement pour eux.
Une "reconnaissance sociale" quand on est insulté régulièrement par ceux que l'on doit contrôler... C'est triste.
- LeclochardEmpereur
Clodoald a écrit:Leclochard a écrit:Cripure a écrit:
1re classe : ex professeurs agrégés. Échelle de rémunération plus élevée.
Les salauds. Même à ce niveau, on fait des distinctions.
Lequel?
Ces gens de l'administration sont des salariés comme les autres.
On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Il faut opérer un tri social.
Grille salariale différente selon qu'on soit agrégé ou certifié, alors que le job est identique, si j'ai bien compris.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Eh oui! Exactement comme pour les profs!
Quand je dis "il faut opérer un tri social", je pense surtout à l'institution qui a besoin de susciter des "ambitions" chez les personnels pour qu'ils aient envie de "monter" sans se poser forcement des questions sur le sens de ce que l'on fait dans la triviale réalité.
Quand je dis "il faut opérer un tri social", je pense surtout à l'institution qui a besoin de susciter des "ambitions" chez les personnels pour qu'ils aient envie de "monter" sans se poser forcement des questions sur le sens de ce que l'on fait dans la triviale réalité.
- LeclochardEmpereur
Clodoald a écrit:Leclochard a écrit:Clodoald a écrit:
Quel drame! Quel échec personnel...
Avec tout le respect qu'on peut avoir pour la fonction, ce n'est pas exagéré de dire qu'il est plus difficile de devenir IPR qu'adjoint ou principal de collège. Mais je doute que les postulants soient les mêmes.
Les IPR sont comme tous les autres salariés de France.
Y en a des appréciés, d'autres qui sont vilipendés.
Franchement vu ce que j'entends sur certains IPR, je ne voudrai pas faire ce métier. Susciter tant de haine, ça me ferait peur. Bon, ils n'en ont pas toujours conscience et heureusement pour eux.
Une "reconnaissance sociale" quand on est insulté régulièrement par ceux que l'on doit contrôler... C'est triste.
Je pense qu'ils s'en moquent un peu. Il y a plein de jobs détestés. Les gens tiennent le coup tant que c'est bien payé ou qu'on n'est pas confronté directement à l'hostilité. Si les Ipr se faisaient injurier à chaque inspection (comme autrefois les inspecteurs du permis de conduire quand ils refusaient de donner le précieux papier), ce serait autre chose.
Et puis, c'est quelqu'un d'autonome. Un chef d'établissement qui travaille tout seul, ça n'a pas de sens.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Clodoald a écrit:Eh oui! Exactement comme pour les profs!
Quand je dis "il faut opérer un tri social", je pense surtout à l'institution qui a besoin de susciter des "ambitions" chez les personnels pour qu'ils aient envie de "monter" sans se poser forcement des questions sur le sens de ce que l'on fait dans la triviale réalité.
C'est pire car il n'est pas certain que cela corresponde à une meilleure expertise dans le domaine professionnel, alors que théoriquement un agrégé a un niveau supérieur de formation.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- User5899Demi-dieu
Les palmes, c'est rien. Il suffit qu'un proviseur les demande pour vous, sans motif particulier. Je les ai, moi, et pourtant... Je les ai acceptées parce que je savais que ça emmerderait bien une IPR.Leclochard a écrit:Clodoald a écrit:L'argent quoi?
L'argent, l'avantage du logement de fonction, les responsabilités, la reconnaissance sociale quand on devient proviseur. Mon ancienne principale a eu les palmes académiques. Même en étant resté vingt ans en ZEP, je ne les aurais pas eues. Comme j'aime le dire, l'Education Nationale, c'est les Sentiers de la gloire. C'est pas au front qu'on recueille les honneurs et quand on se bat, c'est pour servir la carrière de ceux qui restent en arrière.
- RoninMonarque
babouchka4 a écrit:Ronin a écrit:Merci. Et pour ma deuxième question ? j'ai du mal à imaginer qu'un PE ou un CPE puisse faire ce boulot correctement.
