- JohnMédiateur
Un collège sans classes à Bordeaux :
http://www.francetvinfo.fr/societe/education/video-visite-dans-un-college-sans-classes_702271.html
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- MaBNiveau 2
Lorsque j'étais au lycée on fonctionnait comme ça pour les langues. On était évalué en début d'année et classé par niveau. Puis ça fonctionnait un peu comme pour les ligues de sport. Les 3 meilleurs montaient dans la division supérieure et les 3 derniers descendaient. Pour ma part ça a été très bénéfique pour moi. Ça m'a motivé et réconcilier avec les langues (mon gros point faible au collège).
- skindiverÉrudit
Je trouve ça vraiment intéressant!
Par contre comment ça se passe lorsque l'élève par exemple fini sa 3ième en SVT Français Histoire et qu'il n'est qu'en 4ième en maths par exemple?
Par contre comment ça se passe lorsque l'élève par exemple fini sa 3ième en SVT Français Histoire et qu'il n'est qu'en 4ième en maths par exemple?
- mariemarie86Niveau 4
C'est exactement ce que je me demandais.osteoboy a écrit:
Par contre comment ça se passe lorsque l'élève par exemple fini sa 3ième en SVT Français Histoire et qu'il n'est qu'en 4ième en maths par exemple?
- CHADESNiveau 5
Absolument consternant ! " Cette expérimentation unique en France pourrait bien faire des émules..." dit la journaleuse de France 3. Bravo à l'école Notre-Dame de Bordeaux qui ressort sous les habits de la nouveauté ces vieilles recettes rances . Pitié, pourvu qu'il n'y ait pas "d'émules"... J'ai l'impression d'être revenu dans les années 1960. Mes parents, pas méchants dans le fond, mais plutôt genre catho abrutis, dieu s'il existe ait leur âme :shock: m'avaient placé dans une école de ce genre. Les bons petits élèves "sautent" des classes et les "mauvais" redoublent... Résultat, tu te retrouves au bout de quelques années avec des camarades de classe qui ont 4 ans de plus que toi, l'enfer quand tu es adolescent. Il faut d'urgence retirer l'agrément de l'Etat à ces écoles catholiques.
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expert procrastinateur.
- BalthazaardVénérable
C'est plus ou moins faire des classes de niveau non....cette pratique honnie entre toute qui ripolinée deviendrait un exemple à suivre?
- Escargot GéantNiveau 8
osteoboy a écrit:Je trouve ça vraiment intéressant!
Par contre comment ça se passe lorsque l'élève par exemple fini sa 3ième en SVT Français Histoire et qu'il n'est qu'en 4ième en maths par exemple?
j'imagine que comme dans n'importe quel collège de France, si cela se produit, l'élève passe en seconde générale
- e-WandererGrand sage
Je préfère le système que j'ai connu en mathématiques lorsque j'étais en seconde : 4 professeurs s'étaient entendus entre eux et avaient obtenu le même emploi du temps pour leur classe, de façon à constituer des groupes de niveau. Tous les mois environ, il y avait un contrôle commun, et en fonction des résultats on était affecté dans tel ou tel groupe.
Je ne vois que des avantages à un tel système : chacun travaillait le programme de seconde (et non celui de 3e ou de 1ère), mais en approfondissant plus ou moins. Personne n'était bloqué définitivement à un niveau, ce qui motivait les élèves faibles pour progresser sans se sentir catalogué comme "mauvais", et ce qui empêchait les meilleurs de s'endormir sur leurs lauriers. Les professeurs avaient des groupes homogènes, ce qui est pédagogiquement beaucoup plus efficace. Et naturellement, ça tournait régulièrement, de façon à ce que ce ne soit pas toujours le même professeur qui ait le(s) bon(s) groupe(s) – et cette rotation permettait aussi d'éviter les phénomènes de blocage psychologique (ce qui arrive parfois quand le courant ne passe pas entre un ado et l'enseignant).
Je ne vois que des avantages à un tel système : chacun travaillait le programme de seconde (et non celui de 3e ou de 1ère), mais en approfondissant plus ou moins. Personne n'était bloqué définitivement à un niveau, ce qui motivait les élèves faibles pour progresser sans se sentir catalogué comme "mauvais", et ce qui empêchait les meilleurs de s'endormir sur leurs lauriers. Les professeurs avaient des groupes homogènes, ce qui est pédagogiquement beaucoup plus efficace. Et naturellement, ça tournait régulièrement, de façon à ce que ce ne soit pas toujours le même professeur qui ait le(s) bon(s) groupe(s) – et cette rotation permettait aussi d'éviter les phénomènes de blocage psychologique (ce qui arrive parfois quand le courant ne passe pas entre un ado et l'enseignant).
- Marie LaetitiaBon génie
e-Wanderer: c'est le système qui se fait dans mon collège en Français et en Maths en 3e, expérimentation autorisée par le rectorat également.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- TazonNiveau 9
Balthazaard a écrit:C'est plus ou moins faire des classes de niveau non....cette pratique honnie entre toute qui ripolinée deviendrait un exemple à suivre?
