- TontondubledNiveau 6
Pour en revenir à la question initiale ("que répondre aux collègues qui me disent que le SNALC est un syndicat de droite ?"), on peut répondre que :
1°) Près du quart des sympathisants du SNALC votent pour la gauche radicale (Mélenchon). Si vraiment le SNALC était "de droite", comment expliquer alors une telle proportion de mélenchonistes qui se disent sympathisants du SNALC ?
2°) Le syndicat FO compte 32% de profs sympathisants qui votent pour la droite et l'extrême droite (Fillon, Le Pen, Dupont-Aignan), soit bien plus que le SNALC (22%). Or que je sache, ne n'ai jamais entendu dire que FO était "un syndicat de droite".
3°) On fait à mon avis une erreur en tentant de classer politiquement les syndicats enseignants (excepté SUD qui, lui, se revendique sans complexe d'extrême gauche) : ce qui distingue avant tout le SNALC des autres syndicats se sont surtout ses positions radicalement anti-pédagogistes (contre les fariboles de Meirieu et consorts, contre l'effondrement du niveau des élèves et la baisse des exigences, etc.). Alors forcément, de telles prises de position le font passer pour un "syndicat réac", partisan des "méthodes anciennes". Mais je peux te dire que je connais plusieurs collègues qui votent à gauche mais qui applaudissent le SNALC et lisent avec attention sa revue quand elle traîne en salle des profs... Mais chut, hein, il ne faut pas le dire !
1°) Près du quart des sympathisants du SNALC votent pour la gauche radicale (Mélenchon). Si vraiment le SNALC était "de droite", comment expliquer alors une telle proportion de mélenchonistes qui se disent sympathisants du SNALC ?
2°) Le syndicat FO compte 32% de profs sympathisants qui votent pour la droite et l'extrême droite (Fillon, Le Pen, Dupont-Aignan), soit bien plus que le SNALC (22%). Or que je sache, ne n'ai jamais entendu dire que FO était "un syndicat de droite".
3°) On fait à mon avis une erreur en tentant de classer politiquement les syndicats enseignants (excepté SUD qui, lui, se revendique sans complexe d'extrême gauche) : ce qui distingue avant tout le SNALC des autres syndicats se sont surtout ses positions radicalement anti-pédagogistes (contre les fariboles de Meirieu et consorts, contre l'effondrement du niveau des élèves et la baisse des exigences, etc.). Alors forcément, de telles prises de position le font passer pour un "syndicat réac", partisan des "méthodes anciennes". Mais je peux te dire que je connais plusieurs collègues qui votent à gauche mais qui applaudissent le SNALC et lisent avec attention sa revue quand elle traîne en salle des profs... Mais chut, hein, il ne faut pas le dire !
- PlutarqueNiveau 10
Madame_Prof a écrit:Dans mon académie, les militants Snes ont massivement voté pour Mélenchon et s'opposent massivement à Macron. Je m'y retrouve donc parfaitement. Quant aux adhérents et sympathisants qui ont voté Macron, ben... ils doivent être déçus.
La vérité se trouve sans doute entre ces deux constats (ni 49% Macron - ce qui parait extrême ! - ni massivement pour Mélenchon). Clairement les sympathisants SNES (et autres) qui ont voté Macron doivent être déçus, mais surtout quelle naïveté s'ils ont vraiment cru que Macron en ferait plus pour nous que son prédécesseur...
Quoiqu'il en soit, je remarque que les sympathisants SNES concentrent actuellement leurs attaques sur le SNALC, et épargnent plutôt FO et les autres. Tout fin observateur en conclura de lui même que ces attaques sont davantage motivées par une crainte de voir ce syndicat leur disputer leur suprématie que par un éloignement idéologique. C'est connu, en politique on concentre ses attaques sur l'adversaire le plus menaçant pour ses propres intérêts : le FN concentre ses attaques sur la droite, Mélenchon sur le PS, etc...