Mais encore.... :shock:
Ma chef de l'an passé était PE auparavant, un réel plaisir de bosser avec elle. Surement un cas isolé...
Il n'y a rien de "personnel" dans mon propos. Je m'en suis expliqué. Je ne conçois pas que l'on puisse encadrer des professionnels sans avoir une bonne connaissance de leur métier. Pas seulement dans l'EN. Je suis PE, je fais classe mais je n'ai jamais fait classe à un groupe de 30 collégiens ou de 30 lycéens et je n'ai ni le capes ni l'agreg. Dès lors, en dépit d'un important investissement personnel, je ne comprendrai jamais complètement le vécu quotidien des PLC. Donc je ne peux encadrer correctement.
Or la logique actuelle, y compris à l'hôpital, est que l'on peut devenir cadre, chef, supérieur, même si l'on n'a pas exercé le métier de ceux que l'on encadre, grâce à des techniques de management.
Il est très sérieusement question de permettre à des managers du privé de devenir cadre hospitalier, sans aucune expérience du soin, de la maladie, etc. L'ensemble des personnels, infirmiers, cadres actuels ( anciens infirmiers ) et médecins est contre, ce que je comprends parfaitement.
De la même manière qu'un inspecteur ne peut être à mes yeux qu'un ancien enseignant avec une sérieuse expérience de terrain et ayant fait ses preuves face aux élèves. Ce ne sont pas trois conneries managériales de l'UMP ou un doctorat en sciences de l'éducation ( comme mon IEN...) qui permettront de remplacer 20 ou 30 années de pratique face aux élèves.
Dès lors, je ne comprend pas qu'un CPE, aussi brillant et compétent qu'il soit, puisse devenir CDE.
- LefterisEsprit sacré
Je suis assez d'accord avec toi (bien qu'on puisse admettre des exceptions, la meilleure principale adjointe que j'ai vue jusqu'ici était une ex-PE, jamais la discipline n'a été aussi bien tenue), mais il faut savoir que mettre dans l'encadrement des gens non issus du terrain est une tactique managériale qui se développe partout et qui a même plusieurs longueurs d'avance hors EN . C'est simple : un bureaucrate qui ne connaît pas les besoins réels, qui ne voit pas les absurdités commandées d'en haut, est bien plus enclin à les appliquer, d'autant qu'il y a aussi des enjeux personnels (primes au mérite, nominations discrétionnaires sur de meilleurs postes, et pour cela doit "avoir la confiance de ses chefs", selon l’expression consacrée). Un CDE qui serait totalement enseignant dans sa tête, aurait fait l’essentiel de sa carrière comme professeur, qui serait en outre relativement indépendant parce que jouissant d'un statut non aléatoire, aurait généralement plus le réflexe de défendre les savoirs avant toute autre considération, et aurait du mal ne serait-ce qu'à présenter un diaporama sur le Saint-Socle comme celui dont nous avons été gratifiés .Ronin a écrit:babouchka4 a écrit:Ronin a écrit:Merci. Et pour ma deuxième question ? j'ai du mal à imaginer qu'un PE ou un CPE puisse faire ce boulot correctement.
Mais encore.... :shock:
Ma chef de l'an passé était PE auparavant, un réel plaisir de bosser avec elle. Surement un cas isolé...
Il n'y a rien de "personnel" dans mon propos. Je m'en suis expliqué. Je ne conçois pas que l'on puisse encadrer des professionnels sans avoir une bonne connaissance de leur métier. Pas seulement dans l'EN. Je suis PE, je fais classe mais je n'ai jamais fait classe à un groupe de 30 collégiens ou de 30 lycéens et je n'ai ni le capes ni l'agreg. Dès lors, en dépit d'un important investissement personnel, je ne comprendrai jamais complètement le vécu quotidien des PLC. Donc je ne peux encadrer correctement.