Pas compris ça, ce ne sont pas des classes de niveau, puisque le groupe n'est pas figé et peut théoriquement varier, un élève pourrait se retrouver dans le groupe des "forts" en maths et des "faibles" en angllais. Il est vrai que dans la pratique, en général les bons le sont partout et les faibles aussi, reconstituant peu ou prou des classes de niveau. Ce serait intéressant de savoir comment ce collège évite cet écueil.
- TazonNiveau 9
CHADES a écrit:Absolument consternant ! " Cette expérimentation unique en France pourrait bien faire des émules..." dit la journaleuse de France 3. Bravo à l'école Notre-Dame de Bordeaux qui ressort sous les habits de la nouveauté ces vieilles recettes rances . Pitié, pourvu qu'il n'y ait pas "d'émules"... J'ai l'impression d'être revenu dans les années 1960. Mes parents, pas méchants dans le fond, mais plutôt genre catho abrutis, dieu s'il existe ait leur âme :shock: m'avaient placé dans une école de ce genre. Les bons petits élèves "sautent" des classes et les "mauvais" redoublent... Résultat, tu te retrouves au bout de quelques années avec des camarades de classe qui ont 4 ans de plus que toi, l'enfer quand tu es adolescent. Il faut d'urgence retirer l'agrément de l'Etat à ces écoles catholiques.
Là je ne vois pas du tout le rapport entre cette expérimentation de groupes de niveaux et le catholicisme.
Puisque tu as vécu ça de l'intérieur, pourrais-tu nous expliquer pourquoi ça ne marchait pas. Il y en avait qui faisaient 3 fois la même chose, qui n'y arrivaient toujours pas et qui rempilaient pour une quatrième année?
- TazonNiveau 9
Marie Laetitia a écrit:e-Wanderer: c'est le système qui se fait dans mon collège en Français et en Maths en 3e, expérimentation autorisée par le rectorat également.
J'imagine que ça a fait grincer des dents parmi les collègues, parce que ça génère de sacrés contraintes d'emploi du temps!
Quel retours pour l'instant? Est-ce la première année?
- e-WandererGrand sage
Je trouve ça fou qu'on qualifie encore ce système d'expérimentation. J'étais en seconde en 1985, ça fera bientôt 30 ans ! C'est une excellente solution, on devrait le savoir depuis très longtemps. C'est à se demander si le ministère et les rectorats cherchent vraiment à résoudre les problèmes. C'est au mieux un immobilisme coupable, au pire de l'idéologie bornée (faire des classes de niveau, c'est suspect, forcément… C'est bien pour ça que nous subissons encore le collège unique, dont tout le monde sait qu'il est une catastrophe). J'ai l'impression que ces "expérimentations" sont juste là pour faire de la décoration, même lorsqu'elles ouvrent des voies intéressantes ou qu'elles nous offrent sur un plateau des solutions évidentes.Marie Laetitia a écrit:e-Wanderer: c'est le système qui se fait dans mon collège en Français et en Maths en 3e, expérimentation autorisée par le rectorat également.
- vivi1982Niveau 10
Il y a 2 ans, vu le profil de nos 3ème, les collègues d'histoire et anglais ont fait des groupes de niveau sur les 3 classes. Ça a super bien marché. Les objectifs n'étaient pas les mêmes dans les 3 groupes mais tous ont progressé.
- CHADESNiveau 5
Tazon a écrit:
Là je ne vois pas du tout le rapport entre cette expérimentation de groupes de niveaux et le catholicisme.
Puisque tu as vécu ça de l'intérieur, pourrais-tu nous expliquer pourquoi ça ne marchait pas. Il y en avait qui faisaient 3 fois la même chose, qui n'y arrivaient toujours pas et qui rempilaient pour une quatrième année?
Je vois que tu as souligné les mots qui attestent de ma cathophobie chronique, certes un peu excessive . Tu auras compris je suppose que, compte tenu de mon âge avancé je parle d'une époque assez lointaine. Ce qui ne marchait pas (dans mes souvenirs) est que les classes restaient figées, que les "retards" et les "avances" perduraient dans le temps, finissant par donner des groupes répartis en classes d'âge très hétérogènes, pas agréables à vivre pour les élèves. Je n'ai vraiment pas envie " d'expérimenter " ce truc. D'autres le feront pour moi.
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- JaneMonarque
Moi aussi je trouve ça intéressant. Si ça pouvait nous éviter les classes si hétérogènes qu'elles en deviennent ingérables et dans lesquelles personne ne trouve au final son compte !