- InvitéInvité
Je pense plutôt que c'est parce que sur neo, il y a une part plus importante de sympathisants SNALC. Il y a donc plus d'échanges qu'avec des sympathisants UNSA, qui sont plutôt minoritaires ici.Plutarque a écrit:
Quoiqu'il en soit, je remarque que les sympathisants SNES concentrent actuellement leurs attaques sur le SNALC, et épargnent plutôt FO et les autres. Tout fin observateur en conclura de lui même que ces attaques sont davantage motivées par une crainte de voir ce syndicat leur disputer leur suprématie que par un éloignement idéologique. C'est connu, en politique on concentre ses attaques sur l'adversaire le plus menaçant pour ses propres intérêts : le FN concentre ses attaques sur la droite, Mélenchon sur le PS, etc...
- CleroliDoyen
je constate que les sympathisants du SNALC concentrent leurs attaques sur FO puis le SNES. Un p'tit coup de stress avant les élections professionnelles ?Plutarque a écrit:
Quoiqu'il en soit, je remarque que les sympathisants SNES concentrent actuellement leurs attaques sur le SNALC, et épargnent plutôt FO et les autres.
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Le SNALC est quand même en bonne voie pour faire une grande percée donc c'est légitime que les syndicats majoritaires s'y attaquent principalement ^^
Les autres syndicats sont moins "menaçants".
Les autres syndicats sont moins "menaçants".
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- CleroliDoyen
Les résultats le confirmeront ou l'infirmeront d'ici peuLowpow29 a écrit:Le SNALC est quand même en bonne voie pour faire une grande percée donc c'est légitime que les syndicats majoritaires s'y attaquent principalement ^^
Les autres syndicats sont moins "menaçants".
A lire le forum (seul endroit où je coise des sympathisants SNALC -dans mon lycée, s'il y en a, ils se taisent et n'utilisent pas non plus les panneaux syndicaux), j'ai l'impression que le SNALC redoute avant tout FO.
- ElyasEsprit sacré
Il est tout de même amusant de voir la manipulation des données sur ce fil pour faire passer le SNALC pour une force de gauche. Qu'il soit de droite ou de gauche a peu d'intérêt, au final. En revanche, sa soif de pouvoir et ses visions dogmatiques sur tout ce qui ne correspond pas à ses visées sont alarmantes. La question du vote au bac est marrante sur ce point.
De toute façon, on verra dans quelques jours qui aura le plus d'heures de décharge à offrir à ses militants.
De toute façon, on verra dans quelques jours qui aura le plus d'heures de décharge à offrir à ses militants.
- DikkenekNiveau 5
Mouai... c'est si difficile que ça de comprendre que le snalc ne parle que d'enseignement et pas de politique?
Dans mon bahut, il y a une affiche claire qui précise que le snalc défend
l'apprentissage des bases par des exercices répétés,
la liberté pédagogique
la transmission des connaissances et la spécificité des disciplines.
s'oppose aux programmes par cycle, au passage systématique dans la classe supérieure, au grignotage des vacances et à la réunionite.
Pour des filières différenciées, avec des examens exigeants,
Pour la défense d'un statut protecteur et un recrutement par concours sur des savoirs disciplinaires et une revalorisation des salaires.
Refus des subventions d'états pour préserver l'indépendance.
C'est peut être simplement pour toutes ces raisons, qui ne concernent que la profession, que des collègues qui votent Mélenchon et d'autres se retrouvent au snalc.
Tout ce que je lis dans la QU va dans ce sens, donc ça me convient.
A quel moment les votes des responsables sont allés contre ces revendications?
Je ne comprendrais jamais pourquoi il faudrait classer ces revendications à gauche ou à droite.
Pour savoir si le plus urgent est de supprimer l'ISF, réduire les inégalités par la redistribution, financer notre modèle social par le travail ou par le capital, augmenter les minima sociaux ou favoriser l'investissement dans les entreprises et les actionnaires, baisser les cotisations patronales, planter les éoliennes, favoriser le nucléaire, fermer les centrales, faire le mariage pour tous, autoriser la PMA pour toutes, venir en aide aux migrants, mettre un frein à l'immigration, subventionner les voitures électriques, interdire le diesel en ville ou baisser les taxes sur les carburants, il y a des partis politiques de gauche et de droite.