Or la logique actuelle, y compris à l'hôpital, est que l'on peut devenir cadre, chef, supérieur, même si l'on n'a pas exercé le métier de ceux que l'on encadre, grâce à des techniques de management.
Il est très sérieusement question de permettre à des managers du privé de devenir cadre hospitalier, sans aucune expérience du soin, de la maladie, etc. L'ensemble des personnels, infirmiers, cadres actuels ( anciens infirmiers ) et médecins est contre, ce que je comprends parfaitement.
De la même manière qu'un inspecteur ne peut être à mes yeux qu'un ancien enseignant avec une sérieuse expérience de terrain et ayant fait ses preuves face aux élèves. Ce ne sont pas trois conneries managériales de l'UMP ou un doctorat en sciences de l'éducation ( comme mon IEN...) qui permettront de remplacer 20 ou 30 années de pratique face aux élèves.
Dès lors, je ne comprend pas qu'un CPE, aussi brillant et compétent qu'il soit, puisse devenir CDE.
Divers ministres se sont exprimés sur ce sujet, et on clairement lancé des phrases comme " faire passer le service à une logique d'employeur" ou "calquer sur l’administration sur le modèle de l'entreprise". Et quand une entreprise embauche des managers, des DRH, avec une mission de restructuration et de réduction des coûts, ces derniers se moquent totalement des états d'âme des autres salariés.
Regardons bien le puzzle global de la Fonction Publique, des idéologies , et nous comprendrons mieux ce qui arrive dans l'EN . Une chose essentielle bloque encore : le statut des personnels, qui freine pas mal les lubies. D'où cet acharnement à le détruire, par tous les moyens, y compris les alibis pédagogiques (déclassement des disciplines, (con)fusion de tous les cycles d'enseignement, projets localistes s'opposant au cadre national...).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- RoninMonarque
Je le sais bien et je fais la même analyse que toi, d'autant plus que je fais le même constat au sein de l'hôpital.
Un exemple qui fait froid dans le dos : dans le pavillon d'hospitalisation à temps plein pour ado sur lequel j'interviens ponctuellement, il y a eu vacance du poste de cadre infirmier pendant presque deux ans. Puis ils ont mis le gars avec les dents qui rayent le parquet et dont on sait qu'il veut déjà devenir ( à 30 ans ) directeur des soins ( numéro 3 de l'hôpital ). Le gars n'a été infirmier que cinq ans...en gastro-entérologie. Il passe un an à l'IAE pour faire un master de management-truc et devient cadre en psychiatrie; dont il ignore absolument tout. Mais il fait passer toutes les conneries de la direction. Évidemment, il ne comprend rien au travail de son équipe et comme c'est une unité de cas lourd ( beaucoup de fugue, violences, scarifications, tentatives de suicide, etc...) dès que ça chauffe et que les infirmi(e)rs ont besoin d'aide, il est enfermé dans son bureau...et n'a aucune solution à proposer puisqu'il n'a jamais bossé en psy, ne connaît pas les pathologies, ne comprend pas les soins, il est bien évidemment cordialement détesté par l'ensemble de l'équipe mais encensé par la direction. Et pour le récompenser de son excellente prestation, est muté avec promotion....
Ceci étant, je peux entendre qu'il existe quelques exceptions de personnes vraiment capables sans expérience, mais c'est minoritaire.
Un exemple qui fait froid dans le dos : dans le pavillon d'hospitalisation à temps plein pour ado sur lequel j'interviens ponctuellement, il y a eu vacance du poste de cadre infirmier pendant presque deux ans. Puis ils ont mis le gars avec les dents qui rayent le parquet et dont on sait qu'il veut déjà devenir ( à 30 ans ) directeur des soins ( numéro 3 de l'hôpital ). Le gars n'a été infirmier que cinq ans...en gastro-entérologie. Il passe un an à l'IAE pour faire un master de management-truc et devient cadre en psychiatrie; dont il ignore absolument tout. Mais il fait passer toutes les conneries de la direction. Évidemment, il ne comprend rien au travail de son équipe et comme c'est une unité de cas lourd ( beaucoup de fugue, violences, scarifications, tentatives de suicide, etc...) dès que ça chauffe et que les infirmi(e)rs ont besoin d'aide, il est enfermé dans son bureau...et n'a aucune solution à proposer puisqu'il n'a jamais bossé en psy, ne connaît pas les pathologies, ne comprend pas les soins, il est bien évidemment cordialement détesté par l'ensemble de l'équipe mais encensé par la direction. Et pour le récompenser de son excellente prestation, est muté avec promotion....