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- AlExpert spécialisé
Le problème c'est qu'on ne trouvera personne à mettre en 4e-3e en français :lol: à moins de faire des groupes à 5 élèves ^^
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- Barnafée la PatouilleNeoprof expérimenté
[quote="e-Wanderer"]Je préfère le système que j'ai connu en mathématiques lorsque j'étais en seconde : 4 professeurs s'étaient entendus entre eux et avaient obtenu le même emploi du temps pour leur classe, de façon à constituer des groupes de niveau. Tous les mois environ, il y avait un contrôle commun, et en fonction des résultats on était affecté dans tel ou tel groupe./quote]
C'était comme ça en 3e dans le collège où j'étais élève. Je trouve ce fonctionnement très intéressant.
C'était comme ça en 3e dans le collège où j'étais élève. Je trouve ce fonctionnement très intéressant.
- Marie LaetitiaBon génie
Tazon a écrit:Marie Laetitia a écrit:e-Wanderer: c'est le système qui se fait dans mon collège en Français et en Maths en 3e, expérimentation autorisée par le rectorat également.
J'imagine que ça a fait grincer des dents parmi les collègues, parce que ça génère de sacrés contraintes d'emploi du temps!
Quel retours pour l'instant? Est-ce la première année?
Les collègues sont d'accord, parce que nous sommes tous conscients que s'ils ne sortent pas avec les bases minimales en français et en maths, ils ne pourront pas faire grand chose dans leur vie, et nous, nous ne pourrons pas faire grand chose avec eux dans toutes les matières. Idéalement, il faudrait pouvoir faire la même chose dans les autres niveaux (moi j'ai connu ce système quand j'étais en 5e), mais ça impose, à ma connaissance, trop de contraintes sur les EDT, puisque ceux des collègues de maths, de français doivent être alignés (c'est déjà le cas des horaires de langue à cause des groupes).
Les résultats sont plutôt bons, mais je ne sais pas si on peut relier ça à l'amélioration des résultats au brevet. Il faudrait que je pose la question aux collègues. Effet positif, ça permet aux élèves calmes et travailleurs d'avoir de bonnes conditions de travail (sans chahuteurs qui sont souvent des gamins largués) au moins en Français et en Maths.
Du coup, on procède autrement pour les autres niveaux: pas d'IDD et de choses de ce type, on rafle tous les crédits horaires possibles pour offrir jusqu'à 7h de Français et je ne sais plus combien d'heure de maths aux 6e les plus en difficulté. Parfois les collègues de maths/français sont découragés, mais on voit tous les ans des élèves très très mal partis en début de 6e se remettre sur de très bons rails.
Et en réalité, pour l'ensemble des niveaux, on a des projets sciences, musique ou sport, avec sélection en CM2 sur la base du dossier scolaire (pour les footeux), ou sur leurs résultats et/ou leur motivation en musique ou en sciences, ce qui fait qu'il nous reste en moyenne deux-trois classes faibles par niveaux, où en principe l'hétérogéité extrême est évitée. Du coup, on peut adapter les cours, vers le haut ou vers le bas, de manière à faire des choses ambitieuses avec les meilleurs et donner les bases aux plus faibles. Notre seul point faible: une direction obsédée par la légalité et qui réunit peu de conseils de dis...
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
e-Wanderer a écrit:Je trouve ça fou qu'on qualifie encore ce système d'expérimentation. J'étais en seconde en 1985, ça fera bientôt 30 ans ! C'est une excellente solution, on devrait le savoir depuis très longtemps. C'est à se demander si le ministère et les rectorats cherchent vraiment à résoudre les problèmes. C'est au mieux un immobilisme coupable, au pire de l'idéologie bornée (faire des classes de niveau, c'est suspect, forcément… C'est bien pour ça que nous subissons encore le collège unique, dont tout le monde sait qu'il est une catastrophe). J'ai l'impression que ces "expérimentations" sont juste là pour faire de la décoration, même lorsqu'elles ouvrent des voies intéressantes ou qu'elles nous offrent sur un plateau des solutions évidentes.Marie Laetitia a écrit:e-Wanderer: c'est le système qui se fait dans mon collège en Français et en Maths en 3e, expérimentation autorisée par le rectorat également.
C'est en vertu de je ne sais plus quel article légal qui autorise à déroger à l'organisation normale. Comme je n'ai pas de 3e, je suis le truc de loin.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SeiferÉrudit
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"Le collège ne s'organise pas par classes, mais en fonction de différents niveaux. Dans chaque matière, les collégiens ont des âges différents, mais des niveaux équivalents. Ils ont été évalués en début d'année scolaire.
Chacun à son propre rythme
L'objectif est de permettre à chacun d'avancer à son rythme. Un élève peut suivre un cours de sciences de la vie et de la terre de 4e et se retrouver en maths pour un niveau inférieur, par exemple."
"Le collège ne s'organise pas par classes, mais en fonction de différents niveaux. Dans chaque matière, les collégiens ont des âges différents, mais des niveaux équivalents. Ils ont été évalués en début d'année scolaire.
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L'objectif est de permettre à chacun d'avancer à son rythme. Un élève peut suivre un cours de sciences de la vie et de la terre de 4e et se retrouver en maths pour un niveau inférieur, par exemple."
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