Sur chacun de ces sujets, je doute que les représentants syndicaux aient tous le même avis. Et quel que soit l'avis de chacun, cela ne me regarde pas.
Je ne lis rien de tout ça dans les parutions du snalc, et ça me convient très bien.
Ce qui m'intéresse, c'est que le snalc et ses représentants luttent pour une revalorisation du traitement et contre l'autonomie des établissements, l'hétérogénéité des classes et l'injonction à individualiser qui va de pair. Pour que ce soit le conseil de classe qui décide du passage dans la classe supérieure ou de l'orientation en fonction des acquis de l'élève. Pour des programmes avec des repères annuels clairs et pour que les collègues ne se fassent plus harceler quand ils ne font pas d'ilots. Pour que les élèves perturbateurs soient exclus de la classe ou de l'établissement afin que ceux qui en ont le plus besoin puissent travailler dans le calme. Bref qu'ils défendent la profession car tout n'est pas qu'une question de moyens.
Sur ces points, je fais confiance au snalc et je ne vois pas en quoi c'est de droite que de demander à ce que tous les élèves puissent étudier dans le calme des notions qui soient à leur portée avec des professeurs qui transmettent leurs connaissances avec les méthodes de leur choix.
Dans mon bahut, il y a une affiche claire qui précise que le snalc défend
l'apprentissage des bases par des exercices répétés,
la liberté pédagogique
la transmission des connaissances et la spécificité des disciplines.
s'oppose aux programmes par cycle, au passage systématique dans la classe supérieure, au grignotage des vacances et à la réunionite.
Pour des filières différenciées, avec des examens exigeants,
Pour la défense d'un statut protecteur et un recrutement par concours sur des savoirs disciplinaires et une revalorisation des salaires.
Refus des subventions d'états pour préserver l'indépendance.
C'est peut être simplement pour toutes ces raisons, qui ne concernent que la profession, que des collègues qui votent Mélenchon et d'autres se retrouvent au snalc.
Tout ce que je lis dans la QU va dans ce sens, donc ça me convient.
A quel moment les votes des responsables sont allés contre ces revendications?
Je ne comprendrais jamais pourquoi il faudrait classer ces revendications à gauche ou à droite.
Pour savoir si le plus urgent est de supprimer l'ISF, réduire les inégalités par la redistribution, financer notre modèle social par le travail ou par le capital, augmenter les minima sociaux ou favoriser l'investissement dans les entreprises et les actionnaires, baisser les cotisations patronales, planter les éoliennes, favoriser le nucléaire, fermer les centrales, faire le mariage pour tous, autoriser la PMA pour toutes, venir en aide aux migrants, mettre un frein à l'immigration, subventionner les voitures électriques, interdire le diesel en ville ou baisser les taxes sur les carburants, il y a des partis politiques de gauche et de droite.
Sur chacun de ces sujets, je doute que les représentants syndicaux aient tous le même avis. Et quel que soit l'avis de chacun, cela ne me regarde pas.
Je ne lis rien de tout ça dans les parutions du snalc, et ça me convient très bien.
Ce qui m'intéresse, c'est que le snalc et ses représentants luttent pour une revalorisation du traitement et contre l'autonomie des établissements, l'hétérogénéité des classes et l'injonction à individualiser qui va de pair. Pour que ce soit le conseil de classe qui décide du passage dans la classe supérieure ou de l'orientation en fonction des acquis de l'élève. Pour des programmes avec des repères annuels clairs et pour que les collègues ne se fassent plus harceler quand ils ne font pas d'ilots. Pour que les élèves perturbateurs soient exclus de la classe ou de l'établissement afin que ceux qui en ont le plus besoin puissent travailler dans le calme. Bref qu'ils défendent la profession car tout n'est pas qu'une question de moyens.