Ceci étant, je peux entendre qu'il existe quelques exceptions de personnes vraiment capables sans expérience, mais c'est minoritaire.
- SphinxProphète
Clodoald a écrit:Leclochard a écrit:Guillaume le Grand a écrit:Quelle idée quand même de vouloir devenir chef!
Quand on ne peut pas devenir IPR, c'est une manière de quitter l'enseignement par le haut.
Quel drame! Quel échec personnel...
Moi, si je ne peux pas finir dans l'enseignement supérieur, j'envisage très sérieusement de me présenter un jour au concours d'IPR, juste pour mettre le dawa en disant aux enseignants de faire bosser les élèves et de leur faire faire de la grammaire. Il me faudrait une identité secrète et un costume...
- LefterisEsprit sacré
Ca pourrait être intéressant, on reste plus en lien avec sa matière , théoriquement. Mais ce concours non anonyme , identique ou presque à l'intégration sur dossier, pour montrer son aptitude à crier "Vive Tapioca" un jour et "Vive Alcazar" le lendemain demande quand même soit une déconcertante facilité à être un caméleon, soit soit une grande aptitude à la dissimulation. Du reste, l'EN doit avoir du mal à recruter, car nous avons reçu un mail de campagne de recrutement nous rappelant que nous pouvions déposer un dossier pour devenir IPR.Sphinx a écrit:Clodoald a écrit:Leclochard a écrit:
Quand on ne peut pas devenir IPR, c'est une manière de quitter l'enseignement par le haut.
Quel drame! Quel échec personnel...
Moi, si je ne peux pas finir dans l'enseignement supérieur, j'envisage très sérieusement de me présenter un jour au concours d'IPR, juste pour mettre le dawa en disant aux enseignants de faire bosser les élèves et de leur faire faire de la grammaire. Il me faudrait une identité secrète et un costume...
Quand j'entends des IPR en réunion dire "ne les faites pas trop écrire", ou "on n'explique plus un texte, c'est leur ressenti qui compte", je me demande si je saurais répéter placidement ce genre de catéchisme.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- SphinxProphète
Ben oui, au moment du recrutement Et après, hop, on enfile son masque et ses collants
(Ce qui me bloque plus sérieusement, c'est que, étant donné qu'on ne croise même pas une fois l'an ces gens dans les établissements qui dépendent d'eux, je dois très sincèrement avouer que je ne sais pas en quoi consiste leur travail.)
(Ce qui me bloque plus sérieusement, c'est que, étant donné qu'on ne croise même pas une fois l'an ces gens dans les établissements qui dépendent d'eux, je dois très sincèrement avouer que je ne sais pas en quoi consiste leur travail.)
- CasparProphète
Leclochard a écrit:Guillaume le Grand a écrit:Quelle idée quand même de vouloir devenir chef!
Quand on ne peut pas devenir IPR, c'est une manière de quitter l'enseignement par le haut.
On peut aussi ne pas vouloir devenir IPR (en ce qui me concerne je ne veux ni ne peux mais bon, il y a peut-être des gens qui auraient le choix).
