Anne Coffinier, "Education Nationale, Jules Ferry doit se retourner dans sa tombe"

Entretien accordé par Anne Coffinier, sur la place des écoles dites "libres" en France.

30/09/2014 ‑08H00 Bretagne (Breizh-info.com) ‑ Nous avions évoqué récemment le travail pour une autre éducation de « la fondation pour l’école« , organisme qui vient en aide aux écoles hors contrat qui se développent partout en France et qui permettent aux parents de choisir la scolarité qu’ils veulent pour leurs enfants, contrairement à la scolarité « subie » au sein de l’Education Nationale.
Nous avons interrogé Anne Coffinier, sa présidente, qui a bien voulu répondre à nos questions, en attendant de nous accorder un entretien vidéo lors de sa venue en Bretagne pour une série de conférence, au mois de Novembre.

La suite :

http://www.breizh-info.com/16730/actualite-societale/education-nationale-jules-ferry-se-retourner-tombe-anne-coffinier-entretien/

Rappelons la proximité d'Anne Coffinier avec Agnès Verdier-Molinié de l'iFRAP. École "libre" mais surtout libéralisée, et qui s'évertue à jeter une dernière pelletée de terre sur Jules Ferry.

Pour Anne Coffinier, l'école publique telle qu'elle existe en France est une "monstruosité totalitaire", rien moins.

Je n'ai pas lu l'article de la dame mais ça fait un moment qu'il fait la toupie, ce pauvre Jules Ferry....

Elle dit beaucoup d'aneries, comme le fait que les écoles hors contrat et sous contrat coûte le même prix aux familles. Exemple de ma ville en primaire : 45 euros (sous contrat), 200 euros (hors contrat)...
Son chiffre de 80% d'élèves scolarisés par l'EN me semble également farfelu. Quant à la formation de l'ILFM elle est purement disciplinaire et partielle (pas d'arts plastiques, d'EPS, de sciences, de LVE...). La seule aide pédagogique est ... "utilisez les manuels de la Librairie des écoles".

Dans le "Canard" de cette semaine, à propos de la "Fondation pour l'école" (il fallait oser l'intituler ainsi) d'Anne Coffinier : "Comment les écoles intégristes siphonnent l'argent public".

Les écoles privées qui n'ont pas passé de contrat avec l'Education nationale ont trouvé une bonne combine pour contourner la loi et toucher l'argent public, ce qui leur est, en principe, interdit. Ce financement miraculeux arrive par l'intermédiaire d'une fondation que l'administration a reconnue d'utilité publique en 2008, un an seulement après sa création

Mon ex directeur a touché 10 000 euros de la Fondation pour l'école (qu'il n'a pas utilisé pour l'école) , ce qui ne l'a pas empêché d'escroquer l'URSSAF, le Fisc, la Mairie, le personnel... Où est l'utilité publique ???

Entre l'iFRAp et la "Fondation pour l'école", ça fait beaucoup d'argent public utilisé contre les institutions publiques.

Moralité : on peut être belle et intelligente et dire des khonneries en salves continues ...