Sur ces points, je fais confiance au snalc et je ne vois pas en quoi c'est de droite que de demander à ce que tous les élèves puissent étudier dans le calme des notions qui soient à leur portée avec des professeurs qui transmettent leurs connaissances avec les méthodes de leur choix.
- InvitéInvité
il ne va pas jusqu'à refuser les heures de décharges.Dikkenek a écrit:
Refus des subventions d'états pour préserver l'indépendance.
Dikkenek a écrit:C'est peut être simplement pour toutes ces raisons, qui ne concernent que la profession, que des collègues qui votent Mélenchon et d'autres se retrouvent au snalc.
Tout ce que je lis dans la QU va dans ce sens, donc ça me convient.
A quel moment les votes des responsables sont allés contre ces revendications?
ben là : http://www.fo-snfolc.fr/Reforme-du-BAC-les-votes-au-Conseil-Superieur-de-l-Education
Mais il parait, d'après ce qui a été dit sur ce topic, que c'est un accident...
- Shere KhanNiveau 10
Les syndicats "de gauche" (c'est-à-dire pédagolâtres) qui ne nous ont jamais vraiment défendus, ont intérêt à charger le SNALC qui défend les professeurs et la transmission des savoir. Ce qu'un bon syndicat de gauche devrait faire. C'est d'ailleurs ce que fait FO, considéré également par "réac" par certains. Du moment que vous ne parlez plus d'instruire, vous êtes dans la mouvance du progrès. J'appelle ça des moutons du libéralisme, bien manupilables et dépourvus d'esprit critique.
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- Presse-puréeGrand sage
Tontondubled a écrit:Pour qui votent les enseignants aux élections ? Comme chacun sait, ils votent très largement pour la gauche et l'extrême gauche.
Mais qu'en est-il de leur vote si on prend en compte leurs affinités syndicales ? En clair, pour qui votent les sympathisants du SNALC, du SNES, etc. ?
Voici une étude très très intéressante de l'IFOP : https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/03/3751-1-study_file.pdf
En page 11 de cette étude, on apprend quels sont les votes des enseignants proches du SNALC à la présidentielle 2017 : 34% votent Macron, 22% Mélenchon, 18% Lasalle, 16% Fillon, 6% Le Pen, 4% Hamon... Les sympathisants du SNALC votent donc majoritairement plutôt à gauche ou centre-gauche ! Avec une particularité : le très bon score de Jean Lasalle !
En ce qui concerne les sympathisants du SNES : 49% votent Macron, 26% Mélenchon, 13% Hamon, 4% Le Pen, 3% Dupont-Aignan... Le SNES est donc le plus "macroniste" de tous les syndicats !
En ce qui concerne les sympathisants du SGEN-CFDT : 40% votent Macron, 31% Mélenchon, 17% Hamon, 6% Fillon, 5% Le Pen...
En ce qui concerne les sympathisants de UNSA : 35% votent Macron, 26% Hamon, 15% Mélenchon, 9% Fillon, 8% Dupont-Aignan, 3% Le Pen...
En ce qui concerne les sympathisants de FO : 44% votent Mélenchon, 20% Le Pen, 15% Hamon, 6% Fillon, 6% Dupont-Aignan, 6% Macron.. FO est donc le syndicat qui recueille le plus de voix de la droite et de l'extrême droite (32%) !
Il manque le syndicat SUD mais gageons que ce syndicat trotskiste a dû faire un carton chez Mélenchon, Poutou et Arthaud.
Je me fous du SNALC comme de ma première chemise, mais...
MDR MDR
Je ne savais pas que Macron + Fillon + Lassalle, c'était du centre-gauche.
En plus, t'as visiblement honte...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- MathadorEmpereur
Will.T a écrit:il ne va pas jusqu'à refuser les heures de décharges.Dikkenek a écrit:
Refus des subventions d'états pour préserver l'indépendance.