- wanaxFidèle du forum
Bref, tu n'as jamais travaillé ?Peter Pan27 a écrit:Bonjour,
Je suis pour ce qui me concerne issu du premier degré. Avant de devenir personnel de direction, j'ai été professeur des écoles, directeur d'école, conseiller pédagogique de circonscription, conseiller pédagogique départemental, conseiller technique auprès du DASEN. J'ai participé à des groupes de travail départementaux. J'ai conçu des dispositifs de formation inter degrés. J'ai développé des partenariats avec de multiples partenaires (institutionnels, sportifs, culturels, collectivités locales). J'ai publié un certain nombre de travaux. J'ai participé à des expérimentations pedagogiques en lien avec avec des chercheurs. J'ai été militant associatif. J'ai également travaillé à l'étranger au sein de l'AEFE. J'ai aussi développé des compétences en FLE.
Mais c'est vrai, je n'ai jamais été professeur de collège ou de lycée. Je n'ai jamais non plus été, assistant pédagogique, assistant d'éducation, agent d'accueil, infirmière, CPE, agent administratif, gestionnaire, secrétaire de direction, service civique, AVS, professeur documentaliste, médiateur vie scolaire, personnels recrutés sous CUI. Et pourtant, je travaille avec toutes ces personnes au quotidien.
Je ne pense pas être un monstre et suis quelque peu circonspect par ce type de position.
- User5899Demi-dieu
Récemment, mon frère a retrouvé une de ses copines de collège, jeune fille qui se faisait plus remarquer en 4e pour sa fréquentation assidue de garçons du lycée que pour sa maîtrise du BescherelleRonin a écrit:la logique actuelle, y compris à l'hôpital, est que l'on peut devenir cadre, chef, supérieur, même si l'on n'a pas exercé le métier de ceux que l'on encadre, grâce à des techniques de management.
Eh bien, elle gère aujourd'hui les ressources de l'ensemble des hôpitaux d'une grande ville de province
Evidemment, elle n'a jamais mis un orteil dans une fac de médecine (sauf les toilettes, peut-être).
- User5899Demi-dieu
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Quand on ne peut pas devenir IPR, c'est une manière de quitter l'enseignement par le haut.
Quel drame! Quel échec personnel...
Moi, si je ne peux pas finir dans l'enseignement supérieur, j'envisage très sérieusement de me présenter un jour au concours d'IPR, juste pour mettre le dawa en disant aux enseignants de faire bosser les élèves et de leur faire faire de la grammaire. Il me faudrait une identité secrète et un costume...
- PaddyHabitué du forum
wanax a écrit:Bref, tu n'as jamais travaillé ?Peter Pan27 a écrit:Bonjour,
Je suis pour ce qui me concerne issu du premier degré. Avant de devenir personnel de direction, j'ai été professeur des écoles, directeur d'école, conseiller pédagogique de circonscription, conseiller pédagogique départemental, conseiller technique auprès du DASEN. J'ai participé à des groupes de travail départementaux. J'ai conçu des dispositifs de formation inter degrés. J'ai développé des partenariats avec de multiples partenaires (institutionnels, sportifs, culturels, collectivités locales). J'ai publié un certain nombre de travaux. J'ai participé à des expérimentations pedagogiques en lien avec avec des chercheurs. J'ai été militant associatif. J'ai également travaillé à l'étranger au sein de l'AEFE. J'ai aussi développé des compétences en FLE.
Mais c'est vrai, je n'ai jamais été professeur de collège ou de lycée. Je n'ai jamais non plus été, assistant pédagogique, assistant d'éducation, agent d'accueil, infirmière, CPE, agent administratif, gestionnaire, secrétaire de direction, service civique, AVS, professeur documentaliste, médiateur vie scolaire, personnels recrutés sous CUI. Et pourtant, je travaille avec toutes ces personnes au quotidien.
Je ne pense pas être un monstre et suis quelque peu circonspect par ce type de position.
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- article dans la Lettre de l'Education : "Concours des personnels de direction : un jury contre le « formatage »"
- [Perdirs] Le bilan social des personnels de direction 2014 vient de paraître
- Refondation : la contribution du SNPDEN (personnels de direction)
- Sujet 2012 écrit personnels de direction
- Concours personnels de direction 2022
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