Il me semble que ces heures de décharges sont données de droit, et que du coup leur acceptation ne compromet pas l'indépendance du syndicat, contrairement à des financements que le ministère attribuerait de manière discrétionnaire. Tout comme le SNALC ne critique pas non plus le crédit d'impôt sur les cotisations syndicales.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- InvitéInvité
Ces heures de décharges, de droit évidement, sont des financements également.Mathador a écrit:Will.T a écrit:il ne va pas jusqu'à refuser les heures de décharges.Dikkenek a écrit:
Refus des subventions d'états pour préserver l'indépendance.
Il me semble que ces heures de décharges sont données de droit, et que du coup leur acceptation ne compromet pas l'indépendance du syndicat, contrairement à des financements que le ministère attribuerait de manière discrétionnaire. Tout comme le SNALC ne critique pas non plus le crédit d'impôt sur les cotisations syndicales.
Sans elles, les syndicats devraient payer eux mêmes leurs représentants.
Les financements des syndicats sont de droits eux aussi et sont, il me semble, liés à la représentativité. Le SNALC en a peu car il n'a, pour le moment, que peu de représentants, ça changera peut être.
- chilie6Niveau 5
Cleroli a écrit:Les résultats le confirmeront ou l'infirmeront d'ici peuLowpow29 a écrit:Le SNALC est quand même en bonne voie pour faire une grande percée donc c'est légitime que les syndicats majoritaires s'y attaquent principalement ^^
Les autres syndicats sont moins "menaçants".
A lire le forum (seul endroit où je coise des sympathisants SNALC -dans mon lycée, s'il y en a, ils se taisent et n'utilisent pas non plus les panneaux syndicaux), j'ai l'impression que le SNALC redoute avant tout FO.
Le SNALC redoute en effet probablement une percée de FO car des gens comme moi, venant du SNALC, ou ils ont adhéré pendant 20 ans, sont passes a FO lorsque M. Portzer a achevé de faire du SNALC un syndicat de cogestion qui fait de l'opposition de façade. Il a en cela tue la spécificité du SNALC qui était effectivement de s'opposer a la doxa pedagogiste des Zakharchouk , Meirieu etc... La goutte d'eau qui a fait deborder le vase pour moi a été un congres national ou, lorsque je lui ai fait remarquer que Peillon allait ouvrir la voie a l annualisation, a la caporalisation par les cde, a la réunionite effrénée et allait casser nos statuts (cela c'etait peu avant que Peillon ne s'exfiltre et laisse Hamon faire le sale boulot qu il avait mis en chantier...), ce monsieur m a repondu: ' vous etes d un pessimisme invetere et j ai toute confiance en vincent peillon, un ami de 20 ans!!! Il sévit actuellement, je crois a la tête de la FGAF, qui chapeaute le SNALC... donc, passage a FO depuis 3 ans.... suivi en cela par d’autres anciens du SNALC comme moi... d'ou en effet une petite poussee de fievre au SNALC (comme au SNES d'ailleurs) concernant la concurrence de FO qui en dépit de nombreux defauts reste, me semble-il, le seul syndicat qui s'oppose reellement depuis la remise en cause de nos statuts
- DikkenekNiveau 5
Will.T a écrit:il ne va pas jusqu'à refuser les heures de décharges.Dikkenek a écrit:
Refus des subventions d'états pour préserver l'indépendance.Dikkenek a écrit:C'est peut être simplement pour toutes ces raisons, qui ne concernent que la profession, que des collègues qui votent Mélenchon et d'autres se retrouvent au snalc.
Tout ce que je lis dans la QU va dans ce sens, donc ça me convient.
A quel moment les votes des responsables sont allés contre ces revendications?
ben là : http://www.fo-snfolc.fr/Reforme-du-BAC-les-votes-au-Conseil-Superieur-de-l-Education
Mais il parait, d'après ce qui a été dit sur ce topic, que c'est un accident...
On est d'accord pour les heures de décharges. Si on ne veut pas des subventions, ni que ce soit des employés qui renseignent les collègues ou tiennent à jours les sites internet, il faut bien que ce soit des enseignants en partie déchargés de cours qui le fasse.
Quant à la réforme du bac, je n'ai pas suivi cet histoire d'accident, mais je ne vois pas en quoi passer deux épreuves terminales, nationales et anonymes plus tôt dans l'année s'oppose à tout ce que j'ai écrit au dessus. Ça permet que l'affectation dans le supérieur se fasse aussi sur deux épreuves anonymes plutôt qu'uniquement sur le dossier scolaire comme actuellement.
Sur ce coup là je ne me sens pas trahi.
Et surtout, en quoi est-ce de droite? (Pardon de revenir au sujet)
- Presse-puréeGrand sage
Cleroli a écrit:Les résultats le confirmeront ou l'infirmeront d'ici peuLowpow29 a écrit:Le SNALC est quand même en bonne voie pour faire une grande percée donc c'est légitime que les syndicats majoritaires s'y attaquent principalement ^^
Les autres syndicats sont moins "menaçants".
A lire le forum (seul endroit où je coise des sympathisants SNALC -dans mon lycée, s'il y en a, ils se taisent et n'utilisent pas non plus les panneaux syndicaux), j'ai l'impression que le SNALC redoute avant tout FO.
Normal, ils semblent chasser sur les mêmes terres (en fait, c'est plus compliqué que cela, mais je ne voudrais pas déstabiliser le monde idyllique et illusoire de certains).
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"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- wilfried12Habitué du forum
Par quel biais arrive-t-on à différencier les syndicats par un supposé positionnement politique et pas sur ce qu'ils défendent?
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Shere Khan a écrit:Les syndicats "de gauche" (c'est-à-dire pédagolâtres) qui ne nous ont jamais vraiment défendus, ont intérêt à charger le SNALC qui défend les professeurs et la transmission des savoir. Ce qu'un bon syndicat de gauche devrait faire. C'est d'ailleurs ce que fait FO, considéré également par "réac" par certains. Du moment que vous ne parlez plus d'instruire, vous êtes dans la mouvance du progrès. J'appelle ça des moutons du libéralisme, bien manupilables et dépourvus d'esprit critique.
Depuis quand détiens-tu la vérité sur ce que signifie "être un syndicat de gauche" ?
Je suis militante au sein d'un syndicat honni ici et pourtant j'ai l'image de l'activiste d'extrême-gauche dans mon établissement, c'est dire à quel point c'est beaucoup moins simple que ce que tu ne dis. Mais je me retire avant qu'on vienne me faire la leçon et m'expliquer par a+b que si on est vraiment de gôche, de la "vraaaie gôche", on vote SNALC ou FO (ou FSU pourquoi pas?). Je n'ai rien contre ces syndicats et n'ai pour ma part jamais humilié par des tournures ridiculisantes les militants de ces syndicats.
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Presse-puréeGrand sage
wilfried12 a écrit:Par quel biais arrive-t-on à différencier les syndicats par un supposé positionnement politique et pas sur ce qu'ils défendent?
Parce qu'on réécrit le positionnement politique et qu'on met en avant ses mensonges pour les faire passer pour des vérités.
De toutes façons, le choix d'un syndicat se fait aussi et surtout sur l'action de la section locale (est-elle dynamique? Défend-elle les collègues?).
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"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
Lowpow29 a écrit:Shere Khan a écrit:Les syndicats "de gauche" (c'est-à-dire pédagolâtres) qui ne nous ont jamais vraiment défendus, ont intérêt à charger le SNALC qui défend les professeurs et la transmission des savoir. Ce qu'un bon syndicat de gauche devrait faire. C'est d'ailleurs ce que fait FO, considéré également par "réac" par certains. Du moment que vous ne parlez plus d'instruire, vous êtes dans la mouvance du progrès. J'appelle ça des moutons du libéralisme, bien manupilables et dépourvus d'esprit critique.
Depuis quand détiens-tu la vérité sur ce que signifie "être un syndicat de gauche" ?
Je suis militante au sein d'un syndicat honni ici et pourtant j'ai l'image de l'activiste d'extrême-gauche dans mon établissement, c'est dire à quel point c'est beaucoup moins simple que ce que tu ne dis. Mais je me retire avant qu'on vienne me faire la leçon et m'expliquer par a+b que si on est vraiment de gôche, de la "vraaaie gôche", on vote SNALC ou FO (ou FSU pourquoi pas?). Je n'ai rien contre ces syndicats et n'ai pour ma part jamais humilié par des tournures ridiculisantes les militants de ces syndicats.
Tandis que les huiles de ton syndicat et ses militants les plus actifs sur les réseaux s'en donnent à coeur joie... Mais c'est bien, ça montre qui ils sont et ce qu'est leur maison.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Presse-purée a écrit:Tontondubled a écrit:Pour qui votent les enseignants aux élections ? Comme chacun sait, ils votent très largement pour la gauche et l'extrême gauche.
Mais qu'en est-il de leur vote si on prend en compte leurs affinités syndicales ? En clair, pour qui votent les sympathisants du SNALC, du SNES, etc. ?
Voici une étude très très intéressante de l'IFOP : https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/03/3751-1-study_file.pdf
En page 11 de cette étude, on apprend quels sont les votes des enseignants proches du SNALC à la présidentielle 2017 : 34% votent Macron, 22% Mélenchon, 18% Lasalle, 16% Fillon, 6% Le Pen, 4% Hamon... Les sympathisants du SNALC votent donc majoritairement plutôt à gauche ou centre-gauche ! Avec une particularité : le très bon score de Jean Lasalle !
En ce qui concerne les sympathisants du SNES : 49% votent Macron, 26% Mélenchon, 13% Hamon, 4% Le Pen, 3% Dupont-Aignan... Le SNES est donc le plus "macroniste" de tous les syndicats !
En ce qui concerne les sympathisants du SGEN-CFDT : 40% votent Macron, 31% Mélenchon, 17% Hamon, 6% Fillon, 5% Le Pen...
En ce qui concerne les sympathisants de UNSA : 35% votent Macron, 26% Hamon, 15% Mélenchon, 9% Fillon, 8% Dupont-Aignan, 3% Le Pen...
En ce qui concerne les sympathisants de FO : 44% votent Mélenchon, 20% Le Pen, 15% Hamon, 6% Fillon, 6% Dupont-Aignan, 6% Macron.. FO est donc le syndicat qui recueille le plus de voix de la droite et de l'extrême droite (32%) !
Il manque le syndicat SUD mais gageons que ce syndicat trotskiste a dû faire un carton chez Mélenchon, Poutou et Arthaud.
Je me fous du SNALC comme de ma première chemise, mais...
MDR MDR
Je ne savais pas que Macron + Fillon + Lassalle, c'était du centre-gauche.
En plus, t'as visiblement honte...
On remarquera que selon ces chiffres, il y a plus de votes France Insoumise chez le SGEN que chez le SNES XD
Donc quant à essayer de donner des leçons sur "où se trouve la vraaie gôche"...
Mais bon, tous ces votants sont sûrement des imbéciles qui ne se rendent même pas compte qu'ils défendent des idées contradictoires.
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Presse-puréeGrand sage
Tamerlan a écrit:Simplement que ça a été vrai dans les années d'après-guerre jusqu'au début des années 2000. Que c'est beaucoup moins vrai maintenant, bien qu'on en retrouve des traces parfois dans certains endroits.
+1
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
Lowpow29 a écrit:
On remarquera que selon ces chiffres, il y a plus de votes France Insoumise chez le SGEN que chez le SNES XD
Donc quant à essayer de donner des leçons sur "où se trouve la vraaie gôche"...
Mais bon, tous ces votants sont sûrement des imbéciles qui ne se rendent même pas compte qu'ils défendent des idées contradictoires.
Oui? Et? Je me fous du SNES tout autant.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- henrietteMédiateur
On va rester courtois et garder son calme, ou ce fil sera verrouillé sans autre sommation.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LaotziSage
Cette enquête se fait sur la base d'échantillons faibles, je le répète, donc les chiffres sont à prendre avec des pincettes.
D'autre part, autant la question de l'autonomie des syndicats (sous entendu, par rapport aux partis politiques) me semble un élément fondamental de positionnement, autant l'apolitisme m'a toujours semblé suspect et il a souvent servi de paravent à un positionnement à droite.
Un mouvement syndical, qui plus est dans le domaine éducatif, propose une vision de la société, une vision de l'école, une vision de l'enseignement. Cette vision est nécessairement porteuse par elle-même d'une dimension politique (à moins d'être uniquement un syndicat boutique) au sens large. J'ai donc des difficultés à distinguer un positionnement syndical de tout positionnement politique. Cette dimension politique peut bien entendu être complexe, plus ou moins revendiquée (personne ne doute du positionnement politique de SUD) et peut évoluer au cours du temps. Par exemple, le positionnement syndical de l'UNSA ou la CFDT se retrouve plutôt dans ce qu'on peut appeler la social-démocratie (voire social-libéralisme).
D'autre part, plus un syndicat possède un nombre importants d'adhérents, plus sa cohérence interne est fragilisée, plus la diversité qui l'habite est importante. Enfn, il est évident qu'un nombre non négligeable de personnes adhèrent à un syndicat pour des raisons locales (dynamisme des représentants locaux) ou ponctuelles (mutations...) : la vision politique des propositions syndicales compte d'autant moins dans ce cas là.
D'autre part, autant la question de l'autonomie des syndicats (sous entendu, par rapport aux partis politiques) me semble un élément fondamental de positionnement, autant l'apolitisme m'a toujours semblé suspect et il a souvent servi de paravent à un positionnement à droite.
Un mouvement syndical, qui plus est dans le domaine éducatif, propose une vision de la société, une vision de l'école, une vision de l'enseignement. Cette vision est nécessairement porteuse par elle-même d'une dimension politique (à moins d'être uniquement un syndicat boutique) au sens large. J'ai donc des difficultés à distinguer un positionnement syndical de tout positionnement politique. Cette dimension politique peut bien entendu être complexe, plus ou moins revendiquée (personne ne doute du positionnement politique de SUD) et peut évoluer au cours du temps. Par exemple, le positionnement syndical de l'UNSA ou la CFDT se retrouve plutôt dans ce qu'on peut appeler la social-démocratie (voire social-libéralisme).
D'autre part, plus un syndicat possède un nombre importants d'adhérents, plus sa cohérence interne est fragilisée, plus la diversité qui l'habite est importante. Enfn, il est évident qu'un nombre non négligeable de personnes adhèrent à un syndicat pour des raisons locales (dynamisme des représentants locaux) ou ponctuelles (mutations...) : la vision politique des propositions syndicales compte d'autant moins dans ce cas là.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- TontondubledNiveau 6
Presse-purée a écrit:
Je me fous du SNALC comme de ma première chemise, mais...
MDR MDR
Je ne savais pas que Macron + Fillon + Lassalle, c'était du centre-gauche.
En plus, t'as visiblement honte...
Qu'est-ce que tu me racontes ? Honte de quoi ???
Je n'ai jamais dit que Fillon était du centre-gauche, ni même Lasalle ! Macron, par contre, est au centre gauche (ou en tout cas était positionné comme tel en 2017). Donc, si on additionne Macron+Hamon+Mélenchon, c'est-à-dire le centre-gauche, la gauche et la gauche radicale, ça pèse 60% des sympathisants du SNALC...
- Le SNALC n'est pas un "syndicat d'extrême-droite".
- Les collègues qui ne disent jamais rien
- Thierry Gross, candidat de l'extrême droite sur les listes du Snalc (CTA et CAPA de Strasbourg).
- Préavis de grève déposé par le SNALC pour le Brevet (surveillance et correction)
- Révolution copernicienne au Snalc : "L'action du Snalc ne se limite pas aux problèmes purement éducatifs".
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